L'ENFANT DE L'HUMILIATION.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

Prologue 1 : 


(Bruit de porte qu’on cogne)


Moi : Qui est ce ?

Voix : Bacchus.


Je sors de ma petite cuisine pour venir ouvrir la porte.


Bacchus : (Me regardant de la tête aux pieds) Tu n’es pas encore prêt toi aussi, tu exagères.

Moi : Man je suis en train de me faire rapidement un truc à manger. Quand je suis rentré de la fac, j’étais tellement épuisé que je suis tombé sur le lit tel un arbre qu’on a abattu, c’était direct le coma. 

Bacchus : Hum. Et ta folle furieuse est où ? Elle n’a pas préparé ?

Moi : Laisse l’affaire là, moi-même je sais qu’elle est où ? Quand je suis rentré elle n’était pas là.

Bacchus : (Allant s’asseoir sur le seul canapé du salon) Franchement je ne sais pas ce que tu fiches avec cette fille. La plus value de sa présence dans ta vie, j’ai beau la chercher même avec la loupe, je ne vois pas. 

Moi : Hum. 

Bacchus : Tu prépares quoi ?

Moi : Les spaghettis avec boîte de sardines, je veux juste avaler quelque chose rapidement pour me permettre d’avoir des forces ce soir sinon je ne pourrai toucher personne. 

Bacchus : Ok, mais pardon fait vite. 

Moi : Je suis déjà à la fin. 

Bacchus :Ok. Ça a été les exam ?

Moi : Oui, même si c’était vraiment intenses et particulièrement stressants.

Bacchus : C’est la dernière ligne avant les soutenances n’est-ce pas ?

Moi : Oui. 

Bacchus : Ah, j’espère que tu as bien travaillé.

Moi : On croise les doigts.


Je suis retourné en cuisine pour surveiller ma cuisson et trois minutes plus tard, j’ai déposé deux assiettes sur la tablette devant lui. Il ne s’est pas fait prier avant de manger. Nous l’avons fait rapidement avant que je n’aille me brosser les dents, me changer et mettre mon parfum sur le corps. Je ressors et j’attrape ma sacoche pour qu’on s’en aille, direction le spa dans lequel nous travaillons à mis temps en tant que masseurs. C’est vraiment un truc de haut standing et ce n'est pas n’importe qui qui vient ici. Nous présentons nos badges à l’accueil même si les agents de sécurité nous connaissent très bien mais on n’y échappe pas. Après le contrôle, ils nous laissent rentrer dans la clôture qui conduit vers le grand bâtiment qui abrite le spa. Nous contournons pour passer par l’entrée arrière car seuls les clients passent par l’avant . Une fois devant l’entrée , on présente encore nos badges au vigile qui nous salue avant de nous laisser passer puis utilisons nos pass magnétiques pour ouvrir la porte définitive qui mène dans le bâtiment. Je vous dis que la sécurité ici ce n’est pas des '’Lol’’. Il en va de la vie privée de la clientèle qui tient à ce que leur vie, reste privée. 

