Mon épouse

Write by Lulu-marie


Chapitre 33 : Mon épouse 

***Hélène***

J'avais les jambes qui tremblaient, j'ai du mal à croire ; ce n'est pas mon Arthur, pas mon apollon qui me dit chaque jour qu'il m'aime et qu'il est fou de moi. Non si ça se trouve donc... 

Moi : Non je n'arrive pas à croire... Lara 

Khafi : Qui ? 

Moi : Lara... C'était vrai ce qu'elle disait Lara

Khafi : ...

Moi (me levant) : je... Je m'en vais 

Khafi : je te raccompagne 

Moi (la stoppant) : pas la peine

Je suis sortie de son bureau sans regardé derrière. 

Quand Mohamed m'a vu, il s'est dépêché de m'ouvrir la portière et je me suis installée.

Mohamed : on rentre madame ? 

Moi : oui 

Lui (démarrant) : d'accord 

Moi : Mohamed ? 

Lui : Oui madame ? 

Moi : tu as revu Lara depuis ? 

Lui : Non madame 

Moi : tu étais pourtant proche d'elle ; elle ne t'a pas contacté ? 

Lui : Non madame 

Moi : Okay 

Le contacté comment ?J'avais vu son portable le lendemain dans la cour, elle l'avait perdu et moi je l'ai jetté quelque part, je ne me rappelle même plus. 

Moi : Mohamed ? 

Lui : Oui madame ? 

Moi : tu connais chez Arthur ? 

Lui : Non madame 

Moi : pfff tu ne connais jamais rien, ramène moi à la maison 

Arthur ne peut pas me mentir de la sorte avec tout ce que j'ai fait pour lui, non mon Arthur ne peut pas me faire ça. Je l'ai appelé hier toute la journée et aujourd'hui il ne décrochait pas et c'est pourquoi je me suis rendu au bureau de Khafilath ce matin. Je m'inquiétais pour lui mais à ma grande surprise il n'y était pas et voilà ce que j'apprends en retour. Et moi qui pensais avoir trouvé l'homme parfait, je ne sais même plus quoi pensé. Je ne sais pas combien de temps s'est écoulés entre mon retour et la sonnerie du portail qui a retentit dans mes oreilles. 

Nina : Maman c'est tonton Arthur qui est là 

Moi : quoi ? Arthur ? 

Nina : oui maman 

Moi (me relevant) : il est où ? 

Nina : au salon 

Moi : dans mon salon ? 

Nina : oui

Arthur (derrière la petite) : doucement ...merci petite (me regardant) Bonsoir ma belle 

Moi : qu'est ce qui est arrivé à ton pied ? 

Arthur :...

Moi : Nina tu peux partir 

Arthur : on m'a braqué hier

Moi : mon Dieu

Nina : je t'apporte de l'eau tonton ? 

Arthur : Non merci 

Je n'avais pas oublié ce que je venais de découvrir sur lui. Mais l'état dans lequel il était me faisait de la peine.

Moi : c'est arrivé quand ? 

Arthur : hier dans la soirée quand je revenais du boulot. 

Il continue de me mentir 

Moi (enervée) : Sors de chez moi Arthur.

Arthur : mais...

Moi : Dehors, je suis au courant de toute ta trahison, tu m'as menti, tu sortais avec Khafilath. Tu mens que tu as été braqué en revenant du travail, quel travail dis moi ? Si elle t'a renvoyé depuis très longtemps. 

Arthur : ...

Moi : Tu sortais avec Khafilath pourquoi sachant bien qu'elle est mon amie. 

Arthur : ...

Moi : sors de chez moi dehors. 

Arthur : je ne sais pas ce qu'elle t'a dit mais laisse moi t'expliquer 

Moi : tu vas m'expliquer quoi ? Me dire qu'elle est plus belle et plus séduisante que moi ?Qu'elle n'est pas obèse comme moi ? Alors que tu m'as toujours dis que tu n'aimais pas les minces tu ne fais que mentir.

Arthur : Non ce n'ai pas vrai (la main sur la poitrine) je reconnais t'avoir tromper c'est vrai mais ce n'ai pas ce que tu penses

Moi : Arthur tu es un bon menteur. Dis moi que tu ne voulais pas te marier avec elle et je te croirais 

Arthur : mais non, toi aussi comment peux tu penser ça ? Je ne peux pas faire une chose pareille et comment ? sachant que tu es son amie. Écoute Hélène si je... si... Oui c'est vrai je sortais avec elle mais c'etait juste pour le poste je ne l'aime pas.

Moi : quel poste Arthur ? 

Arthur : j'avais marre de te tendre la main à chaque fois 

Moi : mais... Mais qu'est-ce que tu dis ? 

