Magnifique vue

Write by Les Chroniques de Naty

Chapitre 6

 

Mon voyage est prévu pour le week-end et nous sommes au mercredi. Je me demande comment en parler à Moctar sans que cela ne crée tout un tollet entre nous.

Il est tellement susceptible ces derniers temps que je ne sais plus à quelle sauce le manger. La seule chose qui nous unis est notre fils ; ce dernier fais déjà ses premiers pas. Je suis tellement fier de lui. Il est fort et courageux pour son âge. Il peut même dire maman. La plupart des enfants disent papa comme premier mot ; mais lui a dit maman. Souvent il veut dire le nom de la nounou. Mais quand il commence, il finit par dire maman. Il est plus proche de cette dernière ; chose que je trouve normal, vue qu’il passe plus de temps avec elle qu’avec moi.

Bon la situation le veut ainsi. Je ne m’en plains pas. Il Ya un temps pour tout ; et quand j’aurai atteint mes objectifs professionnels, je serai beaucoup plus disponible pour ma petite famille. Je prévois même faire un autre enfant. Mais pour cela, il faudrait déjà que je veuille que mon mari me touche.

Je conjugue notre sexualité au passé. Je ne suis pas beaucoup porté sur le sexe comme mon époux. Moctar adore faire l’amour. Il peut le faire chaque jour et il sera toujours partant. Contrairement à moi qui n’aime pas trop ça. Je veux parler de ce qui se passe dans mon foyer à ma mère ; mais j’ai peur qu’elle ne s’inquiète. Ma sœur aussi est loin de moi, nous avons toujours été proche, cependant depuis qu’elle est partie rejoindre son époux en Afrique du Sud, elle est toujours occupée. Je vais donc me contenter de maman. J’irai la voir à ma descente. Elle est toujours de bon conseil. Et c’est la seule qui peut me réconforter.

 

********************

Je quitte le bureau aux environs de 17 heures. Mes parents habitent à Dabou une banlieue de la ville d’Abidjan. Tandis que moi je travaille à Cocody plus précisément au Quartier Vallons. C’est carrément à l’opposée. J’espère seulement ne pas être prise par les embouteilles d’Abidjan.

Je roule très vite ! Je suis une adepte de la vitesse. J’ai plusieurs fois été interpelée par la police pour excès de vitesse ; il m’arrive fréquemment de dépasser le kilométrage prévu sur une voie. Je ne sais pas comment expliquer qu’une femme puisse aimer autant la vitesse. Mais il faut que je sois un peu prudente vue l’état dans lequel se trouve nos routes.

Quand j’arrive chez mes parents, il fait déjà nuit. Pas étonnant vue la distance.

Je suis toujours aussi heureuse de venir les voir, même si ce n’est pas fréquent. Je me rends compte qu’ils ont bien fait de se retrancher dans ce domaine de plusieurs hectare. Ils sont loin des bruits et de la pollution de la capitale. Je respire un bon bol d’air frais quand je descends de la voiture ; c’est fou comme ça fait du bien de respirer autres choses que les gaz d’échappement et les odeurs nauséabondes d’Abidjan.

Je croise une des domestiques qui portait un plateau d’alloco ; l’un de mes plats préféré.

—Bonsoir tantie ! Salua-t-elle en me voyant.

—Bonsoir Marie. Ça va ?

—Oui tantie ; bonne arrivée. Et bébé Orphée il va bien ?

—Oui il va bien.

—Pourquoi tu n’es pas venu avec lui ? J’ai envie de le voir comme ça.

—Je reviens comme ça du boulot ; une prochaine fois nous viendrons passer le week-end avec vous.

—D’accord tantie.

—Où vas-tu avec ce plat d’alloco ? Ou bien vous saviez que je venais ? Dis-je en prenant une tranche.

—C’est pour maman.

—Et où est-elle ?

—Au petit salon.

