Le fils de mon mari

Write by Lulu-marie

Chapitre 22 : Le fils de mon mari



**Elyed**

J'étais chez les parents entrain de discuter avec maman de la situation à l'entreprise, elle est aussi sérieuse que nous avons renforcés le système des bases de données de l'entreprise et entamer une enquête minutieuse sur le personnel en catimini. Un moindre soucis ou rapprochement douteux sur un employé et il sera mis à la porte simplement. Ordre du Chef.

Ce n'est qu'hier j'ai informé ma sœur, elle n'en revenait pas. J'ai promis la rappelé aujourd'hui. J'ai mis le haut parleur pour que maman écoute aussi.  Personne n'est parfait j'ai commis aussi des erreurs mais il est allé trop loin sur ce coup.

Nella : Pourquoi vous m'avez caché ça depuis sachant que cela me concerne directement.

Moi : qu'est ce que tu allais ?

Nella : c'est ma faute après tout, Arthur a fait ça pour se venger de ce que je lui ai fait par le passé.

Maman : C'est vrai que c'est ta faute mais tu n'as pas à te culpabiliser, ce type est un escroc.

Nella : Si je n'avais pas une série d'examen à passer j'allais entrer dans le premier vol pour Cotonou.

Maman : hors de question 

Moi : Non Nel, tu n'as rien à faire ici encore que si c'est pour lui.

Papa(apparaissant) : ma puce ce n'est en rien ta faute et je veux que tu te concentres sur tes études là bas okay?

Nella : Papa oui, mais je suis vraiment désolée 

Papa : ne le sois pas, j'en fais mon affaire.

Maman(le regardant): d'ailleurs c'est ton affaire.

Papa(la regardant) : et justement.

Moi : humm

Papa : tous ce que j'attends de toi c'est un meilleur résultat.

Nella : sois en sûre que tu l'auras, je ne vais pas te décevoir.

Papa(me regardant): merci.

Maman(changeant de sujet): ça va avec les cours non?

Nella : Oui ça va, papa n'oublie pas de m'envoyer l'argent il faut vraiment que je déménage cette semaine.

Maman : tu as trouvé un autre appartement déjà ?

Nella : oui c'est beaucoup mieux, le seul inconvénient c'est que je dois marcher sur des kilomètres de chez moi avant d'atteindre le métro.

Maman : ça te fera du bien.

Moi (ne comprenant rien): Pourquoi tu veux déménager ?

Nella : ah je ne t'ai pas dit, les étudiants ici sont tous des drogués et à plein temps ils fument toutes sortes de conneries, la résidence pue et je ne peux plus supporter.

Moi : ah d'accord dans ce cas tu dois vite quitter.

Papa (me demandant): toi tu peux te rendre à la banque lui faire le transfert aujourd'hui ?

Moi : oui.

Papa : d'accord je te remets l'argent avant de partir. 

Nella : merci papa. 

Maman : vérifier bien s'il y a pas les drogués et les délinquants là-bas aussi avant de t'installer hein.

Nella : oui maman t'inquiète. Bon je rappelle ce soir pour pouvoir parler à Enock aussi...papa, maman, portez vous bien.

Maman : bisous ma chérie

Nella : je dois te parler en privé Elyed.

Moi : d'accord

Je suis sorti en refermant la porte, j'ai coupé le haut parleur.

Moi : je t'écoute

Nella : Lara, comment va elle?

Moi : très bien, même si à certains moments elle ramène le sujet sur le tapis, elle fait un effort de m'accepter et je trouve que c'est un bon signe. Je lui suis reconnaissant.

Nella : Et Vanessa?

Moi : elle va bien aussi.

Nella : la grossesse ?

Moi : très bien, ça évolue.

Nella : et toi alors, comment ça pèse sur toi?

Moi(soupirant): je ne vais pas me plaindre parce que j'ai cherché, je n'aurais jamais dû entamer cette relation avec Vanessa et maintenant je suis arrivé à la porte du non retour.

Nella : tu comptes l'épouser ?

Moi : Non l'idée d'épouser Vanessa ne m'a jamais effleuré.

Nella : et tu vas la mettre là ? 

Moi : on en a parlé même si elle ne veut pas du tout l'accepter je lui ai dit que j'ai uniquement affaire avec mon enfant. 

Nella : Vraiment j'espère que ça ira pour toi.

Moi : je l'espère aussi tous ce que je veux c'est que la tension reste stable ainsi et que ça ne dégringole pas avec Lara.

Nella : bien sûre je te comprend.

