Romuald vient de prendre Savana à Lambaréné et l’amène aussitôt sur Libreville. Faire ce trajet est épuisant pour lui. Mais la présence de Savana à ses coté le rendait heureux. Il savoure ce moment en silence.

 

Arrivé chez lui au quartier Batterie 4, il se gare devant son grand portail qu’il ouvre avec de faire entrer son véhicule et le garé à côté de sa maison. Savana découvre de ce fait où Romuald vit. C’est une grande maison avec jardin, un parking couvert pouvant accueillir quatre véhicules. La concession est entourée d’une clôture. Savana descend du véhicule d’un pas lent. Elle regarde autour d’elle comme si elle ne croit pas à ce qu’elle voit.

 

Romuald la fait entrer chez lui et l’invite à faire  le tour du propriétaire… Elle découvre d’abord un lumineux salon si propre et très bien rangé qu’elle craint tout de suite de toucher à quoi que soit. A cela s'ajoute une salle avec un grand écran télé plasma, une salle à manger à côté d’une vaste cuisine aménagée et équipée de tout avec accès sur une terrasse à l’arrière. En entrant dans la cuisine, Savana y trouve devant le four une jeune fille portant un foulard avec un petit haut et un long pagne attaché nonchalamment aux reins.

 

- Manou ! dit Romuald en entrant dans la cuisine.

- Oui, monsieur ! dit la jeune fille en se tournant aussitôt vers eux.

 

En venant eux, Manou sent son pagne se desserrer sur ses reins et se dénouer. Elle s’en saisit par des bouts pour le détacher complètement et ouvrir partiellement sur le côté gauche de sa taille. Elle fait vite cela pour arranger son pagne. La regardant, Romuald aperçu dans l’ouverture du pagne en l’instant d’une seconde une partie la cuisse gauche de Manou ainsi que sa hanche qui dévoile une fine ficelle blanche de ce qui semble être la lisière d’un string ficelle. Ce détail ne l’échappait pas du tout. Savana n’a rien car elle regardait ailleurs en détaillant chaque chose présente dans cette cuisine des blancs qu’elle ne voyait que dans les films. Manou ferme aussitôt son pagne et l’attache sur sa taille en le serrant sur ses reins. Elle se présente devant son patron et son invité.

 

- Je te présente Savana. Elle passera quelques jours ici. Je veux que tu sois gentille avec elle et que tu t’occupes d’elle comme tu le fais avec moi.

- Bien, monsieur ! dit Manou en souriant.

- Enchanté ! dit Savana en lui tendant sa main à Manou.

- Enchanté ! dit Manou en serrant la main tendue de Savana.

- Monsieur je vous dresse la table maintenant ou après ? dit Manou.

- Maintenant ! J’ai faim et Savana aussi je pense.

 

Romuald sort de la cuisine en menant Savana vers les chambres. Il explique que Manou est sa bonne, femme à tout faire, qu’il s’occupe surtout de la cuisine et qu’elle fait aussi le ménage avec l’aide la ménagère qui vient travailler le matin. Il ajoute que Manou vit avec lui, juste pour travailler à temps plein, qu’elle s’en va chaque samedi en fin d’après voir sa famille avant de revenir ici le dimanche soir. Savava l’écoute attentivement en hochant la tête pendant qu’ils marchent dans un couloir. Avant qu’elle ne découvre 3 belles et grandes chambres avec WC et douches. Romuald lui montre enfin sa chambre. Elle regarde partout. Il la conduit dans l’une des 3 chambres où il avait déjà laissé la valise de Savana et l’annonce que c’est sa chambre. Celle-ci est en face de la sienne. Il était convenu qu’ils fassent chambre à part. Ce qui convenait à Savana.

 

Ils passent le reste de la journée dans la maison. Savana n’est pas très à l’aise une fois assis au salon de Romuald mais Romuald fait tout pour qu’elle se sente bien chez lui. Manou, vêtue d’un haut blanc et un pantalon rose moulant avec une paire d’escarpins en main, vient les trouver au salon et annonce qu’elle s’en va voir sa famille. Romuald se lève et s’excuse auprès de Savana, prétextant devoir accompagner Manou dehors pour fermer le portail derrière elle. Une fois dehors il donne 10000 Fcfa à la bonne.

 

- Merci, monsieur ! A demain ! dit Manou en souriant.

- A demain ! dit Romuald, souriant.

 

A peine Manou tourne les talons, Romuald lui donne une petite tape sur ses fesses moulées par le pantalon rose à l’apparence d’un jean. Manou une jolie black et côté fesses… elle est bien foutue. Elle se retourne calmement pour le regarder Romuald qui vient de lui taper aux fesses. Elle ne semble pas du tout offusquer par ce geste déplacé. Ce n’est pas non plus la première fois que cela se produit. Romuald l’a fait plus d’une fois mais parfois. Elle s’était vite habituée à ça sans faire d’histoire car elle a vite compris que c’était juste un petit jeu. Et comme son patron est gentil elle n’a pas de raison de l’en vouloir. Elle lui sourit et s’en va en accentuant un peu ses mouvements du bassin plus que de raison pour rouler les fesses, en tout cas juste pour s’amuser un peu avec son patron. Ce dernier reluque son bodje qui bouge. Il sourit et secoue le tète doucement. Puis il ferme aussitôt son portail et le verrouille à clé avant retourner dans la maison où Savana qui l’attendait sagement assise au salon où il l’avait laissé.

