Les découvertes
Write by Boboobg
.... Bruce Makele Kanda....
Je sors de la douche en m'essuillant la tête, cette envie d'appeler Elsa et lui conter tout ce qui m'arrive me revient à nouveau. Mais je m'abstiens tout comme hier car depuis cette fameuse discussion, Elsa ne m'adresse plus la parole.
J'ai beau lui envoyer des cadeaux et écrire de longs messages lui expliquant mes raisons et surtout la grande affinité que nous partageons, mais elle ne veut rien savoir.
J'ai bien peur de l'avoir blessé et de ne pas avoir su m'expliquer. Bref, je me sens mal. C'est ma meilleure amie, j'ai tellement besoin d'elle avec tout ce que je traverse.
J'ai reçu les documents que Glory m'a envoyé depuis une heure mais je n'ai rien touché. Je dois avouer que j'appréhendes vraiment ce dont je vais prendre connaissance.
J'ai la franche impression que cela risque de changer à tout jamais ma vision des choses, si bien sûr elle est toujours intact avec tout ce que j'ai appris en quelques heures.
J'envoie un message à Gloire, j'ai appelé le boulot pour prendre ma journée donc je suis tout à eux. Longtemps j'ai voulu savoir d'où je venais mais je n'avais aucune information sur mon passé. Aujourd'hui je vais savoir enfin pourquoi j'ai été abondonné.
La piste de la pauvreté de mes parents biologiques a vite été écartés par rapport à la couverture que j'avais. Pour l'époque, il n'y a qu'une famille nanti qui pouvait en acheter pour un enfant. Alors j'ai toujours rêvé de savoir pourquoi, pour quelle raison abondonne t'on un bébé quand on a largement les moyens de s'en occuper? Comment fait donc une mère pour garder pendant neuf mois un enfant et l'abondonner quelques jours après sa naissance ?
Ces questions me travaillent beaucoup surtout quand je vois l'amour que me porte mes parents, eux qui m'ont élevés au même titre que Glory et Sophie.
Je ne remercierai jamais assez maman pour tout ça, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je ne leur parlerai jamais de quelques découvertes que ce soit.
Il est onze heures quand la voiture de Gloire Mbolo se gare devant ma maison. Je vais les accueillir sa copine et lui devant la porte. Ça me fait tout drôle de dire "sa copine" mais quand on voit comment il la regarde, ça se sent que le don Juan le plus connue de la ville a enfin trouvé son maître ou devrais je dire maîtresse.
Je les invites à petit déjeuner, nous nous à tablons et le repas se passe calmement. Je suppose que chacun de nous engoisse par rapport aux prochaines découvertes.
Nous nous installons dans mon bureau où, je partage les papiers à chacun de nous de part égale. Nous devons trouver tous ce qui fait attrait à ce Ray Ossibi.
Il y'a tellement de mystères concernant ce personnage, que j'ai l'impression que même vivant c'était un démon.
Nous sommes assi à même le tapis et passons des heures à tour éplucher. C'est tellement ireel tout ça, que j'en transpire. Comment je peux avoir un quelconque lien avec celui là ?
Hope : il a fait trois ans au Gabon où il a été interné pour comportement impulsif et sociopathe !
Gloire : pour quel crime?
Moi : Viol ! Il est écrit qu'il a été accusé de viol sur deux de ses ex copines toutes les deux mortes assassinés. Mais l'affaire n'a pas à été vite classé sans suite par manque de preuve surtout que les corps n'ont pas été découverts !
Hope : donc nous avons affaire à un esprit non seulement sociopathe mais aussi violeur. Je savais déjà qu'il était meurtrier mais là, j'avoue avoir froid dans le dos !
Gloire : ici on fait état de sa disparition pendant des mois, sans doute après que ton père lui ai fait passé à tabac !
Hope : il était en rééducation en Virginie ! Il y'a là, le témoignage d'une infirmière qui dit je cite: c'est un malade. Il m'a séduit et au moment de jouir à tenter de me tuer en m'etranglant !
Gloire : il y'a ici les noms de ses deux acolytes qui l'ont aidé dans votre enlèvement. Ils sont tous les deux morts en prison, tués par leur co-detenus.
Moi : tous le monde sait qu'en prison, on ne donne pas chère de ceux qui s'en prennent aux enfants.