Moi : Okay ma miss, je vais te laisser, tu n'as pas cours ce matin? 

Nella : Non dans l'après-midi plutôt

Moi : je récupère l'argent chez papa et je te faire le transfert avant d'entamer ma journée.

Nella : d'accord merci, passe mes salutations à Lara.

Moi : merci bisous.

Nella : Oh Elyed s'il te plaît ne permet jamais que ce type sorte de prison, il doit payer pour ce qu'il a fait Arthur est trop malin soit éveiller.

Moi : papa est sur le coup et je ne crois pas qu'il pourra s'en sortir.

Nella : à plus.

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J'ai poussé un long soupire d'abord....il y a quatre ans je me disais qu'il ne me servirait à rien de me déambuler entre les cuisses des femmes, j'étais dans l'intention de me poser réellement et quand j'ai vu Lara j'ai toute suite eu envie de faire d'elle ma femme. 

Vanessa, elle n'a jamais capté mon attention comme Lara, ce qui est arrivé entre nous n'était pour moi qu'une histoire passagère. Quel plan j'ai pour elle? je n'en sais rien malgré l'amour que je porte pour elle, je n'ai pas envie de la prendre sous mon toit, comme je l'ai dit cette histoire n'aurait jamais dû commencer. 

J'ai toujours rêvé de me marié avec la seule femme que j'aurai choisi, avoir des enfants et fondé une famille dans la monogamie suivre le bon exemple de mon père, c'est ce que j'ai fait. Aujourd'hui je ne veux pas perdre ni ma femme ni mon fils. C'est égoïste de ma part, je suis l'un de ses hommes que la foudre devrait abattre. Lui faire un enfant et en même temps faire d'elle une mère célibataire, c'est méchant et je ne me reconnais pas.

Alice (me dépassant) : Bonjour monsieur Elyed.

Moi : Bonjour Alice ça va?

Alice (longeant le couloir): Oui

**Arthur***

Je suis horrifié à l'idée de penser que mon argent a disparu, je suis en colère, impuissant face à cette nouvelle. J'ose espérer que Karène ne m'a pas voler, cette fille a trop les yeux avides et je ne lui fait pas du tout confiance. Mais qu'est qui ma prit de lui demander ce service? est ce qu'elle me dit la vérité ? Je veux bien la croire, soit les voleurs sont entrés chez moi, soit c'est vraiment la police mais si la police avait trouvé ma cachette cet inspecteur dont j'ignore toujours le nom qui est en charge de l'enquête me l'aurais dis pour que je puisse justifier autant d'argent chez moi, alors ce n'est pas la police, cette troisième option n'est pas valable. Je penche sur la première et la deuxième, une quatrième option me vient en tête : Nelson mon ami ou du moins on ex ami fréquente régulièrement chez moi même si il n'est pas au courant de mes sales manigances encore moins de ma cachette, je n'écarte pas la possibilité qu'il ait fouillé la maison en cherchant des preuves et qu'il ai prit mon argent pour se venger. Vraiment je suis embrouillé et je suis en colère car pour tout couronner il y a Hélène, elle me donne des céphalées, elle revient encore avec un autre contrat, tout se temps passé à l'espérer, madame me préparait un contrat et tout ça avec l'aide de son abruti de frère. Hélène est trop naïve pour penser à ça c'est Rodrigue qui est arrivé dans ma vie pour ruiner mes plans, s'il ne s'était pas présenté rien de tout ceci n'arriverait mon plan allait normalement se déroulé et je m'en sortirai gagnant. Aujourd'hui non seulement je suis derrière les barreaux mais je suis également entrain de sortir de ce mariage sans rien c'est à dire ni enfant ni mariage, je suis entrain de tout perdre même l'argent qui m'a conduit ici. Rien qu'à y penser, mes fonctions vitales se ralentissent.

Des coups contre la grille me font sortir de ma torpeur. 

Lui : tu as de la visite.

C'est sûrement Hélène qui vient me donner des nouvelles il était temps, ça faisait une semaine après son passage, je vais pouvoir sortir d'ici, il était vraiment temps. J'ose pas imaginer la tête qu'a fait son idiot de frère quand il a apprit que j'ai toujours de avantage sur lui. Vivement que je sorte d'ici pour lui faire payer.

Je suis quand même Arthur et la chance me sourit toujours. 

Une fois la porte déverrouillée, je tournais dos au gardien en lui présentant mes mains et il me passa les menottes et m'ordonna d'avancer, bientôt je sortirai d'ici et plus personne ne me malmenera ainsi, pensais-je en entrant dans la pièce. J'ai été pris sur le coup, ce n'est pas Hélène mais Sidoine qui se tient debout devant moi.

