Les masques tombent
Write by Lulu-marie
Chapitre 33 : Les masques tombent.
_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_
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**Jeanno**
Papa : tu sais que je suis contre tu aurais pu lui dire
Moi : Non, pourquoi ? Cela n'aurait rien changé avec elle.
Papa (regardant son téléphone) : c'est elle qui m'appelle.
Moi : et pourquoi tu ne décroches pas?
Papa : non je vais rentrer juste après.
Moi (soupirant) : je suis désolée
Papa : de quoi ?
Moi : de cette situation entre elle et toi, c'est entièrement ma faute. Tu sais je ne voulais pas papa, je ne voulais pas.
Papa (prenant mon visage dans ses mains): tu ressembles à ta mère quand je l'ai connu, c'était une femme déterminée et ambitieuse. C'est vrai elle ne faisait pas autant que toi mais vous êtes pareilles, quand vous avez une chose en tête, personne ne peut vous arrêtez.
Moi (soupirant) : ...
Je ne sais pas pourquoi je lui ai montré ses photos de ma sœur, je n'avais pas l'intention de le faire ainsi mais elle m'a poussé à bout. Je ne dirai rien à mon père je ne vois pas l'intérêt maintenant s'il apprendra d'une façon ou d'une autre. Pour le moment je ne veux pas gâcher cet instant avec lui pour des bêtises.
Pendant qu'on discutait, Antou a fait sortir mes valises du coffre. C'est le moment de m'en aller. Ce que je ne vous ai pas dit c'est que je ne voyage pas uniquement dans le but me distraire, je le fais pour mes études. Je ne voyais pas l'intérêt de le dire à ma mère puisqu'elle est contre tout. Au moins j'ai le soutien de mon père.
Papa : tu recevras chaque fin du mois de l'argent sur ton compte.
Moi : je ne dirais pas non mais pour ce qui est des frais de scolarité tu peux gérer, le reste je m'en charge.
Papa : je gère tout et tant que je serai en vie tu ne manqueras de rien.
Moi : je sais que je peux compter sur toi et tu sais que je le fais pour toi non (lui faisant les yeux doux)
Papa: non fais le pour toi d'abord. J'ai confiance en toi, je n'ai pas peur et je sais que tu vas y arriver.
Moi : tu as toujours eu confiance en moi papa, je te dis merci.
Papa (me prenant dans ses bras) : je t'aime ma pupuce d'amour
Moi (le serrant si fort): je t'aime plus que tout mon papounet, je t'aime tellement.
Papa : maintenant va vivre ta vie et réalise tes objectifs.
Moi : dis-moi de ne pas prendre cet avion et j'annule mes billets.
Papa (me tirant le nez) : petite coquine comme si tu allais le faire.
Moi (riant): c'est vrai pour toi je ferai tout.
Papa : menteuse oui.
Moi (sortant mon portable) : Antou prend moi en photo avec mon père
Antou (prenant mon portable): souriez
Moi : papa souris s’il te plait ...
Papa : vraiment ça suffit.
Antou : d'habitudes les gens quand ils voyagent ils versent des larmes mais toi tu souris.
Moi (prenant mon portable) : je ne suis pas les gens tu sais? Et celui qui va me manquer ici c'est mon père...oui bien sûr et ma voiture aussi.
Antou : même pas moi?
Moi : mais toi tu seras là pour prendre soins de ma voiture et du coup tu vas me manquer aussi.
Antou : lol Jeanno ne te fous pas de moi allez viens on fait un selfie
Moi (me plaçant près d'elle): oh la diva je suis trop belle.
Antou : hashtag la diva ouais
Moi (lui remettant les clés) : Antou tu prends bien soins de ma voiture comme si c'était ta vie.
Antou : compte sur moi ma belle.
Moi (regardant papa): et toi tu prendras soins de toi s'il te plaît tous les jours je vais t'appeler chaque matin et chaque soir.
Papa : toi aussi prends soins de toi.