Arthur : crois moi Hélène, je voulais gagner plus ; te faire plaisir ; t'offrir des cadeaux je ne voulais plus être ce mytho qui te tend la main à chaque fois et j'ai pensé qu'en obtenant un bon poste dans l'entreprise de Khafilath je vais pouvoir te faire plaisir comme je veux, ne plus être un handicap pour toi. 

Moi : mais tu n'as jamais été un handicap pour moi 

Arthur : je ne me suis jamais senti à l'aise avec les cadeaux que tu m'offres. Hélène tu es une femme en or et je t'aime 

Moi : Arthur je t'aime aussi 

Arthur : je t'ai trahi je te demande pardon et tu dois me croire 

Moi : je ne sais pas si je dois te croire ou pas 

Arthur (s'approchant de moi) : tu sais ce qui détruit les relations ? 

Moi : houn

Arthur : c'est le manque de confiance. Tu dois apprendre à me faire confiance. Moi je te fais absolument confiance et pourquoi pas le cas chez toi ? 

Moi : ...

Arthur : tu veux voir ce qu'on a construit partir en fumée à cause des bêtises ? Si c'est ce que tu veux alors fais le et on arrête tout là.

Moi : Non 

Arthur : Hélène je t'aime 

Moi : Et Lara ? Ce qui s'est passé ici avec Lara ? 

Arthur(soupirant) : mais pourquoi tu reviens sur ça ? 

Moi : Arthur je ne sais pas si je dois te croire ou quoi, je ne sais vraiment pas. Donc je me pose des questions.

Arthur : C'est ce que je te disais et si tu dois faire attention à tout, ça ne marchera pas. Tu sais que Lara n'est qu'une vagabonde une pute qui a monté une histoire de toute pièce pour se faire remarquer devant toi. Alors si tu veux écouter les autres et faire attention à tout ce qui se dis je te laisse faire (voulant se retirer) 

Moi (le retenant) : Non, je... je... je te crois.

Arthur : ...

Moi : ces braqueurs t'ont volé quoi ? 

Arthur : ils m'ont tout prit, ils on tout détruit dans ma maison même ma voiture avant de me tirer une balle dans la jambe 

Moi : ...Mon Dieu 

Arthur : si tu ne me crois pas, tu peux me suivre pour voir par toi même comme maintenant tu as tendance à ne pas me croire.

Moi : Non je te crois. 

Arthur : Hélène je veux vraiment que ça marche entre nous

Moi : c'est ce que je veux aussi.

***Pavel***

Monsieur le maire : par les pouvoirs juridiques qui me sont conférés je vous déclare marie et femme 

Eux : bravo, bravo, vive les mariés. Félicitations au couple.

Maintenant on peut dire qu'elle est mon épouse 

Lara : félicitations Pavel 

Moi : merci Lara 

Régina : tu as intérêt à la rendre très heureuse 

Mélissa : Régi 

Moi : compte sur moi 

Maman : félicitations mon chéri. 

Moi : merci maman 

Je l'ai prise dans mes bras. Si ce mariage s'est avéré réussit c'est grâce à elle. Nous étions cinq en plus du maire et ses collaborateurs ça faisait en tout huit personnes dans la pièce. Si ce n'était pas l'histoire de la tradition et aussi sa grossesse, je lui aurais donné un mariage digne de son nom. Mais il n'est pas encore tard et nous avons tout le temps devant nous. 

Maman : sois heureux chéri. 

Nous : merci maman 

Maman : Vous avez ma bénédiction heureux ménage à vous. 

Nous : Amen maman

Après les remerciements, nous avons distribués les plats et les boissons au maire et à ses collaborateurs c'est maman qui a pensé à faire simple. Les filles sont rentrées avec les restes des nourritures. Elles ont comprit qu'on avait besoin d'intimité et elles nous on rapidement faussées compagnie ainsi que maman. Maintenant je peux serrer ma femme très fort dans les bras.

Mélissa : Pavellll

Moi : je t'aime Mélissa, je t'aime plus que moi même. Je suis fou et fièr de toi, fièr de dire au monde entier que tu es mon épouse. 

Mélissa : Moi aussi je t'aime chéri 

Moi (prenant sa main en y posant un baisé) : Merci de m'accepter 

Mélissa (les larmes aux yeux) : tu sais que je suis sensible ces derniers temps donc arrête. 

Je l'ai soulevé en allant la posé délicatement sur le lit. 

Moi : je veux te faire l'amour 

Mélissa : ne te retiens pas. 

Moi : tu es prête à me recevoir 

Mélissa : j'ai toujours été prête et ce, depuis le tout premier jour. 

Cette nuit, j'ai fait l'amour à ma femme sans aucune réticence, nous nous sommes aimés comme deux adolescents qui venaient de découvrir l'amour. 

Moi : debout madame c'est l'heure 

Mélissa (baillant) : l'heure de quoi ? 

