LE COUPLE KRAKANI

Write by Fidfidele

 

1- LE COUPLE KRAKANI


**ELINAM**


Mes yeux rivés sur la montre murale de notre chambre, je regarde les minutes défiler pour devenir des heures. Toujours aucune nouvelle de mon mari, normalement je devrais déjà être habituée, mais je n'y arrive pas. Chaque soir c'est le même scénario qui se déroule dans cette maison.


-Papa rentre quand ? Mon fils ne cesse de répéter cette phrase, tout en tirant sur ma robe de chambre avec des cris et des larmes qui ruissellent sur son beau visage d'enfant.


-Il est en chemin mon bébé, ne pleure pas, essuie tes larmes. Demain je te paie une  glace à la vanille si tu sèches tes larmes.


Malgré mon speech, mon fils me regarde toujours les yeux baignés de larmes, la peine dans ses yeux reflète parfaitement ce que je ressens en ce moment précis. C'est dans cet état qu'il finit par s'endormir à côté de moi. Je stresse à en mourir, car même si André a pris l'habitude de rentrer tard, c'est aujourd'hui qu'il traîne autant dehors. Je commence à penser que quelque chose lui est peut-être arrivé et lance encore une fois l'appel vers son numéro quand j'entends la porte grimacer puis s'ouvrir brusquement. Je vois sa silhouette apparaître. Je suis enfin rassurée, malgré moi je suis quand même heureuse de le savoir saint et sauf. Je peux dormir tranquillement car, j'ai accompli mon devoir d'épouse. Je me lève avec mon fils dans mes bras pour aller le faire coucher dans sa chambre. Je ne lui souhaite pas la bienvenue, je pense que ça n'a pas d'importance, je suis sûr que là où il passe après son retour du boulot, on le lui souhaite déjà bien assez.

Je suis consciente du fait que mon mari voit une autre femme, je ne sais juste pas si c'est une ou plusieurs, ça n'engage que lui. Je prends beaucoup sur moi pour être dans ce foyer, de base je n'ai jamais pensé que je pourrais traverser une situation pareille au sein de mon couple. Mon mari s'est toujours montré bienveillant et attentionné à mon égard, j'étais la prunelle de ses yeux comme il aimait le dire, mais les choses ont changé sans que je n'aie rien vu venir. Il rentre quand il veut, ne passe plus de temps en famille avec nous, je ne sais plus quelle excuse donner à mon fils qui réclame son père sans cesse chaque soir. Cette situation devient très pesante, je ne sais plus où donner de la tête. Je fais ma petite prière de la nuit et je me recouvre de mon drap pour dormir.

Je ne me suis pas disputé avec mon mari, on n'a eu aucun problème tous les deux, un beau matin il partait au boulot sans même me dire au revoir, j'étais étonnée mais le soir à son retour du boulot, je lui ai souhaité le bienvenu il n'a pas daigné me répondre, plus tard dans la nuit j'ai voulu discuter avec lui pour savoir s'il y avait quelque chose qui n'allait pas, il m'avait juste dit que tout allait bien, cette situation dure maintenant depuis des mois je dirai même presque deux ans. Je suis arrivé à un point où je suis vide de sentiments je ne dirai pas que je ne l'aime plus mais ce n'est plus ce que c'était auparavant.


-Elinam, viens me chauffer mon plat !


-..........


-Je te demande de venir me chauffer mon plat, je ne compte pas me répéter une troisième fois !


-.........


-Tu vas me dire que tu ne m'entends pas ? Ok !


Il se précipite vers moi et tire le drap qui recouvre mon corps d'un geste brusque. Il me tire ensuite hors du lit et me traîne durement par les bras jusque dans la cuisine. Dans le silence je prends la nourriture et ouvre la micro-onde pour chauffer le plat. Dans la colère je le mets en marche et règle la minuterie sur 5 pour que ça chauffe bien et crame sa langue à la première bouchée s'il ne fait pas attention.