Quand je suis arrivé ici il y a un peu plus de trois ans par le canal d’une amie qui était la maîtresse du propriétaire, je m’étais posé beaucoup de questions. Pourquoi autant de protocole ? Est-ce que ce n’est pas un endroit où on fait des choses étranges ? Pourquoi autant de mystère pour un spa ? On m’avait expliqué le règlement et on nous avait dit que les personnes qui venaient ici c’était des personnalités telles que les ministres, les présidents et tout le gratin de la haute sphère de la classe dirigeante, de la Belgique et d’autres États. C’était un endroit très prisé à cause du cadre soyeux et soigné ainsi que pour la sécurité et la discrétion qu’il offre à sa clientèle. En dehors de la zone du personnel où nous nous voyons tous, lorsqu’on va du côté des clients, tout le monde porte des masques, que ce soit les clients ou le personnel donc impossible de reconnaître qui que ce soit. Les soins se font comme dans d’autres spa  mais la particularité ici c’est qu’il y a également des massages en profondeur, c’est-à-dire qu’il y a un groupe de masseurs et masseuses qui font aux clients qui en demandent, des massages relaxants du corps mais également des parties intimes. Je vous vois déjà venir avec vos gros yeux pour dire que c’est quels genres de massages ça encore ? Et bien on est là pour relaxer les muscles qui se trouvent sur les parties intimes des clients mais on ne couche avec personne. C’est interdit et cela vaut une exclusion sans aucun préavis donc ce n’est pas de la prostitution. Il arrive très souvent que les clients jouissent durant les massages mais c’est sans plus. Tous les massages se font en surface et il n’y a aucune pénétration qui se fait, ni par les doigts, ni par le sexe, encore moins par la bouche. Il y a naturellement eu quelques histoires de certains garçons ou filles du personnel qui se sont laisser emporter par l’excitation et ont essayé d’avoir des rapports sexuels avec des clients mais ils ont été arrêtés à temps et renvoyer dans les plus brefs délais. Les propriétaires tiennent tellement à leur réputation qu’ils ne s’amusent pas avec ça.


Nous arrivons donc dans la salle commune Bacchus et moi où nous trouvons certains collègues avec qui on échange rapidement des nouvelles avant d’aller nous changer dans les vestiaires. Je regarde dans mon casier et je vois mon programme de la soirée. J’ai deux massages en salle qui sont des messages normaux et un en chambre, massage en profondeur. 


Bacchus : Tu as quoi ?

Moi : Deux salles et un en chambre. Et toi ?

Bacchus : Idem. On va finir à la même heure aujourd’hui , tant mieux. 

Moi : Ouais. 


On se change et on enfile nos masques des salles, ces masques nous couvrent toute la tête à partir du cou, seuls la bouche et les yeux sont à découvert. Nous allons dans les salles qui sont assez ouvertes et rencontrons nos premières clientes qu’on salue avant de leur demander de s’installer . On fait la conversation avec elles histoire de les mettre en confiance. Une heure plus tard, nous retournons dans nos vestiaires pour la pause d’une heure durant laquelle on s’hydrate et relaxe nos muscles et nos mains avant d’aller en chambre. Là-bas la séance dure une heure de temps et le travail doit être fait avec beaucoup de soin car ces séances coûtent extrêmement cher et le client doit être satisfait à 100 %. Je m’étire donc correctement avant de m’allonger sur un des canapés pour me reposer car une heure de temps debout en train de masser le corps de quelqu’un , ce n’est pas facile. Quelques minutes plus tard, Bacchus me réveille et me dis que c’est l’heure d’y aller. On enfile les deuxièmes masques pour lesquelles seuls les yeux sont visibles et on s’en va. Dans cette salle, on n’a pas le droit de parler avec les clientes, ni entre nous car aucune voix ne doit être reconnue. La communication se fait avec les gestes et quatre pancartes sur lesquelles il est écrit '’ bonjour Madame/Mlle/Monsieur et soyez la bienvenue.’’ '’ Svp, retirez votre peignoir et allongez-vous sur le lit '’. ‘’Détendez vous, svp, je ne vous ferai aucun mal’’, '’Merci pour votre visite dans nos locaux, nous espérons que vous avez passé un bon moment’’. Nous les utilisons selon les circonstances. Nous allons dans la chambre qui abrite deux lits séparés par une cloison pour donner à chaque compartiment, une petite intimité. Tout le matériel nécessaire y est et la langue utilisée sur les pancartes m’indique que ma cliente parle le français. Cinq minutes plus tard, la porte s’ouvre sur deux dames blanches qui nous présentent leurs numéros pour que nous sachions qui va chez qui. Je soulève le numéro que j’ai et celle pour qui je suis là vient vers moi. À en juger par l’état de son corps, je comprends tout de suite que c’est une femme de la cinquantaine tendant vers la soixantaine. On ne va pas se mentir, je ne suis pas content car ça me fait toujours bizarre de faire ce type de message aux femmes du troisième âge, j’ai toujours l’impression que je le fais avec ma mère ou ma grand-mère. Heureusement les masques aussi sont là pour ça car je n’ai aucunement envie de voir les expressions faciales d’une vielle en train de jouir entre mes mains. Je prends sur moi et je m’applique autant que je peux mais vraiment sans entrain. La vieille n’a pas arrêté de gesticuler jusqu’à avoir trois orgasmes qu’elle a tenté tant bien que mal d’exprimer avec retenu. J’ai fini ma séance avant le temps car elle n’en pouvait plus la pauvre femme, une chose était sûre elle a apprécié son massage et était entièrement détendue quand elle est sortie de la pièce. J’ai bougé la tête en esquissant un sourire malgré moi sous mon masque. Les mamies comme ça au lieu de rester tranquille à la maison pour garder leurs petits enfants, elles viennent chercher des sensations fortes avec les massages en profondeur.

