Le plan B

Write by Gilles N. ASSANI

LE JEU 


Chapitre 24: Le plan B


"""""Advine""""""


Aujourd’hui est le jour dont je rêvais depuis plus d’un mois. Le docteur venait de nous libérer. Nous rentrâmes à la maison et je le fis asseoir dans le canapé pour lui ramener un bon jus d’orange tout frais.


Castro : oh, que tu es gentille mon trésor. J’en avais vraiment besoin.


Moi : nous sommes ensemble depuis un bon moment et je me dois de détecter tes besoins même sans que tu n’ouvres la bouche. 


Castro : tu es un ange. Je peux dire que je suis l’homme le plus chanceux du monde. Qui peut croire si je lui racontais tout ce que nous avons traversé ces quatre derniers moi? Tu as été plusqu’une mère pour moi. Tu pouvais toute fois m’abandonner à l’hôpital et continuer ta vie, mais tu ne m’as pas lâché. Je ne pourrai jamais te récompenser pour tout ce que tu as pu faire pour moi. Tu es une perle rare mon amour. Je ne regrette pas de t’avoir connu.


Moi : arrête de me dire tout ceci Castro. Je rougis déjà car je me sens très flattée. Tu es la plus belle chose qui m’est arrivée. Tu es ma vie, mon monde et chaque battement de mon cœur est la preuve de ton existence. Tu trouve cela ridicule sûrement mais, il faut juste savoir que mon cœur ne continuerait pas de battre si je te perdais. Tu donnes un sens à ma vie chéri. Si quelqu’un me disait que j’allais t’aimer jusqu’à ce niveau, c’est sûr que je m’aurais moqué de lui. Je ne suis pas parfaite, mais j’utiliserai toute la force que Dieu m’a donnée pour t’aimer en vérité et de façon authentique. Ne l’oublie pas chéri, ta présence dans ma vie est importante telle l’eau d’une rivière est importante pour les poissons. 


Castro : je suis ému mon amour ! Les mots me manquent énormément. J’aurais voulu être une source de joies permanentes pour toi mais, tu n’as connu que de terribles souffrances à mes côtés. Des enlèvements, des accidents, des procès et tout ce qui existe de bizarres. Je n’ai pas pu te protéger lorsque tu avais besoin de protection, je n’ai pas été l’homme que j’aimerais être pour toi Advine. Je m’en veux vraiment pour le passé mais, je remercie Dieu de m’avoir donné une nouvelle chance ; celle de t’élire reine de ma vie.


A ces mots, je n’arrivais plus à retenir mes larmes. Ce n’était pas des larmes de douleur, mais des larmes d’émotions positives. Je viens de me rendre compte qu’aucun amour ne reste immérité dans la vie. Une relation est dite amoureuse lorsqu’elle arrive à bramer les épreuves sans faillir. L’amour est comme de l’or et l’authenticité de l’or se remarque après son passage au feu. Nous sommes dans un monde dans lequel tout le monde cherche un amour vrai et authentique sans pour autant savoir que l’amour n’est pas si rose que ça. Ce qui est toujours rose est ce que tu ressens pour l’autre et non la relation elle aime. Nous voulons tous une vie amoureuse parfaite, nous voulons vivre une relation féérique sans pour autant reconnaitre que même dans les contes de fées, l’amour sans épreuves n’existe pas. Il faut mériter l’amour. L’amour n’est pas vêtement prêt à porter. 


Castro : hééé oooo ! Tu penses à quoi depuis là ? Ça fait 2min que tu es restée silencieuse sans parler. Je te vois un peu perdue. Tu peux me dire pourquoi des larmes coulent sur tes joues ?


Moi : je ne pleurs pas mon amour. Je suis heureuse.


Castro : je te comprends ma colombe. Dis-moi, tu n’as pas entendu un bruit de pas devant la porte ? J’ai l’impression que quelqu’un est devant la porte. Laisses moi voir.