Moi : la consultation 

Mélissa (la main sur le front) : ce n'est pas vrai 

Moi : si

Mélissa (toussant) : je ne me sens pas bien ce matin 

Moi : d'où est ce que tu sors encore cette toux ? Tu as quoi ? 

Mélissa : je n'en sais rien en plus j'ai mal à la tête et des douleurs sur la côte. 

Moi : raison de plus pour qu'on aille voir ton gynécologue.

Mélissa (peinant à se levé) : tu as raison 

Moi : Laisse moi t'aider 

Ça me fait mal de la voir souffrir comme ça pour une grossesse, maman pense que c'est une fille, elle dit que ce sont les filles qui font autant souffrir les mamans.

Moi : je vais demander à maman de nous trouver une femme de ménage.

Mélissa (toussant) : tu sais c'est quoi mon problème avec ces filles ou femmes de ménage ? 

Moi (lui passant la brosse à dents et la pâte dentifrice) : non tu vas me dire 

Mélissa : j'aime pas quand ces femmes finissent dans le lit de leur patron

Moi (la regardant) : ... Tu penses que ça pourrait nous arrivés ? 

Mélissa (haussant les épaules) : 

Moi : tu n'as pas confiance en moi ? 

Mélissa : oui absolument 

Moi : Alors d'où te vient cette idée ? 

Mélissa (baissant les yeux) : ...

Moi : regarde moi (ce qu'elle fait) Jamais, je dis bien jamais cela n'arrivera, enlèves ces bêtises de ton esprit tu m'entends ? 

Mélissa : je te fais confiance Pavel 

Moi : moi aussi.

Mélissa : Et je suis d'accord pour qu'on engage une 

Moi : okay (sortant) dépêche toi il est bientôt dix heures. 

C'est au rythme de torture qu'elle a fini de s'apprêter et nous nous sommes rendu à la consultation. Bébé se porte bien juste que ses troubles que présente Mélissa m'inquiète. Après la consultation nous nous sommes rendu chez ma mère. C'est Méli même qui lui a décrire le genre de fille qu'elle voulait à la maison. Maman connaît une agence qui engage ces filles la et c'est là qu'elle a trouvé sa femme de ménage qui est avec elle depuis des années. Elle a promis nous revenir très vite ensuite nous sommes rentrés chez nous. 

***Arthur***

Si il y a une femme que j'aime parmi elles, c'est bien Hélène. Cette femme à la crainte de Dieu. Elle a eu pitié de moi et dans mon état, elle ne pouvait pas faire autrement. Elle m'a signé un chèque hier, je ne dirai pas le montant mais rassurez vous ce n'est pas petit. J'ai de quoi suvivre pendant au moins quelques mois le temps pour moi de me remettre sur pied. Elle m'a demandé de m'installer avec elle et j'ai dit non, quand même ce n'est pas le moment, je lui réserve bien plus que ce qu'elle imagine. Elle a insisté que je porte plainte hier je ne voulais pas le faire c'est uniquement parce qu'elle m'a suivit que je l'ai fait, je n'avais pas le choix et je ne voulais pas me faire prendre à nouveau. J'ai dû jouer la victime des deux côtés sinon j'étais mal barré je me voyais déjà à la rue sans aucun soutiens et centime. Ohh Hélène je t'aime pour ton bon coeur. Je suis en route pour retirer la plainte contre l'autre folle sinon je risque d'avoir d'autres problèmes et Hélène aussi pourrait tout découvrir puis finis les chèques pour moi. Le moment n'est pas à la rigolade je dois jouer toutes les cartes possible pour l'avoir de mon côté. Et c'est pour ça je lui ai sorti le grand jeu hier, j'avoue qu'elle a peur de me perdre. Qui peut résister au bel homme que je suis ? En tout cas ce n'est pas Hélène.

J'ai demandé à son chauffeur de me conduire au commissariat, il avait mit du temps à se présenter, je l'ai attendu pendant au moins près d'une heure. 

Aieee ce pied me fait un mal de chien.

Agent de police : je ne comprends pas M. ...

Moi : Yaya

Lui : YAYA 

Moi : je veux retirer la plainte que j'ai déposé hier

Lui : et pourquoi ? 

Moi : parce que je ne veux plus porter plainte 

Lui : quelqu'un vous a menacé ? 

Moi : Non 

Lui : alors pourquoi vouloir retirer ? Nous avons déployé des hommes qui sont déjà sur l'affaire 

Moi : demandez les d'abandonner tout. 

Lui : vous cachez quoi M. YAYA ? 

Moi : je ne cache rien M. L'agent 

Lui : vous êtes sûr ? 

Moi : absolument M. l'agent 

Lui (se levant) : attendez moi j'arrive 

Moi : Okay

Il ne faut surtout pas que l'enquête aille loin autrement ce n'est pas bon pour moi. 