 

La soirée se passe bien, entre des bavardages et les programmes TV. Ils regardent Novelas TV que Savana ne connaissait pas mais elle apprécie vite la chaine qu’elle regarde avec beaucoup d’attention. Romuald finit par somnoler et s’endort un moment avant d’aller se coucher dans sa chambre. Etant assis sur le même fauteuil, le canapé, il penche vers elle et lui fait un bisou par surprise sur la commissure des lèvres. Elle sursaute un peu et frisonne avant de lancer un regard à Romuald qui lui sourit et se lève.

 

- Je vais me coucher. Dit-il en se levant du canapé !

- Ah ok !

- Quand tu finis de regarder la télé, tu appuies juste sur le bouton rouge là des 2 télécommandes pour arrêter les appareils. Ensuite tu vas dans ta chambre en laissant les lumières allumer.

- D’accord ! Compris !

- Bonne nuit ! A demain !

- Merci ! Bonne nuit !

 

Il s’en va et la laisse dans son salon. Savana le regarde partir puis elle reporte son attention sur la série en cours sur Novelas TV. Elle regarde la télé jusqu’à tard dans la nuit avant de somnoler et aller se coucher dans sa chambre dont elle ferme bien la porte. Elle ôte le pantalon jean qu’elle portait depuis le matin avec juste un body. Elle songe à se laver mais elle est trop fatiguée pour prendre une douche maintenant. Elle va glisser dans les draps propres du lit qu’elle caresse de la main. Vêtue de son body, elle s’en dort lentement et paisiblement.

 

*** Peu après… ***

 

Je quitte Batterie 4 dans un taxi qui me conduit à Nzeng-Ayong chez ma mère. J’y passe pour la voir et lui donner l’argent qu’elle m’avait demandé pour faire le marché et autres. Je reste bavarder et m’en vais à la nuit tombé. 30 minutes après je descends au rond de la démocratie où habite mon meilleur ami que j’aime bien. Il comme un frère et moi je suis comme une sœur pour lui. Il a été souvent là pour moi et grâce à lui que j’ai pu trouver le travail que j’ai aujourd’hui. Il avait voulu sortir avec moi. J’ai trouvé ça trop bizarre de sortir avec mon meilleur ami. J’ai refusé de sortir avec lui Il n’est pas vilain, bien au contraire, en il est très gentil et attentionné mais un n’est pas assez homme à mon gout pour que je sors avec lui. C’est d’ailleurs ce que je lui avais dit pour justifier mon refus. Il a été déçu et triste mais a accepté mon choix car il sait que l’amour ne force pas. Je dois l’avouer… il me plait mais comme un ami et pas comme un amant. Un jour, après avoir remarqué qu’il s’éloignait trop de moi après mon refus de sortir avec lui, j’ai essayé d’arranger les choses jusqu’à accepter de coucher avec lui de temps en temps pour lui faire plaisir. Cela nous a rapprochés. Après notre une première baise, il m’a avoué m’aimer et être amoureux de moi. Malheureusement, ce n’est pas réciproque. Je ne sais pas pourquoi. Comme réponse à son aveu, je suis contenté de lui tailler une pipe pour la première depuis qu’on couche. Je n’avais pas trouvé mieux à faire sur le coup. Après ça on a encore copulé comme des amoureux. Je profite depuis pour coucher avec lui chaque fois juste pour le fun et lui faire plaisir. Comme il est sexuellement disponible et ouvert, c’est cela qui me motive le plus à me donner à lui. En plus, il vit seul et n’a pas de copine actuellement donc ça tombe bien. Je viens rester chez lui chaque samedi soir au dimanche soir pour passer du temps avec lui. On pourrait croire que je suis sa copine mais ce n’est pas le cas.

 

Quand j’arrive chez lui à 19h, je le trouve au salon en train de boire en compagnie de ses potes. Ils sont quatre et je les connais bien. Tous me connaissent aussi et ont tous quelques années de plus que moi. Mon arrivée les fait sourire et provoque leur enthousiasme.

 

- Bonsoir ici ! dis-je en entrant.

 

Je me suis précipité au WC pour pisser puis je me suis changer. J’ai enfilé la première robe que j’ai trouvée dans mes affaires. Elle est courte et près du corps mais bon je suis dit que ça devrait aller. Si monsieur mon gars n’est pas content bah j’irais me changer et tant pis pour lui parce que je mets ça avant tout pour lui plaire. Et si ça ne le plait pas, dommage pour lui.

