Le premier contact

Write by Farida IB



*** Dix jours plus tard ***


Nahia…


Mardi, 6 h passées d’une quarantaine de minutes.


Les premières lueurs du jour commencent déjà à poindre à travers les persiennes. Au programme en ce jour : un brunch d’affaires, un tour au salon du vin pour coordonner l’évolution du showroom d’un client, une réunion avec l’équipe d’attachés commercial de CAT (concessionnaire de véhicules) et pour finir l’achat d’espaces publicitaires pour les affiches et posters de la nouvelle collection de LaTina’sGlam. Somme toute, une journée folle s’annonce discrètement. 


En ce moment, je fais des tours entre l’armoire et le miroir dans le but de choisir une tenue appropriée, téléphone calé entre l’oreille et l’épaule . Ça fait pratiquement deux semaines que les appels matinaux de M. Singh et son ami ce sont imposés à ma routine journalière et jusque-là nous n’avons toujours pas abouti à une évolution positive de l’affaire. Enfin, nous savons par le biais de mon contact à l’aéroport que leur fils a été aperçu avec une hôtesse au Maroc dans une position douteuse durant leur seconde escale. Nous avons donc fait le lien avec sa disparition, monsieur doit être en train de prendre du bon temps quelque part dans ce pays. Donc toujours est-il qu’il est dans la nature, sans aucun signe de vie depuis quinze jours. Toutefois, j’ai tôt fait d’arrêter de me faire du mauvais sang pour lui, j’ai sans aucun doute affaire à un jeune homme étourdi. Enfin son père que je trouve un tantinet grincheux soit dit en passant, le répète aussi souvent qu’il le peut.


Je replace le pantalon éléphant noir et le chemisier blanc que je venais d’inspecter devant le miroir dans l’armoire et en ressors une jupe crayon bleu gris foncé et un haut cravate à col rond un peu plus clair que la jupe. Je reprends la même gymnastique devant le miroir avant de les placer sur le lit tout en écoutant patiemment les lamentations de madame Ben Zayid et en plaçant de temps en temps des mots de réconfort. Elle me passe ensuite son mari à qui je relaie les mêmes informations, avant de conclure avec M. Singh. Tout ça en parcourant l’étagère à chaussures du regard.


M Singh : bien que ce ne soient que des spéculations, nous avons tout au moins la confirmation qu’il est bel et bien à Lomé. Je pense que nous devons simplement attendre qu’il refasse surface, en espérant qu’il le fasse.


Moi : tout à fait monsieur, nous sommes réduits aux abois.


M Singh : en effet ! (ajoutant) Bien Mlle Adja, nous allons vous laisser à vos occupations, n’oubliez pas de nous tenir informer dans l’immédiat si vous avez du nouveau. 


Moi : d'accord, sans faute.


M Singh : toutes nos excuses encore une fois pour le désagrément causé par cette histoire. (ajoutant) passez une excellente journée.


Moi : je vous en prie monsieur Singh. Merci, agréable journée à vous aussi.


Click !


J’opte finalement sur une paire d’escarpins en cuir que je pose au pied du lit et le téléphone sur le présentoir et fonce sous la douche par la suite. Je reviens quelques minutes plus tard dans la chambre fraîchement lavée. Je m’habille à la hâte et alors que je m’active à me faire un nude, mon téléphone sonne à nouveau. Je décide de zapper et de rappeler la personne plus tard. La mise en beauté finie, je me chausse et sors des bijoux du boîtier lorsque la sonnerie de mon téléphone retentit une nouvelle fois dans la pièce. Je vérifie l’écran et prends le temps de finir de me préparer avant de décrocher. 


Moi passive-agressive : oui ? 


Manaar : bonjour, comment tu vas ?


Moi ton neutre : bonjour, je vais bien merci et toi ?


Manaar : il y a un souci ?


Moi : il n'y a rien, pourquoi tu demandes ?


Manaar : pour rien, je te sens juste un peu froide.


Moi répétant : il n’y a rien ! 


Manaar : apparemment tu t'es levée sur un mauvais pied ce matin.