Moi : moi oui mais toi tu es la chose la plus importante que j'ai sur cette terre et je t'aime de toutes mes forces.
Antou : Jeanne tu abuses, laisse le monsieur tranquille.
Moi : le monsieur dont tu parles c'est mon père, l'amour de ma vie.
Antou : on a compris mais tu vas rater ton vol aussi.
Moi : pas grave
Papa (me faisant la bise): hummm allez vas-y.
Moi : mes câlins te dérangent ?
Papa : mais non
Moi : ou-bien tu as une petite copine dans les environs car tu voyages beaucoup.
Papa : n'importe quoi
Moi : bon alors laisse-moi te câliner encore (je me suis encore blottie contre lui)
Papa : tu ne veux pas qu'on aille faire une petite promenade ?
Moi (levant la tête) : oh non merci. Je t'envoie les photos par whatsaap.
Hakeem : Jeanno
Antou (tournant la tête) : c'est Hakeem
Moi (croisant son regard) : Hakeem ??
Il venait vers nous et je suis allée à sa rencontre.
Moi (m'arrêtant à son niveau) : Hakeem
Hakeem : tu comptais partir sans me dire au-revoir ?
Moi : Ouuf je fonctionne ainsi
Hakeem : je sais mais je veux que tu saches que je t'aime même si ce n'est pas réciproque. Tu as cette chose qui me capte et me retiens malgré tout.
Moi (me mordant les lèvres) : trop d'amour ça me soule mais je ne dirai pas non à une dernière partie de bosse entre nous tu sais (regardant autour de moi) bref prends soins de toi.
Hakeem : toi tu prends soins de toi car tu comptes beaucoup pour moi et je garde espoir qu'un jour tu deviendras ma femme.
Moi : lol
Hakeem : je suis sérieux parce que tu me rends toujours malade.
Moi : oh la
Hakeem : Jeanne-d'Arc tu es la femme la plus magnifique que je n'ai jamais rencontré et je ne dis pas non à une relation à distance.
Moi : je suis une aventurière.
Hakeem : je sais
Moi : une relation à distance ne donne rien de bon à mon retour on en reparlera.
Hakeem : je vais t'attendre.
Moi : tu es si patient ?
Hakeem (me faisant la bise): tu fais un bon voyage.
Moi : merci
Je suis retournée vers mon père le prendre dans mes bras encore quelques minutes puis j'ai finalement dit au-revoir et en marchant à reculons on s'est perdu de vue. Je me suis assurée d’envoyer toutes les photos avant d'embarquer. Je ne compte pas rester sur place j'ai bien l'intention de parcourir le monde entier...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
**Aïda**
Kami : tu vas bien?
Moi : Jean-Pierre est là ?
Kami : non
Moi : et Lama?
Kami : elle non plus n'est pas là.
Moi (montant les escaliers) : okay
Kami : Aïda tu as quoi?
Moi (lui faisant face): est-ce que je suis une mauvaise mère Kami?
Kami : tu n'as jamais été une mauvaise mère tous ce que tu as fait c'est de protéger tes enfants et de leur donner l'amour dont ils ont besoin.
Moi : ...et c'était mal apparemment.
Kami : mais non Aïda tu es la meilleure maman.
J'ai pris la direction du couloir jusqu'à m'arrêter devant sa porte qui est fermée à clé.
Moi (actionnant la poignée de toutes mes forces) : j'avais confiance en elle. Jamais je n'aurais imaginé ça d'elle.
Kami : Lama a fait quoi?
Moi : elle était la fille exemplaire à mes yeux.
Kami : Aïda elle a fait quoi ? Tu vas casser la porte
Moi : le double des clés doit être dans ma chambre.
Kami : et si tu me dis ce qui se passe.