Hope : je leur souhaite tout le mal possible !
Gloire : j'ai fini mes papiers !
Moi : vient m'aider alors ! J'ai là son arbre généalogique. Il était fils unique et son père aussi. C'est donc impossible que je sois un frère ou un cousin.
Hope : et si tu étais son fils ?
Nous (rire) : lol
Hope : je dis ça, je dis rien hein !
C'est à ce moment là que la peur me saisi. Et oui ! Et si j'étais son fils ?
Moi : si je me penche sur ta pensée, si j'étais le fils de celui là, ce serai normal pour une jeune fille de se débarrasser de son enfant qui est là conséquence d'un viol n'es pas ?
Gloire : attendez! J'ai lu un truc quelque part, sur une fille qu'il était sur le point de violer.
Il se met à fouiller de nouveau dans son tas de papier et y sort une petite feuille écrit à la main. Sans doute, le dernier vestige d' un journal de policier.
<< profils du criminel : issue de la bourgeoisie, sans doute fils unique, n'a jamais manqué de rien. Grand, beau, sportif pour attirer les filles. Il est méticuleux, il prend son temps donc est très patient et suit probablement un plan bien précis. Il les préfères claires de peau, belle et surtout en crise d'adolescence pour mieux les manipulés.
Principal suspect : Ray O. C'est l'ex petit ami de la plus grande. Il correspond à tous les caractéristiques. Il a été obligé d'être suivi par un psychologue à Libreville pendant deux ans. Mais celui ci l'a déclaré sain d'esprit avant de brusquement disparaître. Deux autres filles disparus après l'avoir quitté : Naomie Ségala et Ruth Nkogo; affaire classée sans suite !
Pensées : les deux sœurs correspondent à son type de femme, sauf que l'autre n'a que 6ans. Pourquoi l'avoir pris elle aussi ???
Dernière victime retrouvée : Claudine Bitoukou, fille du célèbre écrivain Herman Bitoukou. Métissé et belle comme les autres. Étudiante en médecine à Atlanta. M'a raccrocher au nez après avoir entendu le nom Ossibi !
Pensée : Il doit fonctionner comme un prédateur qui a une catégorie spéciale de ses victimes. Il s'agit là d'un tueur en série sociopathe ! Il éprouve du plaisir à la vue du sang, au viol et surtout aux fait de causer de la douleur et de la peur à ses victimes.
Déjà dix huit heures que ces jeunes filles sont introuvables. Et je n'ai aucune idée d'où ce malade a bien pu les emmener.
Ce genre de malade ont tendance à refaire les mêmes scénarios ce qui veut dire qu'il doit vouloir répéter le même film qu'avec ses trois autres victimes : violer et puis après tuer. Mais ça fait bientôt vingt quatre heures donc soit elle a déjà été violé, soit elle est morte. Mais ce que je ne comprends toujours pas, c'est le rôle de la petite fille dans tout ça.
Bingo ! Il doit les cacher dans cette maison offerte par son père. J'espère qu'elles sont toujours en vie toutes les deux. >>
Quand Gloire fini de lire les notes, Hope est en pleure et je suis vraiment peinée par sa tristesse.
Moi : je ne veux pas avoir de lien avec ce type.
Gloire : ses notes appartiennent à un certain Yannick Coulibaly.
Hope : je l'ai lu quelque part, c'était le type employé par Alphonse pour nous trouver. Il est mort il y'a trois ans de crise cardiaque selon l'autopsie. Il est écrit que sa femme jure qu'il a été tuer par un djinn.
Gloire : ce djinn est sans doute "L'autre" !
Moi : mais pourquoi le tuer ?
Hope : je crois savoir. Tu te souviens ? Alphonse nous l'a dit sur son lit de mort. C'est sans doute ce Yannick Coulibaly qui l'a tué par ordre de mon père. Et c'est dans cette forêt qu'il repose, vu qu'il nous ramène toujours là bas sauf Toi Bruce qui a été ramené par Tracy. Ce qui fait que ce doit être un endroit important.
Moi : je propose qu'on contacte la famille Ossibi, pour savoir !
Gloire : je suis d'avis qu'on contacte d'abord celle qui a survécu !
Moi (la peur dans le ventre) : pourquoi faire ?
Gloire : tu le sais pourquoi !