***Elyed***

Alice (entrant dans le salon) : Mademoiselle 

Moi : qu'y a t'il ? 

Alice : M. Elyed il y a des policiers dehors qui demandent à voir Mademoiselle Nella 

Nous nous sommes jetés un regard rapide

Nella : Moi ? 

Alice : oui mademoiselle 

Moi : tu leur a dis quoi ? 

Alice : que je ne sais pas si elle est à la maison de m'attendre j'irai voir.

Moi : Ils sont où ? 

Alice : Ils attendent au portail 

Moi : J'irai voir 

Nella : Elyed 

Moi (me retournant vers elle) : je reviens, ne bouge pas. 

Je suis allé à la rencontre de ces deux agents de police qui attendaient devant la maison, leur pick-up garé en face.

Moi : Bonjour 

Ils se sont présentés avant de me poser la question de savoir si je suis Nella Koukouï 

Moi : c'est ma soeur 

Lui : Nous voulons la voir 

Moi : à quel sujet si ce n'est pas trop demandé ? 

Lui : c'est dans le cadre d'une enquête que nous menons, nous voulons juste l'interroger 

Moi : okay, entrez s'il vous plaît 

Ce qu'ils font, je suis allé rejoindre ma soeur à l'intérieur. 

Moi : tu es sûr que tu n'as rien fait d'autre ? 

Nella(secouant la tête) : Non 

Moi : ils on parlé d'une enquête, je ne crois pas que ça soit l'histoire de...Ce que tu sais. 

Nella(oui de la tête) : je n'ai rien fait 

Moi : allons y je suis avec toi.

J'ai l'impression que cette fille cache quelque chose d'autre. Les agents en ma présence lui on posé beaucoup de question. Ce qui m'a le plus intrigué c'est le fait chercher à savoir où elle était la nuit dernière et ce qu'elle faisait. Elle était à la maison et je l'ai confirmé, c'était cette même nuit où je l'ai consolé toute la soirée. Allant plus loin, ils on demandé si elle connaissait Arthur YAYA.

Lui : il est quoi pour vous ? 

Nella : je sortais avec lui 

Lui : donc vous n'êtes plus ensemble ? 

Nella : Non 

Lui : depuis quand ? 

Moi : excusez moi je ne comprend pas pourquoi vous lui posez toutes ces questions 

Lui : je vous l'ai dit c'est dans le cadre d'une enquête concernant M. YAYA. Ce dernier a été agressé la nuit dernière, sa chambre à été saccagée et nous interrogeons tous ceux qui sont en contact avec lui.

Nella : Nous ne sommes plus ensemble depuis quelques jours je ne me rappel plus 

Lui : okay

Ding dong 

Alice est passée devant nous en courant. 

Nella : autres questions ? 

Lui : bon c'est tout pour le moment on vous contactera si besoin se fesait sentir à nouveau. Merci de collaborer avec nous. 

Nella : Merci 

Moi (me levant) : je vous raccompagne. 

Papa : qu'est ce qui se passe ici ? (nous regardant à tour de rôle) Que font deux policiers chez moi en plein après midi ? 

Oh la malchance ! 

***Mélissa***

J'ai ouvert le portail et c'était ma belle mère suivit d'une jeune dame, je dirai jeune femme. 

Moi (lui faisant la bise) : bienvenue maman 

Maman : comment tu vas ma chérie ? 

Moi : bien maman 

Elle : bonsoir madame 

Moi (la regardant) : bonsoir. Entrez maman Pavel est à l'intérieur. 

Maman : je ne vais même pas durer je suis arrivée avec la femme de ménage 

Moi : je vois. 

Maman : alors ? 

Moi (la fixant) : elle répond à la description.

Maman : parfait c'est... 

Pavel (sortant) : maman ? 

Maman : bonsoir mon fils. Viens, viens voilà je disais c'est Sarah celle qui va aider ta femme dans le ménage. 

Pavel : je vois bienvenue Sarah 

Sarah : merci monsieur 

Maman : je vous garantie qu'il n'y aura aucun problème, elles reçoivent nombreuses formations avant d'intégrer le monde professionnel.

Moi : je la trouve crispée. 

Maman (la regardant) : Sarah on ne mange pas les gens ici.

Elle (sourire timide) : ... Oui maman 

Pavel : sois relaxe mon épouse et moi sommes pas compliqués 

Sarah : d'accord Monsieur 

Moi : rentrons à l'intérieur 

Maman : Non non, moi j'ai des courses à faire, je vais repasser 

Moi : ah d'accord 

Je l'ai raccompagné jusqu'à sa voiture avant de refermer le portail. 

Moi : Sarah viens je vais te montrer ta chambre.

A suivre...

Vie de femme : L'imp...