LE VOYAGE

Write by Lari93

Annabelle Tanoh

J’avais passé une mauvaise nuit en pensant au baiser de mon patron et de sa ci soudaine douceur. Qu’es qu’il recherche ? Que me veut cet homme ? je crains ce voyage.

Ne va-t-il pas à tout prix coucher avec moi comme au night-club ?

Olivia m’avait réassuré ce matin après que je lui ai expliqué toute la soirée d’hier.

Elle avait l’air très enthousiasme, moi j’ai l’impression d’entrer dans la tanière du loup.

Bref, cette folle avait fait ma valise comme prévu, il fallait la voir choisir les tenues comme si j’allais en Week end amoureux.

Je n’avais même pas le droit de dire mots.

A 11h30 Olivia pris congé de moi, j’en ai profité pour lui passer le double des clés afin qu’elle puisse entrer et m’y attendre à mon retour.

Je profite des quelques minutes restantes pour m’assurer une dernier fois que toutes mes affaires sont prêtes surtout mes documents de travail.

Je pourrais mieux analyser et intégrer sur place les propositions de monsieur Edgar.

A 12H, le concierge de l’immeuble m’informe que je suis attendu, surement le chauffeur de monsieur DASILVIERA, l’individu lui avais signifier qu’il était venu me chercher pour mon voyage.

Je m’assure de n’avoir rien oublié avant de refermer la porte de mon appartement.

J’avais déjà 15 min de retard. Je descends, je reconnais le type d’hier.

Il récupère ma valise, la range dans le coffre de la voiture, puis m’ouvre la portière afin que je m’y installe, direction l’aéroport international Felix Houphouët Boigny.

J’ai enfilé un jeans, une chemise blanche a rayure et des baskets assortie toute de la même marque Lacoste.

A notre arrivé, le chauffeur roulait en direction des hangars privés.

Monsieur DASLIVIERA nous il m’attendait surement.

Le chauffeur s’arrêta prêt d’un jet privé, son jet car sur l’appareil il y avait les inscriptions suivantes : « C.E DASLIVIERA ».

L’hôtesse m’invita à y prendre bord en prenant en charge ma valise.

Cette famille est vraiment riche comme crésus vu l’intérieur très luxueux de l’appareil pensais je.

 Je n’étais jamais monté dans un jet privé, mais pas question de me laisser impressionner.

Il était assis confortablement dans son siège doter d’un petit plancher pliable qui lui servait de bureau. Il y avait sa tablette, son téléphone et quels que dossier.

Une autre hôtesse m’indiqua un siège sur le côté opposé à monsieur DASLIVIERA mais qui permet tout de même de se faire face.

Je pris place, range mon sac à mains avant de lui balancer un « Bonsoir Monsieur ».

Il ne m’accorda aucune attention, les yeux toujours rivés dans ses dossiers.

Cet homme se croit tout permis, vraiment mieux je m’assois et profite de mon voyage gratuit.

Il est vêtu d’un short bleu nuit, avec un polo tommy Hilfiger bleu ciel avec des rayures blanche à l’épaule assortie à son short. Il avait aussi des baskets.

Il échange quelque seconde avec l’hôtesse qui s’était rapproché de lui.

 Dès qu’il eut fini, elle vient prêt de moi n’informer des dispositions de sécurité avant le décollage.

J’essayais de m’occuper de mon côté comme je pouvais. Mais difficile d’ignorer le beau mec en face de moi.

Il avait l’air de bouder dans son coin à y regarder de près.

Charles-Emmanuel : Je vous avais demandé d’être prête à 12h.

Et vous avez jugé bon d’accuser du retard.

Moi : humm

Charles-Emmanuel : Qu’es que ça veut dire hummm ? (en me fixant)

Moi : Désolé pour le retard monsieur.

Charles-Emmanuel : J’aurais dit ok s’il y avait une seule onde de sincérités dans vos propos.

(En replongeant dans ses documents toujours boudeurs).

