Boris

- Tu n’as pas honte de malmener comme ça un gaillard comme moi ? je lui demande sans pouvoir contrôler une érection.

- Je ne te malmène pas du tout. C’est toi qui voulais qu’on parle alors on va parler. Réplique-t-elle avec un sourire espiègle en dévorant avec appétit son dessert.

Après nos retrouvailles mouvementées, nous nous sommes endormis quelques minutes puis nous nous sommes allés prendre une douche qui a éveillé mes sens à nouveau. Mais Jasmine jure qu’on ne fera pas l’amour avant d’avoir discuté. Le comble c’est qu’elle a voulu qu’on mange nus. Mdr ! Je suis ridicule assis tout nu sur la moquette, en érection tandis qu’elle, elle ressemble à une déesse. Sa petite langue rose lape sa cuillère me faisant durcir encore plus.

- Je peux te poser une question ? me demande t elle

- Tout ce que tu veux ma belle.

- Cette femme dans ton bureau, cette Nathalie, il y a eu un truc entre vous ?

- Tu me croirais si je te disais que tout ce temps où nous étions séparés je n’ai pas touché à une autre femme ?

Sa fourchette est restée suspendue. Je crois que je marque des points. Pensai je content de moi-même.

- Tu t’es abstenu pendant plus d’un an ? j’ai du mal à y croire.

- Jasmine je n’ai jamais été un coureur de jupon et tu le sais.

- Tu n’as jamais eu besoin de l’être, ce sont les femmes qui te courent après généralement et puis tu n’as pas besoin d’être un coureur de jupon pour avoir envie de faire l’amour. C’est un besoin naturel en plus tu étais célibataire.

- Célibataire oui mais avec le cœur déjà pris. J’avais envie de faire l’amour bien évidemment et beaucoup plus fort que d’habitude mais qu’avec toi. Comme en ce moment.

- J’ai entendu quelque part que pour les hommes, le sexe et les sentiments ne vont pas de pair.

- C’est ce que je pensais aussi jusqu’à ce que tu entres dans ma vie et que mes sentiments pour toi me submerge. Ma passion pour toi est étroitement lié à l’amour que je ressens pour toi. Je te fais l’amour parce que je t’aime. Et je me sens incapable de toucher à une autre femme que toi. Jasmine je ne te raconte pas d’histoires quand je te dis que ce que je ressens pour toi est tellement fort que ça m’effraie souvent. J’ai cru mourir loin de toi. Quitter mon lit chaque matin était une épreuve pour moi. Ton absence s’est fait ressentir dans tous les aspects de ma vie, dans mes relations avec mes proches, au job, …

- Je sais. Dit-elle en me prenant la main. Ça a été dur pour moi aussi, tu n’imagines pas à quel point. Sans le soutien de Romy, je ne sais pas si je m’en serai sorti.

A ces mots, la jalousie revient m’étreindre le cœur mais j’essaie de me dominer.

- Je lui suis reconnaissant d’avoir pris soin de vous quand j’étais aux abonnés absents.

- Ne sois pas si dure avec toi-même chéri. Je ne supporte pas de sentir cette tristesse dans ta voix.

- Tu es mon ange Jasmine. Tu me rends meilleur. 

Elle me sourit et me caresse la joue. J’embrasse la paume de sa main. Je la prends dans mes bras et l’embrasse avec toute la douceur dont je suis capable.

- Quand allons-nous nous marier ? Je lui demande

- Il faudrait que j’informe maman et qu’on règle tout avec mes oncles bébé. Tu voudrais que ça se fasse quand ?

- A la fin de ce mois.

Elle ouvre grand les yeux.

- Mais c’est dans à peine deux semaines.

- Je sais mais tu es dans l’évènementiel ma puce. Si tu veux un grand mariage, avec tes relations tu peux trouver une salle, une décoratrice et un service traiteur dans ce délai-là.

- Et ma robe ?

- Demande à Tacha de t’aider bébé. Elle en serait ravie.

- Ça fera beaucoup de chose à préparer en seulement 2 semaines mon cœur. Me dit-elle plaintive.

