Le Commencement !

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VENGEANCE VS AMOUR : page 1 


*Le Commencement. 


BELY JAMILA 


« Tu es grosse et laide ! Non mais qui pourra t’aimer et te supporter à part moi ? Tu crois pouvoir avoir mieux que moi ? Essayes-voir »


Je me réveillai sur ces mots et je n’arrivais plus à fermer l’œil, bon il était déjà 5h du matin je partis donc faire le petit-déjeuner avec la servante et m’assurait que la maison était bien propre. 


Je retournai et retrouva mon lit vide, je partis vers le dressing et je frappai :


Lui : (voix hautaine) tu as besoin de quelque chose ? 


Moi : (timidement) je voulais savoir si tu avais besoin de moi 


Lui : t’ai-je appelé ? T’ai-je demandé de venir ? (toujours la même voix) 


Moi : non mais…..


Lui : (haussant le ton) je n’aime pas les mais….écoutes Jamila ce matin ne m’énerve pas du tout, ok ? Cherches à te rendre utile ou on te le demande. Tchrrrrr……


Moi : ok pardon (timidement) 


Je retournais m’asseoir tranquillement et faisait sortir ma tenue du dressing, je m’attardai sur une belle robe rouge que mon mari m’avait offert il y’a longtemps, j’aimais tellement cette robe. Que chaque fois que je la voyais je pouvais perdre un temps fou à la regarder. 


Lui : (derrière moi) hum ne t’attardes pas dessus car même si tu te passes de l’huile sur ce gros corps tu ne pourras jamais rentrer dans cette belle robe.  (Détournant son visage de moi)  Et dire que j’ai gaspillé mon argent pour cela, un jour. 


Moi : (vexer par ces mots) humm


Lui : (hurlant) TU NE M’AS PAS COMPRIS OU QUOI ? 


Moi : (fermant le dressing) si, bien sûr. Pardon. 


Lui : (autoritaire) mon petit déjeuner est prêt ? 


Moi : oui, c’est prêt 


Lui : et ou vas-tu ainsi ? (me voyant aller vers la salle de bains) 


Moi : je vais me laver


Lui : (s’emportant) Et si j’ai besoin de toi je dois faire quoi monter t’appeler ? Tu penses que je suis un misérable journaliste-animateur comme toi ? Moi je suis PDG de plusieurs grandes entreprises qui nous offre ce luxe, alors viens faire ton travail et après viens t’apprêter pour aller faire celui qui que tu appelles travail. 


Moi : ok d’accord 


Lui : après tout tu ne sers  qu’à cela ici, grosse Jamila


Mon mari était comme cela, il aimait me rabaisser, m’humilier lorsque nous étions deux, mais il le faisait souvent en présence de ma sœur et ça me gênait. Si ça ne tenait qu’à elle je l’aurais quitté, mais je l’aime et en plus il me traite ainsi juste parce que je me suis laissé aller en grossissant.  Aussi  il a eu à m’aider à un moment de ma vie ou je broyais du noir, donc je ne dois pas l’abandonner pour cela. 


Lui : (criant) TU M’ENTENDS ? 


Moi : (timidement) pardon, je suis désolé


Lui : tu l’ai toujours. Tu peux me dire à quoi tu sers ici ? 


Moi : je suis désolé


Lui : écoutes moi bien j’ai une amie qui arrive ce soir, tu as donc intérêt à bien l’accueillir 


Moi : ok ce soir à quelle heure ? 


Lui : à 20H, Ivan (son chauffeur)  ira la chercher à l’aéroport 


Moi : ah mais à 20h j’ai un diner avec mes patrons de la télé


Lui : (étouffant un rire) toi à un diner et que va tu mettre ? Ces habits pour deux-là ? Non mais vraiment, tu seras ici à 19H est-ce claire ? (voix hautaine) 


Moi : oui, c’est compris 


Lui : je l’espère bien, faudrait pas que ton poids t’empêche aussi d’entendre 


Puis il partit. Je me levai et alla me doucher. Hum que mettre ? Avec ce poids un truc assez léger et confortable. J’allais dans ma voiture et laissai des instructions à la servante. M. Bely a une invité alors tout doit être parfait il me semble, sinon j’en aurais pour mon compte ce soir. 