Moi agacée : et si tu allais directement droit au but ? Tu ne m'as pas appelé pour contrôler mon humeur de ce matin si ?


Manaar soupirant : c'est pour te dire qu'il se pourrait que je vienne chez toi ce soir.


Moi parlant vite : j’ai quelque chose de prévue ce soir.


Manaar : quoi ça ?


Moi : c’est personnel (réfléchissant vite) bon, tu peux passer.


Manaar l'air sceptique : tu es sûr ?


Moi : passe je te dis !


Manaar : ok, à ce soir donc. Euh, attends, j’espère que cette histoire de grossesse ne nous pend plus au nez hein ?


Je tchipe.


Manaar : on en parle ce soir de toute façon.


Moi : ça tombe bien parce que moi aussi, j’ai des choses à te dire.


Manaar : ah bon ? Et je peux avoir un aperçu là-dessus ?


Moi : tu vas devoir attendre ce soir. 


Manaar : ok, je serai réceptif si tu nous fais une soupe de mouton accompagné d’un bon riz parfumé comme tu sais si bien le faire.


Moi bourrue : parce que la dernière fois que tu partais d’ici, tu m’as laissé des courses ou même l’argent pour en faire ?


Manaar : roohh tu es de si mauvaise humeur le matin. Bof, tu me feras le compte ce soir.


Moi claquant la langue : et tu as intérêt à rembourser !


Click !


Je raccroche avec l’idée que c’est une aubaine pour moi de mettre mon plan en exécution. En principe, j’ai pris la décision de couper définitivement les ponts avec lui, même si toutes mes tentatives ont échoué auparavant. Cette fois, je voulais le faire de façon arbitraire, mais connaissant le type, ce serait perdu d'avance. Il serait donc mieux qu’on rompe unanimement ce lien,  enfin une fois de plus, et sans drame en l’occurrence (rire). 


Je me saisis de mes bails et fonce à Jess House pour le brunch. Là-bas, je prends attache le chef service traiteur pour vérifier quelques détails de dernières minutes. C’est sur cette base que commence ma journée à l’extérieur pour finir vers 15 h 30. Je décide de faire un tour rapide au bureau pour un petit contrôle de routine puisque je dois normalement partir chercher les enfants à l’école dans moins de deux heures. 


Une demi-heure plus tard, je me gare devant le building abritant l'agence et pénètre la surface le visage atterré par la fatigue. La fatigue fut furtivement remplacée par la colère au vu du spectacle que m’offre le personnel féminin devant mon bureau. En fait, elles forment une haie tout autour en jacassant les unes autant que les autres.  Elles ne doutent pas d'ailleurs de ma présence.


Moi (les mains croisées sous ma poitrine) : que se passe-t-il ici ?


Paniquées, elles se retournent et partent dans tous les sens tout en lâchant des « désolée madame » à tout-va.


Moi m’adressant à mon assistante : Annie que faites-vous là ? C’est quoi ce grabuge ?


Annie : euhh bonsoir madame (au bord de l'excitation) il est là.


Moi perdue : qui est là ?


Annie ton joyeux : le monsieur avec qui vous devez travailler, votre collaborateur. Il est arrivé toute à l’heure…


Je ne l’écoute même plus parce que je m'occupe à travailler ma respiration pour éviter une altercation avec le collaborateur en question dès le premier contact. Je prends donc plusieurs inspirations avant irruption dans le bureau. Je le trouve devant mon ordinateur en bon maître des lieux. 


Moi en anglais : alors ça y est ? On a retrouvé son chemin ?


Pendant que je me félicite dans mon for intérieur pour le calme de ma voix, il relève la tête et sourit de toute sa dentition. Ce qui a le don de décupler mon agacement, il pense  vraiment qu’il y a matière à sourire là ?? 



*** Une heure plus tôt ***


Khalil…


Mademoiselle l'Hôtesse (de son vrai prénom Melissa, mais je préfère ce sobriquet) gare sa Tucson devant un building et nos regards s’accrochent direct à la plaque d’entrée de « Famous communication » l’agence dans laquelle je suis supposée travailler, apposée sur la façade du deuxième étage. 