- Mon amour on a perdu tellement de temps que je ne veux plus attendre. Ça fait des années que je rêve que tu sois ma femme. 2 semaines c’est le maximum que je puisse te donner. Je ne veux pas attendre une seule seconde de plus. Tu me comprends ?

- Bien sûr bébé. Moi aussi j’ai hâte d’être ta femme. 

- Donc dans 2 semaines ?

- Dans 2 semaines.

***

Jasmine

Comme pour toute réconciliation de ce genre, nous avons fait l’amour jusqu’au petit matin. Quand je dis que nous avons fait l’amour jusqu’au petit matin, je n’essaie pas de dire qu’on a un peu dormi hein ! Non, on n’a même pas somnolé. Je suis courbaturée, j’ai mal à ma foufoune et je tombe de sommeil mais jamais je n’ai été aussi heureuse. C’était la plus belle nuit de ma vie. Nos corps à corps étaient chauds, sensuels, doux, lent et violents à la fois. Je viens de me réveiller, je suis seule dans le lit. Je me rends dans la salle de bain où je prends un bain chaud pour relaxer mes muscles endoloris. J’en ressors quelques minutes après revigorée. Je me rends dans ma chambre pour m’habiller. Je prends un short et un body dos basket noir tous les 2. J’attache mes cheveux au sommet de ma tête et je descends. Je trouve Boris dans la cuisine, occupé à préparer le petit déjeuner. Il porte son bas de pyjama et est torse nu. Je reste un moment sur le pas de la porte pour le reluquer puis je m’approche sur la pointe des pieds et j’entoure sa taille de mes bras. Il se retourne et me soulève pour me mettre sur le plan de travail.

- Bonjour ma belle. Bien dormi ?

- J’ai fait mieux que dormir donc ça va.

- Petite coquine !!

Je rigole.

- Bonjour mon cœur. Dis-je en l’embrassant. Nous nous embrassons ainsi jusqu’à ce que je sente une odeur de cramer. Boris court éteindre le feu sous la poêle. Il faisait des crêpes.

Une bonne odeur vient titiller mes narines.

- Hum ! Ça sent bon. Qu’est-ce que tu nous as fait à manger ?

- Attends-je vais mettre la table, tu verras.

- Laisse-moi t’aider.

Ensemble nous avons dressé la table. Il y avait des omelettes au jambon fromage, des crêpes, une salade de fruit et du riz au lait.

- Tu as sorti le grand jeu bébé. 

- J’ai une femme épuisée à nourrir. Il faut que tu prennes des forces.

Sentant déjà ou il voulait en venir, je lui demande :

- On va chercher Jade après le petit déjeuner ? 

- J’ai appelé ma tante ce matin. Elle dit que ma princesse est très sage. Tout se passe bien, on peut aller la chercher dans l’après-midi.

- Elle me manque.

- A moi aussi, mais je veux juste qu’on profite un peu de cette matinée avant d’aller la chercher. Tu n’as pas envie de profiter encore un peu de moi ?

- Tu es insatiable chéri. Euh… Au fait bébé je vais habiter dans mon ancien appartement le temps des préparatifs du mariage. Je réaménage ici après la cérémonie.

- Quoi ? lâche-t-il en déposant sa fourchette.

Je quitte ma chaise et vais m’installer sur ses cuisses en lui caressant le torse. Il faut que je l’amadoue pour qu’il me laisse déménager.

- (Se radoucissant) Jasmine c’est injuste ce que tu fais.

- (Innocemment) Mais qu’est-ce que j’ai fait bébé ? tu n’aimes pas mes caresses ? tu veux que j’arrête ?

- Non n’arrêtes pas mon cœur. Dis-moi pourquoi tu veux déménager. Tu n’es pas bien ici ?

- Bien sûr que je suis bien bébé. Ça sera ma maison dans quelques jours, notre maison mais j’ai besoin de me préparer à t’épouser hors de cette maison. 

- Bébé si tu veux on peut continuer à faire chambre séparée le temps qu’on se marie. Jasmine tu sais à quel point je suis jaloux, j’essaie de me corriger mais ça reste difficile pour moi de savoir que tu seras plus proche de Romy que de moi. Je sais qu’il t’a beaucoup soutenu et que tu le vois comme ton frère mais lui il est amoureux de toi.