Je trouve maman assise au salon des invités. Ça sent bon ici, comme toujours d’ailleurs. Ma mère est une femme qui a horreur du désordre et de la saleté. Elle aime être dans un environnement propre et frais, raison pour laquelle elle a convaincu mon père d’emménager à Dabou. Loin de toute la pollution abidjanaise. Elle adore la nature et tout ce qui va avec ; cela dit la maison est bourré de plantes de toutes sorte.

—Bonsoir maman. Je lui fais une accolade.

—Bonsoir ma chérie. Mais je ne savais pas que tu venais ; sinon je t’aurais fait un bon foufou.

—Ce n’est pas grave maman, je vais me contenter de manger ton alloco. Dis-je en riant.

Je veux prendre une autre tranche, mais elle me tape sur la main.

—Arrête ça ; tu es assez grande pour savoir qu’on ne mange pas avec les mains sales.

—Ahi maman mes mains sont propres. J’ai juste conduis jusqu’ici.

—Tu as surement les mains plus sales que pour un enfant qui joue dans la boue.

—Hum !

—Trèves de bavardages. Va vite te laver les mains, et on vient manger. Tu sais que je n’aime pas la nourriture froide.

Je pars me laver les mains et nous commençons à manger. J’adore trop ce plat ; je me demande comment font les gens qui n’ont pas l’alloco ? C’est le meilleur plat au monde selon moi. J’aime tellement la banane que je peux la manger sous toutes ses formes. Alloco, foutou, foufou, clalco… la banane bouillie, braisé.  Bref ! J’adore tout simplement.

Quand nous finissons, maman appelle Marie pour qu’elle vienne débarrasser. Ensuite elle nous apporte du jus de tamarin bien pimenté.

—Comment vas-tu ma fille ?

—Ça va maman. Grâce à Dieu.

—Qu’il en soit remercié. Et mon petit fils et Moctar ?

—Ils vont bien également. Je lui parle un peu des frasques d’Orphée. Elle ne fait qu’en rire.

—Ton fils est adorable. Qu’il soit béni.

—Amen maman.

—Quelles sont donc les nouvelles pour que tu viennes nous voir à une heure pareille ? En plus si tout va bien à la maison, alors pourquoi ne pas attendre le week-end pour venir passer la journée avec ta petite famille ?

—Je pars en mission pour un mois aux Etats-Unis maman.

—Ah.

—C’est donc pour te dire au revoir à toi et papa d’une part…

—Et d’autre part ?

Je ne sais pas comment abordé ce sujet avec maman. Je ne sais pas ce qu’elle va en penser, et maintenant que je suis là j’avoue avoir peur qu’elle ne prenne pas mon parti. Bon gré mal gré, je lui dis la cause de ma venue. Je n’omets aucuns détails. Je lui explique ce qui se passe actuellement dans mon foyer et les problèmes par lesquels je passe.

Durant toute mon explication, ma mère ne m’interrompt pas. Quand elle le fait c’est juste pour poser des questions afin d’avoir plus de précisions sur ce que je dis.

—Martine, commença-t-elle ; que veux-tu au juste ?

—….

—Non j’ai besoin que tu me répondes. Parce que tout ce que tu me raconte là n’est pas une raison pour que tu te sentes mal dans ton foyer. Et si tu veux la vérité, c’est toi et toi seule qui es à la base de ce qui ce passe entre Moctar et toi. Mets-toi un peu à sa place, quel homme acceptera que sa femme le délaisse ainsi ? Reviens sur terre ma fille. La vie n’est pas un jeu, le mariage encore moins. Il faut que tu sache qu’en tant que femme tu as des droits certes, mais tu as aussi des obligations. La femme est la clé du mariage, la réussite où l’échec de ton mariage dépend à 90% de toi. Ne me dis pas que tu as oubliée toutes les frustrations par lesquelles tu es passée ?

—Maman c’est plus compliqué que ça. Tentais-je de me justifier.

—Rien n’est compliqué. Aussi rien n’est impossible à qui le veux vraiment. Tu es une femme mariée et tu dois te comporter en conséquence. Ou bien tu veux qu’une autre femme ne te prenne ton homme ? C’est ce que tu veux non ?

—C’est peut-être déjà le cas.

