Malika Ekeke
Write by Ndobis
CHAPITRE 4
Quand elle leva les
yeux son regard croisa une paire d’yeux qui la regardait avec stupeur. Son
cerveau marqua une sorte de pause et elle resta figée à le regarder ne sachant
quoi faire, pourtant elle s’était toujours jurée de l’ignorer si un jour ils se
croissaient mais là elle ne réussissait à exécuter aucun mouvement.
-
Jada… dit il la voix à peine audible …. Cela eu le don de la sortir de sa torpeur,
elle se baissa et ramassa son téléphone qui était tombé lors de leur tamponnement
puis se dirigea vers la sortie sans un regard vers lui.
*ERIC
EKEKE
Voir Jada là m’a surpris. Je savais
qu’elle était allée en France je ne m’imaginais donc pas la revoir un jour
surtout après la façon donc on s’est séparé. Cette fille je l’ai aimée comme
jamais je n’ai aimé une femme et je voulais faire d’elle ma femme, la mère de
mes enfants mais elle m’avait trahi de la pire des façons.
Je suis Éric Ekeke
, j’ai trente-deux ans, célibataire et je suis le PDG des Entreprises Ekeke
dont j’ai hérité au décès de mes parents. Ces derniers sont morts dans notre
domicile de Kribi lors d’un braquage. Ils y étaient allés pour passer le
weekend comme d’habitude lorsque le samedi dans la nuit, des hommes armés
étaient entrés dans la maison et après les avoir dépossédés de tous ce qu’ils
avaient, les avaient froidement assassinés en les égorgeant comme des animaux.
Les corps avaient été retrouvé le lendemain à 16 heures lorsque le chauffeur
était venu les chercher pour les ramener sur douala et après les avoir appelés
plusieurs fois sans obtenir de réponse s’était permit d’entrer. Il les avait trouvés
baignant dans leur sang et avait appelé la police. Jusqu’aujourd’hui les
coupables n’ont toujours pas été appréhendé. Ma petite sœur Malika et moi
avons d dû aller vivre chez notre oncle, le frère aîné à papa. Ce ne fut pas
facile pour nous, surtout pour Malika qui était âgé de 3 ans de mins que
moi et qui était très attaché à maman.
Il faut aussi dire que malgré le fait que notre oncle ait une bonne
situation financière, les choses n’étaient pas du tout faciles, on notait très
vite la différence entre sa manière de se com porter avec nous et la façon dont
ils traitaient leur fils Nestor. N’étant pas en âge de toucher ni gérer nos
biens tout était sous la tutelle de ce dernier. Mon seul refuge était l’école.
Je savais que grâce à cela j’aurai été à même
de m’occuper des affaires de papa et de les faire prospérer mais aussi de
prendre aussi soin de ma sœur qui était si fragile. A 22 ans j’obtins ma
licence en science économique et partis pour la Belgique pour y faire un master
en gestion d’entreprise. Trois ans plus tard je revins au pays et pris
possessions des entreprises Ekeke malgré les réticences de mon oncle et
sa femme qui me jugeaient trop jeune pour cela. Je ne les avais pas écoutés
surtout parce que j’avais le soutien de ma sœur qui affirmait que ces derniers
ne voulaient pas que je prenne les rênes de l’entreprises car ce faisant, je leur
retirais la manne de la bouche et qu’ils détournaient des fonds. Je ne l’avais
pas cru au début car je croyais qu’elle le disait parce qu’elle n’appréciait
pas du tout notre belle tante et que les rapports avaient toujours été tendu
entre eux. Quand j’étais en Belgique, elle m’appelait parfois pour se plaindre
de ma tante. Je ne les avais donc pas écoutés et avais gérer tous comme un
grand, cela n’avait pas été facile mais j’y étais arrivé. Un an après
j’achetais une grande maison et Malika vint habiter avec moi. En dehors
de cette dernière, de Karim mon meilleur ami et de certains membres de
ma famille je n‘avais pour attache que mon travail jusqu’au jour où j’avais fait
la rencontre de Jade à la fête d’anniversaire de la sœur d’un ami à
laquelle j’avais été convié…
Le vibreur de son téléphone interrompit le
cours de ses pensées.
