Le cauchemar

Write by Ibiki

                              -NYANDA-

- Ah! Mon Dieu c'est quoi ce rêve?

C'est la deuxième nuit que je refais le même cauchemar. Il y a une femme qui me suit avec un enfant qu'elle porte d'un seul bras et de l'autre elle tient une machette. Elle me poursuit, elle court très vite. Et moi je cours de toutes mes forces . Et je me réveille toujours à un moment. 

Seigneur! Qu'est-ce que c'est ? J'ai vraiment peur. Heureusement que ma bible est toujours à mon chevet. 

" Je lève mes yeux vers les montagnes d'où me viendra le secours? Le secours me vient de l'Éternel qui a fait le ciel et la terre..." 

À la lecture de mon psaume 121 mon cœur qui battait si fort s'est calmé. Ma respiration aussi s'est apaisée. Je me sens mieux. Je reste quand même dans la crainte. Ces rêves me paraissent si réels en fait. Je suis tombée hier dans ce maudit cauchemar je me suis faite une entaille à la jambe gauche,et le matin je me suis réveillée avec une entaille au même endroit. Je veux bien être sceptique mais...

Je vais appeler Anne-Sophie pour lui en parler. Je passe la main sur mon ventre.

- ça va là-bas dedans?

Je souris. Quelque chose me dit qu'ils vont bien.


                               - Fabien-

Je rêve où c'est bien Isabel que je vois en songe depuis deux jours? J'espère que je me trompe. On dirait que c'est elle je n'arrive pas à bien voir son visage mais j'ai l'impression que c'est elle. Elle porte un bébé qui a un regard maléfique. Je l'ai croisé et il m'a glacé le sang. Elle tient une machette et poursuit une personne que je ne vois jamais. C'est encore quoi cette affaire? C'est toujours à la même heure que je me réveille de ce satané songe. Mais quelque chose m'intrigue, pourquoi ça me tombe dessus? C'est pas possible. Tsssp.

Je vais en parler avec Khalika. J'ai l'impression que cette dernière me fuit depuis la fois où on a couché ensemble. Elle est distante, elle ne répond pas vraiment à mes textos, n'en prend pas des appels. J'espère au moins qu'elle va réagir cette fois. Je vais l'appeler au matin. C'est quand même urgent. 

Arrivé au bureau je lance l'appel. Ça sonne elle ne décroche pas... 

Ok je lui fais un texto

- << bjr. Il faut qu'on parle. Tu peux passer chez-moi ce soir?>>

La réponse est arrivée une heure plus tard. Ah ça! Pour se faire désirer, elle sait y faire.

- << je ne peux pas. désolé>>

- << quand est-ce que tu pourras ? C'est vraiment important.>>

Elle n'a pas répondu. Ça me fait un peu de peine.  Mais bon, je vais m'en remettre. Moi le grand Fabien tourmenté par une gamine. Concernant mes songes je vais gèrer ça autrement.

                                    -Isabel-


- Marha il faut que tu m'aides. J'ai essayé deux nuits durant mais rien du tout. J'ai du couper le bras de cousine Anna. C'est vrai qu'elle m'énerve celle-la avec ses grands airs. Mais j'aurais aimé que mon fils mange ces insectes et leur créatrice.

- Isabel , dis-moi tu vois le visage de la personne qui te barre la route?

- Non! Et depuis je te le répète mais tu n'écoutes pas.

Elle m'énerve. Je veux qu'elle me dise quoi faire. Mais elle me répond l'air agacé. On dirait que je l'emmerde.

- c'est quoi exactement? Un homme ou une femme? Demande Marha

- je sais pas. C'est juste un être humain. Qui est accompagné d'une lumière éblouissante. Je vois juste sa lance. 

-  il faut qu'on arrive à voir qui c'est. Donc je vais provoquer le sommeil, tu vas t'en dormir, elle aussi va s'en dormir. Et l'être qui intervient va aussi vous rejoindre. Des qu'il va se manifester je vais le faire appaitre. 