J’ai ôté les draps utilisés que j’ai mis dans la corbeille des choses sales, j’ai bien nettoyé l’espace avant de mettre des nouvelles couvertures et aérer l’espace pour les personnes qui vont passées après moi. Je me suis également bien nettoyé les mains avant de vérifier que tout était ok. Je m’apprêtais à sortir de la salle quand quelqu’un a toqué et la porte s’est ouverte sur une femme qui avait l’air peu sûre d’elle et m’a présenté son numéro. C’était le mien. Je n’ai pas bien compris pourquoi alors que mon programme m’annonçait que je n’avais qu’une cliente en chambre ce soir, il y a certainement eu une erreur mais je ne peux pas rejeter une cliente car ça peut nuire à l’image de la structure alors je prends sur moi et je la dirige silencieuse vers moi. À voir comment elle est tendue, je comprends tout de suite que ce n’est pas une habituée, je peux sans l’ombre d’un doute dire que c’est sa première fois ici. Elle se met d’ailleurs à regarder dans tous les sens pour essayer de comprendre où elle se trouve et ce que je vais certainement lui faire. Je ne sais pas si elle parle français mais vu que ce sont les seules pancartes que j’ai pour le moment, je fais donc avec. Je lui présente celle écrite '’Détendez-vous svp, je ne vous ferai aucun mal’’. Elle lit et semble comprendre ce qui est écrit. Je la regarde et elle lève les yeux pour rencontrer les miens, je suis incapable de dire se qui se passe mais je sens mon cœur s’agiter dans ma poitrine et la chair de poule recouvre tout mon corps au point de me faire légèrement trembler. Je la sens être en proie à la même chose que moi et elle recule d’un pas. 


Moi : (Dans ma tête) Il vient de se passer quoi là ?


Je regarde son langage corporel et je la sens plus affolée qu’au départ. Je saisis sa main et exerce une petite pression tout en la fixant dans les yeux, elle se calme peu à peu et je finis par lui présenter la pancarte des salutations et directives. Elle lit mais semble être hésitante, je comprends tout de suite que l’idée d’ôter son peignoir devant moi ne la rassure pas mais finit quand même par le faire timidement, elle n’est pas totalement nue en dessous, elle porte une sorte de petit soutien bustier qui s’ouvre à l’avant et à l’arrière pour faciliter le massage quand les clientes ne veulent pas être totalement nue. Le slip assorti s’ouvre sur les côtés. On vend ça ici, c’est la structure qui les fabrique et donc je les connais. C’est une femme de teint noir dans la vingtaine sans aucun doute. Tout sur son corps est ferme et bien structuré. Les seins d’un volume plus que la moyenne sont à leur midi sans aucune trace de vergetures et ce n’est pas le petit soutien qu’elle a qui est à l’origine de ça, je suis certain que même si on l’enlève , le résultat sera le même. Ses courbes en forme sablier donne le ton a un derrière assez proéminant et rebondi. Elle-même sent excessivement bon et sa peau te donne envie de la toucher. Voilà même la définition du mot tentation. Je sens automatiquement mon engin qui s’agite dans mon pantalon et je comprends que là ce n’est pas bon. Ce n’est pas la première fois que je réagis face à une cliente, je suis un homme et bien viril mais généralement c’est pendant le massage quand celui-ci est déjà bien poussé, là la fille est encore debout et rien n’a encore commencé mais je m’agite, c’est la première fois que cela m’arrive. Même avec ma petite amie, jamais. 

