Le prix de la trahison

Write by Lulu-marie

Chapitre 32 : Le prix de la trahison 


***Arthur***


Non non non (les mains sur la tête) ce n'est pas possible,  non ce n'est pas vrai. Je reste muet face à ce que je vois ici, je ne manque pas de couler les larmes. Il ne reste plus rien de ma voiture ; elle a été détruite. la porte à été défoncé, ils ont tous cassé mes vêtements sont éparpillés ; déchirés ; coupés en petits morceaux les meubles tout en miettes. Il ne restait plus rien de ce que j'ai mit du temps à construit. Quand Karène m'a annoncé la nouvelle, je suis parti de l'hôpital malgré la douleur que je ressentais dans la jambe. Ils m'ont remit des béquilles et c'est à l'aide de ça je me suis déplacé. J'ai payé le taxi avec tous ce que j'avais comme liquidité. Heureusement que j'avais encore ma carte bancaire sur moi. Assis par terre les jambes tendu, je réfléchissais à comment faire. De grosses gouttes de larmes coulaient sur mon visage. Je suis fini ! 


Karène : il faut porter plainte 


Moi : Non 


Karène : Ce sont des voleurs. Mais Arthur dis moi pourquoi tu as dit que c'etait Nella, elle a quoi à voir dedans ? 


Moi (hurlant) : Je ne veux pas entendre ce nom (bouchant mes oreilles) ne répète plus ce nom 


Karène : Arthur qu'est-ce qui t'arrive ? 


Moi : j'ai mal à la tête 


Karène : tu l'as appelé ? 


Moi : cette fille je ne veux plus jamais entendre parler d'elle 


Karène : quoi qu'est-ce qui s'est passé ? 


Moi : aide moi à me levé 


Difficilement elle m'a aidé. Au fur et à mesure que je j'avançais vers les dégâts, j'avais l'impression que ma tête allait explosé. 


Karène : Et maintenant ? 


Et maintenant, je n'avais pas pensé à ça, quelle serait la suite maintenant ? C'était une question cruciale qu'elle venait de me poser.  je me retournais en face d'elle en la regardant comme une statuette en face de moi. Mon cerveau ne tournait plus j'avais du mal à réaliser ce qui se passait. Rien ne garanti que c'était elle.


Karène : je te propose de trouver un hôtel et...


Moi : ... Moi crèché dans un hôtel ? Et avec quel sous ? 


Karène : Arthur 


Moi : ...


Karène : Arthur ? 


Moi : ...


Karène : ou tu iras quelques jours chez Hélène 


Je ne pouvais pas me rendre chez Hélène comme ça, elle chercherait sûrement à savoir ce qui m'est arrivé. J'ai appelé Nelson, il s'est présenté quelques minutes plus tard. 


Nelson : Mon Dieu qui a fait ça? Qu'est ce qui s'est passé ici ? 


Karène : Ah c'est hier que cela s'est passé 


Nelson : Et toi aussi tu as quoi ? qui t'a fait ça tu as eu un accident? 


Karène : Il ne veut rien me dire 


Moi (lâchant ) : Elle m'a tiré dessus


Nelson : Qui ? 


Moi (les larmes aux yeux) : Elle a tout découvert 


Nelson : Hélène ? 


Moi (non de la tête) : ...


Karène : Nella ? 


Moi (oui de la tête) : oui elle a faillit me tuer hier


Nelson : Ce n'est pas vrai 


Moi : Elle m'a tiré une balle dans la jambe 


Nelson : Jésus-Christ 


Karène s'est levée en ramassant son sac elle n'a pas attendu 


Nelson (la regardant) : Karène ? 


Karène : je ne vais pas attendre qu'elle débarque ici me faire la peau aussi. Si cette folle a été capable de te faire ça donc sûrement je suis la prochaine sur la liste. 


Nelson : eh Karène 


Karène (me regardant) : nous nous sommes foutu d'elle ici même dans cette maison toi et moi ;  je me faisais passer pour ta cousine devant elle et tu me baisais après son départ elle vient de découvrir tout n'est ce pas elle t'a tiré une balle dans la jambe ? La prochaine sera pour moi alors non je ne vais pas rester. Je parie mille deux cent pourcent que c'est elle qui a fait ça.