J’arrivais à l’entreprise un peu en retard. Je partis rapidement dans mon bureau. Je m’assis et je téléphonai à ma sœur Marysa qui m’avait appelé hier soir : 


Elle : (apparemment fâchée)  tu te rappelles enfin de moi 


Moi : je suis désolé Marysa, tu me manques aussi 


Elle : en dirait pas, tu pourras venir à mon anniversaire demain ? 


Moi : c’est à quelle heure ? 


Elle : 21H


Moi : ah ma puce je voudrais bien mais tu sais qu’avec Maxime ça sera difficile de sortir à cette heure. Je t’enverrai un gros cadeau 


Elle : (haussant le ton) toujours la même excuse tu n’en a pas marre. Ton mari mérite t’il tant d’attention pendant qu’il t’envoie balader quand il veut ? 


Moi : tu ne comprends pas. Tu n’es pas encore marié


Elle : hum je n’ai pas besoin de ton cadeau, c’est de ta personne que j’ai besoin. Lorsque nous étions plus jeunes on nous appelait jumelles. Mais aujourd’hui tu m’oublie et me délaisse pour ton mari, au moins s’il était bien. Un jour tu me chercheras aussi.


Moi : mais non, ne dis pas cela….. (Puis elle raccrocha) 


Ha Marysa, avec elle s’est toujours comme cela. Dès qu’elle me demande de venir la voir et que je ne peux pas elle commence à me dire des méchancetés pourtant j’essaye d’être disponible pour elle, mais je suis marier, bon sang. Lorsqu’elle sera mariée, elle aussi comprendra. 


Elle : (entrant) dis-moi Jamila, ton reportage sur les grossesses en milieu scolaire il est juste parfait. 


Moi : (surprise par un compliment de sa part) ah bon, merci beaucoup Julie 


Elle : mais je t’en prie, il faut donc que quelqu’un de parfaite,  le présente à l’émission 


Moi : ah j’avais pensé le faire 


Elle : (air dégouté) hum ouias, mais  tu ne penses pas que les gens s’attarderont plus sur ton poids qui est assez gros. Je ne veux pas te blesser mais bon, je pense qu’une personne plus belle et moins grosse  fera l’affaire.  


Moi : (me rappelant de mon poids) oh je vois. 


Elle : je ne veux te blesser surtout


Moi : non je comprends 


Elle : ok merci, j’en parlerai au chef de projets et je représenterai cela pour toi. T’en fais pas j’assumerais (me faisant un clin d’œil) 


Puis elle partit. Julie était très bizarre avec moi, ça me surprenait toujours lorsqu’elle devenait gentille. Elle ne m’aimait pas tellement, elle me disait souvent que mon poids l’étouffait. Hum, cette histoire de poids. 


Je finis un peu plus vite et je partis dans une belle boutique de chaussures ou je pris 25 paires de chaussures haut talons, ballerines et compensés pour les envoyer demain à ma petite sœur qui fête ces 25 ans.  J’espère qu’elle appréciera. Je sortis du magasin et tomba sur une belle nuisette, elle était si belle, c’était le genre de lingerie qui pouvait donner envie à un homme de vous donner ce que vous  voulez. 


