_Tata Jennie. 

C'est ma petite Lina qui vient de sauter sur mon lit avec toute la force de ses petites jambes. Je la soulève et la pose sur le lit me met à lui faire plein de bisous. Elle m'a beaucoup manqué. 

_Lina, Tata Jennie est malade faut la laisser dormir. 

Elle se lève toute penaud et s'apprête à suivre son père la mine serrée quand je la tire pour une autre épisode de baisers qui la fait rire aux éclats. 

_Roger elle peut rester tu sais. Je vais beaucoup mieux. 

_Il faut que tu te repose pour vite récupérer. 

_À vos ordres. 

Ça fait trois jours que je suis clouée au lit et Roger ne cesse de me traiter comme une enfant. Je lui ai dit que je me sentais déjà beaucoup mieux mais il ne veut pas me croire. Doris est passée m'apporter quelques habits et je lui suis plus que reconnaissante. Je déteste attraper le palu. Déjà que les médicaments sentent mauvais et te donnent envie de vomir, tu te sens comme si un camion t'étais passé dessus. Le docteur m'a quand même prescrit de la vitamine c et ça m'aide à vite récupérer. Roger est plus qu'une maman poule. Il ne me laisse même pas sortir de la chambre, il répète qu'il faut que je me repose mais j'ai l'impression d'étouffer entre ces quatre murs. Je prends une douche enfile quelque chose de léger et me rend au salon. Je prends Lina dans mes bras et celle ci me raconte toutes les choses qu'elle a faite avec ses grands parents. 

_Lina qu'est ce que je t'ai dit. 

_C'est moi qui suis sortie Roger. Je suis fatiguée de rester enfermée. J'espère reprendre le boulot très tôt. 

_Il faut que tu récupère totalement d'abord. Rien ne presse. 

_D'accord. 

_je ramène Lina chez ses grands parents. Si elle reste elle ne fera que te déranger. 

J'attrape la petite pour lui donner un bisou et lui dire au revoir. J'évite maintenant de me mêler trop de ce qui ne me regarde pas. C'est en attendant le retour de Roger que je reçus l'appel de Lili qui n'allait pas du tout. Elle semblait pourtant si heureuse avec son mec elle était amoureuse et cela me faisait tant plaisir parce qu'elle le mérite. Qu'est ce qui c'est passé je me le demande. J'espère quand même que j'ai pu lui redonner un peu le sourire. Elle semblait si abbatue et ça me fend le cœur de la savoir comme ça. Ce Carl où je ne sais quoi aura de mes nouvelles. Quand à Sonia, je pensais qu'elle avait un petit ami et qu'elle était heureuse. Comment est ce qu'elle se retrouve à sauter le mec de Lili ? Je suis un peu confuse sur ce point et j'ai bien envie de l'appeler pour lui demander mais je préfère le faire une fois rentrée. Les amies ça se soutient, ça se fait pas de coup bas. Sonia est une femme très belle et elle peut avoir tous les hommes qu'elle veut. Pourquoi le mec de Lili alors ? Toutes ces réflexions m'ont épuisés je retourne me coucher. À mon réveil il se faisait déjà tard, j'enfile une petite culotte et un tricot puis me dirige dans la chambre de Roger pour voir s'il était rentré. Je me rends compte que c'est la première fois que je mets pied dans cette chambre. Il était allongé et portait toujours ses habits. Je tendis les mains pour lui enlever ses chaussures. Lorsque j'eus fini j'entrepris de lui enlever sa chemise mais il me saisit la main avant que je ne puisse y arriver et ouvrit les yeux. Quand il vit que c'était moi il se redressa et s'assis sur le lit pour me faire face. 

_Jennifer qu'est ce que tu fais ici. 

_ je suis venue te montrer que je vais déjà beaucoup mieux. 

J'avais envie de terminer ce qu'on avait commencé dans cette auberge, de donner raison aux sentiments qui m'animent quand il est prêt de moi, quand il chuchote mon nom et quand il pose sur moi son regard plein de passion. 

Je me suis approchée de lui pour deboutonner sa chemise. Il me prit les mains et me regarda comme pour me demander ce que je faisais. Comme si je le savais moi même. Je recule comme pour sortir de la chambre et d'un geste rapide enleva la culotte que je portais puis ce fut le tour de mon tricot. Il ne restait plus que mon sous vêtement. 

_J'ai envie de toi Roger. 