- Bébé Romy est parti.

- Je ne comprends pas.

- Il a pris l’avion pour une destination qui m’est inconnue hier après m’avoir déposé. Je ne savais pas qu’il partait. Il a presque fui. Il m’a appelé pour me dire aurevoir et pour m’avouer … qu’il m’aime.

- J’en étais sûr. Je ne le remercierai jamais assez d’être parti. 

Je lui donne une tape sur le bras.

- Cache ta joie !

- Je ne vais pas te mentir, je suis soulagé.

- Romy n’a jamais été une menace pour toi.

- J’ai eu ma part des hommes amoureux de toi. Regarde ce qu’Assane a foutu, pareil que Claude. Non c’est vraiment bien qu’il soit parti.

- Bon bref ! c’est bon ? je peux déménager ?

- Vous allez me manquez si vous partez, je vais me sentir bien seul ici. Je ne veux plus vivre sans toi Jasmine. Ne m’inflige pas cette torture. Je te propose que tu restes ici. Tu gardes ta chambre, moi la mienne. Si tu veux, je te touche plus jusqu’au mariage et à 2 jours de la cérémonie, tu peux aller chez Tacha. 

- D’accord bébé, tu as gagné. J’ai un dernier truc à te demander.

- Dis-moi.

- Je suis heureuse, je t’aime de tout mon cœur et j’ai hâte de t’épouser.

- Mais ?

- Je me sens mal vis-à-vis de Leslie. Si votre mariage n’a pas marché, c’est par ma faute. Je lui ai arraché son époux et je ne suis pas à l’aise avec ça. J’envisage d’aller lui parler.

- Jasmine stp ! Je ne veux pas. Je ne veux pas que tu ailles lui parler et que la culpabilité te fasse changer d’avis sur notre relation. 

- Non, rien ne peut me faire changer d’avis sur notre relation. Je n’ai jamais été aussi sûr de ce que je veux. Je veux t’épouser, faire ma vie avec toi. J’ai lutté contre ce que je ressens pour toi de toute mes forces. Si c’était éphémère, ça aurait déjà disparu mais plus je luttais plus tu t’ancrais dans mon cœur, dans ma vie. Non, plus rien ni personne ne pourra me séparer de toi à nouveau bébé.

Il m’a regardé les yeux brillants d’émotion puis il m’a embrassé et dans la cuisine, nous nous sommes mis à nous caresser mutuellement. Mes jambes étaient de part et d’autre de son corps. Il s’est mis debout et m’a posé sur la table. Je l’ai encerclé de mes jambes. Il m’a retiré mon haut et m’a rendu folle avec sa bouche sur mes seins. Je voulais retirer mon short mais je ne savais pas comment parce que je ne voulais pas me détacher de ses lèvres. Comme s’il avait deviné ma préoccupation, il m’a fait descendre de la table pour m’enlever mon short. Il a dû lâcher mes lèvres un moment mais ça n’a pas duré. Très vite, nous avons repris notre position initiale. J’ai été bien inspiré de ne pas porter de dessous ce matin. Boris aussi d’ailleurs, il ne porte rien sous son pantalon. Je plonge ma main et libère son sexe turgescent. Il me pénètre aussitôt, m’arrachant ainsi un soupir. Je resserre les jambes autour de lui pendant qu’il bouge d’abord lentement puis de plus en plus vite en moi.

- Je pourrai faire ça toute la journée. J’aime être en toi. Tu es si douce !

- Tu me rends folle.

Au bout de quelques minutes, il me soulève de la table et me tient fermement. Je n’ai plus d’appui et lui non plus. Seule la force de ses bras me maintient. Quand il me pénètre, mon bas ventre se contracte sous l’assaut du plaisir. La pénétration est profonde. Je le sens partout en moi. C’est tellement bon qu’au deuxième coup de rein, mon sexe se contracte nerveusement contre le sien parce que je jouis. Mais ce n’est pas fini. Ses coups de reins continuent, jusqu’à ce que je jouisse encore 2 fois avant qu’il ne me rejoigne. Il s’écroule ensuite au sol avec moi dans ses bras. Nous sommes essoufflés tous les 2 mais lui encore plus. Je l’embrasse encore. Je ne me lasse pas de ses lèvres.