Melissa : on dirait bien que c’est ici.


Moi lui confirmant : on dirait bien oui.


Melissa : j’espère que tu n’auras pas de problèmes avec ta partenaire.


Je me rapproche et enroule un bras autour de sa taille avant de caresser sa bouche au bout du doigt.


Moi : pas plus qu’avec mon père, mais je pense pouvoir gérer tout ça.


Sans plus, je m’accapare de ses lèvres pour un baiser langoureux auquel elle répond sans ambage. Elle détache sa ceinture de sécurité et passe la main autour de mon cou afin d’approfondir le baiser. La sensation de bien-être que me procurent ses seins qui se sont lourdement écrasés contre ma poitrine me donne envie de prolonger cet instant, mais elle interrompt subitement mes gestes. Je garde mon front collé contre le sien avec un goût d’inachevé dans la bouche en essayant de ne pas faire attention à la bosse qui s’est ostentatoirement formée dans mon pantalon et ce avec toutes les difficultés du monde.


Melissa (reprenant son souffle) : je ne dirai pas non à une dernière danse ce soir, il suffirait que tu m’envoies ton adresse dès que tu es là.


Moi : je pensais que tu voulais prendre cette soirée pour mieux affronter ton voyage demain.


Melissa (se détachant en souriant) : oui, mais (caressant mon bonhomme) mon passager favori me manque déjà. De toute façon, je devais t’envoyer tes affaires.


Moi : et bien mademoiselle l’hôtesse a de la suite dans les idées, j’espère que tu n’oublieras pas d’apporter du chocolat et de la crème chantilly. 


Melissa clin d’œil : ça vient de passer à la tête de mon To do list monsieur le passager.


Moi (tenant ma bosse entre mes mains) : j’ai hâte d’être à ce soir.


Melissa ton suave : pas plus que moi.


On s’embrasse encore pour se dire au revoir avant que je ne pénètre l’immeuble. Je monte les escaliers un par un avec un sourire rêveur scotché à mes lèvres. Je dois dire que je viens de passer deux semaines inoubliables avec cette fille qui mérite sans doute une palme d’or pour la meilleure monitrice au monde. Elle sait s’y prendre avec un homme, ça, c’est plus qu’évident. Elle m’a fait vivre un petit moment d’évasion pépère qui me donne presque l’envie de m’installer définitivement dans ce pays. Une petite escapade touristique à l’ouest du pays d’où elle est originaire. Nous avons fait une randonnée pédestre sur une montagne, une balade dans une forêt d’une biodiversité remarquable où j’ai eu l’occasion de voir une bulbul et un yucca géant pour la première fois de ma vie, et le pompon a été de faire l’amour sous une chute d’eau. Ne me demandez pas les noms de ces différents endroits parce que je retiens à peine le nom de la ville ! En bref, c’était tellement magique au point où j’ai oublié le monde. Mais la réalité tangible a vite fait de nous rattraper, demoiselle l'Hôtesse doit reprendre service demain. 


Bien que déçu de sa fin subite, cette escapade m’a redonné du peps pour mieux affronter mon séjour ici. Bon, j’avoue que je redoute un peu la réaction de mon père, mais je crois que je survivrai bien à une nouvelle tempête.


Je traverse une sorte de couloir qui mène vers l’unique porte sur ce côté du bâtiment. Quand j’arrive devant celle-ci, un bip retentit puis la porte s’ouvre d’elle-même. Je déboule sur un open space et me renseigne chez la première personne que je croise, c’était une charmante jeune fille qui avait beaucoup du mal à cacher les troubles que je fomente en elle. Elle me dirige tant bien que mal vers une cloison vitrée où se trouve une autre jolie demoiselle qu’elle me présente comme l’assistance de la DG. Cette dernière m’offre le plus chaleureux des accueils avant de m’introduire dans le bureau de sa patronne. Quelques minutes plus tard un plateau de friandises et des rafraîchissements sont posés devant moi pendant qu’Annie (l’assistance) réactualise l’écran de l’ordinateur posé sur une table basse juxtaposant la table bureau. Elle me laisse ensuite à mes aises et m’offre le site de l’agence à l’écran. Je me perds dans la lecture de l’historique pendant une trentaine de minutes en jetant des coups d’œil amusé vers la haie que forment les filles autour du bureau. A un moment donné, j’écarquille mes yeux émerveillé par les réalisations de cette agence qui n’en a vraiment pas l’air au premier regard lorsqu’une voix me sort de ma pensée. 