Moi (m'en allant) : tu le sauras
Je suis allée dans ma chambre fouillé la boîte à clé. Là où je garde le double de clé de toutes les portes de la maison. C'est ici que Jeanne-d'Arc avait l'habitude de me voler les clés. Elle au moins était directe dans ses agissements mais l'autre hypocrite ma prise pour une conne. J'ai pris toutes les clés qui se ressemblaient et j'ai essayé les unes après les autres jusqu'à trouver la bonne.
Kami : Aïda il se passe quoi ?
Moi (sortant les photos pour lui montrer) : regarde ses photos
Et pendant qu'elle regardait moi je fouillais la chambre avec colère j'ai soulevé son lit et j'ai trouvé des paquets de poudre blanche sous son drap, mon cœur a failli lâcher. En tant que ce que je suis qu'est-ce que je peux bien faire sachant que c'est interdit dans le pays.
Sachant que quiconque sera surpris en possession de ces conneries doit être arrêter et juger. Voilà qu'il y a des paquets de drogue qui trainent dans ma maison depuis des années.
Kami : C'est Lama ?
Moi : ma fille se drogue Kami, comment j'ai fait pour ne pas remarquer ?
Kami : Allah protège nos enfants.
Thénnet (arrivant depuis le couloir) : Il n'y a personne dans la maison?
Moi : ....
Kami : nous sommes ici
Thénnet (devant la porte): maman ?
Moi (levant les yeux): tu savais?
Thénnet : savoir quoi? Il se passe quoi?
Moi : ta sœur
Thénnet : Jeanne ? Tu as quoi dans la main?
Moi (lui montrant) : qu'est-ce que je vais faire de ça ?
Thénnet (se rapprochant de moi): c'est quoi?
Moi : je ne sais pas si c'est moi qui me trompe peut-être.
Thénnet (regardant de plus prèt) : de la cocaïne
Moi : je ne sais pas ce que j'ai fait.
Thénnet : je ne comprends pas, ça appartient à Théo?
Moi : ta sœur nous a tous trompé.
Thénnet : ou ce n'est pas à elle maman.
Moi : elle se drogue
Thénnet : rien ne prouve
Moi : tu ne crois pas toi non plus n'est-ce pas ? Kami montre lui les photos.
Il s'est retourné vers Kami et lui a pris les photos des mains. Lui aussi n'en revenait pas tellement elle nous a joué la sainte que personne n'en revenait.
Thénnet : tu as eu ses photos où ?
Moi : Jeanne-d'Arc me les a donné tout à l'heure.
Thénnet : on se calme on va gérer ça tranquillement d'accord Maman?
Moi (sortant) : je ne sais pas si je vais pouvoir me retenir.
Thénnet : réfléchissons ensemble maman.
Moi : pourquoi je n'ai rien vu?
Kami : je t'apporte de l'eau Aïda assied toi.
Moi (regardant mon fils): je suis censé faire quoi ? Tu sais qu’elle risque la prison ?
Thénnet : tu ne feras pas ça
Moi : bien sûr que non
J'étais là quand j'ai entendu le bruit du portail, Thénnet s'est dépêché d'aller voir par la fenêtre qui c'était.
Thénnet : c'est elle
...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
**Théodora**
J'espère pour elle qu'elle a pris cet avion et qu'elle ne reviendra jamais dans nos vies.
Moi (croisant le regard de mon frère par la fenêtre) : CHACHA tu fais quoi à la maison à cette heure-ci...
Il ne pouvait pas m'entendre. J'ai pénétré le salon et tout était silencieux.
Moi (les regardant) : salam walekoum
Thénnet et Kami : walekoum salam.
Moi (avançant) : maman?
Maman (se levant) : tu m'expliques ce que c'est ?
C'est en ce moment j'ai remarqué qu'elle avait quelque chose dans les mains.
Oh putain elle a fouillé ma chambre.
Moi : maman ce n'est pas à moi
Maman : c'est à qui?
Moi : ce n'est pas à moi je te jure ce n'est pas ce que tu crois. On m'a confié ce colis et je vais me débarrasser de ça toute suite tu...