- Qu’est ce que tu diras à Leslie ? j’ai vraiment peur que ça se passe mal. Me dit il quand nous retrouvons notre souffle

- Je ne sais pas encore ce que je lui dirais. Enfait ce dont j’ai besoin c’est de lui demander pardon, de lui expliquer que ce n’était pas prémédité. 

- Et si elle réagit mal ? 

- J’aurai quand même essayé.

- Tu veux que je t’accompagne ?

- Tu es fou ? elle va penser qu’on vient pour la narguer bébé. Non, j’irai seule. De toute façon je vais l’appeler d’abord et si elle ne souhaite pas me rencontrer, je n’insisterai pas.

- D’accord. Tu me diras quand même ou vous devez vous voir pour que je reste à coté au cas où il y aurait un problème.

- Ok. Maintenant raconte moi un peu comment ça se fait que Tacha soit au courant de ta demande en mariage alors que je ne lui ai encore rien dit ?

- Je ne te dirai rien. C’est notre secret. 

- Ah oui ? tu veux au plus malin ? dès demain je déménage alors.

- Hey ! c’est du chantage ça. Vilaine fille.

Puis il se met à me chatouiller. Nos rires emplissent la maison. 

***

Une semaine plus tard

Tacha

On est à une semaine du mariage de Jasmine. Je lui ai fait croire que je ne pourrai être là que la veille de son mariage mais mon avion vient tout juste d’arriver et Boris doit venir me chercher. C’est évidemment une surprise. Elle ne va pas en croire ses yeux quand elle me verra. Que je laisse ma meilleure amie, que dis-je, ma sœur préparer son mariage toute seule ? Never. Je serai aux premières loges. Thierry par contre ne pourra être là que la veille parce qu’il n’a pas pu obtenir une autorisation pour s’absenter plus d’un weekend. C’est toujours un bonheur pour moi de rentrer au Gabon. J’aime ce pays. Je l’adore même. Boris m’attendait déjà à l’extérieur quand je suis sortie.

- Ma belle-sœur préférée. Dit Boris en me souriant affectueusement

- Je suis la seule que tu as. Je réponds en lui rendant son sourire.

On se fait un câlin. Au début, je ne pensais pas que cette relation pouvait donner quelque chose mais le temps m’a appris que j’ai eu tort. Ces 2 la sont fait l’un pour l’autre.

- Et ton mari ?

- Il va bien. Il arrive à la fin de la semaine. Ça va avec ma sœur ?

Il s’arrête et me regarde un sourire béat aux lèvres.

- Je suis heureux Tacha. J’ai souvent l’impression que c’est trop beau pour être vrai puis je me rends compte que c’est vrai et qu’elle est vraiment la et c’est en partie à toi que je le dois. Comment puis-je te remercier ?

- Je te le répète en rendant Jasmine heureuse. Ne me remercie pas parce que je n’ai fait que jouer mon rôle. Pour moi elle a fait bien plus que ça. C’était la moindre des choses.

- Je suis heureux qu’elle aie dans sa vie, une amie aussi vraie que toi.

- Allez ! arrêtes de me jeter des fleurs. Ou est-elle en ce moment ?

- Pffff ! dans un restaurant pour discuter avec Leslie.

- Leslie ? ton ancienne femme ? 

- Oui, elle a tenu à aller lui demander pardon. Elle dit qu’elle lui doit ça parce qu’elle lui a pris son époux. Je n’ai pas pu lui faire changer d’avis et elle n’a pas non plus voulu que je l’y accompagne.

- Jasmine avec son honnêteté maladive. 

- J’ai vraiment envie d’y aller mais j’ai peur de la mettre en colère. Tu comprends, j’ai tellement souffert pour la reconquérir. Je ne veux plus la perdre.