Nelson : Karène qu'est-ce que tu racontes ? 


Karène (s'en allant) : Pardon je tiens à ma vie je suis orpheline depuis très longtemps.


Et elle a raison celle que j'ai vu hier, celle qui m'a mit une balle dans la jambe n'était pas la Nella que j'ai connu et manipuler à ma guise. Elle était à deux doigts de m'ôter la vie, ma vie ! (frisson) 


Nelson (me regardant) : ...comment elle t'a fait ça 


Moi (les yeux brûlant) : bro...


Nelson : Raconte


Je lui ai narré la scène d'hier comme si je la vivais encore et ça me donne la rage de m'être fait avoir. Pourquoi j'avais pensé un seul instant que Lara pouvait vouloir de moi. Lara mais enfin c'était Lara cette chienne. 


Nelson a demandé à ceux qui étaient dans la maison s'ils avaient vu ou entendu quelque chose ou même quelqu'un de suspect hier dans les parages mais personne n'avait rien remarqué ont-ils dit 


Nelson : Il faut porter plainte 


Moi : je ne peux pas. 


Nelson : Mais au moins pour la destruction de ta chambre. Ils n'ont rien volé ils ont juste saccagé, ce qui prouve qu'il y a quelqu'un derrière tous ça. 


Moi : Elle voulait me faire payer


Nelson : tu penses que c'est elle ? 


Moi : Je ne sais plus, j'ai mal à la tête et j'ai besoin de repos. 


Nelson : Okay allons chez moi.  


Il m'a aidé à me levé. Nelson avait une moto, étant donné que je ne pouvais pas rester sur une moto à cause de ma jambe, il a appelé un taxi. J'avais besoin de me reposer c'est ce que j'ai dit mais je n'ai pas pu, c'est à croire que ma tête attendait ce calme pour reprendre. J'avais mal,  tellement mal jusqu'a en tenir la tête. Quand je pense à hier, cette fille était à deux doigts me tuer sans clignoter des yeux elle m'a mit une balle, balle à blanc ou pas elle l'a quand même fait. Ma tête cognait (une balle) tellement fort et j'avais des douleurs dans le pied (une balle). Avec ça je ne pouvais pas fermer les yeux. Vous savez ce mal dont on souffre jusqu'à l'épuisement total, ce mal pour lequel on prie Dieu d'alléger notre souffrance. C'est de ce mal dont je souffrais et malgré le calment que j'ai prit, la douleur ne s'est pas estomper. "Une balle" je n'arrêtais de me répéter ces deux mots "une balle". La jambe ;  la tête ;  les yeux et le coeur tout chauffaient 


Nelson (me secouant) : Arthur ça ne va pas tu es brûlant Arthur 


Moi (voyant du flou) :...


Nelson : Arthur Arthur


Moi : ...j'ai...j'ai... 


Trou noir


***Mélissa***


Moi : Et demain nous allons nous mariés 


Régina : Et pourquoi si vite ? 


Moi : je ne te comprends pas Régi


Régina : pourquoi vous vous marié aussi rapidement j'ai l'impression que vous voulez échapper à quelqu'un ou quelque chose 


Moi : mais Régi qu'est-ce que tu racontes ? Je suis une femme libre et enceinte, tu ne trouves pas normal que l'homme que j'aime m'épouse ? 


Régina : oui mais je trouve ça trop précipité 


Moi : en quoi c'est précipité ?  Lara... Lara tu es avec nous ? 


Régina (la touchant) : Lara 


Lara (revenant) : oui pardon vous dites ? 


Moi : tu étais très loin Lala


Lara : oui excusez moi les filles. Tu disais quoi Régi ? 


Régina : on oublie ça, tu as quel souci toi? 


Lara : aucun


Moi : je te trouves distante depuis ton arrivé 


Régina : j'ai remarqué aussi


Lara : ce n'est pas vrai les filles bon je dois y aller 


Moi : quoi ?