Moi (regard interrogateur) :...

Sidoine : je suis libre comme tu peux le voir.

Moi : tu es libre ?

Sidoine : Mon Dieu est plus fort que ta sorcellerie Arthur.

Non c'est la dernière chose à laquelle je m'attendais, Sidoine est libre? Alors est-ce à dire que je suis de nouveau seul dans cette affaire?

Sidoine : alors comment tu trouves ta nouvelle demeure ?

Moi (restant serein):...

Sidoine : comment ça fait d'être privé de sa liberté, d'être enfermé dans un trou infecte qui pu l'urine et toutes la médiocrité chaque jour où les cafards et les rats font leur promenade à longueur de journée ?

Moi : Tu es ici pour quoi?

Sidoine : comment ça fait de dormir à même le sol et de se réveiller en pleine nuit en constatant qu'il y a toutes sortes d'insectes nocturne qui partage son dortoir sans oublié le sifflement à l'oreille des moustiques ? Arthur comment ça fait d'être enfermé dis moi si tu ressens la même chose que j'ai ressenti?

Moi(fixant): ...

Sidoine : Non en fait non, tu ne ressens pas la même chose parce que moi j'étais innocente et toi...toi tu es le misérable coupable qui m'a envoyé ici. 

La rage qu'elle portait en elle m'est complètement égale.

Moi : Écoute Sidoine

Sidoine : ah Vous avez dis Sidonie ? Oh vous me connaissez monsieur YAYA ou CISSE je vais dire, vous me connaissez? Non on ne se connaît pas.

Moi : Gardien je retourne à ma cellule

Sidoine : tu n'es qu'un lâche, un misérable. 

Moi : ravi de savoir que tu es au courant maintenant.

Sidoine : naïve que j'étais  j'ai cru en toi, je t'ai aimé et fais confiance, toi qu'est ce que tu as fait, tu as profité de ma naïveté. J'espère que tu pourrira ici dans cette prison parce que c'est ici ta place parmi les rats et dans la saleté.

Moi : Tu reconnais que tu es naïve finalement je m'en réjouis encore une fois. 

Sidoine : je te méprise.

Moi : c'est tant mieux je n'attendait pas mieux de toi. 

Sidoine : tu finiras par le payer Arthur, tu m'as fait perdre mon boulot, ce n'est que le début de ton calvaire.

Moi(la regardant) : je vais sortir d'ici très vite.

Arthur : tu sais quoi tu peux corrompre tout le monde mais pas la nature ; la nature est incorruptible et dans sa comptabilité aucune facture ne sera impayée. Tu le paieras soir en sûr....Gardien s'il vous plait?

Lui (ouvrant la porte): ...

Sidoine (me fixant) : je te souhaite tout le malheur ici.

Je la regardais s'en allé nonchalant. En parlant de ce trou à rat elle a raison il faut vivre ça pour comprendre. Et pour cette raison je ressens encore plus le besoin de vite sortir de ce toddy. 

On me reconduisit à ma cellule et je me mis à tourner en rond au point d'en avoir le tournis, il faut que Hélène donne rapidement des nouvelles.

Lui (coup contre les barreaux) : viens avec moi

Moi (sursautant): Hélène ...j'ai de la visite?

Il m'a ignoré en ouvrant la grille, j'ai refais le même scénario pour qu'il me passe les menottes mais il ne l'a pas fait. 

Moi (visage étincelant) : je suis libre?

Lui : tu rêves ? Tu vas juste à côté

Moi : à côté où ?

Lui : dans la cellule d'à côté.

Moi : Non je ne veux pas qu'on me change de cellule.

Lui : c'est chez ton père ici?

J'étais seul dans ma cellule et franchement je ne veux pas qu'on m'ajoute à d'autres prisonniers ou que d'autres s'ajoutent à moi. 

Nous nous sommes arrêtés devant la cellule , il a ouvert en me poussant à l'intérieur en refermant.

Je me retrouvais en face de trois grands gaillards bien musclé, j'en ai aussi des muscles mais les miens n'étaient trois fois rien face aux gabarits de chaque homme qui se tenait en face de moi présentement. 

Moi : Non je ne veux pas rester ici, je ne veux pas rester à quatre ici.

Individu 1: construis toi une suite pour y rester seul.

Individu 2: tu es chez ton père ici ?

Individu 3: as tu été baptisé déjà ?

Moi (les regardant à tour de rôle ): Baptisé ? Je....Ahhh.

