Love time

Write by Saria

***Parakou***

***Quelques jours plus tard***

***Résidence Merveille-Derrière l'hôtel Papini***

***Dylan***


Je rentre d'une tournée de quatre jours dans le grand nord. C'était harassant, je suis soulagée de rentrer à la maison. D’habitude (depuis que les choses sont devenues sérieuses entre nous), Nima m’attend au séjour m’embrasse et m’aide à ôter ma cravate, ma veste et me débarrasse de ma serviette.  Bizarre, ce soir tout est calme, je m’arrête à la cuisine pas de traces d’elle. Étrange ! C'est vrai que je ne lui ai pas dit l'heure à laquelle je rentrais de voyage mais quand-même! Je monte les escaliers qui mènent à ma chambre devenue « notre » chambre.


J’ouvre la porte et je laisse échapper une exclamation de surprise, la pièce était complètement métamorphosée : de petites bougies étaient posées ici et là, le lit était joliment décoré et ça sentait bon, je vois de la lumière dans la salle de bain j’y entre. Hum…un bain avait été coulé et l’eau était couverte de pétales de roses rouges, il y avait également des bougies parfumées…Jusque-là pas de trace de ma belle.


J’entends un bruit de couverts, ça vient du balcon de plus en plus intrigué, j’ouvre la porte coulissante qui donne cette partie et là je la vois, la table avait été mise pour deux, les mêmes bougies illuminaient tout. Elle avait une robe faite de voile transparent, sa peau noire luisait à travers comme si elle avait baigné dans de l’huile.


Cette femme va finir par me mettre le cerveau à l’envers. Elle arrive à me faire oublier tout ce qui n’est pas elle ! Nima s’avance vers moi de sa démarche souple et elle fait les gestes que j’aime maintenant : elle desserre ma cravate, retire ma veste, prends ma serviette et…le baiser.


Nimata : Bonsoir chéri

Moi : Bonsoir…bébé


Elle sourit heureuse comme une enfant, c’est la première fois que je lui donne un petit nom depuis qu’on vit ensemble.


-On fête quelque chose ?

Nimata : Non…Je voulais qu’on passe un moment agréable…Tu m'as manqué...Tu veux prendre ton bain ou manger ?

Moi (voix rauque) : Le bain d’abord.


 Elle m’accompagne à la salle de bain, vérifie la température et me fait un signe de la main. Je commence à me dévêtir.


 

***Nimata***


Un bel étalon, à chaque fois que je regarde Dylan j’ai l’impression que mon sang circule plus vite dans mes veines. Il avance vers moi, puis rentre dans la baignoire, je passe l’eau sur son torse, d’un mouvement imprévisible il me fait basculer, l’eau éclabousse tout !


Moi (protestant) : Dy !

Dylan : Hmm


Il me mordille le lobe de l’oreille, je veux bouger mais il me cale contre son torse, sa main gauche passe sur ma poitrine et pince un téton, je me mords la lèvre inférieure pour ne pas gémir. De l’autre main, il se fraye un passage entre mes cuisses et commence à me prodiguer des caresses intimes. Je me tortille, il me murmure des mots…Hum à l’oreille, tout en continuant à me toucher, j’ouvre grands les cuisses, sa langue glisse cette fois dans mon oreille.


Moi : Oh Dy !


Je soupirais, j’étais comme fébrile, au moment où je sens le plaisir monté, il me soulève les fesses et s’enfonce en moi jusqu’à la garde. Je crie son nom, il me maintient et m’encourage à bouger, ce n’était pas chose aisé mais c’était ce qui me faisait prendre mon pied…C’était bon ! Il me maintient fermement par la taille et moi je prenais appuie sur les rebords de la baignoire. A un moment, je me sens partir et lui aussi a le corps secoué par de grands frissons, on atteint les cimes du plaisir. Je retombe mollement contre son torse.


 

***Plus tard dans la soirée***


Sortir de la baignoire a été difficile, tellement j’avais les jambes flageolantes. Le plaisir avait été brusque et avait pris plusieurs formes. Là on mangeait en silence, on était détendu, la lueur coquine que je voyais au fond de ses yeux me faisait penser qu’il n’en avait pas fini avec moi ce soir. Intimidée je baisse les yeux.


Dylan : Chérie ?

Moi (levant la tête) : Oui ?

Dylan : Comment tu as fait pour préparer tout ça ?

Moi : Je me suis débrouillée…Je savais que tu rentrais aujourd'hui alors je me suis mise au boulot...J'ai reçu de l'aide aussi hein...Tu aimes?

Dylan : Oui énormément...Merci…Tout est parfait…

Moi : Merci…Je… j’ai appelé Akim, il devrait passer ici demain…Je voulais que tu saches.


Il hoche la tête et on continue de manger en silence. A la fin il m’aide spontanément à débarrasser. Il me donne la main et nous retournons au balcon. Je pose mes coudes sur la balustrade, il vient se mettre juste derrière moi, je sens son souffle chaud contre ma nuque. Je n’avais pas envie de faire un mouvement par peur de rompre le charme. Ce soir je le sentais complètement à moi, il avait baissé la garde. Qui sait peut-être que mon vœu est entrain d’être réalisé.


Dylan : J’aime beaucoup Parakou…Ici on est loin du stress des grandes villes comme Cotonou…Ici je me sens chez moi.

Moi : Je comprends ce sentiment…Puisque je le ressens avec la même acuité…Dy ?

Dylan : Hmm


Je me retourne dans ses bras…et je cherche ses yeux…Ce que j’allais lui dire je le ressentais, vous savez les moments pendant lesquels vous vous dites c’est maintenant ou jamais.


Moi : Dy…Je ne t’ai jamais oublié…Toutes ces années j’ai gardé ce qu’on a partagé au fond de moi, ça m’a aidé à ne pas devenir folle…Je savais qu’il y avait une autre façon d’être aimé et ça m’a maintenu en vie toutes les fois où j’ai pensé à en finir…J’ai gardé "Missié Teddy," tu sais la peluche que tu m’as offerte pour nos un an…Je t’aime de toutes les fibres de mon corps, je t’aime ! Je t’ai dit que ce que je décide de t’offrir est sans engagement…Je prendrai les choses comme elles viennent, le temps que tu voudras…Je t’ai…


Il m’embrasse tendrement avec une douceur infinie qui me fait couler les larmes. Je comprends le message, mais cette flamme est si fragile, si ténue. Me hissant sur mes pieds, je lui caresse la nuque pour approfondir le baiser. Il me soulève comme si j’étais à peine plus légère qu’une plume, il me pose sur le lit délicatement. Ma petite robe fuchsia qui avait remplacé celle en voile glisse au sol.


Il se déshabille à son tour et me rejoint, Je le regarde poser sa bouche sur mon mont de Venus, sa langue trace un sillon de feu jusqu’à ma petite fleur. Alors il commence un ballet avec sa langue, oh le goût, quand il introduit un doigt en moi en même temps qu’il me lèche je vois les étoiles. La jouissance vient très rapidement, il met une protection et entre en moi je lui entoure mes jambes autour de la taille et creuse les hanches pour mieux le recevoir.


Nous faisons l’amour toute la nuit non-stop. Un peu avant l’aube on s’endort épuisés, imbriqués l’un à l’autre.


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