Lara (se levant) : j'ai une chose très importante à faire je vous rappelle 


Moi : tu en es où avec tes croquis ? 


Lara : on en reparle après 


Moi : ah bon ? 


Lara : oui


Elle nous a fait la bise avant de se précipiter pour sortir 


Moi : Hey Lara je me marie demain ne l'oublie pas 


Lara : ouiiiii


Régina (me regardant) :  Elle est bizarre 


Moi : très bizarre 


Bon revenons à moi, je me marie demain un simple mariage civil. La mère de Pavel à mit tout en oeuvre pour que ça soit un mariage simple et réussit ça se fera à  la mairie juste mes amies qui seront encore mes témoins. Pavel dit qu'après l'accouchement on fera un mariage grandiose, je ne suis pas contre l'essentiel pour moi c'est que je sois mariée et heureuse. Côté Liliane c'est le silence, je n'ai plus de ses nouvelles depuis la dernière fois et c'est tant mieux. 


Régina : en quoi je peux t'aider pour demain ? 


Moi : rien du tout, il n'y a rien à faire. Juste votre présence me suffit largement 


Régina : tu es sûre ? 


Moi : oui 


Régina (après un moment de silence) : des nouvelles de Mathis ? 


Moi : Non 


Régina : ça t'arrive de penser à lui ? 


Moi : oui toujours 


Régina : pour son geste ? 


Moi (soupirant) : surtout ça 


Régina : Mathis est un homme bien, même si je ne le connais pas mais juste pour ça, il est un homme bien.


Moi : oui Mathis est généreux. 


Régina : alors dis moi comment tu vas et le bébé ? 


Moi : tantô ça va, tantô ça va pas. 


Régina : toujours des malaises ? 


Moi : oui des vomissements et la fatigue 


Régina : tiens bon ça ira. 


Moi : Tu as enfin pris une décision ? 


Régina : oui 


Moi : j'ai une idée et si tu t'installais dans la maison que Mathis m'a laissé ? 


Régina : Houn ? 


Moi : bon c'est une proposition inh à toi de voir toutes les portes de chez moi te seront ouvertes ici où là-bas n'importe où. Pense y 


Régina : humm si c'est ça, je n'ai plus besoin de réfléchir longtemps j'accepte ta dernière proposition ça me gênais un peu même de m'installer dans ta toute nouvelle maison 


Moi : qu'est ce que tu racontes, Lara et toi vous êtes plus que des soeurs pour moi


Régina : merci 


Moi : alors on ira chercher tes affaires 


Régina : pas la peine Sonia me les apportera


Moi : Elle revient à Cotonou ? Et comment elle va se débrouiller pour les apporter ? 


Régina : on le saura bientôt.


Moi : ohh


Régina : je ne sais pas comment te remercier Mélissa. Tu es mon ange gardien que Dieu te bénisse 


Moi (me levant) : arrêtes moi ça. Je vais te prendre les clés de la maison.


Régina : mais tu ne penses pas qu'il est temps de prendre une femme de ménage pour t'aider un peu dans la maison ? À toi seule tu ne pourras plus rien d'ici peu 


Moi : tu as raison, je vais en parler avec Pavel.


Régina : ce serai mieux. 


Moi (m'en allant) : Oui 


***Lara***


Moi : Comment ça il est parti ? 


Elle : oui, très tôt ce matin 


Moi : mais pourquoi vous l'avez laisser partir ? Il arrive à marcher ? 


Elle : à l'aide de béquilles. Excusez moi madame je dois y aller. 