Je vais me servir un verre de scotch que j'avale cu sec.
Gloire tape le nom Claudine Bitoukou sur son téléphone. Une dame métissé au visage joviale apparaît sur les photos. Elle occupe le poste de procureur de la ville mais sous le nom de Claudine Ernestine Mabinda !
Gloire : c'est une amie de maman !!!
Hope : elle a dû changer de nom après son mariage !
Gloire (me regardant) : c'est l'amie de ma mère et aussi la marraine de Salomé. Elle n'avait pas pu être à votre mariage à cause de son emploie du temps chargé!
Je m'assois encore plus choqué qu'au début. Si cette femme s'avère être ma mère biologique, la vie m'aurai vraiment bien enculé !
Gloire : si tu ne veux pas que je l'appelle, je ne le ferai pas.
Moi : appelle.
Il sort de la pièce pour passer le coup de fil.
.... Hope Divine Ngakosso-Onda....
Je n'ai jamais été aussi proche du but qu'à cet instant. Je le sens.
Bruce semble vraiment ateind par toutes ces découvertes, je peux le comprendre.
Gloire nous rejoins dix minutes plus tard en souriant l'air fier de lui.
Gloire : j'ai pu l'avoir. Elle nous donne rendez vous dans trente minutes à la cour de justice. On devrai se mettre un route !
Nous rangeons les papiers du mieux que nous pouvons et sortons de là. Gloire demande à Bruce de ne pas prendre sa voiture, je penses qu'il ne veut pas qu'il nous fasse faux bon et disparaîsse.
Le calme reigne pendant tout le trajet qui dure une quinzaine de minutes. Arrivée devant le bâtiment de la magistrature, Bruce reste dans la voiture.
Bruce : je ne veux pas y aller. Allez y et vous me direz ce que vous aurez trouver.
Gloire : Bruce tu....
Moi : allons y. Il a besoin de digérer tout ça.
Gloire : okay.
Pour plus de sécurité, Gloire retire les clés et l'enferme dans la voiture pendant que nous pénétrons dans le bâtiment.
Il nous faut patienter encore une vingtaine de minutes avant qu'elle ne nous fasse appeler.
C'est une femme vraiment très belle avec ses cheveux lisses et sa peau magnifique. Elle me fait penser à Tracy. C'est sans doute cet air familier qui fesait d'elles des proies pour ce monstre.
Elle nous accueille chaleureusement et demande des nouvelles de toute la famille surtout de sa protégé et des triplets qu'elle dit adoré avec une grande tendresse dans la voix.
Je peux remarquer les mêmes mimiques, les mêmes gestes et surtout le même sourire que celui de Bruce. J'en suis certaine que c'est elle sa mère et à voir le regard brillant de Gloire, lui aussi partage mon avis.
Claudine : alors dites moi au plus vite cette question de vie et de mort. Tu paraissais tellement embêter mon petit Alfred.
Gloire : tata tu devrais t'asseoir.
Claudine (taquine) : j'espère pour toi que tu n'as pas commis de meurtre hein Mbolo ! Où j'appelle ta mère tout de suite.
Gloire : non tata je n'ai rien fait. Je tente d'aider ma copine qui est là. Elle et sa famille sont en danger de mort comme je te disais au téléphone.
Claudine (prenant un air grave) :dis m'en plus. Qu'est ce qui vous fait penser que vous aller mourir ! Avez vous été menacer ?
Moi : menacer est un faible mot.
Gloire : tata, cette histoire ne date pas d'aujourd'hui,elle remonte d'il y'a 18 ans et peut être avant. Et tu en fais aussi partie !
Elle est prise d'un rire franche et tellement raisonnante, que ça m'a fait sourire malgré l'angoisse dans lequel je suis.
Claudine : si j'avais une seule fois menacer quelqu'un de mort, je crois que je m'en souviendrai n'es pas ?
Gloire (soupirant) :c'est juste que tata, je ne sais pas comment te le dire sans te choqué. (la regardant) tu te rappelle quand maman a guéri tonton Frédéric (son mari) de son kyste simplement en le touchant ?
Claudine (souriante) : ta mère ainsi que ton frère ont des dons particuliers, je le sais. Mais cela ne nous amène nulle part jeune homme.
Gloire : Hope raconte lui ton histoire.