Je venais de recevoir le premier coup de poing dans le ventre qui m'a tétanisé puis à tour de rôle ils me donnaient des coups de poings.

Individu 2 (coup de poing): Tu as detourné beaucoup d'argent n'est-ce-pas?

Moi (agonisant de douleur) : Ouiiiiiiiiii

Individu 1(Coup de poinp): garde bien ça alors car tu te soigneras avec.

Moi : aaahhh....

Un jet de sang gicla de ma bouche ou de mes narines je ne savais pas exactement parce-que je ressentais la douleur dans tout mon corps.

Individu 2 (coup de poing) : C'est un message du PDG KOUKOUÏ.

Individu 3(coup de poing): cela t'apprendra.

Je voulais me défendre mais aucune force n'émanait de moi, je venais m'écrouler au sol meurtrir par la douleur.

**Quelques mois plus tard**

**Lara***

J'avais pris sur moi en essayant d'oublier, de le pardonner et de nous donner une seconde chance. J'ai mis de côté nos différents et j'ai pardonné à mon mari je ne veux pas mettre fin ainsi à mon mariage. 

Tout allait un peu bien jusqu'à ce jour où on était assis calmement devant la télé quand son téléphone sonna et on lui annonça que Vanessa était sur le point d'accoucher. Il a bondit du canapé en enfilant un tee-shirt pour se rendre à l'hôpital.

...

Je ne sais pas ce qui m'a pris  de le suivre...si, en fait j'étais curieuse de savoir. 

Une fois sur les lieux je réalisais que c'était la maîtresse de mon mari qui était sur le point d'accoucher. Le fils de mon mari allait naître et moi je suis là pour quoi au juste? Pour le prendre dans mes bras ou pour le féliciter?

Dans le hall de l'hôpital la famille était présente j'ai reconnu cette fille. Elle m'a aussi reconnu très vite.

Elle(venant vers moi) : vous faites quoi ici?

Moi : qu'est ce que ça peut te faire gamine?

Elle : c'est ma sœur qui accouche, vous êtes là pour quoi?

Moi : l'hôpital est à ta famille ?

Elle :  Vous l'avez attaquer la dernière fois chez nous vous êtes ici pour refaire la même chose ?

Elyed : Diane s'il te plait ce n'est pas le moment.

Elle : partez d'ici madame.

Je ne sais même pas ce que je fais ici d'ailleurs.

Elyed (me fixant ): Lara

Moi (le stoppant dans son élan) : non pas la peine.

Elyed(prenant mes mains): merci pour...

Une dame (surgissant de nulle part): ça y est elle a accouché, c'est un garçon

J'ai ressenti un boom dans ma poitrine comme si mon cœur allait explosé.

Elyed a instinctivement lâché mes mains en se précipitant vers la dame, il avait l'air très heureux, ils se sont pris dans les bras ça ce voyait qu'il était content.

Je n'existais plus à ce moment, elle a accouché ; elle lui a donné un garçon. Le fils de mon mari venait de voir le jour. Une larme s'échappa de mes yeux, j'ai tourné mes talons en disparaissant discrètement. De toutes façons personne ne remarquera mon absence, ils sont trop occupés pour déjà.

Je suis sortie de l'hôpital, j'ai traversé la rue et j'ai longé le trottoir. J'ignorais tous les zems qui s'arrêtait devant moi en klaxonnant. Le ciel était légèrement éclairé, personne ne pouvait réellement voir mon visage qui était déjà inondé de larmes. 

C'était vraiment impossible pour moi de supporter ceci. Pourquoi il a fallut qu'il me fasse ça à moi? 

**Régina***

Je vis sur mon petit nuage depuis un certain temps avec ma famille, j'ai tout pour être une femme heureuse et accomplie. Ce soir nous avons décidés de dîner dehors, Mathis a choisi le meilleur restaurant et l'atmosphère calme et conviviale m'a permis de me détendre et de bien manger. Pendant qu'on commandait le dessert, j'ai levé les yeux et j'ai aperçu Crépin, nos regards se sont croisés et il m'a fait un geste de la tête, il était en compagnie d'une femme qui me faisait dos. J'ai fait de même en étant tout crispé son regard m'a fait froid dans le dos.

Mathis ne se doutait de rien. Si je n'avais pas encore manger, son regard m'aurait coupé l'appétit néanmoins il ne m'a plus donné envie de prendre le dessert, j'ai juste piqué dedans avant de repousser le plat tandis que Ange en raffolait.