-Je dois te forcer à tout faire dans ce foyer, après tout c'est pour venir pleurer dans mes oreilles que je ne reste plus à la maison, alors que tu ne fournis aucun effort, ça se dit femme au foyer, quelle honte pour la gent féminine. Je me demande même ce qui m'a emmené à t'épouser et te faire venir chez moi, n'importe quoi, femme indigne. C’est ton genre qui devrait finir vieille fille dans la maison de ses parents !


Il déballe les imbécillités les unes après les autres, j’écoute mon mari débiter des conneries pareilles, mais je me retiens de tout commentaire, c'est toujours comme ça depuis un moment, et dès que je réponds ça éclate en dispute. Je finis de chauffer le plat et le dresse de nouveau devant lui. J'allais partir quand il m'ordonne de rester.


-Tu attends, je finis de manger, tu laves les assiettes avant de partir te coucher, ta sale habitude de laisser traîner les assiettes sales dans l'évier est ce qui invite constamment les souris dans cette maison.


Il se rapproche de la table et à la première bouchée il recrache la nourriture, pas parce que c'était très chaud mais, parce que c'était sans goût pour lui selon ses dires.


-Tu ne sais plus rien préparer, moi André manger des conneries pareilles ? Débarrasse-moi la table !


Après avoir donné l'ordre de débarrasser la table, il renverse la sauce par terre, et par la même occasion brise mon assiette en porcelaine. Je n'ai pas la force de me disputer ce soir. Il ordonne et j'exécute, je débarrasse et fait la vaisselle ensuite. Je partais me coucher quand il sortait deux œufs du frigidaire sûrement pour faire des omelettes


Ma seule question fût : Seigneur jusqu'à quand ?


Ça fait plus de trente minutes que je suis rentrée dans la chambre à coucher mais je ne retrouve toujours pas le sommeil. Je sens un poids supplémentaire sur le Lit, preuve que mon mari vient de prendre place à mes côtés sans se doucher car au cas contraire j'aurais entendu l'eau couler dans la salle de bain. Il se rapproche de moi, le temps de capter son intention ma robe de chambre est déjà remontée vers mon nombril et mon dessous poussé vers le côté .D'un coup sec il me pénètre, Il y va à fond sans prendre la peine de savoir si moi j'en avais envie ou pas. A chaque fois qu'il faisait ses va et vient j'étais brisée au dedans de moi, les larmes n'arrêtaient pas de couler de mes yeux, mais ça ne lui disait absolument rien vu qu'il avait continué à me culbuter et à son rythme je dirai qu'il prenait du plaisir à le faire. Il finit sa sale besogne et laisse couler sa semence tout le long de mon ventre et mes cuisses avec un regard satisfaisant et un sourire machiavélique. Tout doucement je me lève du lit et pars me doucher malgré l'heure tardive qui sonne. Sous le jet d'eau je me glisse par terre et pleure toute la peine enfouie au dedans de mon âme. Une fois de plus je me sens salie, souillée. A mon retour de la douche, il ronflait déjà preuve qu'il s'était endormi après avoir eu ce qu'il voulait. Je me couche à ses côtés la mort dans l'âme. Un rapport sexuel sans consentement mutuel je le dis c'est du viol ! J'efface avec rage d'un revers de ma main des larmes qui menacent de couler à nouveau.



*****Fidfidele


Au petit matin  comme à mon habitude très tôt le matin à 5h je me réveille, je fais un peu le ménage et prépare ensuite le petit déjeuner de mon mari, je ne sais pas si là où il va on ne le nourrit pas les matins, car les petits déjeuners il le prend toujours malgré son changement d'attitude. Je réveille ensuite mon fils de 3 ans pour le doucher et l'apprêter car je le dépose à la maternelle avant d'aller au boulot à 8 heures, parfois son père le dépose en voiture et d'autres fois je le dépose avec ma moto.


-Elinam, tu ne m'as pas fait les omelettes ? Je vais prendre que du beurre ?


-Il n'y a plus d'œufs dans le frigidaire. 