- Je sais que tu as souffert pour la reconquérir mais ce n’est pas une raison pour ne plus discuté ses décisions Boris. Jasmine est une tête de mule. Souvent il te faudra lui tenir tête. Je ne te demande pas de jouer au dictateur et de l’empêcher de vivre sa vie mais tu es son homme, tu vas devoir la guider des fois.

- Oui tu as raison. Je vais la rejoindre.

- Tu penses que c’est nécessaire ?

- Je ne veux pas la laisser seule avec Leslie. J’ai envie de la protéger d’elle. Je ne sais pas ce qu’elle pourrait lui dire, ni lui faire. Je sais que Leslie n’est pas méchante mais ça fait longtemps. Je ne connais plus ses sentiments vis-à-vis de tout ça.

- Dans ce cas, trouve-moi un taxi pour que j’aille chez moi et court la rejoindre. Je vous invite à diner ce soir. Je lui ferai la surprise.

Leslie

Quand j’ai reçu son appel, j’ai eu du mal à y croire. Le temps est passé, de l’eau a coulé sous les ponts. J’ai repris ma vie en main. J’ai même une relation suivie depuis 6 mois maintenant avec un homme merveilleux. Ce ne fut pas facile pour moi de tourner la page Boris. Je l’ai vraiment aimé et cette rupture a failli m’emporter. J’ai fait des bêtises à un moment. Ce qui a peut-être précipité les choses mais Boris m’aurait quitté de toute façon. Il est tombé amoureux d’elle. Je regarde la femme en face de moi. Elle est indéniablement belle. Et j’ai toujours su que c’était le genre de femme qui plait en général à Boris. Toutes ses ex, avait quelque chose en commun avec Jasmine. Mais j’ai choisi de ne pas m’y attardé quand tous les 2 m’ont rassuré. Je n’aurai pas du. Je ne ressens plus de sentiments amoureux pour Boris à cet instant mais il gardera toujours une place de choix dans mon cœur. Mes sentiments sont juste enfouis. Si un jour, il veut encore de moi je serai prête pour lui. Il est l’amour de ma vie mais l’amour c’est aussi savoir lâcher prise et c’est ce que je fais.

- Vous êtes heureux ensemble ? 

- Leslie il n’est pas question ici de Boris et moi mais de lui et toi. Je suis consciente du mal que je t’ai fait. Je voudrai juste que…

Avant qu’elle ne termine sa phrase, toutes les 2 nous voyons Boris franchir la porte du restaurant. Il scrute la salle du regard quelques secondes puis ses yeux se posent sur nous et il se met à avancer vers notre table. Je regarde Jasmine, elle a l’air mortifier. Quand Boris arrive à notre table, j’ai l’impression de ne pas exister. Il n’a d’yeux que pour elle. Son regard reste accroché au sien. Ils ne se parlent pas mais ils se comprennent. Je sens la pression se relâcher au niveau de Jasmine, puis Boris s’assoit et lui prend discrètement la main sous la table avant de me lancer au bonsoir auquel je réponds. Je le savais déjà mais j’ai la confirmation sous les yeux. Il l’aime vraiment, elle. Il l’aime comme jamais il ne m’a aimé. Jamais il ne m’a regardé avec ses yeux la. Jamais je ne me suis senti en symbiose avec lui de cette façon. Il a toujours été un mari aimant mais sans plus. Le Boris que j’ai devant moi, amoureux, non fou amoureux, attentionné, romantique, hypnotisé et j’en passe, je ne le connais pas pour la simple raison qu’il n’a jamais été comme ca avec moi. J’ai mal de le reconnaitre mais c’est elle la femme de sa vie pas moi. Je me saisis de mon sac et me met debout. Ils tournent tous les leurs regards vers moi. Je n’ai pas envie d’écouter ce qu’ils ont a me dire. Je ne suis pas hypocrite a ce point. Je sais que j’aurai mal donc je préfère éviter.

- Je ne souhaite pas vous écouter, ni l’un ni l’autre. Sachez juste que je ne vous déteste pas. Je vous en ai voulu mais ca n’est plus le cas ou du moins, je lutte pour que ce ne soit plus le cas. Je te pardonne Jasmine et toi aussi Boris. Bonne chance à tous les 2.