Pafff
Moi (hurlant) : .... Maman ?
Elle : tu m’a assez prise pour une idiote.
Moi (les mains sur la joue) : mais je te jure que ce n'est pas à moi, tu dois me croire.
Maman : tu te drogues sous mon toit, tu prends ses cochonneries sous mon toit?
Moi : c'est faux je n'ai jamais pris ça je...
Maman : tu mens en plus
Moi (arquant les yeux): je jure je ne mens pas.
Elle m'a balancé des photos au visage
Maman : ne te fous pas de moi ça suffit.
J'ai pris les photos et là non ce n'est pas vrai, elle m'a fait suivre oh mon Dieu.
Moi (essayant de me défendre) : ce n'est pas ce que tu crois je peux tout t'expliquer.
Thénnet : Dora ces photos parlent d'elles même alors ne cherche pas à te justifier
Moi : vous avez eu les photos où ?
Maman : tu me demandes? Tu vas me dire comment et depuis quand tu te fous de nous?
Moi : je veux savoir car ce sont des photos montées.
Thénnet : et les paquets dans ta chambre ?
Moi : je vous ai dit que ce n'est pas à moi.
Maman : je vais voir ton corps montre-moi tes tatouages, ta sœur a dit que tu t'es tatoué
Moi : maman arrête
Elle m'a carrément poussé dans le siège et elle voulait m'enlever mon habit.
Thénnet (la retenant) : maman laisse là.
Papa (entrant) : qu'est ce qui se passe encore?
Maman : regarde ton père dans les yeux et dis-lui ce que tu as fait.
Papa : Dora?
Maman : c'est une hypocrite regarde comment elle s'est foutu de nous.
Elle a ramassé les photos et les as tendu à papa.
Si je comprends bien c'est Jeanne-d'Arc qui est à l'origine de tout ceci?
Papa (me regardant) : Théo ? Ça veut dire quoi ? D'où sortent ces photos ?
Maman : Et dire que je te faisais confiance, je t'ai privilégié tout ce temps. Moi qui pensais que Jeanne-d'Arc était la pire.
Moi : ...
Maman : Je veux voir ton corps tu t'es tatoué combien de fois ?
Moi : mais c'est complètement faux tu ne vas pas croire Jeanno ? Elle a inventé tout ça je ne sais pas comment elle a fait mais ces photos ne sont pas réelles.
Maman (hurlant) : tu parles encore ? Non mais qu'est-ce que je vais pouvoir faire de toi?
Papa : Théodora...
Moi (regardant mon père) : papa ?
Il est tombé sur le sol en laissant tomber les photos.
Thénnet (accourant vers lui) : papa
Maman : Jean-Pierre... Jean-Pierre Thénnet...
Papa était inerte au sol
Kami : Eh Allah
Maman (s'affolant) : Thénnet appel l'ambulance ...non fais sortir la voiture il faut l'emmener à l'hôpital.
Moi (apeurée): papa s'il te plaît ouvre les yeux
Maman (me poussant) : ne t'approche pas de lui.
Moi : une ambulance s'il vous plait Thénnet
Maman (me regardant) : s'il arrive quelque chose à mon mari je te tiens pour responsable.
Moi : nonnn papa nonn
Maman : ne t'approche pas j'ai dit.
Thénnet : maman pousse toi
Maman (en larme) : Jean-Pierre s'il te plaît reste avec moi s'il te plaît reste avec moi.
Ils sont tous sortis de la maison en alerte et je suis retournée à l'intérieur, j'ai ramassé toutes les photos et les paquets. J'ai trouvé le portable de papa au sol et j'ai pris aussi. Je suis allée déverser tous les paquets de cocaïne dans l'évier et j'ai ouvert le robinet pour faire partir.
Je suis sortie de la maison en courant, j'entre dans le premier taxi, pour l'hôpital.
Moi : s'il vous plait vous pouvez rouler plus vite?
Le chauffeur : je fais de mon mieux demoiselle.