J’essaie de me maîtriser et je lui indique le lit. Elle le regarde un moment avant de se coucher sur le ventre pour m’offrir une belle vue sur son derrière. Je me rapproche du lit et choisit les huiles que je vais utiliser sur elle, j’attrape une et me tourne vers elle. Mon rythme cardiaque s’accélère et mes mains se mettent à trembler. 


Moi : (Dans ma tête) Seigneur aide moi à faire mon travail et uniquement mon travail, je n’ai pas envie de me faire virer, depuis trois et demi que je suis ici, j’ai toujours fait correctement mon travail alors permet moi de continuer sur cette lancée. 


Je souffle silencieusement dans mon masque pour me rebooster avant de verser quelques gouttes d’huile sur son dos, j’en mets également sur mes mains que je frotte entre elles puis je les pose délicatement sur son dos. Je la sens frémir en se cambrant pendant que je vis la même chose en me dressant de tout mon long dans mon pantalon. Je reste quelques minutes sans bouger avant de commencer mon massage malgré la forte érection que j’ai. Je masse son cou, ses épaules, ses bras, son dos en dégrafant son soutien gorge puis J’arrive au bas de son dos qui la fait se cambrer davantage. Je dépasse ses fesses pour aller sur la plante de ses pieds, ses talons, chevilles, mollets, genoux, cuisses, hanches et finalement fesses. J’ai tellement envie de me la faire que dans mon esprit j’ai ôté que c’est une cliente et je m’applique plus que ce qu’il en faut. Je perds tellement le nord au point de me pencher vers sur ses fesses après avoir ouvert sur les côtés de son slip pour les lui mordiller légèrement avec mes dents. J’écarte ses fesses et je souffle sur son petit trou avant d’y insérer ma langue, chose totalement inappropriée et interdite mais actuellement, je n’y pense plus. Je m’affaire dans son anus avec ma langue jusqu’à ce qu’elle vibre entre mes mains pour m’indiquer qu’elle vient de recevoir un orgasme anal. Je me redresse de justesse, juste avant que mon collègue ne termine sa séance et que l’un des contrôleurs ne passe. Je me dis intérieurement que je l’ai échappé belle, moins un et on m’attrapait. J’essaie de reprendre mes esprits pour me reprendre comme un pro avant de faire en sorte qu’elle se tourne sur le dos. Nos regards se croise et le sien est rétréci, signe qu’elle plane encore à cause de son précédent orgasme. Je la regarde et j’essaie d’imaginer à quoi elle ressemble, j’ai envie de voir ses expressions faciales, son sourire, les traits de son visage, j’en ai tellement envie que voir ce masque sur elle me frustre au plus haut point. Je ne peux même pas correctement entendre le son de sa voix quand elle gémit parce  qu’elle a une sorte de bâillon dans sa bouche qui obstrue le son. Pour la première fois depuis que je suis ici, cela m’énerve, ça m’énerve tellement que je n’ai qu’une envie, c’est lui retirer tout ça et lui faire l’amour dans les règles de l’art. Une fois de plus je me fais violence et me répète en boucle que je n’ai pas le droit de faire ça ni même d’y penser. C’est une cliente et je suis au travail. 

