Mina

Write by Les Chroniques de Naty

Chapitre  22

 

Je me réveillais le lendemain la tête carrément en compote.

Je n’ai vraiment pas fermés les yeux de la nuit! Comment pourrais-je avoir le sommeil après tout ce que m’a dit Mouna ? Et le comble est qu’elle ne semblait nullement effrayer par ce qu’elle s’apprêtait à faire. Elle trouvait normal le fait de mettre un terme à sa grossesse. Elle m’en a parlé avec une telle aisance, comme si elle partait subir une banale opération de routine ; sauf que là il ne s’agit pas que d’une simple opération mais plutôt d’un avortement, qui pourrait mettre sa vie en danger. Ou même l’empêcher de faire des enfants à l’avenir.

J’ai certes dis que je me ferrai avorter de l’enfant d’Aly, mais mon cas est différent du sien dans la mesure où moi je n’aime pas ce dernier. Mais si c’est l’enfant de Léon que je porte, jamais au grand jamais je ne me ferrai avorter.

En plus j’ai même proposé de m’occuper d’elle dans le cas où notre père la mettrait dehors ; mais elle ne veut rien de tout ça. Tout ce qui l’intéresse c’est de se débarrasser de cet enfant. J’espère seulement que tout se passera bien et qu’elle s’en sortira sans grand dommage.

Parce que l’avortement n’est pas une mince affaire. Il peut y avoir plusieurs complications à la suite de l’opération.

Mais la question qui trottine le plus dans la tête est le fait de savoir comment ce monsieur a pu berner Mouna, jusqu'au point de la mettre enceinte et refuser par la suite la paternité de la grossesse ? Il faut vraiment que je retrouve ce type et lui faire comprendre qu’on ne joue pas avec les sentiments de tout le monde.

Il a brisé le cœur de ma petite sœur, et va probablement gâcher sa vie ; alors je ferai en sorte de lui rendre la pareille. Je me chargerai de faire savoir à sa femme quel genre de pervers dégoutant est son mari.

Je m’occuperai de lui dès demain, car pour l’instant il ya plus urgent. On doit se rendre chez Mina pour lui apporter notre soutien, et faire en sorte que le remariage de cet idiot d’Isaac ne lui pèse pas trop.

Vraiment ça fait trop de drames familiaux à gérer. Heureusement que je ne dois voir Léon que dans quelques jours. Je suppose qu’il doit être occupé à faire ses dernières courses ; je l’appellerai à mon retour de chez ma sœur. J’ai vraiment hâte de le revoir. Je déteste les adieux, je supporte très mal les séparations ! Surtout lorsqu’on est obligée de faire ses adieux à ceux qu’on aime. Je ne pense pas être capable de me séparer un jour de Léon, j’imagine déjà la scène que je ferai à l’aéroport.

Je restais là à rêvasser encore un bon moment à ma séparation d’avec Léon, et encore plus à nos retrouvailles qui j’espère seront des plus sensuelles. L’amour que j’ai pour cet homme est comment dire un peu particulier. Il a été mon premier homme, et comme on le dit souvent il est fort difficile d’oublier celui avec qui l’on a eu ce premier contact. Mais en même temps, je ressens des sentiments assez forts pour Aly, de sorte que lorsque je suis avec Léon, je n’arrête pas de penser à lui. Il me manque quand je suis loin de lui ; mais paradoxalement quand je le vois, je pense à tout ce que j’ai dû sacrifier pour être avec lui et je sens une telle colère m’envahir, une colère tellement forte et douloureuse que j’ai du mal souvent à respirer. Je leur en veux à tous, tous autant qu’ils sont.

Apres ma douche, je m’habillais et me rendis chez ma sœur.

Je n’avais pas vue mon mari depuis ce matin, surement qu’il est déjà au travail. Il faut que je repasse voir le gynécologue pour qu’il puisse me prescrire d’autres pilules contraceptives ; parce qu’il ne faut vraiment pas qu’Aly puisse voir que je les prends. Je n’ai vraiment plus envie qu’il convoque la famille ! Je dois me focaliser sur le problème de Mouna. Apres avoir réglé ça, je pourrai recommencer à mener la vie dure à mon mari. Mais pour l’instant je vais demander à ce que le médecin me fasse des injections renouvelables, ou encore qu’il place un stérilet.

Lorsque j’arrive chez Mina, maman et les jumelles y déjà.

—Salam Aleicoum ! Lançais-je.

—Waleicoum Salam répondit elles en chœur.

—Comment vas-tu mon enfant ? demanda maman ;

—Grâce à Dieu je me porte bien.