Mathis : c'est quoi tu n'aime pas?

Moi : oui mais ça me va.

Mathis : tu vas bien Régi ?

Moi : oui oui.

Mathis : je paye et on rentre.

Moi : d'accord.

Mathis(levant les yeux) : serveur s'il vous plaît. Oh Architecte GOGAN.

Moi(cherchant des yeux): qui?

Mathis : l'architecte avec qui je suis actuellement avec mon nouveau projet. 

Moi : anh

Mathis : cet homme est excellent dans son domaine(se levant) allons lui dire bonsoir chérie.

Moi (me levant avec le petit) : d'accord.

J'ai encore recroisé le regard de l'inspecteur, je ne sais pas si c'est respectueux d'aller le saluer à sa table. 

Nous : Bonsoir

Eux : Bonsoir

Mathis (tendant la main): monsieur Aldrich.

Lui :  Daga quelle belle surprise de te voir ici.

Mathis(souriant): une vraie surprise.

Lui (me tendant la main): bonsoir madame

Moi : bonsoir Monsieur.

Mathis : voici ma femme Régina et notre fils Ange.

Lui : enchanté, je profite pour te présenter aussi...(le regardant) vous vous connaissez non? Tu es venu plusieurs fois au cabinet.

Moi : oui c'est l'une de tes collaboratrices on a jamais eu le temps de discuter.

Lui : Daphnée GOGAN ma épouse et ma collaboratrice (regardant sa femme) chérie c'est l'entrepreneur qui sur dans la réalisation des gros œuvres du projet SELEC.

Elle : ah c'est Monsieur Mathis Daga?

Mathis : oui enchanté madame.

Elle : de même, j'avais lu votre nom mais je ne n'avais pas encore rencontré la personne.

Mathis : c'est moi.

Elle :  Enchantée madame 

Moi : de même

Lui (nous invitant) : mais asseyez vous, joignez vous à nous.

Mathis : non on était sur le point de partir.

Elle : juste un verre.

Moi : non vraiment merci madame.

Elle : Monsieur Daga la secrétaire vous a t-elle informé qu'on a une réunion demain à quinze heures avec tous les maîtres d'ouvrages ?

Mathis : oui oui je suis informé.

Lui : Bon allons discuté un moment (me regardant) entre homme ça parle toujours affaire.

Elle : entre femme aussi ça parle affaire inh (me regardant) le petit à l'air fatigué, il est très mignon.

Moi : merci

Elle : mais asseyez vous.

Moi(tirant la chaise) : Ange dis bonsoir à la tata.

Ange(couinant) : nonnn

Elle (riant): hahahaha les enfants

Moi : vous avez des enfants ?

Elle : Oui j'en ai Cinq

Moi : waouu félicitations

Elle : et vous ?

Moi : pour le moment c'est mon seul.

Elle : ah okay je vois, sinon j'en ai quatre moi je compte le fils de mon mari que je considère comme mon propre fils. Mon aînée s'appelle Andy il a neuf ans après lui j'ai eu des jumeaux et la benjamine qui a quatre ans. 

Moi : waouu ça doit pas être facile d'élever rien que quatre garçons. 

Elle : pas du tout, ceux qui me donne du fil à retordre sont l'un des jumeaux Kennedy et la fille Darelle. Elle n'a que quatre ans mais son intelligence dépasse la mienne.

Moi (riant): Ah oui?

Elle (riant): je vous jure cette petite sais comment m'énerver.

Moi(riant): mais bon vu son âge on peut aussi comprendre.

Elle : vous êtes marié depuis ?

Moi : non on vient de se marier.

Elle : ah mes félicitations, moi je suis mariée depuis neuf ans  et je travail avec lui depuis cinq ans.

Moi : oh je vois.

Mathis(revenant) : bon on y va.

Moi (me levant): d'accord

Elle : vous êtes de très bonne compagnie.

Moi : mais vous aussi.

Elle : Je vous invite chez moi un de ses jours pour rattraper la soirée et vous aurez aussi le temps de connaître mes enfants. 

Moi: ça me fera plaisir.

Elle (sortant un carnet): Passez moi votre numéro alors. 

Nous avons échangés les numéro et nous sommes sortis. J'ai demandé à Mathis de me permettre de saluer l'inspecteur le temps qu'il sorte la voiture du parking.

Mathis (jaloux): tu l'as vu où?

Moi : dans le restaurant.

Mathis (hésitant): okay.

Moi : merci.

Je retournais à l'intérieur quand il est sorti avec sa compagne.