—Alors tu es la seule fautive. Parce qu’avec tout ce que tu me dis, c’est clair que ton mari aura envie et même le droit d’aller voir ailleurs. Mais laisse-moi te dire que cette situation ne t’arrangera pas. Tu sais Martine je suis ta mère c’est vrai, mais je suis avant tout une femme. Et en tant que femme, tu dois connaitre ton homme. Quand on connait une personne et son fonctionnement on peut aisément s’entendre avec cette dernière. Apprends à connaitre ton mari si ce n’est pas encore le cas.

—Je connais Moctar maman. Mais parfois j’ai l’impression qu’il veut faire de moi une femme au foyer ; comme si je ne dois pas travailler. Alors qu’il m’a connu ayant déjà une vie professionnelle. Je ne peux pas mettre une croix sur mon travail pour lui.

—Détrompe-toi chérie. Moctar ne veut pas de ça ; il ne ressemble pas à ce genre d’homme. Je pense plutôt que ton homme veut de toi en tant que femme et non en tant que RAF d’un quelconque projet de développement de la Banque Mondiale. Il veut Martine sa femme, et non madame Asseu qui porte des lunettes austères dans son bureau. Il veut Martine la mère de son fils, mais aussi Martine la femme avec laquelle il va faire l’amour.

—Ah maman ! Toi aussi.

—Il n’Ya pas de AH MAMAN qui tienne. Tu n’es plus une petite fille ; alors il faut que je dise les choses telles qu’elles sont. Ton mari a besoin d’intimité. Tout homme en a besoin, et c’est comme ça et pas autrement. C’est la loi de la nature, tu ne peux pas la changer. Tu peux t’occuper d’Orphée et de Moctar sans que cela ne cause de problème. Par ailleurs tu peux être aussi disponible pour faire ton travail, l’un n’empêche pas l’autre. Tout est une question d’organisation. Il faut vraiment que tu fasses des efforts si tu veux que tout aille bien entre vous. C’est ce que je peux te donner comme conseil. Tu es la femme ne l’oublie jamais et tout repose sur tes frêles épaules. Les hommes nous appellent le sexe faible ; mais en réalité nous sommes le sexe fort. Ils cherchent juste des faux fuyants pour cacher leur faiblesse à eux. Que serait un homme sans une femme ? RIEN, NADA, NOTHING. Tu es le socle de ton foyer, de ta maison et de ta famille ; Dieu t’a confié cette tâche. Alors c’est à toi qu’incombe la lourde charge et la responsabilité de mener ce bateau qu’est le mariage à bon port.

—Mais lui aussi doit faire des efforts non ? Les efforts à sens unique ne marchent jamais.

—D’après tes dires, il fait des efforts. C’est toi qui n’arrive pas à les voir, car tu es trop carrée dans la tête. Ton mari t’aime, tu es sa femme et la mère de son fils. Il ne peut pas te reprocher le fait que ton corps ais changer pendant la grossesse puisqu’il en est l’auteur. C’est insensé ce que tu dis ma chérie. Regarde toi tu es belle et tu ne fais même pas ton âge. Alors pourquoi veux-tu perdre ton mari et gâcher ton mariage pour ce genre de futilités ? Que tu ais un enfant ou pas, ton corps changera car c’est comme ça. C’est la norme, tu vieilli et ton corps vieilli avec l’âge. Je te donne ces conseils de mère à fille mais aussi de femme à femme. Nous passons toutes par-là après un accouchement ; mais on s’en remet car donner la vie est la plus belle chose qui puisse arrivée. Alors mieux vaut subir des transformations en donnant la vie qu’en faisant autre chose.  Fais des efforts chérie. Essaie de mettre de l’eau dans ton vin.

—C’est compris maman. Je verrai tout ça à mon retour de mission.

—D’accord c’est déjà un bon début que tu veuille faire un effort, aussi minime soit-il. N’aie pas honte de toi, ni de ton corps post-maternité.

—Ce n’’est pas aussi facile que ça.

—Je le sais. Mais essaie quand même.