*jade
Voir Éric ce matin ne m’a pas laissé de marbre comme j’ai laissé croire. Il est devenu encore plus beau et encore plus beau, et sa barbe à la Shemar Moore ajoute encore une nuance de sex appeal, je me rends encore compte à quel point Ethan est sa copie conforme. Son Parfum, mon Dieu, toujours aussi enivrant… quand je me suis rendu compte que c’était lui, mon cœur a raté un battement, je me suis rappelé tout ce qu’on avait vécu, de nos promesses, nos projets, mais lorsque je me suis rappelé la façon dont il m’avait abandonné, comme un lâche, sans explication j’ai été envahi par une rage sans nom ; j’ai pris mon téléphone et je suis sorti. J’avais tellement peur qu’il ne me suive que je me suis caché derrière un bâtiment pendant une vingtaine de minute avant de me faufiler derrière les bâtiments pour prendre un taxi et rentrer à la maison. J’ai trouvé mon fils devant les dessins animés. Je l’ai pris dans mes bras, j’ai commencé à ressentir ce besoin dans le taxi, mon fils est mon refuge, ma source de motivation. Je suis resté avec lui quelques minutes avant de me diriger vers la cuisine où j’ai salué Mama Martine, la dame de ménage, avant d’aller prendre une douche. Mes journées ont été les même pendant plus d’une semaine où je faisais des aller et retour entre la maison et l’hôpital. L’état de santé de maman ne s’améliorait pas du tout et une fois j’avais suivi deux infirmières dire dans le couloir qu’a cette allure elle ne se réveillerait plus jamais et que la garder à l’hôpital était une perte de temps, d’énergie et d’argent. J’avais eu très mal au cœur, car malgré le fait que c’était probablement vrai, il m’était inimaginable d’entrevoir ma vie sans elle à mes cotés.je ne cessais de multiplier les prières afin que le seigneur ait pitié de nous et ne nous retire pas notre mère. Papa avait énormément maigris, plus les jours passaient il devenait l’ombre de lui-même.
Ce matin je me suis rendu à santa Lucia et à
Casino pour prendre le jambon du fromage et autres pour Ethan qui
éprouve des difficultés à manger certains repas ici. Quand j’eu fini, je me
rends au pressing pour retirer nos vêtements, en traversant la route je fus
distraite par une scène qui se déroula de l’autre côté : une femme qui se
faisait soutirer son portemonnaie. J’étais tellement absorbé que j’ai pas fait
attention . J’ai juste écouté des cris et le temps de regarder je me faisais
renverser par une énorme voiture noire et après ce fut le trou noir…
MALIKA EKEKE
« Wooooh je suis finis oooo, je suis morte aujourd’hui, Karim
va me tuer onong, il m’a pourtant demandé ce matin de rester la maison mais
comme toujours je ne l’ai pas écouté, je viens de renverser quelqu’un avec ma
voiture … seigneur prends pitié de moi, fais que la
personne ne meurt pas ooooo »
Je m’appelle Malika Ekeke, la
tête brulée qui donne les maux de tête à son mari et à son frère. Je suis la
petite sœur chérie de Éric Ekeke et la femme de Karim Bilari. Jai
31 et propriétaire de plusieurs Magasins dans la ville de Douala mais aussi à Yaoundé.