Moi (soupirant) : ...
Jeanne-d'Arc comment à tu pu me faire ça? Comment ? Eh mon Dieu je t'en prie épargne nous du malheur.
J'arrive à l'hôpital et les trouve debout dans le couloir. Je me suis rapprochée de mon frère.
Maman : était assise avec maman Kami.
Moi : Mohamed comment il va?
Thénnet : aucune nouvelle pour le moment.
Moi (les mains sur la tête) : il ira bien je sais qu'il ira bien.
Je sens mon frère aussi stressé, comment ne pas l'être d'ailleurs ?
Maman n'a même pas levé les yeux deux fois vers moi et moi aussi je suis restée à l'écart d'elle.
Des heures après le médecin, ami de papa est venu nous informé de son état.
Habib : Aïda pourquoi avoir attendu autant de temps?
Maman : je ne te comprends.
Habib (nous regardant) : vous ne savez pas?
Thénnet : savoir quoi?
Habib : Thénnet ton père souffre d'un cancer du poumon
Moi (choquée) : ...
Maman : Il ne m'a rien dit de ça. Il a eu quelques crises mais il a été voir son médecin et tout allait bien.
Habib (soufflant) : Jean-Pierre a été infecté lors de son dernier voyage au Kenya
Maman : par quoi? Je veux savoir Habib.
Habib (silencieux) : je ne peux pas me prononcer sur son état pour le moment car j'ai demandé d'autres analyses et j'ai aussi contacté son cardiologue.
Moi : il le savait ?
Habib : apparemment oui.
Maman : je ne comprends rien pourquoi il m'a caché ça ? C'est vrai que dernièrement il se sentait un peu mal mais il m'a assuré que tout allait bien. Je le sais, il prenait régulièrement ses cachets pour ses crises.
Habib : Jean-Pierre a hormis le point important, il ne devrait pas se confronter à des situations déstabilisantes. Son cœur est fragile
Thénnet : donc il savait?
Habib : oui...bon je vais vous revenir.
Maman (en larme) : je peux le voir?
Habib : ce n'est pas possible.
Kami : Aïda tu vas rentrer?
Maman : non je reste ici jusqu'à ce qu'il se réveille
Habib : okay je vous laisse
...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
Nous sommes restés à l'hôpital toute la nuit. Kami est rentrée à l'aube avec Thénnet et ils sont revenus après. Ma mère m'a dit toujours de rester loin d'elle, elle n'arrête pas de dire que c'est ma faute et moi je dis toujours que c'est la faute de Jeanne, si elle n'avait pas montré ses photos rien de cela ne serait arrivé.
Je suis rentrée à la maison à mon tour me changer juste prendre une douche et revenir. J'ai comme l'impression que tout va de travers. Depuis que ma sœur avait quitté la maison j'étais devenue très complice avec ma mère. On se disait tout et oui j'étais pour elle la fille exemplaire. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle découvre mes secrets un jour.
Jeanne-d'Arc me suivait depuis quand? Elle n'avait pas le droit de faire ça, elle n'avait pas le droit non. Elle aurait pu garder tout ça pour elle...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
Je suis retournée à l'hôpital et je vois Habib de loin en train de discuter avec maman. J'espère que mon père va bien, j'espère que son état s'améliore.
Maman (hurlant) : nonnnnnnnn Jean Piereeeee nonnn
Moi (le cœur battant) : ...
Thénnet : non ce n'est pas possible.
Je me suis figée, mes jambes tremblaient je n'arrivais plus à bouger. Dois-je comprendre par leur réaction que c'est fini pour mon père ?
Maman (croisant mon regard): tu as tué ton père
Moi : non papa non
Maman : tu as tué mon mari c'est de ta faute
Moi : maman nonnnnn.
Maman : je ne veux plus jamais te revoir
Moi (pleurant) : nonnn ce n'est pas vrai papa est en vie
Thénnet (les larmes aux yeux) : ...