Lui : Bonsoir Régina 

Moi(levant les yeux): inspecteur ...bonsoir madame.

Elle : bonsoir madame, je t'attends près de la voiture.

Crépin : d'accord

Moi : tu vas bien?

Crépin : et toi Régina je vois que tu n'as perdu assez de temps, en fait tu avais fait ton choix.

Moi : ...

Crépin : Félicitations, j'ai appris pour ton mariage je n'étais pas invité même si je pense que tu aurais dû, c'était la moindre des choses que tu pouvais faire pour m'exprimer ton rejet.

Moi (plissant le front): ...

Crépin : oui m'invité au mariage. Enfin bref tu vas bien j'espère ?

Moi : Oui

Crépin : quel magnifique garçon tu as.

Moi : Merci

Crépin : c'est le fils à qui?

Moi : mon fils

Crépin (plissant le front): ...j'ignorais que tu avais un enfin, il...

Mathis(dans son rôle):.. un problème chérie ?

Moi : Non 

Crépin (levant les yeux) : bonsoir Monsieur DAGA, bonne soirée.

Mathis : merci (me regardant) il t'a embêté ?

Moi : non non

Mathis : alors pourquoi tu fais cette tête?

Moi : pour rien...

On a finit pas rentrer, une fois dans sa chambre,  j'ai débarrassé le petit de ses habits et forcer à faire pipi avant de le mettre au lit. Il était trop fatigué pour rester sur ses deux pieds.

Mathis : pourquoi il est autant fatigué ?

Moi : ils se sont trop amusés comme d'habitude. 

Mathis : il faut qu'il étudie, je vais y veiller et toi aussi.

Moi : j'y veille, quand ils se retrouvent seul chez Pavel ils s'amusent sauf si Pavel est là. Mével tient trop tête à Sarah quand son père n'est pas dans les parages.

Mathis : Ah bon?

Moi : oui mais quand ils sont avec moi au salon ils n'ont pas d'espace pour s'amuser.

Mathis : eh bien emmène les avec toi tous les jours au travail alors. 

Moi : il y a aussi un temps pour s'amuser tu sais?

Mathis : hummm

Moi : la femme de l'architecte est sympathique.

Mathis : je ne savais même pas que la dame était sa femme je l'ai souvent vu au cabinet mais j'ai jamais fait le rapprochement.

Moi : elle est très gentille et très belle.

Mathis (m'attrapant par derrière) : pas plus que toi, maintenant dis moi ce que l'inspecteur t'a dit pour te mettre autant mal à l'aise.

Moi : nonn

Mathis(me serrant fort): dis moi où je ne te laisse plus.

Moi : il m'a dit que j'ai fait mon choix.

Mathis (me retournant face à lui): tu as fais ton choix et alors il va pas mourir à cause de ça non ? 

Moi : chéri mais qu'est ce que tu dis?

Mathis : oui mais je ne vois pas le problème.

Moi (me détachant de lui): je me suis sentie toute bizarre.

Mathis : tu l'aimes?

Moi(ouvrant grand les yeux) : mais non comment tu peux dire ça ?

Mathis : je sais que ton choix pouvais se porter sur lui vu que c'était un concurrent redoutable.

Moi (plissant le front) : ...?

Mathis : c'est un homme élégant et galant de surcroît.

Moi : et toi?

Mathis : je le suis aussi, tu pourrais facilement le choisir mais tu as préféré moi pourquoi ?

Moi : parce que toi tu as quelque chose qu'il n'a pas lui.

Mathis : quoi? dis moi 

Moi(souriant) : nan.

Mathis(riant): donc c'est la chose qui t'a fait fondre?

Moi(riant): Oui

Mathis : Malheureusement pour lui, il n'a pas cette chose et heureusement pour moi que je l'ai alors.

Moi(riant): c'est ça oui.

Je pense que je ne devrais pas faire attention à l'inspecteur. Eh oui j'ai fait mon choix, le destin les a mis tous deux devant une femme et ce même destin a décidé que cette femme ne le choisisse pas. C'est comme dans un jeu, il y a toujours un gagnant et un perdant sinon le jeu n'aura pas son sens et ici c'est Mathis qui a remporté ; tous ça parce que je l'aime et cette chose qu'il a: c'est toute la vibration qu'il procure dans mon être entier.

**Vanessa***

Ce matin l'infirmière s'est chargée d'essuyer le corps du petit et ensuite elle m'a aidé à faire ma toilette avec l'eau chauffante et essuyé le  corps avant de  m'apporter non enfant pour la tété. C'est un gros garçon, si gros qu'il avait du mal à sortir par voie basse et j'ai eu une déchirure périnéale Dieu que ça fait mal, si mal que j'ai du mal même à m'asseoir une une douleur atroce non je ne veux plus je crois que c'est la dernière. 