Elle composa rapidement une mixture et me l'a tend.

- bois ça. Ça va provoquer le sommeil profond.

Le truc sent même d'abord mauvais. Mais vraiment je n'ai pas le choix 

Quelques minutes plus tard, je me vois marcher dans cette forêt mais cette fois il fait jour. Je la vois assise près d'un ruisseau. Mon bébé me caresse la poitrine. Je le regarde il est très content. Je sers bien ma machette et je cours vers elle. Elle s'effraie, crie et court tout droit devant elle. Cette partie de chasse m'amuse. Pauvre Nyanda. Je crois que cette fois je vais te couper au moins le pied. Elle trébuche sur une racine et tombe. Je m'arrête devant elle

- Notre pere qui est au ciel, que ton nom soit sanctifié...

Je n'arrive plus à soulever ma machette elle est devenue plus lourde. Je veux la soulever mais je n'y arrive pas. 

Brusquement la silhouette apparaît. La lumière est forte, je n'arrive même plus à regarder en face de moi. Ça me brûle la peau.

- mets-toi derrière moi... Je me chargé de lui.

C'est la voix de Marha,j'ouvre les yeux et je l'appercois sous sa forme véritable.

- par la puissance de la lumière et au nom de tout ce qui  immaculé ! Dit la voix de la silhouette.

D'un coup je me réveille.

- j'ai mal à la tête, des migraines ...

- reste couchee, un instant, me conseille Marha.

- tu as pu voir qui s'était? 

- non, mais c'est pas un problème. On va le découvrir.

Elle s'éloigna , et revient quelque minutes avec une calebasse rouge. 

- tout fluide est mon ami. Tu es mon véritable ami, et toi seul peut me montrer ce que je ne peux voir de mes yeux. 

Elle se répète plusieurs. À un moment une fumée s'échappe de la calebasse.

- voici son visage. 

Je m'assois tout doucement un visage se dessine. 

- je rêve où c'est Fabien? C'est encore quoi cette histoire? Comment se fait-il qu'il apparaisse dans mes rêves?

- je me pose aussi la question... Mais au fait,  c'est qui Fabien ? 

- lui ?  Tssssp.  Une espèce de con... Qui.. 

- un con qui arrive à te créer des problèmes,  lance marha sur un ton moqueur... 

                                - Fabien-

C'est encore quoi ça? En plein jour? Mais au moins cette fois j'ai bien vu le visage de la femme à l'enfant et c'est Isabel. Mais l'apparition de l'esprit m'a un peu fait flipper surtout que je ne m'attendais pas à ça.

Mais c'est si l'autre qui attaque c'est  Isabel, qui est celle qui fuit? La logique voudrait que ce soit Nyanda. Putain cette Isabel est une vraie malade! C'est toujours pour Gilles? Pufff. Et si le machin qu'elle portait la était son enfant qu'elle attend?

C'est un monstre! 

La nuit a été bonne. Hum. Je me demande ce qui s'est passé pour que cette folle d'Isabel n'attaque pas Nyanda. 

C'est samedi, vu que la nuit a été bonne ça promet. Je vais sortir faire un tour avec Gilles. Il dit qu'il a de trucs à me raconter.je me demande bien quoi.

Mon téléphone sonne. Un sms.

<< Si tu interviens encore une seule fois, je te tuerai>> Venant d'un numéro non répertorié.

C'est un texto d'Isabel j'imagine. J'en suis même certain. Ça devient compliqué. Je vais rendre visite à mon oncle. 


                               -GILLES-

J'espère passer un peu de temps avec Fabien. Là où il vient d'annuler là. Tsssp. Notre programme tombe à l'eau. Je vais aller voir ma mère. Je profite pour faire ses courses, de telle sorte que j'aurais un peu de temps libre pour le passer avec Nyanda. Elle à accepté que je dorme chez-elle la dernière fois. Je suis resté sage, en plus j'ai dormi au canapé. Je n'ai même pas véritablement dormi. Je bagarrais avec l'envie de la rejoindre. Mais si je faisais une connerie pareille elle m'aurait foutu à la porte sans tarder. 