A la mort de nos parents Éric et moi avons hérité de tous leurs biens et nous
avons décidé de tout diviser en deux, Éric gère l’entreprises et
certains autre business et moi les différents magasins. Je suis titulaire d’une licence en Marketing
et après ma licence voulant être autonome, j’ai fait des stages dans notre
entreprise où Éric s’assurait que je sois traité comme les autres
employés, sans aucune forme de favoritisme. Et quand il jugea que j’étais prête,
il me confia la charge des magasins. Je pars à l’entreprise très rarement quand
il requiert ma présence pour la signature de tel ou tel document ou alors pour
l’embêter un peu et lui ne met les pieds dans les magasins que quand je le lui
demande, on se fait mutuellement confiance pour la gestion des affaires et on
se consulte aussi… bon c’est moi qui demande plus son avis surtout lorsque je
veux signer un nouveau partenariat ou alors ouvrir un nouveau business. Je suis
marié depuis presque trois ans avec Karim Bilari qui est docteur dans
une grande Clinique de la place et aussi le meilleur ami de mon grand frère,
mais nous avons voulu profiter de notre mariage paisiblement avant de nous
décider à faire des enfants raison pour laquelle ce n’est que maintenant que
j’attend notre premier enfant
Comme je disais tantôt ce matin mon mari m’a demandé de ne pas sortir de la
maison non seulement parce que je suis presque à terme mais aussi parce que j’ai
eu un malaise hier soir mais comme à mon habitude je ne l’ai pas écouté. Je
voulais juste faire un tour dans mon magasin qui se trouve du côté de
Bonamoussadi car aujourd’hui on devait nous livrer des vases venant de la chine
et je voulais être la personnelle pour la livraison. Je comptais faire un tour
vite fais et il ne s’en serait pas rendu compte mais tout vient de partir en
vrille, j’ai probablement tué quelqu’un.
J’avais à peine traversé santa Lucia Bonamoussadi lorsque je fus prise d’un
soudain vertige qui m’a fait perdre la concentration pour quelques secondes c’est
une violente secousse qui me fit me rendre compte de ce qui venait à peine de
se passer. Les cris fusaient de tous les
côtés, j’étais la pétrifié devant mon volant, se réussissant à faire aucun
geste, certains ont commencé à donner les coups sur la voiture et à proférer
des insanités :
-
C’était
la condition qu’on t’as posé dans ta secte ? Pourquoi tu ne meurs pas
toi-même ? Tu préfères venir tuer une innocente heinnn
-
On
vous voit rouler dans les grosses voitures comme ça Dieu seul sait ce que tu as
sacrifié pour avoir ça…
-
Sorcellerie
en plein jourrrrr ooo
D’autres coups frappés sur ma portière me poussèrent
enfin à prendre la décision de sortir du véhicule. J’avance la peur au ventre, instinctivement
je pose la main sur mon ventre comme pour protéger mon enfant au cas où une personne
décide de tente quoi que ce soit à mon égard. Je réussis à me frayer un passage
et lorsque mes yeux se posent sur la personne qui est couché au sol,
inconsciente, avec du sang au niveau de sa tête ,je pousse un cri
-
Jade !!!!!!!
-
Vous
la connaissez ? me demande quelqu’un dans la foule
-
Oui, c’est
une amie à moi. S'il vous plait aidez moi à la mettre dans la voiture, je vais
la conduire à l’hôpital.
-
- Madame
je ne pense pas que ce soit prudent de prendre le volant dans votre état vnon seulement vous etes enceinte , vous tremblez aussi comme une plume donc si ça
ne vous dérange pas je vais conduire à votre place. Me dit un homme dans la
foule. Je tique un peu car c’est tout de même un inconnu et le monde est de
plus en plus bizarre mais bon je n’ai pas trop le choix
-
Ok. Mais
dépêchons-nous s’il vous plait. On nous aide à la mettre dans la voiture et
l’autre inconnu prend le volant
-
Ok
allons y. vous connaissez la clinique spécial care à Akwa ?
-
Oui
oui
-
Ok
allons y mon mari y travaille.
Bonne lecture à tous !!!!! les jours de publications sont mercredi et dimanche . de temps en temps il y aura des petits Bonus ,donc s'il vous plait laissez des commentaires et mettez des likes.... jai aussi crée une page facebook cest Aika's stories. s'il vous plait s'il vous plait faites y un tour , invitez vos amis et partagez .... kissouuuuuu à tous