Puis elle m'a tourné dos


Moi : Oui c'est ça 


Je n'ai pas la conscience tranquille depuis hier je suis partagée entre la peur et la culpabilité. Peur que les policiers ne débarquent chez moi et que cette histoire ne tourne au vinaigre, la culpabilité de l'avoir piégé de cette manière. Je me suis présenté à la clinique en espérant le voir. Mais qu'est-ce que je peux bien lui dire, en d'autres circonstances je dirai qu'il a bien mérité. Je n'ai pas eu non plus des nouvelles d'Elyed ni de Nella et c'est tout ceci qui m'angoisse. J'ai même peur de rentrer chez moi. L'infirmière à qui je m'étais adressé est passée près de moi, j'étais toujours debout et peu de temps après elle est repassée et s'est arrêtée comme pour dire quelques chose mais elle s'est retenue sûrement à cause du regard que je lui ai lancé. C'est à ce moment que j'ai fait demi-tour et je suis sortie. Maintenant ce qui me reste à faire c'est de patienter et d'attendre calmement qu'on vienne me donner des nouvelles (soupir)


***Arthur***


Je ne voulais plus me réveiller, c'est douloureux. Je ne sais pas pourquoi Nelson m'a conduit à l'hôpital, il aurait bien pu me laisser mourir parce que à chaque fois que je pense aux désastres, je ressens une profonde douleur dans la poitrine. Aucun traitement ne peut me guérir. D'abord c'était Khafi et maintenant elle, je ne veux même pas prononcé son nom de peur d'avoir encore mal au crâne. En quittant ici, je vais me rendre chez Hélène je lui dirai que j'ai été braqué.


Nelson (entrant) :  tu es réveillé ? 


Moi : je dois partir d'ici


Nelson : tu m'as fait peur


Moi : tu aurais dû me laisser mourir 


Nelson : tu es malade ? 


Moi : Oui puisque je suis allongé sur un lit d'hôpital 


Nelson (rigolant) : tu délires bro


Moi : je veux rentrer, j'ai des choses à faire. 


Nelson : le médecin dit que tu souffres d'un traumatisme 


Moi : ça ne m'étonne pas après ce que j'ai subit par la faute de cette folle 


Nelson : tu dois porter plainte 


Moi : Non 


Nelson : et que vas tu faire ? 


Moi : je vais parler à Hélène


Nelson : lui dire la vérité ? 


Moi : non qui est bête, elle est ma dernière chance, je ne vais pas prendre le risque qu'elle découvre la vérité elle aussi. 


***Khafilath***


Moi : Voilà comment il se jouait de moi, enfin de nous


Hélène : Non ce n'est pas vrai 


Moi : Je l'ai viré le même jour 


Hélène : Non pas mon Arthur 


Moi (rire) : ton Arthur, ce n'est qu'un gigolo qui se fout de toi


Hélène : Non non.


La pauvre, j'imagine ce qu'elle ressent. Elle s'est rendue au bureau en cherchant Arthur. La secrétaire lui a dit qu'il ne travail plus ici elle n'a pas cru et a demandé à me voir. Quand je lui ai dit que j'ai viré son amoureux elle a faillit me faire un scandale en disant que je n'avais pas le droit, que je lui avais promis en signe de notre amitié et patati et patata. J'ai vite fait de la faire descendre de son nuage il fallait qu'elle sache qui était vraiment son petit protégé. 


Hélène : Pourquoi tu ne m'as rien dit ce jour ? 


Moi : honnêtement devant lui est ce que tu allais me crois Hélène ? 


Hélène : Mais oui Khafi 


Moi (rigolant) : Ce n'est pas vrai 


Hélène : tu as gardé contact avec lui ? 


Moi : tu me prends pour qui ?  Imagine ce que j'ai ressenti ce jour où tu me le présentais comme ton chéri. J'ai dû prendre sur moi


Hélène : ...


Moi : j'avais ressenti la même chose que toi Hélène 


Hélène : Non pas la même chose, je lui ai tout fait 


Moi : et moi donc ?J'étais sur le point de me marier avec lui et de le nommer gérant de tout mes biens.


Hélène (les yeux presque humides): tu l'aimais à ce point ? 


Moi : c'est du passé ma chérie 


Hélène : Non je n'arrive pas à croire... Lara 


Moi : Qui ? 


Hélène : Lara... C'était vrai ce qu'elle disait Lara 


Moi : ??? 


A suivre...

Vie de femme : L'imp...