Trop de souffrance, je n'ai pas arrêté de pleurer hier jusqu'à ce qu'on m'amène mon fils. Il est mignon, en fait il n'est pas si gros que je le pensais.

Moi (lui parlant) : mais tu n'es pas si gros alors pourquoi j'ai été déchiré ? mais tu es beau quand même, tu as les yeux de son père ainsi que sa bouche. Mon bébé à moi. 

Elyed (entrant): je veux voir mon fils.

Moi (le regardant) : notre fils 

Elyed(s'asseyant près de moi): il est tout rose (me regardant) comment tu te sens?

Moi(me plaignant): mal, très mal, impossible de me lever, de me déplacer et même de me coucher correctement.

Elyed (prenant le petit): ta mère à dit qu'à partir de maintenant tu n'auras plus de repos.

Moi : je sais ça mais je parle de la plaie.

Elyed : Oh 

Moi (le regardant) : j'ai été déchiré Elyed.

Elyed (ne comprenant rien) : ça veut dire?

Moi : l'ouverture de mon vagin a été gravement déchiré avant qu'il ne sorte.

Elyed : Ooh.

Moi : j'aurais souhaité la césarienne à ça.

Elyed (contemplant le petit): ... Humm bonjour toi

Moi : tu es heureux ?

Elyed: tu n'imagines pas à quel point.

Il s'est penché vers moi en m'embrassant.

Elyed : merci.

Moi : tu nous installes quand?

Elyed (changeant de visage): Vanessa je t'ai déjà dit que je ne peux pas.

Moi : Je ne peux plus passer mon temps dans cet appartement en plus c'est trop petit pour nous (insistant sur les mots) mon fils doit grandir avec ses deux parents.

Elyed : j'ai trouvé une plus grande déjà je vais payer et vous allez déménagé.

Moi : je ne veux pas vivre dans une colocation.

Elyed : ce n'est pas une colocation, c'est un appartement bien situé et bien propre c'est à l'étage en plus.

Moi : premier où deuxième ?

Elyed : premier

Moi : je ne veux pas, je veux ma propre maison, j'ai un nouveau née, il ne pourra pas supporter le bruit on doit être au calme.

Elyed : arrêtes avec tes caprices tu n'es pas la première femme à avoir d'enfant dans ce monde et à vivre en location. Celles qui le font elles n'ont pas deux têtes.

Moi : je ne suis pas celles là, je suis différentes.

Elyed : en quoi?

J'allais lui répondre quand la porte s'est ouverte sur maman et mes sœurs. Je remets la discussion à plus tard. Il m'avait sortir il y a quelques mois qu'il ne voulait plus rien de moi et que c'est uniquement pour son fils qu'il est là, j'ai émis un rire nerveux en lui répondant. 

Il ne veut pas de moi et qui voudra de moi? Donc moi je resterais mère célibataire ? Une blessée de guerre ? Il se trompe sur mon compte, hors de question, on a eu une longue discussion la-dessus moi je reste sur ma décision je lui ai dis qu'il finira pas m'installer dans sa maison où vit sa femme. 

Ça n'a jamais été difficile pour moi de le convaincre et s'il y a bien une chose qu'il déteste ce sont les disputes alors s'il ne veut pas de prises de becs, il doit se fier à mes exigences surtout que maintenant je lui ai donné un garçon et que j'ai encaissé toute cette douleur. 

Je sais comment le tenir mon problème c'est d'avoir un foyer stable, une vraie famille, je ne veux pas être au Nord et le père de mon enfant au Sud, je veux pouvoir donner une bonne éducation à mon enfant, il ne va pas me demander où se trouve son père et je dirai que son père ne rentrera pas aujourd'hui parce qu'il gère sa première femme. Niet! je vais tellement militer pour ça et lui faire ça dure que l'un d'entre eux finira par craquer et ce sera elle je parie. Ce genre de femme je connais, elle ne pourra pas supporter elle s'en ira je le sais, la première place me reviens et je la veux coûte que coûte, je me battrai pour ça. Je fais tous ça pour garantir l'avenir de mon enfant.

