PAS SI COOL DE SE CONFIER !
Write by Lari93
Annabelle TanohAnnabelle Tanoh
15 Min plus tard le téléphone de chambre se mit à sonner à son tour.
Moi : Allo
Réceptionniste : Bonsoir madame, nous vous
appelons concernant votre diner de ce soir.
Moi : Oui, qu’a-t-il ?
Réceptionniste : Votre commande à votre chambre a
été annulée par Monsieur DASLIVIERA.
Il vous convie à diner ce soir à 20h au restaurant de
la plage.
Nous vous présentons toutes nos excuses pour le
désagrément.
Moi : ok. En raccrochant
Waouh la limite de l’abus ! Suis-je obligé de
diner avec lui ?
Il veut jouer à ça ? Et bien nous allons jouer.
Monsieur ordonne, il va recevoir.
Il est 19h50 Mim lorsque j’enfile mes sandales perlées
sur une robe en dentelle blanche doublé légèrement transparente. Elle est fluide
mais elle épouse mes formes.
En dessous il y avait juste un string laissant ainsi
ma poitrine à son aise dans cette tenue.
Cette manière de la porter était très provoquante.
Dite Bonsoir à TRISHA c’est elle la femme fatale qui
était devant le miroir.
Légèrement maquillé et les cheveux rassemblés en
arrière, j’attire les regards à mon passage, TRISHA est aux anges.
Elle se sent revivre depuis la tombe ou Annabelle
l’avait enfermé, et même si c’est pour un court instant, elle aime être celle
qui est vu et non celle qui se cache.
Il était assis dans un endroit très discret du
restaurant, qui avait un magnifique vu sur la mer.
On aurait dit un paysage de carte postale avec ce ciel
rempli d’étoile et le reflet de la lune sur la mer.
Je sentais son regard sur moi quand il me vit avancer
vers lui.
Ce regard-là-il l’avait sur TRISHA les soirs où il
était venu la voir danser.
Il se lève lorsque j’arrive à son niveau, et me tire
le siège comme un gentleman afin que je puisse m’assoir.
Il reprit place en face de moi, et le serveur nous
tendit les cartes avant de s’éloigner.
Charles-Emmanuel : Désolé d’avoir modifié vos
plans ce soir, mais je ne pouvais pas diner seul vous sachant là.
Moi : Monsieur DASLIVIERA vous êtes le patron
quand vous demandez tout le monde exécute. Dis-je avec un ton de reproche.
Charles-Emmanuel : Annabelle tu peux m’appeler
Charles-Emmanuel. Et je ne t’oblige pas à accepter ce diner avec moi. Tu peux
l’annuler si tu en a envie et retourner à ta chambre.
Quoi que tu nous aurais privés moi et tous ces hommes
du plaisir d’admirer la belle femme que tu es.
Aussi malgré toute ma fortune certaines personnes ont
le courage de me dire ouvertement non.
Comme une certaine jeune fille que j’ai rencontré dans
un night-club un de ces soirs.
Cette phrase m’avait coupé toute envie de dire mot sur
l’instant.
Il venait de parler de TRISHA et j’avais peur pour la
suite du diner.
Avait-il planifié ce voyage juste pour me demander des
comptes ?
Et moi qui pensai bêtement qu’il ne m’en parlerait
peut-être jamais.
Le serveur pris nos commandes avant de disparaitre
nous lançant ainsi seul.
Charles-Emmanuel : Je suis très peu bavard la
plupart du temps et j’évite d’engager des discutions. Mais avec vous plusieurs
de mes interrogations sont restés ses réponses.
Vous êtes une femme difficile à cerner.
Je veux vous connaitre Annabelle. Et je ne compte pas
parler tout seul ce soir.
Moi : Humm, je ne sais pas quoi vous dire
Monsieur DASLIVIERA vous êtes mon patron et normalement les informations me
concernant sont inscris dans mon dossier aux services des Ressources humaines.
Et je crois que nous ne devons pas êtes ici ensemble,
en train de diner en tête à tête.
Charles-Emmanuel : Je t’ai demandé de m’appeler
par mon prénom Annabelle.
Et sache que même professionnellement j’ai besoin de
savoir qui est ma collaboratrice après vous l’avoir vu se déhancher sous mes
yeux dans un night-club.
Je restais silencieuse, la tête baissée, je n’osais
pas soutenir son regard.
Il posa délicatement l’une de ses mains sur la
mienne, et avec l’autre il me releva le menton afin qu’il puisse voir mes yeux.
Sentir ses mains si douces sur ma peau, me fais frissonner. Il le remarqua.
Charles-Emmanuel : Annabelle s’il vous plait vous
pouvez tout me dire, je vous promets d’être une tombe. Je sais qu’il s’agit de votre
vie privée et je la respecterais.
Son regard m’avait l’air sincère, je pouvais lui faire
confiance je le ressentais.
En plus je n’ai rien à perdre, il savait tout du moins
pour ce qu’il a vu.
Je retire mes mains des siennes malgré sa brève
résistance et recule mon visage, notre posture était trop intime.
Moi : Je vous en parlerais quand je serais prête.