Franchement je m’en fiche pas mal de ce qu’il pense pour 15 min de retard, Grand béréby ne va pas disparaitre de la carte, en plus personne ne nous y attendait.

C’est quoi ces comportements d’enfant gâter.

Pour qui se prend-il ? Tchiiipp en commençant à manipuler mon smartphone.

1H plus tard nous étions arrivés à l’Aéroport de Nero-Mer à grand bereby, deux véhicules de type 4x4 nous attendaient pour nous conduire à l’hôtel.

Monsieur DASLIVIERA à des gardes de corps donc il se déplace toujours avec une petite délégation.

15 min plus tard nous étions à l’hôtel.

Il était très bien situer et avait une magnifique vue sur la mer.

Il lui manquait juste une remise au goût actuel des clients pour qu’il puisse susciter le déclic comme nous l’avions mentionné dans notre rapport.

Le paysage et ses magnifiques plages aux sables fins était à couper le souffle.

Ils donnent déjà du cachet à l’hôtel, les Community managers disent que c’est Instagram able.

C’est justement ce volet qui lui a permis de tenir le coût jusqu’aujourd’hui.

Monsieur DASLIVIERA et moi étions logés dans des Chambres VIP.

Le maitre d’hôtel s’était plié en quatre pour faire bonne impression au nouveau PDG.

L’hôtel, manquait d’affluence en raison du mauvais état des routes (la côtière, qui Dieu merci est en travaux de réhabilitation) et du coût élevé des billets d’avions.

Seul les personnes aisés, travailleurs et les originaires de la région y séjournais pendant les vacances.

Avant de rejoindre nos chambres respective, Monsieur DASLIVIERA n’avais présenté le programme de notre séjour qui démarrais demain à partir de 09h30min j’avais toute la soirée pour me reposer et reprendre des forces.

J’étais heureuse intérieurement car je n’allais pas devoir supporter son sale caractère ce soir et voir sa tronche (visage) même s’il est tout de même beau à regarder je l’avoue.

J’entre dans ma chambre, elle est belle mais a besoin de rafraichissement.

Je range ma valise, récupère mes effets de bain et file dans la douche.

Plus tard J’informe la réception que je désire prendre mon diner du soir au balcon de ma chambre la vue était magnifique et calme et Je comptais bien en profiter.

Après une bonne sieste, la sonnerie de mon téléphone me ramène sur terre.

Je regarde l’heure, il est 19h00.

Moi : Allo

Olivia : Pupuce, comment ça se passe ?

Moi : On a atterri il y a quelques heures et tu viens de me réveiller d’une douce sieste.

Olivia : Tu es en voyage avec le mec le plus friqué du pays et toi tu fais la sieste !!

Oh Annabelle TANOH comme j’ai envie d’être à côté de toi pour te foutre une bonne fessée (rire).

Moi : (En éclatant de rire) Ce mec comme tu dis est mon patron.

Certes il est beau plein aux as.

Mais il n’est pas si agréable, comme tu le crois .il est arrogant et prétentieux.

En plus nous sommes ici pour des raisons professionnels mademoiselle.

Olivia : Ok madame. Avec tes frères ont a établi un programme pour samedi :

Diner chez le général, il l’a exigée oh, nous qui voulions tant aller au restaurant (triste), puis une viré en night-club qu’es que tu en pense ?

Moi : Pas mal !!  Je suis d’accord.

Olivia : t’inquiète pas j’ai prévu des activités pour que ça ne soit pas trop classique pendant le diner (rire).

Moi : je te souhaite bonne chance avec PAPA.

Oliva : Je le maitrise depuis notre enfance (rire).

Ok pupuce je te laisse avec ton beau patron (rire), pardon s’il te plait fait pas trop de bêtises bisous.

Moi : Va folle, bisous on s’appelle.

Olivia avait le don de rendre toutes situations drôles avec son imagination débordantes.

Elle avait réussi à se faire apprécier par tout le clan TANOH y compris mon père. 

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