Je regardais tellement en marchant  la lingerie que je cognai un M.  Sans m’en rendre compte et je renversai toute sa boisson 


Moi : (honteuse) oh non pardon M. vraiment désole pardonnez moi 


Lui : (s’essuyant) pas  grave j’étais en train de dire intérieurement que je détestais cette boisson et Dieu pour me punir de trier la boisson pendant que d’autres n’ont pas s’est servie de vous 


Moi : (souriant) vraiment désolé 


Lui : ne vous en faites pas, ma voiture est juste là. En plus je vais direct à la maison 


Moi : ohh vraiment navré encore 


Lui : (me souriant) ça va, ce n’est rien. Ce n’est qu’une chemise. Mais vous savez vous devriez vraiment acheter cette nuisette, il en sera ravie 


Moi : (gênée) oh non, je regardais juste 


Lui : faites-vous plaisir car vu comment vous la regardiez on sent qu’elle vous plait. 


Moi : et même si je ne pense pas qu’elle soit de ma taille


Lui : ils peuvent en avoir de toute les tailles, allez bonne journée (s’en allant avec sa bonne humeur) 


Moi : merci beaucoup


Je suivis donc son conseil et je partis dans cette boutique. La vendeuse me montra plusieurs modèles à ma taille. Je pris une nuisette  violet car c’est la couleur préférer de mon mari, j’aurais volontiers pris le rouge mais je voulais faire plaisir à mon mari. J’espère qu’avec cela il s’adoucira un peu. 


Je rentrai donc et fit le menu qu’il avait commandé par message. Ensuite on dressa la table et là je partis prendre une douche à 20H30 il  était là avec son amie. 


Je partis l’accueillir et Dieu merci, il était de bonne humeur. Son amie me souriait juste, on mangea et elle alla se coucher. Elle se nommait Valls  Neslie. C’était je dois avouer une radieuse femme. Et en plus elle était restée sur ces hauts talons tout le diner, je ne peux même pas supporter des compensés toute la journée encore moins des talons aiguilles si hauts et fins. Elle était si belle, si élégante et avait une très belle peau noire, contrairement à moi qui avait une peau plus claire, héritage de maman. 


Mon mari l’installa  dans une des nombreuses chambres et moi je partis mettre ma nuisette.  Lorsque mon mari rentra je lui montrai ma plus belle posture et mon plus beau sourire. 


Lui : (ahuri) mais que fais-tu ? 


Moi : je te fais une surprise chéri, tu aimes ? (souriant) 


Lui : qui t’a conseillé ? 


Moi : hum quelqu’un et j’ai eu envie de te faire une surprise.


Lui : (éclatant de rire) Jamila 


Moi : (ne comprenant pas) oui chéri 


Lui : tu t’es vu ? (riant) tu as complètement gâché cette tenue, regardes ton poids avant de t’habiller bon sang. Ce sont des femmes belles, raffinés qui ont de la classe comme les Neslie comme cela qui peuvent mettre ceci. Mais toi regarde ton gros ventre. Non tu n’es pas bien là. (Se tapant la tête) 


Moi : (mal en point) j’ai déjà eu une maternité comment veux-tu que mon ventre soit ? 


Lui : (s’énervant) et où est l’enfant ? Tu as donné naissance à un enfant inutile qui est mort par la suite (lançant un juron) que du gaspillage. Je sors 


Moi : (sentant mes larmes venir) mais chéri……


Lui : (autoritaire) je t’ai dit je sors. Bonne nuit. 


Puis il partit et me laissa là je fondis en larmes. Je me déshabillais et regardais mon poids. Seigneur, je suis si grosse. Je déchirai les sous-vêtements et commençai à pleurer. Pourquoi ? POURQUOI ? 


Je souffre des humiliations de mon mari pourtant je fais toujours tout pour lui plaire. Il ne m’aime plus, depuis combien de mois n’avons-nous pas fait l’amour ? Je lui en est voulu après la mort de l’enfant, mais je lui est pardonner et essaye de recoller les morceaux. Mais c’est déjà trop tard ? Je le pense bien. Moi c’est Oulaï Jamila de naissance et aujourd’hui Mme Bely Jamila. Femme de 30 ans avec pour un époux l’un des hommes les plus puissants du pays BELY MAXIME, 40 ANS. 


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