Et comme vous l’avez si bien dit c’est une partie très intime de ma vie.
Il faut que je vous connaisse plus pour le faire.
Je ne sais rien de vous a part ce qui est écris dans
les réseaux sociaux et autres magazines économique.
Charles-Emmanuel : (en souriant)
Pas de soucis que voulez-vous savoir
mademoiselle ?
Moi : Qui est le vrai
Charles-Emmanuel DASLIVIERA ? Le patron ? et le client du
club ?
Charles-Emmanuel : On joue à quoi la Annabelle
(rire) ?
Nous éclatons de rire tous les deux, il est plus beau
quand il rire.
Nos plats sont servis.
Tout en dinant il commençait à me raconter sa vie.
Il est fils unique, il a deux cousines jumelle de 18
ans, qu’il adore et qu’il considère comme ses petites sœurs.
Il a dû faire ses preuves auprès de son père pour être
à la tête du patrimoine familial.
Il a dû veiller, à le rendre rentable au détriment de
sa vie privée.
Une vie privée, il n’en avait pas en vrai, que des
histoires sans lendemain, les femmes lui courraient après. Et il savait aussi
en profiter.
Il se devait d’être autoritaire pour se fait respecter
dans le milieu des affaires.
Je découvrais une toute autre personne sous mes yeux.
Je ne sais pas pourquoi mais j’entrepris de lui
raconter ma vie et toute l’histoire de TRISHA depuis Toronto jusqu’ Abidjan,
sans évoquer pour autant l’élément déclencheur.
Il m’écoutait avec attention sans m’interrompre.
Dès la fin de mon monologue, il eut un long silence
avant qu’il se décide à prendre la parole.
Charles-Emmanuel : Tu es vraiment stupide (en
continuant à manger) ?
C’est imprudent, as-tu mesuré la gravité de tes actes
pour toi ? Ta famille ?
J’étais choqué par ses propos si dur, son visage était
si strict que je regrettais d’avoir ouvert la bouche.
Je le regardais sans rien dire, lui avait le visage
sur son carré d’agneau continuant à parler.
Charles-Emmanuel : Qui ferait ça ? Même
juste pour te sentir bien ? Vraiment stupide.
La seule chose positive dans cette stupide folie est
que tu pourras gratifier ton partenaire de tes talents, car mon dieu tu en
as ! Tu pourrais éveiller les sens d’un moine ou d’un homme impuissant
(sourire).
Aussi peut être que, Je ne t’aurais jamais remarqué
sinon.
Pour dire vrai je ne suis pas un homme à coucher avec
une fille de la nuit, mais pour toi j’étais prêt à te remettre un chèque en
blanc juste pour une nuit.
Annabelle (en posant son regard enfin sur moi) tu sais
je ne t’aurais jamais remarqué avec tes tenues cache tout au bureau (en
souriant).
Tu es divine quand tu es toi-même.
Et je pense que TRISHA ou je ne sais quoi c’est
toujours toi, la même personne.
La stricte éducation ta poussé à créer ce personnage
dans ton esprit, qui à toute la liberté de faire n’importe quoi.
En plus tu n’avais personne pour te recadrer à
l’étranger.
Franchement, Je m’attendais à quelque chose de plus
censé mais je suis content que cette aventure n’est pas eue de dérive ou n’est
pas été tragique pour toi.
Il y a quelqu’un là-haut qui a veillé sur toi tout ce
temps, afin que personnes n’ai eu envie d’abuser de toi.
Désole, Je suis direct et je ne cache pas ce que je
pense.
C’est aussi le vrai Charles-Emmanuel DASLIVIERA.
Je le regardais sans dire mots.
J’avais juste envie de pleurer, je n’ai quasiment pas
touché à mon plat.
Olivia avait plusieurs fois évoqué les mêmes choses
concernant, TRISHA mais ses propos ne m’avaient pas autant touché que ceux de
Charles-Emmanuel (pensais je).
Charles-Emmanuel : Désolé encore d’avoir été
aussi cru avec toi mais je suis comme ça en général. Annabelle cette vie fait
partie de ton passé aujourd’hui je l’espère et je te suggère d’être toi tout
simplement. Tu es une femme divinement belle. Tu l’as sans doute remarqué mais
tous les hommes ce soir avait le regard sur toi lorsque tu traversais le
restaurant (dit-il en souriant).S’il te plait répond moi.
Moi : Merci pour vos propos c’était très
instructifs. Puis je me retirer monsieur DASILVIERA.
Charles-Emmanuel : Annabelle s’il te plait ?
Moi : (En me levant de la table) Merci monsieur
pour ce fabuleux repas. Je compte me reposer demain nous avons du boulot.
Je quittais la table sans attendre qu’il ne dise mot.
J’ai été trop bavarde et je n’étais pas préparer à ça.
A entendre le jugement autre que celui de mes
proche , mais qui est tellement vrai.
Arrive à ma chambre, j’ai pleuré un bon coût, je pris
un bain avant de me glisser dans ce lit super confortable.
Demain est un autre jour ce mec n’est rien que mon
patron.