Moi : je vais partir voir. Je peux le faire. Je suis sûr que ça doit être le vent ou les enfants de notre voisin Habib.



Je me suis levée pour aller voir ce qui se passait. Oh mon Dieu ! La surprise est agréablement bouleversante. Je ne savais quoi faire, je le regardais et il faisait pareil. Je ne savais plus quoi faire. J’étais bouleversée en moi-même. Je sentais une honte terrible m’envahir à cause de mon ingratitude à son égard. Il aurait espéré que je l’enlace en le voyant, mais je ne peux le faire. 


Paulin : tu peux m’inviter à rentrer m’asseoir au lieu de me regarder comme si j’étais un Kouvitô (Revenant en langue fon) ??


Moi : excuse-moi Paulin, tu peux rentrer.


Il se dirigea tout droit dans le salon et prit place devant Castro. Oh mon Dieu ! Que vais-je dire à Castro le concernant ? Comment vais-je gérer cette situation ?

Je lui donne de l’eau à boire comme il est de coutume chez nous au Bénin. 


Hé petit rappel : même si la personne a parcourut une pluie glaciale pour venir chez toi, tu dois lui présenter de l’eau à boire. Une eau qui ne doit être refusée d’ailleurs. Même si la personne n’a pas l’envie de boire, elle touchera l’eau avec ses lèvres en signe de respect pour la famille. Drôle de coutume non ? Mais nous l’aimons comme ça.

Après lui avoir servit de l’eau, je revins m’asseoir auprès de Castro.


Moi : Castro, je te présente Paulin. Si je suis encore vivante devant toi aujourd’hui, c’est bien grâce à cet homme. Je lui dois la vie. 


Paulin : alors ! Advine tu ne me dois rien du tout. C’est juste ce que je devrais faire pour toi. Te sauver a été le résultat de la bonne personne que tu as pu naitre en moi.


Moi : monsieur Paulin, je ne cesserai jamais de vous remercier. Vous êtes une personne extraordinaire puisque la survie de Advine est mon plus beau cadeau.


Paulin : je vous en prie. Si je suis ici aujourd’hui, c’est juste pour remercier Advine d’avoir fait de moi l’homme que je suis devenu. Avant de l’a connaitre, j’étais un parasite pour la société, un mal, un danger pour les personnes normales. Je me rends compte que toutes personnes sur cette terre, quelque soit sa nature, peut arriver à changer si elle est accompagnée. Advine a pu transformer ma façon de voir la vie.


Moi : je suis vraiment flattée Paulin. Je ne saurai te remercier assez. En parlant de remerciement, comment va le fameux chasseur qui nous avait aidé ? Je parle du chasseur Césaire.


Paulin : Césaire va très bien. Je lui ai demandé de m’accompagner pour que nous puissions venir te rendre visite mais il préféré partir vérifier ses pièges dans la forêt. Il aime trop la chasse cet homme.


Moi : il est une personne extraordinaire. Je pense qu’avec le temps, nous irons lui rendre visite.


Paulin : Sans souci. J’aimerais présenter mes excuses au sieur Castro. Je ne sais pas s’il faut lui parler directement ou de l’inviter à une table de bière pour que nous puissions discuter d’homme à homme.


Castro : ne vous inquiétez pas. Advine est une partie de moi et ça ne me dérange pas si elle entend tout. J’espère que cela ne vous dérange pas également.


Paulin : ça ne me dérange pas. En fait, ce que j’aimerais dire est concernant Advine. Je sais que ce n’est pas une chose facile à dire mais, un nouveau départ implique un bilan du passé. Dans cette jungle, dans cette forêt au fond de laquelle j’ai rencontré votre petite amie, il est quasi impossible d’en sortir. Toutes personnes qui mettaient leurs pieds dans cette forêt n’en sortaient plus. Au début, c’était le même sort qui était réservé à Advine. J’ai commis un péché et ce n’ai pas envers elle uniquement que j’ai péché mais, j’ai aussi péché contre vous Castro. L’ancien Paulin ne revenait pas sur ce qu’il avait eut à faire, mais la personne nouvelle que je suis devenu grâce à Advine est obligée de revenir sur ses erreurs. Le péché que j’ai pu commettre est que j’ai profité de la faiblesse, de la situation d’Advine pour coucher avec elle. Je savais qu’elle n’avait plus d’espoir, je savais qu’elle voulait néanmoins sortir de cette forêt dense. J’ai vu cette faiblesse en elle et au lieu de l’aider, j’ai préféré profiter de son corps. A vous les deux, je vous demande pardon. 