Je prends une profond inspiration avant de me mettre à raconter ce qui s'est produit pendant mon enfance selon mon point de vue bien sûr avant d'avoir pris conscience de la partie surnaturelle de la chose.
Claudine : mon Dieu ! Je suis tellement peinée ma petite.
Gloire : tata, cet esprit qui terrorisait Hope, est toujours là. Aujourd'hui il s'en prend à toute la famille et à déjà réussi à prendre la vie de son beau père et d'autres personnes . Nous avons fait des recherches dans la vie de cet homme et il se trouve que tu as une partie de ce puzzle entre tes mains.
Claudine (intriguée) : comment ?
Gloire : il se trouve que tu la connue plus jeune. Il est écrit sur les notes d'un inspecteur de police qu'il a été trouvé sur le point d'abuser de toi, il y'a plus de 27ans ! Tu devais avoir 13 ou 14 ans à l'époque.
Elle ouvre grand les yeux de surprise avant de se reconstruire une image impassible.
Claudine : soit plus clair !
Gloire : cet esprit était de son vivant Ray Ossibi. (elle tressailli) vous étiez ensemble plus jeune. Tu es la seule qui s'en soit sortie vivante d'une relation amoureuse avec lui.
Moi : il est écrit qu'il a juste essayer, je ne veux surtout pas vous manquer de respect mais serait ce possible qu'il ai fait bien plus que ça ?
Gloire : s'il te plaît tata, tu as souffert et probablement oublier cette histoire. Mais nous devons savoir, si nous voulons nous débarrasser de lui.
Claudine avale sa salive et regarde dans le vide un moment. Avant de poser à nouveau son regard sur nous et de nous servir un sourire colgate.
Claudine : les enfants j'avoue que j'avais plonger cette malencontreuse histoire très loin dans mon cerveau. Oui j'ai connu cet être vil et cruel , et comme vous l'avez lu il a juste essayé d'abuser de moi mais a été arrêter à temps.
Gloire : en es tu bien sûr tata ?
Claudine(haussant le ton) : Gloire Alfred Mbolo me traiterai tu de menteuse ?
Gloire (baissant les yeux) : excuse moi tata.
Non, elle ment et cela se voit sur son visage qu'elle en souffre.
Je me jete alors à ses pieds et me met à pleurer. Si cette femme refuse de nous aider, j'aurai fait tout ça pour rien. Alphonsia et José sont en danger, je ne peux pas permettre qu'il leur arrive malheur. Tracy, Alfred, Yannick ils seront tous morts pour rien si jamais ce demon accomplisse son horrible dessein.
Moi (prenant tous le courage que j'ai) : il a tué ma sœur sous mes yeux. (en larmes) Il l'a violé, la battu jusqu'à ce que mort s'en suive et j'étais là. Tout ce qu'elle disait c'était : laisse la s'en aller. Laisse la partir. (reniflant) dans sa douleur, elle m'a demandé de chanter dans ma tête pour ne pas écouter ses cris mais je n'ai pas pu. Je n'ai pas pu garder le bandeau et j'ai vu. J'ai vu cet homme abuser de ma sœur avant d'envoyer sur elle ces deux acolytes. J'ai vu ses trois hommes la battre à coup de couteau, de pieds ect... jusqu'à ce qu'elle perde tout son sang et en meurt . J'ai vu cet homme me porter sur ses jambes et enfoncer ses doigts plein du sang de Tracy dans ma bouche avant de me déshabiller et de me violer à mon tour devant le corps inerte de ma sœur. Je n'avais jamais de ma vie parler de cette partie là à quiconque,même mon psy n'a jamais pu me le faire avouer. Je comprend pourquoi vous avez menti car moi aussi j'ai fait pareil et pourtant je n'avais que 6 ans. Mais garder le silence s'est se rendre complice et des vies autre que les nôtres sont en danger. Il y'a dehors un jeune homme de 28 ans, qui a vos yeux, votre sourire et qui a été adopté par une famille aimante. Mais qui n'a jamais su d'où il venait. Ce jeune homme est le point d' encrage qui permet à cet esprit d'être dans ce monde et vous seul pouvez nous le confirmer.
Claudine me relève et me prend dans ses bras où comme une madeleine je pleure tout mon sou. Nous pleurons toute les deux sous le regard noir de Gloire.