—Et ton mari ? Tout se passe-t-il bien à la maison ?

—Oui tout va bien, Aly est au bureau.

—Dieu merci Ayana. Je prie Dieu chaque jour pour que tout se passe bien dans ton foyer. Et je suis heureuse que mes prières soient exaucées. Dit-elle. Tu sais ma fille, ton mari est un homme bon et ça se voit qu’il tient beaucoup à toi. Même pas six mois que tu es mariée, mais regarde tout ce qu’il fait pour toi et également pour nous. Ce genre d’homme ne cours vraiment pas les rues, alors prends soin de lui ; occupe toi toujours de lui et qu’il n’ait pas envie ou encore moins le courage de prendre une seconde épouse. Tu dois maintenant lui faire un enfant pour consolider votre union.

—Maman je ne suis pas encore prête pour faire des enfants.

—Et qu’attends-tu ? Tu es jeune, et c’est le meilleur âge pour avoir des enfants.

Je sais bien que c’est le bon moment pour avoir des gosses, sauf qu’Aly n’est pas la personne avec laquelle je souhaite faire ces enfants. Mais bon maman n’a pas besoin de savoir cela.

—Si si tu as raison. Et Mina ?

—Elle prend sa douche ! répondit Nafi. La pauvre, elle a passée tout son temps à pleurer ! Elle a perdu beaucoup de poids.

Mon cœur se serra encore plus. Vraiment ma sœur est bien trop gentille et sage pour être tombée sur cet idiot qui lui sert de mari. Il ne se rend même pas comporte de la chance qu’il a d’avoir épousé Mina. Parce que si c’était moi, c’est sûr qu’il n’allait jamais en épouser une autre.

—J’imagine sa tristesse. Vraiment Isaac est un malade ! J’espère qu’il ne compte pas faire vivre sa seconde épouse ici. Qu’il lui cherche une autre maison ; car s’il prend deux femmes, cela sous entends qu’il peut bien s’occuper des deux.

—Malheureusement, c’est ici qu’il compte la faire vivre. Dis Mina en sortant de sa chambre.

Je la regardais et elle me fit pitié. Elle est toute pale et amaigrie.

—Oh ma chérie, je suis tellement désolée pour toi. Tu ne mérites pas de vivre ce genre de chose. Je la pris dans mes bras en la serrant très fort.

Après avoir discuté avec Mouna hier, je me suis rendue compte que je suis bien trop préoccupée par moi-même et mes propres problèmes, de sorte à négligé un peu mes sœurs. Pourtant je les aime très fort. Mais je n’ai pas souvent l’occasion de le leur faire savoir.

—Je sais mais c’est la volonté de Dieu et en tant que croyante, je me dois d’accepter cette épreuve avec foi. Par ailleurs, le fait qu’Isaac prenne une autre femme n’est pas une fatalité. C’est une adoration divine car Dieu même l’a permit alors je ne peux pas m’y opposer. Dit-elle en fondant en larme. Seulement la chose que je crains le plus, c’est la cohabitation avec la fille en question. Vue que je ne la connais pas et c’est sûr que nous n’avons pas les mêmes habitudes. Alors je me demande un peu comment sera mon quotidien à partir de maintenant. Moi je n’aime pas les histoires, alors j’espère et je prie pour qu’elle soit comme moi ou encore qu’elle soit plus pacifique que moi. Parce que vous vous rendez compte si elle est bagarreuse, je peux dire adieu à ma tranquillité. Termina-t-elle en pleurant encore plus.

J’ai vraiment mal pour elle. Et j’ai encore plus de la rage envers Isaac. Je me demande bien ce qu’il trouve à l’autre femme ; parce que sans l’avoir jamais vue, je pourrai jurer que Mina est bien plus belle et plus bien qu’elle. Mais les hommes ont cette fâcheuse manie de vouloir tout type de femme dans leur harem.

—Ne pleure pas ma chérie tout se passera bien; essayais je de la rassurer. Et si jamais cette femme ou encore Isaac te mène la vie dure, tu nous tiens informer. Je me ferrai un plaisir de les remettre à leur place.

—Tu n’as pas à te mêler de sa vie de couple intervient maman. C’est son destin, et il doit s’accomplir comme pour chacun d’entre nous. Alors ne t’avise surtout pas de t’immiscer dans sa vie de couple. Laisse-la gérer ça toute seule ; elle a juste besoin de notre soutien et de nos prières. Par ailleurs le plus important actuellement est qu’elle puisse faire un enfant. Car je suis sure et certaine qu’avec ça tu seras plus tranquille et tu auras la paix du cœur. Un enfant à tendance à nous rendre plus accomplie en tant que femme, donner la vie n’est pas donné à tout le monde ! Alors si Dieu dans sa Miséricorde t’accorde cette grâce, tu dois t’estimer heureuse et en profiter. Cela dit ma fille je prie pour vous toutes, pour chacune d’entre vous, je prie pour que vous puissiez connaitre les joies de la maternité.