 

Je reviens vite au salon. Je leur tous la bise avant de me joindre à eux en m’asseyant et croisant mes cuisses dénudée au trois-quart, sous le regard des garçons. Je ne fais pas attention à eux et plaque mon plus beau sourire en regardant monsieur mon gars ne dit rien et me sourit. Je vois bien qu’il est content de me voir. À mon grand plaisir, j’ai droit à de multiples compliments de ses potes. Je sourie flatté et ravie de cette occasion fabuleuse d’accroître le nombre de mes admirateurs. Aussi, je me plonge dans l’ambiance et boit la CASTEL (bière) avec joie. 

 

Rapidement aux environs de 20h, mon best commença à marquer quelques signes de faiblesse. Ce n’était pas pour me déplaire. Ses quatre copains ne perdaient pas une occasion de me courtiser gentiment car je vois comment je deviens le centre de l’attention. Je croise et décroise les jambes en riant et parlant. Je surprends plusieurs fois des regards sur mes cuisses qui j’avoue sont assez bien exposées et la portée des mains de mon gars qui me fait quelques caresses dessus. Ce qui n’est pas pour me déplaire. J’ai hâte d’être avec lui à la fin de cette soirée.

 

A 21h, c’est la fin du pot… les bières sont finies.  Ce moment-là marque aussi la fin pour mon pauvre best qui finit KO… complètement bourré (saoul/ivre)… après avoir bu 3 canettes de REGAB (bière locale 100% gabonaise). Il commença même à dormir avant que je demande l’aide de Franck et Benoit qui l’ont amené dans la chambre se coucher. Moi, je suis un peu bourré façon j’ai un peu le vertige et comment je ris bêtement à tout et n’importe quoi.

 

Pendant l’absence de Franck et Benoit qui amenait mon best au lit, je poursuivais la conversation avec Patrick et David, tout en terminant ma 5^ème cannette de CASTEL avant commencer à débarrasser la table basse remplit de canettes de bière consommées et nos verres vides. Il y avait de quoi boire et on avait bien bu.

 

M’étonnant moi-même de sentir une certaine dose d’excitation m’envahir, et l’alcool aidant, j’ai une furieuse envie qu’on me fasse l’amour… Je m’imagine prise par plusieurs gars… Je regarde maintenant avec lubricité les potes de mon best. Heureusement que je ne suis noire de peau sinon ils verront comment je rougis… Et croisant leur regard, j’ai bien conscience qu’eux aussi m’observaient certainement avec concupiscence. Mais je ne le pense pas vraiment. Ils me frôlent autant tandis que je passe en faisant les allers retours entre le salon et la cuisine en débarrassant nos canettes vides et nos verres. Je dois aussi tirer sur le pan de ma robe près du corps qui se retrousse au fil de mes pas et remonte sur au-dessus de mes cuisses. J’étais de plus en plus humide, et mon string collait dans le fond de mon jean. J’étais en un peu plus lucide et consciente de mon état second sans cependant être capable de la moindre initiative avec messeux Patrick et David, à mes côtés.

 

Benoit est de retour parmi nous trois (moi, Patrick et David). Il riait, amusé par on ne savait quoi avant qu’il nous parle des divagations de mon best, au moment de se coucher. Il parlait, selon Benoit, notamment des mises en garde à lui et ses amis, leur recommandant de « ne pas se taper sa sœur ».

 

- Quelle sœur ? Dis-je en riant.

- Je crois qu’il parlait de toi. dit Benoit en souriant.

- Laisse-le ! Il est à fond dans son rêve ! Dis-je en riant.

- vraiment hein ! dit Benoit en souriant.

- Vraiment oh ! kiakiakiakia ! Ajoutais-je en riant bêtement.

 

Patrick et David rirent aussi. Cette éventualité m’amuse tout autant qu’eux. Alors dans un rire et une humeur joyeuse spontanée, Je n’ai pu retenir le fond de ma pensée et m’empêcher de leur adresser un « Et pourquoi pas ?».

 

- Lol ! Et pourquoi pas quoi ? me demande David sans me comprendre.

- Me… krkrkrkr (rire) ! Me baiser… vous tous !

- Hein te b… ? dit Patrick, si surpris qu’il ne termine pas sa phrase

- Sérieux ? Nous tous tu peux ? dit Benoit aussitôt.

- Bien sûr ! kiakiakia ! dis-je en riant en voyant leur tête et leur air surpris.

 

Ils se taisent tous instantanément ne sachant pas jusqu’à quel point je pouvais être sérieuse dans mon délire, pendant que je ris bêtement sans mesurer la gravité de la situation.

 

- Quoi ? Vous n’auriez pas envie ? dis-je en mettant les mains aux hanches.

- Ou bien, je ne vous plais pas avec tout ça ? ajoutais-je en me tournant pour leur montrer mon postérieur.

 

Les 4 gars se figent et regardent ce qu'elle leur mon montre avant qu'elle se retourne vers eux. Ils sont muets pendant qu'elle leur sourit en prenant une pose de mannequin.

 

 

A SUIVRE !