Après quoi je change de sujets. Nous parlons d’autres choses pendant un bon moment quand je lui dis que j’ai une nouvelle fille qui travaille pour moi.

—Tu as donc renvoyez Akabla ?

—Non. Criais-je presque. Bien que non maman. Elle est toujours là. Mais elle s’occupe du bébé. Hum je ne peux jamais me débarrasser de celle-ci. Elle m’est d’une aide sans nom.

—Je sais. Mais limite quand même ses interventions dans tes affaires. N’oublie pas que ce n’est que la domestique. Fais attention.

—Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi maman. Akabla est une bonne fille. Tu l’as déjà vue non ?

—Si je l’ai vue ; mais bon cette fille m’a l’air un peu trop surfaite.

—Comment ça surfaite ?

—Méfie-toi des personnes à qui tu ne trouves pas de défauts. Elles les cachent mieux afin que tu ne les découvres que très tard. Et à ce moment-là le mal sera déjà fait.

Vue à quel point maman est méfiante, je ne crois pas que je dois encore lui vanter les mérites de ma nounou quant à sa cuisine et sa dextérité à s’occuper de ma petite famille. Maman est différente de moi. Elle a su concilier sa vie de famille et sa carrière. Pour un ancien agent des services financiers, elle a été toujours présente pour notre éducation. Elle vient d’une famille aussi riche que celle de papa. Comme ils aiment le dire, ce sont les oiseaux de même plumage qui vole ensemble ; cela dit ils viennent de la même sphère bourgeoise. Donc la cohabitation n’a Pas été vraiment difficile. Je me rappelle encore de l’appréhension de papa quand je me suis fiancée à Moctar. Il pensait que ce dernier était un chasseur de dot. Mais grâce à Dieu mon mari s’est révélé être un homme intègre.

—Je ferrai attention maman. Bon depuis papa ne vient pas, je crois que je vais rentrer à la maison. Il est déjà 21 heures. Et je n’aime pas conduire la nuit. Tu lui transmettras mes salutations.

—C’est compris chérie. Et sois prudente ; j’espère que tu as diminué ton gout pour la vitesse.

—Si maman. Mentis-je.

Il ne faut surtout pas qu’elle s’inquiète.

—OK ! Tu embrasses tout le monde. Fais bon voyage ma puce, et ne n’oublie pas de nous donner de tes nouvelles.

—Sans faute maman chérie. Tu me manque déjà. Je viendrai vous voir dès mon retour de mission. Et peut-être que je vais passer du temps avec vous ; car après la mission nous bénéficieront d’un congé d’une semaine.

—J’en serai ravie.

Je lui fais une dernière accolade. C’est toujours dur de la quitter.

Je l’aime tant cette femme. Elle m’a tout donnée.

Sur le trajet du retour, je ne cesse de penser à tout ce que m’a dit maman. Elle n’a surement pas tort. Mais j’ai besoin qu’on me comprenne moi aussi. Mon mari doit me soutenir dans cette traversée du désert et non se léguer contre moi. Je le trouve un peu égoïste sur ce coup. Néanmoins je ferai un effort comme je l’ai promis à ma mère.

 

****Madame Memel****

Je regarde ma fille partir et j’ai un pincement au cœur.

La vie d’une femme n’est jamais facile. Il faut s’armer de courage et de patience quand on décide de se mettre en couple. C’est tout sauf une partie de plaisir. Il Ya des hauts et des bas ; et quand c’est le tour des bas, et bien ça devient très amer.

J’espère qu’elle saura m’écouter et faire les bons choix. Une femme est heureuse avec un homme. Je ne dis pas qu’elle n’est pas heureuse sans ; mais son bonheur est complet dans un foyer. Surtout lorsqu’il y a de l’entente entre l’homme et la femme. Être mariée et avoir des enfants est la meilleure chose qui puisse nous arrivée. Je me suis mariée très jeune ; à notre époque on ne choisissait pas son conjoint. J’ai appris à aimer mon mari et avec le temps il est devenu cette personne indispensable à ma vie.

