5.

Nous étions encore heureux avec nos enfants jusqu’au sixième mois de grossesse de Carole.

Un dimanche matin elle débarqua chez nous à la maison sous prétexte qu’elle avait peur de rester toute seule chez elle.

• Bonjour Morin

• Bonjour Carole que fais-tu ici ?

• Je veux passer mon dimanche en famille avec toi !!

• Non ce n’est pas possible je suis déjà en famille 

• Et moi ? et notre enfant tu nous oublies ?

• Non j’ai déjà ma famille tu le savais très bien avant de me piéger !!

• Piéger ?

Ma femme entra dans le salon où on discutait, mon cœur commençait vraiment à battre car depuis elle entendait son nom mais, elles ne se sont jamais rencontrées.

• Bonjour Madame, Carole je suppose !!! 

• Bien sûr bonjour Olivia !!

• Il y a un souci avec le bébé ?

• Oui il s’ennuie et veut passer du temps avec son père ……

• Arrête de dire des bêtises Carole je suis avec Olivia et les enfants 

• Et ton enfant qui arrive ?

• Il n’est pas encore là

• Mais je suis là et c’est moi qui le porte, je vais passer ma journée ici ou bien tu viens avec moi

A ces mots ma femme prit la parole :

• Ce n’est pas chez toi ici, arrête de crier et en plus on n’est pas sûr que cette grossesse soit de mon mari 

• Il est bien de lui et on l’a fait avec beaucoup d’amour

• Quel amour ? Tu l’as juste piégé

• Non, non il passait du bon temps chez moi

• Arrête de mentir Carole mon mari a voulu t’aider et toi tu l’as piégé

• Je ne sais pas ce qu’il ta raconté mais vraiment tu ne sais rien

• Arrête de mentir Carole et rentre chez toi répondis-je

• Non je rentre avec toi sinon je ne bougerais pas d’ici

Je commençais à m’énerver car ma femme ne supportait plus cette situation.

• Tu peux partir je passerai chez toi bientôt

• Non je me sens vraiment seule chez moi

Ma femme me fit signe je me retirai pour lui parler, elle me supplia de l’accompagner chez elle ; elle fera un tour au cinéma avec Brenda notre fille ainée et la nourrice gardera Jordan. Je ne voulais pas mais elle insista et réussit à me convaincre. J’acceptai Je partis avec Carole, sur le chemin de retour elle commença à pleurer je la consolai et elle me fit de la peine. Je restai quelque temps avec elle, elle ne voulait pas que je parte et voulait même s’évanouir. Je ne voulais pas vraiment la faire pleurer, je restai avec elle toute la soirée et elle voulut que je reste dormir mais je ne pouvais pas. Elle me supplia de tout son cœur avec beaucoup de pleurs, je ne pouvais partir, j’appelai ma femme pour la prévenir avec le cœur en mille morceau.Je sentis beaucoup de problème venir de loin………Elle ne posa pas beaucoup de question, juste un Ok.Je passai la nuit avec elle, je la consolais comme je peux.Le lendemain je voulus partir, elle ne voulut pas et me proposa de venir vivre chez nous.

• quoi ai-je bien entendu ?

• oui, j’aimerais vivre avec le père de mon enfant est-ce un crime ?

• oui c’est un crime, ma femme ne pourra accepter cela

• pourquoi ce n’est pas elle qui décide de ce qui est bien pour notre  notre enfant

• non non tu resteras ici chez toi 

• non je viendrais m’installer avec toi et tu devrais aussi aller voir ma famille.

Je ne répondis pas je sortis de l’appartement car je devais rentrer chez moi et ensuite me rendre au travail.

Je vis ma femme à la maison elle ne me posa aucune question. Je repartis aussi rapidement car j’avais une réunion ce matin-là.

Carole posa une semaine car elle ne se sentait pas vraiment bien.

Je me sentais mal….