La voix en anglais : alors ça y est ? On a retrouvé son chemin ?


La voix se voulait calme, mais faisait clairement ressentir la contrariété de la personne qui la porte. Je lève donc mes yeux pour voir qui en a autant après moi et tombe sur l’image la plus merveilleuse qu’il m’ait été donné de voir depuis que je suis arrivé dans les locaux de cette agence. Je me mets à sourire, bêtement sans savoir pourquoi, mais je me ravise aussitôt en avisant les éclairs de colère dans les yeux de celle que je devine être ma collaboratrice pour les prochains jours à venir. Toutefois comme j’aime les défis, je décide de pousser l’audace, ainsi pour me faire un bref aperçu sur sa personnalité.


Moi jouant le jeu : oui et je dois avouer que ça n’a pas été une sinécure.


Elle (me fixant droit dans les yeux) : c’est bizarre, mais vous me semblez bien en forme pour quelqu’un sensé être déboussolé de ne pas pouvoir retrouver son chemin.


Moi (allant en français) : pour votre info, je parle français. (elle écarquille les yeux apparemment impressionnée, lol.) Et pour répondre à votre préoccupation, ma chère mère m’a toujours appris à relativiser dans toutes les situations. Du coup, j’ai profité pour faire une petite visite guidée du pays. (me passant la main dans mes cheveux) Un bien pour un mal, je dois dire.


Elle soupire plusieurs fois, je crois que c’est pour se calmer, je bloque le rire parce qu'actuellement, elle fulmine et je n’ai pas du tout envie de subir sa colère. Déjà, que « la miss » (enfin, j’ai oublié son prénom) me fixe dans le bleu des yeux comme si elle voulait sonder mon âme. On voit qu’elle n’a du tout pas froid aux yeux la petite, ou peut-être que c’est dû à sa colère. C'est un peu déconcertant pour moi de me rendre compte que contrairement à toutes ces hippies que j’ai eu à rencontrer dans toute ma chienne de vie elle me regarde avec une telle indifférence dans le regard. Elle semble ne pas être intimidée d’un iota par ma personne. Soit elle essaie de se donner un genre, soit j’ai perdu mon charme pendant ces quelques minutes.


Machinalement, je me tourne vers la surface vitrée de la porte pour regarder mon reflet, mais je croise aussitôt son regard inquisiteur.


Miss brute : vous êtes sourd en plus ?


Je la regarde penaud et choqué à la fois par son toupet un moment avant de me passer la main dans mes cheveux pour reprendre un peu contenance.


Moi : peux-tu répéter s’il te plaît ?


Miss (parlant vite) : vous !


Moi : pardon ?


Miss articulant : vous pas tu ! (sans transition) Etant donné que vous êtes ici pour un travail, je préférerais que nous gardions une relation cordiale basée sur le strict respect et ce sera valable pour tout le staff également. Par conséquent, je privilégierais une communication purement formelle et je vous suggérerais de trouver l’équilibre parfait entre votre vie professionnelle et votre vie personnelle. Cela sous-entend que vous devez désormais éviter l’écart que vous venez de commettre parce que là, je le prends comme un faux pas du début donc inutile de s’attarder là-dessus. (jetant un coup d’œil à sa montre) Cela dit, je pense que nous aurons l’occasion d’établir d’autres règles ensemble, puisque je dois partir chercher mes enfants à l’école. Ce qui est urgent pour vous de savoir pour le moment, c’est que dans cette agence nous travaillons du lundi au vendredi, de 8 h à 18 h 30 pour les employés et pas  d’heure pour moi donc ce sera logiquement valable pour vous également. Exception faite des mardis et des vendredis où je sors à 17 h pour raison d’urgence familiale. Vous aurez donc les week-ends pour faire (faisant des crochets avec ses doigts) vos visites guidées de la ville. 