Personne n'a pu se retenir de pleurer. Non mon père ne peut pas partir, il ne peut pas nous laisser.
Moi : Thénnet ce n'est pas vrai
Maman : Théodora je ne veux pas te voir par ici
Thénnet : pars d'ici d'abord c'est mieux
Moi : quoi? Toi aussi tu penses que c'est ma faute?
Thénnet : mon père est mort, il n'a pas supporté tout ça.
Moi : c'est aussi mon père.
Thénnet (les yeux baignés de larmes) : ...
Moi (pleurant): tu penses que c'est moi? Il avait un cancer en phase terminal
Thénnet : et son cœur était aussi faible, s'il n'avait pas assisté à tout ça hier il serait encore en vie peut être.
Moi : ne dis pas ça
Thénnet : je ne peux pas non plus te pardonner ça
Moi : non tu ne comprends pas que c'est Jeanne-d'Arc qui est à la base de tout ceci? C'est elle qui a causé la mort de papa.
Maman : Jean-Pierre...Thénnet je veux le voir, je veux voir mon mari.
Thénnet : maman viens avec moi.
Maman : Jean-Pierre on doit rentrer chez nous
Moi : c'est Jeanne-d'Arc c'est elle tout est de sa faute c'est elle tout est de la faute de Mâwa.
Je suis sortie de la maison ne sachant pas où aller. Je refuse qu'on me rejette la faute je ne veux pas.
En voulant prendre mon téléphone j'ai remarqué que le téléphone de papa était là alors je l'ai éteint.
J'ai appelé Meïssa, c'est à elle j'ai pensé.
Moi : Meïssa ?
Meïssa : coucou ma belle.
Moi : mon père est mort.
Meïssa : non monsieur Jean-Pierre ?
Moi (snif) : tu es où ?
Meïssa : je suis à la maison.
Moi : je peux passer ? Je n'ai pas envie de rentrer.
Meïssa : oui dis-moi où tu es et je viens te chercher moi-même.
Moi : merci viens s'il te plaît parce-que je n'ai pas la force.
Meïssa : donne-moi ta position j'arrive...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
**Morane**
Je me suis précipitée pour me rendre chez lui quand il m'a appris la nouvelle.
C'est une tragédie.
Moi : chéri mes condoléances.
Thénnet (les yeux rouges) : je n'arrive pas à croire.
Moi : c'était un homme bien je l'aimais tellement qu'est ce qui s'est passé ?
Thénnet : je ne sais pas je ne comprends pas non plus.
Moi (le prenant dans mes bras) : je suis là chéri.
Thénnet : merci
Idriss (arrivant): cousin
Thénnet : merci d'être là
Idriss : je suis désolé, mes condoléances
Thénnet (s'asseyant) : je n'arrive pas à accepter.
Moi : ta mère doit être dévaster. Je ne vois pas tes sœurs ?
Idriss : elles sont où ?
Thénnet : Jeanne a voyagé Dora doit être dans sa chambre.
Idriss : ne laisse pas ta mère seule.
Thénnet : je vais la voir.
C'était la première fois que je mettais pieds dans cette maison et je suis désolée que ça soit pour ça. Le monsieur paraît pourtant très jeune et en forme. Toutes les fois où je l'ai rencontré on s'est très bien entendu.
Elle (me touchant l'épaule) : ma fille?
Moi (levant les yeux): oui? Ahh bonsoir madame.
Elle : tu es qui s'il te plaît ?
Moi : je suis...
Idriss : Kami c'est la petite amie de Thénnet
Elle : ah d'accord excuse-moi comme je ne t'avais jamais vu. Tu peux m'aider s'il te plaît ? Je vais installer les gens pour la prière.
Moi (me levant) : d'accord.
Elle : viens avec moi
Je ne sais vraiment pas comment ça se passe dans une maison endeuillée. J'ai quand même suivi la dame jusqu'à la cuisine. Elle m'a demandé de faire sortir les tasses pour le thé.