Castro : Dans la vie, une chose est de faire une erreur, une autre est de pouvoir la reconnaitre et présenter ses excuses. Je ne peux te condamner pour ton acte puisque tu es une nouvelle personne actuellement. A ma petite amie aussi, je ne peux rien lui reprocher compte tenu de la situation dans laquelle elle se trouvait. 


Paulin : Je vous remercie beaucoup et du fond du cœur. 


Moi : j’aimerais aussi te présenter mes sincères excuses Paulin. Tout est de ma faute. Par-dessus toutes choses, je pense que la providence t’a mit sur mon chemin pour que nous soyons des amis pour la vie. Enfin, j’aimerais te dire que je suis vraiment désolée pour la ….


Paulin : ne t’inquiète pas Advine. Je l’ai su déjà chez le médecin. Le docteur m’a expliqué que tu avais perdu la grossesse. J’étais resté à ton chevet jusqu’à ta réanimation.


Castro : je pense que nous devons arrêter de remuer le passer. 


Paulin : tu as raison. Je vais demander à prendre congé de vous. Merci pour toi.



"""""""Victorin """"""



Cela fait bientôt un mois que je suis légalement marié à Rosine. Tout ce qui l’appartient est mien puisqu’elle sera l’unique héritière de la fortune de son père après la mort de ce dernier. Parlant de mort, il faut que je fasse vite. Je ne vais pas quand même rester là à attendre la mort de ce vieux ! Il va falloir faire vite. Mon plan doit démarrer. 


Moi : Allo !!! Bonjour Jérémie. Comment tu vas ?


Jérémie : je vais bien Boss. Que puis-je pour toi ?


Moi : je pense que c’est l’heure de mettre en exécution le plan B.



Jérémie : ok. Dis-moi quand et où seulement. Je ferai le travail très bien.


Moi : La question que je me pose est comment faire pour qu’il soit seul ?


Jérémie : tu deviens de plus en plus bête hein ! Il n’a pas besoin d’être seul. Il faut créer une réunion d’affaire avec un présumé client. A votre retour, je viendrai opérer seulement.


Moi : n’oublie pas que la police cherchera à connaitre le client.


Jérémie : c’est pourquoi je parle de « présumé client ». Le client en question ne sera rien d’autre qu’un de mes agents. La police pensera que c’est juste un braquage. Et pour que ça ressemble vraiment à du vrai, il va falloir que je sois le tueur. Je vais te tirer quelque balles dans les cuisses et à un niveau de ton épaule. Ne t’inquiète pas, je ne toucherai aucune partie vitale de ton corps. Ça sera des blessures superficielles. 


Moi : humm…..tu penses que c’est la meilleure solution ?


Jérémie : c’est la seule façon de te mettre à l’abri des soupçons de la police lors de l’enquête. N’oublie pas que c’est toi qui lui parleras de la réunion !


Moi : non, ça ne sera pas moi. Le client appellera la compagnie directement. Ceci me permettra de pouvoir faire la victime. Vraiment Jérémie tu es un bon mec.


Jérémie : On est ensemble mon ami. Surtout n’oublie pas que je dois être payé à la fin de l’opération !! 


Moi : l’argent n’est pas un problème. Fais juste ton travail. De grâce, ne me tue pas par erreur de précision.

 

Jérémie : je fais le travail de nettoyeur depuis une dizaine d’années sans être attrapé. Ton affaire est encore plus facile.


Moi : j’ai confiance en toi.


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