Je suis pas avec Elyed par amour, avant d'entamer notre relation j'étais en couple et j'y ai mit fin parce que je n'arrivais pas à l'oublier, je ne pouvais pas m'investir dans une relation tout en aillant le cœur complètement ailleurs. Je suis revenue au Bénin pour lui parce que je sais que c'est l'homme de ma vie,  j'aime cet homme éperdument et cet enfant je l'ai désiré. Lui donné un fils c'est la meilleure chose qui me soit arriver jusque là.

Laure (prenant le petit): vous avez choisi un prénom déjà ?

Elyed : non

Moi : Oui, pas besoin de réfléchir il s'appelle Elyed

Elyed : Non non

Laure : pourquoi non moi je trouve ça très bien qu'il s'appelle Elyed comme son père, c'est trop bien, c'est ton premier fils en plus.

Moi (la regardant): merci là-bas(regardant Elyed) il s'appelle Elyed tu pourras ajouter un autre prénom si tu veux mais je maintiens Elyed.

Qui ne dit mot consent. Est ce qu'il pouvait refuser ? il est trop heureux pour dire non.

Laure : On vous libère quand?

Elyed : aujourd'hui (se levant) je vais voir le médecin.

Diane : youpiii et on pourra rentrer ensemble.

Elyed est sorti en refermant la porte derrière lui.

Moi : je ne veux pas retourner chez moi ni chez vous.

Maman : et pourquoi ? Il le faut au moins jusqu'à ce qu'il ait ses trois mois,

Moi : on ira vivre dans une maison plus grande et plus calme.

Maman : mais en attendant tu as déjà trouvé la maison ?

Moi : il m'a dit qu'il a trouvé déjà je vais visiter après voir si ça me convient.

Maman : et tu dis tu ne veux pas retourner chez toi ni chez nous, tu veux rester dans la rue?

Laure : Man elle veut aller vivre dans la grande maison.

Maman : comment et pourquoi ?

Moi : pourquoi pas?

Maman : son épouse vit là-bas non ?

Moi : et moi je suis qui? 

Laure : la mère de son fils.

Diane : Elle était là hier

Moi (levant les yeux) : Qui Lara?

Diane : Oui et je l'ai renvoyé

Moi (regardant ma sœur) : elle est venue faire quoi ?

Diane (haussant les épaules): elle était avec Elyed.

Moi(souriant): humm elle veut m'inviter à aller vivre avec elle ou quoi?

Maman : eh Vanessa je ne veux pas de ça hein, enlève moi ces idées de la tête. 

Moi : Ah Man 

Maman : Oui, que ça ne te traverse même pas la tête, ne vas pas chercher les embrouilles.

Laure : ta fille a cherché les embrouilles depuis.

Maman : qu'elle n'en rajoute pas. 

Moi (grimaçant de douleur) : J'ai trop mal.

Maman : trois jours après ce sera pire 

Moi : Nonnnnnn Seigneur

Laure: c'est doux et douloureux

Maman : arrivée à la maison je vais te faire le bain.

Moi : (grimaçant) : Quoi? Non déjà

Laure (riant) : ça c'est préliminaire, donc tu veux plus te laver?

Maman : tu as juste essuyé le corps non?

Moi : oui avec de l'eau et un chiffon.

Laure (riant): tu n'as encore rien vu.

Moi : toi arrêtes de rire tchrum (regardant ma mère) et c'est toi qui va me donner le bain?

Maman : Qui d'autre?

Moi (grimaçant encore) :...

Maman : un problème ?

Moi (haussant les épaules) : ...humm

Maman : Okay.

Non je n'aime pas, j'ai ça en horreur que mon corps soit exposer à une femme, ma mère où ma sœur c'est une femme et ça je n'aime pas du tout.

Si c'est un homme je peux comprendre, je n'ai jamais eu de pudeur face l'homme avec qui j'entretiens de relation surtout si j'aime ce dernier. J'ai eu plusieurs relations et ça ne m'a jamais gêné de me tenir nue en face d'eux parce que j'ai un corps de rêve que tout homme désir. 

Mais devant une femme comme moi c'est gênant, c'est pour cela que j'ai choisis un homme comme gynécologue et c'est un infirmier qui m'a accouché. Concernant le bain, je préfère mille fois qu'Elyed me le donne  plutôt que maman ou ma sœur. Grrrrr 

La porte s'est ouverte à nouveau sur ma belle mère qui tenait un panier de fruit dans les mains.

Elle(souriante): Bonjour ici

Moi (lui rendant son sourire) : Bonjour maman

Les autres : Bonjour Man Elyed.

Elle : où se trouve notre prince ?

Moi : il est juste ici.

A suivre...

NB : Le couple GOGAN de la toute première histoire "Forcer le destin".

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