Elle : tu connais son père ?
Moi : oui j'ai rencontré monsieur Jean-Pierre plusieurs fois. C'est triste! Je ne sais pas comment Jeanno va réagir.
Elle (levant les yeux): tu connais Jeanno?
Moi : oui je connais Jeanno et Fahara aussi
Elle : Fahara c'est ma fille elle est en vacance chez son père actuellement.
Moi : monsieur Jean-Pierre était un homme extraordinaire.
Elle (s'arrêtant en regardant le ciel) : il était tout pour sa famille... #page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
**Aïda**
Moi (regardant autour de moi) : Pourquoi tu m'as fait ça Jean-Pierre, pourquoi tu m'as rendu veuve maintenant ? Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu étais malade ? J'aurais tout fait pour qu'on te soigne rapidement, l'argent ne nous manquait pas alors pourquoi (snif).
Thénnet (ouvrant la porte): maman?
Moi : Je ne peux pas passer la nuit dans cette chambre Mohamed.
Thénnet : tu peux dormir dans ma chambre.
Moi : ton père est vraiment parti?
Thénnet (venant près de moi) : désormais on doit vivre avec.
Moi : tu savais qu'il était malade?
Thénnet : non je ne savais pas.
Moi : Je suis seule maintenant
Thénnet : je suis là.
Moi : qui as-tu informé ?
Thénnet : Tante Zaïnab pour le moment.
Moi : je ne sais même pas comment ont fait dans ce genre de situation (le regardant) comment on fait?
Thénnet : on va faire comme les gens le font. D'abord il faut que tu te reposes. Moi je vais informer le reste de la famille.
Moi : le bénin?
Thénnet : oui
Moi (le cœur meurtri): comment dire ça ? Qu'est-ce qu'on va dire à la famille paternelle (snif).
Thénnet : j'y pense aussi. Tu penses qu'on va se rendre là-bas ?
Moi : je n'en sais vraiment rien chéri. Je ne peux pas accepter que mon mari soit parti trop jeûne non je ne peux pas.
Thénnet : ...
Moi (le regardant) : ne donne aucun détail sur ce qui s'est passé avec ta sœur à personne. Surtout pas à Zaïnab.
Thénnet : oui maman.
Moi : laisse-moi seule maintenant s'il te plaît.
Thénnet (m'embrassant): tu ne veux pas aller dans ma chambre ? Ou celle de Jeanno?
Moi : tu l'as appelé ?
Thénnet : non son portable est éteint
Moi : si elle l'apprend, elle ne s'en remettra pas ne lui dis rien. Jeanne-d'Arc ne doit pas apprendre que son père est mort maintenant.
Thénnet (se levant) : je te laisse maman
Moi (prenant sa main) : ne fais pas semblant avec moi. Nous sommes tous affectés alors ne retient pas tes larmes.
Thénnet : je suis l'homme de la maison alors je dois être fort.
Kami (entrant) : Aïda je t'ai fait du thé
Moi (respirant) : ...
Kami : tiens ça va te faire du bien.
Moi : pose ça là s'il te plaît.
Kami (me regardant) : il faut que tu sois forte ma sœur.
Zaïnab (entrant): Aïda ??? Qu'est ce qui s'est passé.
Moi (la regardant) : ma grande sœur
Zaïnab (me prenant dans ses bras): viens ma sœur je suis avec toi...
Je déteste qu'on me prenne en pitié, j'ai horreur de ce sentiment. Si Jean-Pierre m'avait dit qu'il me laisserait sitôt je ne me serais pas marier peut-être parce que j'ai mal, j'ai si mal et personne ne peut combler ce vide en moi maintenant... Mon mari est mort, le père de mes enfants...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
**Thénnet**
On avait beaucoup d'autres projets ensemble. Le projet de construction vient à peine de terminer il n'a même pas encore jouit de ses fruits. Mon père était mon pilier, pourquoi le ciel l'a rappelé à lui top tôt. ? Papa mon papa.
