Une fois rentré à la maison je vis ma femme qui m’attendait comme toujours pour le diner, les enfants étaient déjà au lit.

Après nos embrassades nous, nous  mîmes à table pour manger et soudain ma femme me demanda :

• Chéri dis-moi quel est le soucis ?

• Quel soucis mon amour ?

• Tu as changé, je te connais très bien et tu me semble perturbé par quelque chose

• Oui tu n’as pas tort, tu te rappelles du jour où mon assistante Carole m’a appelé pour venir récupérer mon badge ?

• Oui bien-sûr chéri,

Je lui racontais toute l’histoire. Elle me fixa et me répondit :

• Et tu es sur que tu es l’auteur de cette grossesse ?

• Je ne sais pas vraiment c’est un vrai problème, je ne sais pas ce qu’elle m’a fait mais c’est clair que j’étais inconscient

• Mais c’est un crime ça !!

• Pas vraiment, elle prétend que j’étais fatigué

• Et tu sais bien qu’elle ment

• Oui, c’est compliqué tout ça.

• Que comptes-tu faire ?

• Je ne sais pas vraiment mon amour, je te demande pardon vraiment…

• Je ne sais pas vraiment quoi dire, elle a bien préparé son coup cette Carole.

• Je pense prendre mes responsabilités envers l’enfant s’il est de moi mais tu es et tu resteras ma seule femme !!

• On verra bien et je l’espère !!

Nous n’avons pas pu manger grand-chose ce soir-là. Ma femme était vraiment une femme calme et me faisait confiance, mais ce soir-là je lu la tristesse et le désarroi sur son visage même si elle ne le manifestait pas.

Le lendemain au bureau je me sentais mieux car ma femme était au courant, ça m’avait beaucoup soulagé de lui en parler. Je voulais annoncer aussi à Carole que ma femme était au courant et surtout lui expliquer que je ne serais pas son mari mais j’assumerais la paternité de l’enfant.

Plongé dans mes pensées, je vis ma porte qui s’ouvrit c’était Carole :

• Bonjour Morin 

• Bonjour Carole comment tu vas ?

• Je vais très bien et je voulais savoir si tu pouvais m’accompagner cet après-midi chez le médecin pour une consultation

• Non ce ne serait pas possible nous ne pouvions nous absenter tous deux du bureau

• Si, si nous pouvons il s’agit de notre enfant

• Personne ne le sait ici pour l’instant, je vais demander à mon chauffeur personnel de t’y emmener

• Non je ne veux pas de chauffeur mais ton amour pour le bien de notre enfant

• Je ne peux pas je dois préparer des rapports ce soir pour notre réunion du comité ne te fâche pas vas-y tout ira bien..

• D’accord mais prochainement on ira ensemble 

• D’accord

Elle sortit de mon bureau. Cette situation devenait compliquée à gérer. Je devais en informer mes autres collaborateurs et le directeur générale. Malgré ma colère je n’arrivais pas à la détester et elle me faisait un peu de la peine.

Les jours passaient et ma femme n’était plus vraiment la même, elle était un peu anxieuse et avait peur que Carole nous cause des problèmes. Je la rassurai beaucoup. 

A SUIVRE…