Je reprends le massage comme il se doit mais la pression remonte rapidement quand je suis au niveau de ses seins et un peu plus loin sur son triangle. Je lutte autant que je peux mais c’est plus fort que moi, alors dès que mon collègue sort de la salle après son massage. Je me dirige vers la porte et je la verrouille de l’intérieur avec mon pass que je laisse dessus afin de bloquer l’insertion d’un autre dans l’ouverture magnétique. Je reviens vers elle et je la fixe pendant un moment avant de détacher mon masque et de découvrir mon visage jusqu’au niveau de mon nez. 


Moi : Écoute, je sais que ce que je fais est interdit et que je vais probablement me faire faire virer après ça mais c’est plus fort que moi. Je ne te forcerai à rien si tu ne le veux pas, cependant je te désire comme je n’ai jamais désiré une autre femme avant et j’ai tellement envie de t’embrasser et te faire l’amour que je sens que je vais bientôt exploser. (La fixant dans les yeux), tu me permets de te faire l’amour ?


Elle s’assoit sur le lit et me regarde pendant un moment dans les yeux avant d’acquiescer en remuant sa tête. Je me rapproche d’elle et reprend mon message en lui retirant ses sous vêtements et découvrant son visage au même niveau que le mien. Je me déshabille complètement et elle me regarde avec des yeux effrayés. 


Moi : (Prenant son visage en coupe) Je ne te ferai pas de mal, je te le promets. 

Elle : (Voix fine) D’accord. 

 

J’ai approché ma bouche de la sienne avant de l’embrasser. Il y a eu une explosion à l’intérieur de mon corps et l’excitation est montée d’un cran. Au même moment, nous avons entendu des coups frappés à la porte pour nous signaler qu’ils ont dû se rendre compte que quelque chose n’allait pas dans cette chambre mais loin de me décourager, j’ai plutôt continué sur ma lancée. Ils n’ont pas arrêté de cogner sur la porte avant de parler par l’interphone, j’ai  tout de suite reconnu la voix de Bacchus.


Bacchus : Steven stp ne fais pas le con, tu n’as pas le droit de toucher cette fille et tu le sais, ouvre cette porte avant de faire quelque chose que tu pourrais regretter, stp. 

Le boss : (Voix grave) Steven, je vous assure que si jamais vous foutez la merde, je vous pourrirai tellement la vie que même les ressortissants de votre pays n’enverront plus jamais vos concitoyens ici. Je vous le garantis. 

Bacchus : Steve stp, Steve réfléchit, pense aux sacrifices de ta mère, pense à ta soutenance, ton petit frère malade. Steve stp.


Je ferme les yeux et une lutte se déclenche à l’intérieur de moi, je sais qu’ils ont parfaitement raison et que je dois arrêter la folie qui veut me prendre. J’ai trop gros à perdre, trop gros. Pourtant lorsque j’ouvre les yeux et tombe sur le regard de cette fille qui me fixe avec des grands yeux à la fois innocents et provocateurs, toute ma conscience disparaît et je bats en brèche toutes les raisons qui peuvent me permettre de ne pas commettre cet acte. Je ferme mes oreilles au monde extérieur et me concentre uniquement sur ce qui se passe dans cette chambre. 