Il se leva, s'approcha de moi puis m'embrassa avec fougue. Les pointes de mes seins se dressèrent et lorsque Roger posa sa bouche sur l'un, l'autre réclamais la même caresse. Il retira ses vêtements avec une vitesse incroyable et me souleva jusqu'au lit. Il m'allonge et commençe par parcourir tout mon corps de doux baisers. Il prenait son temps et ça avait l'air de l'amuser de me voir languir. Peu à peu sa bouche atteint sa destination, le creux de mon bas ventre. Étant donné que c'était un endroit sensible, je me cambrai laissant échapper un petit gémissement. Ses mains effleurent ma peau et son visage continue son exploration jusqu'à mon entrejambe. En premier lieu il caressa toute la zone du bout de ses doigts et ma chasse traîtresse qu'elle était n'a pas pu s'empêcher d'être mouillé sous les mains expertes de cet homme. Il m'attira à lui et me retira mon sous-vêtement qu'il huma avant de le déposer dans un coin du lit. Il se rabaissa pour boire à ma fontaine. Il lape, titille,lèche, caresse et moi je savoure chaque contact en me tordant de plus en plus. Je voulais qu'il mette fin au supplice, qu'il me prenne là maintenant mais il n'en avait pas fini avec moi. Il enfonça un doigt puis deux doigts, cet homme va finir par me rendre folle. 

_Roger je n'en peux plus prends moi. 

_un peu de patience. 

Il s'allongea sur moi me fit taire par un baiser et se mit à me teter les seins. Il se débarrassa de son boxer et en sortit son engin déjà excité. Il avait ce qu'il faut. Il commença tout d'abord par taquiner mon clitoris par son gland, cette caresse aussi sensuelle soit il était pour moi un supplice. J'avais envie du plat de résistance et cela tout de suite. Je lui lance un regard du genre tu te décide ou je prends le dessus. Apparemment il comprit parce que la minute d'après, il enfila un préservatif et me pénétra. Tout d'abord doucement jusqu'à ce qu'il soit totalement à l'intérieur. Puis allant plus fort, plus vite il donnait minutieusement ses coups de rein m'arrachant des cris de plaisir et des gémissements. C'est en criant son nom qu'il me conduisit à l'extase. Je n'en avais pas fini avec lui d'un mouvement de roulade je me mis au dessus de lui. La tête en arrière et son penis en moi je me mets à le culbuter. Le son de va et vient entre ma chatte deja moite et son penis résonnait d'une manière particulière.  Il m'empoignait les fesses et j'approfondisait mes coups de hanche. Il grognait et tout comme moi ressentait le flot de sensations qui parcouraient nos deux corps.De sa voix rauque rempli d'émotions il chuchotais mon nom "Jennifer, Jennifer" et le son de sa voix me donnait des frissons. Mon minou vibrait de plaisir, tellement ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti autant de sensations fortes. À l'unisson on atteint une nouvelle fois l'orgasme et je me laissa tomber sur le lit à côté de lui épuisée. Il me prit dans ses bras, ramena le drap sur nous et m'embrassa à pleine bouche. 

_C'était sensationnel, ça fait longtemps que je rêvais de ce moment mais c'est mille fois plus mieux que ce que j'ai imaginé. 

_Oui c'était dément. Alors tu me crois quand je dis que je vais mieux. 

_Je rends les armes. 

_C'est quoi ton histoire Roger ? Es tu veuf ? Divorcé ? Petite amie ? 

_Rien de tout ça, s'engager est une erreur que je ne ferais plus. Un jour je te raconterai. 

C'est toujours toi Jennie qui tombe dans les histoires compliqués, il n'a pas l'intention de s' engager, vous allez juste prendre du bon temps. Bah c'est pas grave, tout ce qui se passe au Gabon reste au Gabon. Mais après ce qui vient de se passer cette nuit j'ignore si je pourrai juste me contenter d'une histoire de sexe mais je compte en profiter aussi longtemps que ça dure. Il a dit sans attaches alors c'est ce qu'il aura .Au moins la glace est brisée, j'ai une toute autre idée de lui maintenant.  Une image positive qui vient effacer mes peurs et mes doutes. Il n'est pas du tout sauvage au lit. Il était patient, doux et attentionné. Je suis épuisée, je me lève pour me diriger dans ma chambre mais Roger me retiens et m'attire à lui. Je me sens si bien dans ses bras que le sommeil vient aussitôt. 

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