Nous avons passé la nuit à prier pour le repos de son âme.
Déjà très tôt le matin la famille de maman est arrivé. Nous avons eu le soutien de tout le corps médical et même juridique. Les amis et collègues de papa ainsi que ceux de maman de près ou de loin nous ont assisté et c'était réconfortant de les avoir si près.
Surtout Morane qui s'est très vite impliquée elle a pris à cœur comme si elle faisait partir de la famille. Elle est restée à mes côtés durant les funérailles.
Maman n'a pas voulu attendre encore longtemps elle voulait qu'on l'enterre le plus rapidement possible avec l'accord de la famille paternelle.
Étant le grand garçon toutes les charges se reposaient sur moi. Moi devant, j'ai fait tout ce qu'il fallait.
Demain je me rendrai au bénin avec Idriss et son père.
Désormais on apprendra à vivre sans notre père et oui on doit s'y faire...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
**Théodora**
J'ai assisté à l'enterrement de mon père aujourd'hui, c'est apparemment le jour le plus sombre de notre vie. Je n'ai pas pu regarder ma mère ni mon frère dans les yeux. Allah c'est très difficile. Juste après je suis retournée chez Meïssa je me suis enfermée dans sa chambre pour pleurer la mort de mon père.
Je prends le téléphone de mon père et je me mets à fouiller, je veux me remémorer ses souvenirs. Papa est parti déjà qu'il me manque énormément. Je me redresse quand je tombe sur ses photos. Jeanne-d'Arc et Papa toujours ensemble toujours. Ils ont passé beaucoup de temps ces dernières années, il passe plus te temps avec elle que n'importe qui d'entre nous.
J'ai composé son numéro avec le portable.
Jeanno : mon papounet d'amour, je t'avais appelé et tu avais éteint le portable depuis mais je t'ai laissé pleins de messages.
Moi : ce n'est pas papa
Jeanno : tu fais quoi avec son portable, passe-moi mon père
Moi : tu as tué ton père
Jeanno (silencieuse) : ...
Moi : Jeanne-d'Arc papa est mort par ta faute.
Jeanno : non j'ai parlé avec lui avant hier, il m'a accompagné à l'aéroport.
Moi : juste après son retour il s'est disputé avec maman par ta faute. Ils se disputent toujours pour toi. Papa a fait une crise.
Jeanno : Il allait pourtant bien
Moi : tu sais qu’ils ne s'entendent jamais quand il s'agit de toi.
Jeanno : non c'est faux passe-moi mon père
Moi : Maman ne veut plus te voir elle dit que tu as tué ton père Thénnet aussi est contre toi. Ils te tiennent pour responsable.
Jeanno : non
Moi : Tu l'as tué Jeanne tu as tué ton propre père par tes agissements.
Jeanno : non
Moi : Tu fais du mal autour de toi sans t'en rendre compte.
Jeanno (hurlant à l'autre bout): Nonnnnnnnnnnnnnnnn papaaaaaaaaaaa nonnnnnnnnnnnnnnn.
Moi : même à ton père tu as fait du mal
Jeanno : nonnnn
Moi : n'essaye pas de rentrer parce que maman ne veut pas te voir, même pas en peinture Thénnet non plus. Ta présence ne ferait que remuer le couteau dans la plaie. A ta place je resterai loin d'eux pour un moment
Jeanno (en pleure): papaaa nonnn qu'est-ce que j'ai fait papa nonnnn
Click
Moi (souriante) : Mon objectif c'est de t'éloigner ; te détruire et te prendre tout ce qui es chère à tes yeux. Tu vas payer pour ce que tu m'as fait.
Ça me réjouis de te faire croire que tu es responsable de la mort de la seule personne pour qui tu as d'affection dans ce monde. La partie ne fait que commencer chère sœur et cette fois ci je tiens le bout de la ficelle...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.
A suivre...