Mais ne dit-on pas que les choses que nous apprenons à aimer sont les meilleurs ? Ce genre d’amour peut durer toute une vie. Papa m’a imposé ce mariage. J’ai été très triste, je me suis même rebeller. Mais je n’avais pas le choix. À l’époque j’étais belle et j’avais un bel avenir devant moi, car après la maitrise j’ai été reçue au concours d’entrée à l’Ecole Nationale d’Administration. J’avais tout pour plaire à un homme ; mais j’ai respecté le choix de mon père en épousant le fils de l’un de ses associés. Et j’avoue que je n’ai pas été déçue. Célestin m’a comblé jusqu'à aujourd’hui. Je n’aurai pas trouvé meilleur homme. Nous avons eu nos mauvais jours ; mais nous avons tenu bon.

Le mariage est une histoire qui s’écrit sur toute une vie. On y rentre pour y rester, on ne fui pas à la moindre tempête. Il faut lutter ; la vie en elle-même est une lutte perpétuelle. J’espère que j’aurai servie d’exemple à ma fille. Il le faut pour son propre bien.

—Chérie ?

—Je suis dans la chambre.

—Que fais-tu ici ? Toute seule en plus ?

—J’étais avec ta fille et elle vient de partir. Bonne arrivée tu as duré.

—Oh oui ! Tu connais les gens. On te demande pour trente minutes et ça devient des heures. Martine va bien ?

—Oui elle va bien. Elle venait juste nous informé de son voyage.

—D’accord ; je l’appellerai demain matin. Tu as mangée ?

—Oui.

—Tu sais que je déteste manger seul. Donc tu vas venir avec moi dans la salle à manger partager encore un repas. dit-il en riant.

—Je vais juste prendre une salade alors. Tu ne veux pas que je grossisse quand même. Dis-je en faisant une petite moue, il rit de plus belle.

—Même si tu ressemblais à une baleine, je ne cesserai de t’aimer.

Nous rions et sortons de la chambre. Je ne veux pas inquiéter mon mari avec les problèmes de couple de notre fille. C’est un papa poule et je sais qu’il va prendre ça à cœur. Il a la santé fragile ces derniers temps, alors je veux lui éviter tout stress inutile. Martine saura se débrouiller, c’est quand même une grande fille.

 

****Moctar****

 

Ma femme n’est toujours pas de retour. Et même pas un appel pour me dire où elle peut être à cette heure. Je ne vais pas non plus l’appeler.

Elle exagère.

C’est moi l’homme de la maison. Mais c’est toujours moi qui suis le premier à rentrer. C’est vrai que le travail est important, mais ce n’est pas toute la vie quand même. Je vais demander à Akabla de me servir avant qu’elle ne vienne. Je ne veux pas manger lourd ce soir. Il est déjà tard. Je frappe à la porte de la chambre de cette dernière, mais aucune réponse. Je tape encore une fois espérant avoir une réponse. Mais toujours rien. Je ne veux pas rentrer comme ça. Mais bon peut-être qu’elle n’a pas entendu.

Mais lorsque j’ouvre la porte, j’ai le choc de ma vie.

Je trouve Akabla abaissée en train de se pommader les pieds. Elle ne porte que pour seul vêtement un minuscule string rouge qui ne cache rien de sa croupe rebondit. Comme se sentant observée, elle se retourne et je vois deux seins dressées ; narguant quiconque de les toucher. Elle fait un petit sourire avant de se couvrir négligemment les seins et le sexe avec ses mains. J’ai eu le temps d’apercevoir la devanture du slip ; une fente en forme de cœur couvrant à peine son pubis légèrement poilu.

Elle pousse un petit cri qui me ramène à la réalité. J’étais plutôt obnubilé par la contemplation de son corps de rêve.

Je referme rapidement la porte et cours me refugié dans la chambre.

Seigneur je viens de voir la nounou de mon fils à poil. Et j’ai le cœur qui bat à cent à l’heure.

Mais pire, mon sexe ne s’est pas fait prié pour se dresser comme un soldat au garde vous prêt à attaquer…

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