Plus tard...

- Aka! Tu pars même où? 

- Ma'a je dois rentrer...

Elle me fait toujours le même coup.

- Tu as fait fuir ta femme, qui t'attend à la maison?

Personne. Elle à raison de le dire. Personne ne m'attend chez-moi. Je vais partir chez Nyanda. C'est vrai qu'il est déjà vingt heures passées. 

- Ok. On t'a fait un paquet. Juste un tout petit paquet. C'est de la nourriture. Comme ça demain tu pourras manger. Ok?

- merci. Je dois te laisser.

- Ok. Rentres bien. Gigi!

Il n'y a que ma mère pour m'appeler ainsi. Je conduis jusquà l'appartement de Nyanda.

Je reste devant sa porte pendant près de dix minutes. Les rares voisins qui passent me jettent des regards remplis de suspicion. J'ai peur de sonner. 

- tu es devant ma porte depuis combien de temps?

Je me retourne et vois Nyanda qui monte difficilement les dernières marches.

- je viens d'arriver.

- Ah ok. 

Je vais prendre les sacs qu'elle a du mal à porter. 

- Tout va bien? Me demande-t-elle.

- oui oui. Ça va tranquille. J'étais chez ma mère elle a fait l'okok , comme je sais que t'aimes ça, je suis venu t'en apporter.

Oui oui je mens. Mais à ce moment j'ai quand même le droit.

- Ah ça va me faire du bien.

À l'intérieur,  é lle prend le mini thermos , entre dans la cuisine et ressort avec un plat . Elle mange, on discute. On passe un très bon moment. Je regarde ma montre. Vingt-trois heures passées. Je m'apprête à lui dire au revoir.

- Non... S'il te plaît, restes. Mes nuits sont affreuses depuis quelque temps...

Comment refuser?

Elle se lève et vas dans la chambre. Je vais dormir sûrement sur le canapé, mais ce n'est pas grave. Mon téléphone sonne. Tsssp Isabel! Pardon je ne veux même pas de problèmes à cet instant. J'éteins donc mon téléphone.

- Le lit est prêt... Je ne veux pas que tu dormes sur mon canapé... Dit-elle avec douceur. 

- Ok j'arrive.

Le temps de me lever, je m'aperçois être en érection. Mince me fout pas la honte ici! Mais c'est fou à quel point j'ai envie d'elle. J'entre dans la chambre. Elle est déjà couchée. Je m'allonge près d'elle . Son parfum... 

- Tu n'as pas toujours change de parfum à ce que je vois...

- Non... Je l'aime vraiment celui-ci.

-...

- J'ai un peu mal au dos, peux tu me masser tout doucement? Ca me ferait du bien.

Je m'approche d'elle suffisamment. Elle sursaute au contact de mon érection. Je la masse, plus je le fais plus j'ai envie d'elle. Mais je quitte son dos pour monter jusqu'à un de ses seins. Ils ont pris du volume. Que du bonheur. Je la tire encore contre moi. Je l'embrasse dans le cou, tout en continuant les caresses sur le sein. Elle gémit, c'est comme un encouragement. Un véritable encouragement...

    
                                  -Isabel-

 - à ton réveil tu trouveras dans un panier 4 œufs. Ces oeufs tu les lanceras sur l'homme qui te met les bâtons dans les roues à chaque fois. 

Elle éclata de rire s'en alla. C'était la mère supérieure. Hum. Nyanda, ma petite Nyanda. Je ne sais pas pour toi mais moi ma nuit est belle... Et quant à toi Fabien, je ris déjà du bonheur que ça va me procurer... 

- ha ha ha ! 



C'était mon choix