Est-ce que je l’écoute même encore ? Je suis resté bloqué à « chercher mes enfants à l’école » lol, c’est une blague ! Elle a un enfant elle ? Et de surcroît « des » ? Elle a quoi ? Maximum 25 ans, fin, je dirai moins que ça. Et ce corps de liane, nan elle ne va pas me dire que cette petite poitrine civilisée à déjà allaiter « des enfants » ? Nan c’est juste impossible !!


Miss (continuant son monologue) : nous allons nous occuper de votre intégration demain, mais je peux déjà vous fournir quelques informations chemin faisant.


Moi arquant le sourcil : chemin faisant ?


Miss : oui, je vous ai trouvé un appartement à côté du mien. Ça fait également de nous des colocataires. Je pense que ça nous mâche le travail concernant vos déplacements et certaines fois nous pourront ramener du travail à la maison.


Je la regarde sceptique parce que l’idée de l’avoir comme voisine ne m’enchante guère. J’ai cru comprendre que j’ai affaire à une maniaque du travail, je sens déjà la pression à mille kilomètres. Je soupire à l’idée.


Miss (me fixant avec insistance) : quoi ? Il y a quelque chose que vous n’avez pas compris dans ce que je viens de dire ?


Moi : euhh oui, enfin non. Laissez tomber !


Elle fronce les sourcils et me fixe pantoise quelques secondes avant de reprendre.


Miss : bien ! Si vous avez des questions ou des réclamations à faire, n’hésitez surtout pas. Mon assistante et moi serons à votre entière disponibilité.


La seule phrase sensée depuis le début de cette fastidieuse conversation (rire). 


Moi : ok ça ira ! (narquois) Merci pour ce charmant accueil.


Miss sur le même ton : ohh je vous en prie ! (au tac) J’espère que vous avez relativement profité de votre petite escapade parce que je lance les hostilités à partir de cet instant.


Moi souriant lentement : ohh que oui, j’ai plus apprécié la biodiversité de To go et encore plus…


Miss (me coupant la parole) : To go ! ?? 


Je plisse les yeux.


Miss : Togo pas To go ! (elle affiche un sourire dérisoire.) Non mais carrément, To go. On vous a dit que mon pays part où ça ? 


Moi la taquinant : vous êtes encore plus belle avec ce sourire. J’ai cru un instant que vous ne le faisiez jamais.


Elle renfrogne automatiquement la mine et je la fixe un rictus moqueur au coin des lèvres. 


Miss me donnant le dos : je vous attends en bas.


Je reprends mon attache-case dès qu’elle referme derrière elle pour la suivre. Je sens vraiment que je vais aimer travailler ici. 


Première impression ? 


Je retire tous les mots que j’ai dits avant mon départ. Enfin il y a cette histoire de « mes enfants » que je suis curieux d’élucider, mais pour le moment, j’aime ce que je vois. En plus, le niveau de maturité est au top pour une jeune femme de son âge. Je pensais avoir affaire à une fille à la langue bien déliée qui voudrait refaire mon éducation et contre toute attente, j’ai miss black beauty qui a su me remettre à ma place d’une manière très subtile. Au fait, est-ce qu'entre temps, j’ai mentionné qu’elle a un beau teint ébène et des courbes douces qui soutiennent des jambes interminables ? Bof il faut préciser que ce dernier détail vient de me sauter aux yeux quand elle sortait du bureau donc ne m’en tenez pas rigueur.


Je descends pour retrouver la miss à bord d’une Mercedes-Benz E350, eh beuh !!? ça ne blague pas ici ! . L’autre a une voiture hybride et black Queen se paie le luxe de rouler dans une Mercedes. 


Règle N°1, ne jamais jugez un livre par sa couverture !



L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Le tournant décisif