- Tu ne pouvais pas acheter hier soir avant de te coucher ? Idiote !


-j'ai réservé deux œufs hier soir pour te les faire ce matin, quand tu les prenais tard dans la nuit pour faire une omelette,  il fallait remarquer que c'était les derniers que tu prenais.


-Donc tu veux dire que c'est à moi de vérifier ça maintenant ? J'avais bien raison, toi tu ne mérites pas d'être dans un foyer, le soir je veux voir des œufs dans mon frigidaire


-Tant que tu me laisses l'argent pour, je les achèterai


-Tout ici c'est moi qui paie dans cette maison, simple œuf tu ne peux pas payer pour ton mari ?


-Quand ça t'arrange, tu es mon mari et je suis ton épouse, André je n'ai pas d'argent.


-Je me demande comment tu dépenses ce que tu gagnes au boulot car sérieusement je ne te vois pas faire des dépenses ici dans cette maison


-Oui c'est ça !


Je ne veux même pas perdre mon temps et m'énerver car ce serait me faire du mal inutilement, m'insulter et me clabauder devient son passe-temps favori.


-bonjour papa.

-Trésor, attend que je te place le bavoir avant que tu ne commences par manger


-Fiston ça va mon champion ? Tu as bien dormi ?


-Oui papa, je t'ai longtemps attendu la nuit


Il me regarde et regarde son fils avant de  lui promettre de vite rentrer le soir. Mon fils pour son jeune âge s'exprime très clairement, je sais que c'est dû à l'environnement dans lequel il a évolué, dès ses trois mois, seule ma mère s'occupait de lui quand je partais au boulot, à un an quand il avait commencé par marcher, je le déposais chez ma maman avant de partir, ainsi j'évitais le déplacement à cette dernière , dans le quartier de ma mère comme elle a une boutique d'alimentation générale, il y a toutes sortes de clients qui viennent payer du coup à chaque fois il répétait un peu tout ce qu'il entendait, c'est comme ça au bout de deux ans, il a commencé par s'exprimer et ça se perfectionne avec l'âge. Mon mari je le regarde froncer la mine devant le pain et le beurre, mais comme je sais qu'il n'aime pas partir au boulot sans prendre de petit déjeuner, il va ronchonner mais il mangera, je fais manger mon fils et je pars m'habiller pour le boulot. Le temps de sortir je vois le ciel très nuageux et demande à mon mari s'il peut me déposer au boulot après avoir déposé notre fils.


-Tu as la moto pourquoi Elinam ?


-tu sais que si je te demande ce service c'est parce qu'il va pleuvoir


-Je ne suis pas ton chauffeur, si je n'étais pas là ?


-André s'il te plaît, je risque d'être mouillé avant d'arriver au boulot


-Ah le bruit, la pluie n'a même pas encore commencé, au lieu de démarrer en même temps ta moto, tu es là à bavarder


-Tu dis vrai que tu ne me rends pas ce service ?


-Je dis vrai, bonne journée et débrouille toi !


Il appelle au loin son fils qui était dans la chambre de sortir ils vont partir, mon fils me fait au revoir de la main et ils sortent. Je n'arrive toujours pas à croire à ce qui vient de se passer, c'est vrai que ça fait longtemps qu'il ne me prend plus dans sa voiture, d'ailleurs on ne sort plus ensemble pour qu’il le fasse, mais là c'était normalement lui qui devrait me proposer de me prendre, mais étant donné que je sais que le nouveau André ne le fera pas, je lui ai demandé de le faire et il me refuse ce service à moi sa femme ? Des larmes de pitié veulent sortir de mes yeux, mais je fais vite de les retenir car ce n'est pas le moment. Je retourne dans la chambre prendre mon raglan que je porte sur ma robe avant de tout fermer et de quitter la maison. Comme je m'y attendais, il n'a pas tardé à pleuvoir, la pluie était tellement violente que je commençais par craindre pour les documents dans mon sac. Je pleure de ma situation sur la moto, mes pleurs se mélangent aux gouttes de pluie qui tombent.