Je pose mains sur ses cuisses avant de remonter lentement jusqu’à ses fesses que j’attrape et appuye tout en l’embrassant sur la bouche. J’ai détaché ma bouche de la sienne avant de me mettre à lui lécher les lèvres, les joues, le menton, J’ai léché tout son corps depuis les orteils jusqu’aux oreilles, titiller son clitoris et prendre ses seins en bouche avant de lui faire un cunnilingus bien appliqué. J’ai fini par essayer d’introduire deux doigts à l’intérieur de son sexe et j’ai senti la résistance. J’ai pensé que soit ça faisait très longtemps qu’elle avait eu des rapports sexuels, soit elle était vierge. Ses réactions à mon toucher me font plus pencher pour la deuxième hypothèse et les petits traces de sang sur mes doigts ainsi que les petits cris de douleurs qu’elle émet, m’indiquent que la deuxième est avérée mais même cela ne m’arrête pas. Je place mon sexe à l’entrée de sa cave et pose mes mains sur ses fesses pendant qu’elle pose les siennes autour de mon cou. J’exerce une pression sur ses fesses pour la ramener davantage vers moi et je finis par pénétrer avec mon sexe. Elle me mord à la base du cou et griffe mon dos tout en poussant un cri étouffé. Les secondes d’après je sens un liquide sur mes épaules m’informant qu’elle coule des larmes. Je lui caresse le dos  doucement tout en lui susurrant à l’oreille que j’étais désolé et que cela allait lui passer. Elle s’est peu à peu détendu et son corps a fini par se décrisper pour me donner l’opportunité de lui faire l’amour comme je le voulais. Tout mon corps était parcouru de frissons et j’avais l’impression de planer. Je ne sais pas combien de temps cela a duré ni le nombre de fois où on a joui. Je sais juste que la dernière fois, j’étais couché sur elle et l’ai fortement serré dans mes bras. J’ai fini par la faire basculer pour la coucher sur ma poitrine tout en continuant de la caresser. J’étais très tenté de lui retirer complètement son masque pour voir clairement son visage mais je me suis ravisé. Une dizaine de minutes plus tard, après lui avoir remis son peignoir et avoir enfilé mes vêtements, j’ai ôté le drap taché de sang avant de la saisir par la main et sortir de la chambre. Dès que j’ai ouvert la porte, j’ai reçu une gifle sur le visage d’une femme en peignoir qui m’a ensuite séparée de cette fille.


Elle : (Serrant l’autre fille dans ses bras)Eh Jésus, papa va me tuer. (À mon boss) Vous m’avez dit que jamais ce genre de choses n’était arrivée au sein de votre structure. Ma petite sœur vient de se faire violer pendant trois heures de temps par ce type, je vous assure que cette histoire n’en restera pas là. Viens Eden, on s’en va. 


Le boss les a suivi en se confondant en excuse pendant que moi je reprenais peu à peu mes esprits. Quand mon cerveau s’est remis en place et que toutes mes facultés intellectuelles ont repris à fonctionner, j’ai écarquillé les yeux. Deux agents de sécurité m’ont saisi et m’ont fait sortir de la structure avant de me mettre dans le coffre d’une voiture. On m’a emmené je ne sais où puis j’ai été correctement tabassé au point de perdre connaissance. Quand j’ai ouvert les yeux, j’étais assis tout seul dans un avion avec une perfusion en main et tout mon corps endolori. J’étais complètement dans les vapes et je ne savais pas comment j’avais atterri ici. J’ai refermé les yeux pour m’endormir et quand je les ai à nouveau ouvert sous les bruits des pleurs d’une femme qui appelait mon nom, j’ai cru entendre la voix de ma mère.


Elle : (Pleurant) C’est à mon enfant qu’ils ont fait ça ? Mon petit garçon, Ah Seigneur Steven qu’est-ce de je vais devenir ? Qu’est-ce que j’ai bien pu faire au bon Dieu pour mériter ça ?


J’ouvre bien les yeux et c’est bien la voix de ma mère que j’ai entendu, ce n’était pas une erreur, j’essaie de bouger la tête pour comprendre quelque chose et je réalise que nous sommes dans un aéroport que mon cerveau reconnaît comme étant l’aéroport Léon MBA de Libreville, ma mère se trouve devant moi en pleurs et je suis moi-même assis sur une chaise roulante incapable de bouger un seul membre. 


Qu’est-ce qui m’arrive ???...


LES PETITS RÉCITS DE...