*****Fidfidele


J'arrive au boulot tout trempé, heureusement que j'avais parcouru presque la moitié du chemin avant que la pluie ne commence, je vois ma collègue Amy descendre de sa voiture toute souriante, cette fille elle a toujours le sourire, tellement joviale et aimable, tout le service l'apprécie énormément, elle sait bosser quand il le faut et elle sait s'amuser quand il le faut. En réalité on ne gagne pas assez dans  notre structure, mais c'est toujours mieux que de rester à la maison et se tourner les pouces.



-Eli mais tu es trempée


-Ce n'est rien, ça va bientôt sécher


-Mais pourquoi ton mari ne t'a pas déposé aujourd'hui ?


-Tu sais que je n'aime pas venir en retard au boulot, le temps qu'il dépose notre fils pour venir me déposer je serai en retard et lui aussi car il a une importante réunion ce matin


-Ah d'accord, prochainement tu peux m'appeler et si je ne suis pas déjà loin de ton quartier je passerai te prendre d'accord ? Regarde tu commences par grelotter.


Évidemment que j'ai pris froid mais je me compose un visage genre et serre les dents, je ne veux pas qu'on remarque ma détresse et donc je dirige le sujet ailleurs.


-Les choses des nouvelles conductrices, ça se passe bien ?


-Oh que oui, si je ne m'entraîne pas tout le temps, je ne vais pas maîtriser, déjà cette voiture était au garage depuis, si ce ne sont pas les menaces de qui tu sais, elle serait toujours à sa place initiale.


-Ça te permettra d'être libre de tes mouvements et de ne pas toujours attendre le chauffeur ou ton mari



-Oui, tu as raison, bon allons voir ce que la journée va donner, allons supporter les sauts d'humeurs des clients sans pour autant rien dire, Seigneur bénis ta fille ooooh, elle a besoin d'un poste qui ne donne pas de stress, pitié Seigneur dit-elle en levant ses deux mains au ciel.


Nous éclatons de rire sur son manège avant de prendre les escaliers pour nous rendre à nos bureaux respectifs. Je passe par les toilettes enlever mon raglan et m'essuyer avec un pagne que j'avais oublié au boulot la veille, heureusement je ne ressens plus trop le froid.


-Que la journée commence, me dis-je !


Je fais ma petite prière avant que les clients n'arrivent, je travaille au service clientèle de KM Group, une société de communication qui produit quand même de bons chiffres mais le dirigeant peine à nous payer à la hauteur de nos efforts. Nous sommes également dans l'événementiel, dans la publicité et parfois dans la vente. Amy est à la comptabilité. Nous sommes au total 8 agences de par le Togo et nous, nous travaillons dans l'agence de Lomé plus précisément au quartier Casablanca. Il y a plus d'affluence à notre niveau que dans les autres agences car nous sommes l'agence principale du groupe. Mes pensées s'envolent encore une fois vers le comportement de mon mari que je ne comprends toujours pas. Ce n'est pas le moment de divaguer, place à la concentration.


*****Fidfidele


Le premier client fait son entrée dans mon bureau et au même moment mon directeur me fait appel. C'est tout souriant que je rentre dans son bureau, sans même répondre à ma salutation il balance


-Eli, je peux avoir les documents concernant la société Satîs ?


Mon cœur fait un grand boum !


-D'accord directeur !


Seigneur fait que ces documents ne soient pas mouillés, je fais une courte prière intérieurement avant de me diriger vers mon sac à main.


Eh Bam !


Je ressors des documents tout mouillés et presque détruits !


Jésus !


Je me sors comment de ce bourbier ? Je n'ai d'autres issues si ce n'est dire la vérité.


Toute tremblante je me dirige vers le bureau de mon directeur et lui révèle toute la vérité concernant le fameux document.



-Mais je te pensais plus professionnelle ! Tu ne pouvais pas mieux protéger ce document au vu de son importance ?


-Je suis sincèrement désolée Directeur, je vous promets que ça ne se reproduira plus


-Retournez à votre poste mais ça ne sera pas sans conséquence je vous le dis en même temps !

Seigneur j'espère que ce ne sera rien de grave, même si je me plains de ce boulot, c'est ça qui me supporte actuellement, c'est avec ça que j'arrive à me faire plaisir et par ricochet faire plaisir à ma mère. Je travaille sans voir le temps passé, même si toutefois la menace du directeur résonne continuellement dans ma tête. Le restaurant qui s'occupe de notre déjeuner est déjà là pour la livraison, je reçois ma commande et la dépose dans la salle à manger le temps de finir avec le dernier client. Il est là pour organiser une surprise à sa fiancée, c'est son anniversaire et il compte bien marquer le coup. La manière dont il est heureux de pouvoir organiser cet événement pour sa fiancée me rend nostalgique,  je me rappelle de mes débuts avec André, c'était le feu, on était toujours collé l'un à l'autre, les sorties n'en finissaient point. Que dire alors des déclarations sans fin de tous les jours, les cadeaux par ci et là, malgré la douleur que je ressens présentement, je ne peux m'empêcher de sourire face à ces beaux souvenirs. Je fais vite de me reprendre car n'oublions pas le privé reste le privé et le professionnel reste le professionnel. Je pose les questions pour recueillir les informations dont nos décorateurs auront besoin pour faire le travail, le thème, les couleurs, les tables et chaises à utiliser, tout dépend du budget du client, il donne son budget et on lui propose ce qui ira avec, c'est comme ça que nous fonctionnons.


Le dernier client parti, je sors pour la salle à manger. Je vois Amy avec une liste de ce qu'elle ira acheter ce soir au supermarché avant de rentrer. Je me suis rappelé de l'embrouille avec mon mari ce matin concernant les œufs, la vérité je voulais les acheter ce soir en rentrant du boulot mais je ne le ferai pas, je verrai jusqu'à la fin de la semaine comment il réagira, s'il ne me donne pas de quoi ravitailler, il prendra que du beurre ou à défaut du pain simple pour accompagner son café, il ne rationne plus comme il faut et c'est lui qui a des exigences. J'ouvre ma bouteille de cocktail et je savoure mon tchep avec de la viande.


*****Fidfidele


De retour à mon poste, je reçois un mail des ressources humaines qui m'informe de la réduction de mon salaire suite à l'incident de ce matin. Je lis la note sans comprendre, je compose le numéro de l’assistante des ressources humaines pour savoir si leur responsable est toujours au bureau mais elle me fait savoir qu'il a un rendez-vous à l'extérieur de nos locaux et de là il rentrera chez lui. Déjà je me plains de mon salaire et maintenant c'est une réduction qui s'applique dessus ? Je vais pouvoir m'en sortir comment ? Déjà que je compose dedans pour la ration, Ma vie devient quoi ?


Pim Pim !



Mon portable me signale un message, je le prends et tombe des nues sur ce que je suis en train de lire.



André : Idiote, ingrate, femme sans valeur, tu ne me sers absolument à rien, je dis bien rien, je sors d'une réunion importante et devine quoi ? Tous les hommes présents avaient des chemises bien propres et bien repassées. La mienne avait une tache autour du poignet, et il y avait des plis un peu partout. Une chemise froissée ? Moi André j'ai une femme que je nourris et blanchis correctement mais c'est moi qui essuie la honte devant des célibataires ? Dégoûtant !


Comment André peut se comporter de la sorte ainsi avec moi ? Je ne représente donc plus rien à ses yeux ?



Quelle journée ! Je me fais malmener la veille, le matin je suis mouillée par la pluie et détruis des documents importants qui me coûtent la réduction de mon salaire et maintenant il faut que l'homme qui jadis m'adulait me sort des paroles aussi blessantes les unes après les autres ?


Assez ! Assez! Assez!


Il y a des choses que je ne compte plus tolérer dorénavant !


Ps: On like,on commente,motivez moi pour continuer la suite ici car on se connaît ohhhhhhhhh. Bisous



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