Quand maman fini de parler, mes yeux croisèrent ceux de Mouna. Elle avait l’air triste et abattu. Bien qu’elle s’efforce de paraitre joyeux, son regard exprimait tout autre chose. Je me dis qu’après avoir entendu tout ce que notre mère a dit, c’est sûr qu’elle ne voudra plus mettre son plan à exécution. Tout compte fait j’ai apporté les 200.000fcfa comme convenue. Mais au fond de moi, j’ai encore l’espoir qu’elle ne veuille plus avorter. Elle pourrait par exemple remettre son enfant à Mina. Oui c’est aussi une bonne idée.

Et là la situation me fit réfléchir. On a d’un côté Mouna qui est enceinte mais qui ne veut pas de cet enfant et est prête à tout pour se faire avorter. D’un autre il ya notre ainée qui donnerait tout pour tomber enceinte et avoir la chance d’être mère. Et pour terminer il ya moi, qui ait la possibilité de tomber enceinte, de surcroit mon mari ferrai n’importe quoi pour avoir également un enfant avec moi. Mais je ne veux pas d’enfant avec lui, alors je me mets à prendre des pilules pour ne pas en avoir.

Tout ça est vraiment chagrinant. Dans la mesure où nous sommes sœurs, mais avec des avis et des personnalités différentes. Je me demande bien comment réagira notre mère si elle venait à apprendre tout ce qui se passe actuellement dans la vie de ses filles. C’est bien évident qu’elle en mourrait. Pauvre maman, elle ne mérite vraiment pas de souffrir par notre faute. Elle a tout fait pour nous inculquer des principes et des valeurs. Elle s’est sacrifiée pour nous et pour notre éducation, pour que nous soyons des femmes de convictions et intègres. Alors comment supportera-t-elle d’avoir d’abord échouée sur moi et ensuite sur Mouna.

Je m’approchais de cette dernière afin de discuter avec elle.

—Alors ma chérie ça va ? Lui demandais-je.

Elle me fit un petit sourire de lassitude.

—Je suis fatiguée. Il faut vraiment que je fasse vite pour enlever cette grossesse. Parce que j’ai l’impression que depuis que j’ai su que je suis enceinte, c’est maintenant que je ressens tous les symptômes liés à mon état; vertiges, vomissements ; nausées et autres c’est vraiment énervant et j’ai les nerfs à fleur de peau je pense que les hormones ont commencées à faire leur travail.

J’écoutais ma petite sœur me décrire comment elle se sent ; je me rends compte que je prie intérieurement afin d’être dans un mauvais rêve mais malheureusement tout ça est tellement réel, tellement vrai. Il faut absolument que je lui pose plus de questions sur ce monsieur. Parce qu’avec un simple numéro, je ne pourrais pas faire grand-chose. Par ailleurs, il faut que je me la joue fine bouche sinon elle saura ce que je veux faire.

—Dis-moi que fait Khalil dans la vie ?

Elle me regarda un instant en sourcillant, mais fini par répondre.

—Pharmacien. Mais pourquoi veux-tu savoir cela ?

—Juste par curiosité ma chérie. Je suis curieuse de savoir ce qu’il a pu te dire pour que tu tombes amoureuse de lui ; parce que je sens que tu l’aime beaucoup. Et au-delà du fait que tu veuille avorter, tu souffres de son attitude. Tu sais je suis ta grande sœur Mouna, et tu peux bien te confier à moi pour soulager ta peine. Tu es bien trop jeune pour supporter toute seule ce lourd fardeau. Dis-je pour la mettre en confiance. Allez raconter tout à ta sœur.

Elle sourit et commença à me parler de ce Konaté Khalil. Ses yeux brillaient d’un éclat que je ne lui connaissais pas auparavant. Elle est si amoureuse de ce type, elle parle de lui avec tant d’amour et d’admiration. Je pense même qu’au-delà du contact charnel qu’ils ont eu, Mouna a des sentiments assez profonds pour cet homme. J’ai l’impression qu’elle a vue en lui plus qu’un homme à aimer, mais un père à adorer, une figure paternelle qui peut la guider.

Tout compte fait, elle aimait cet homme d’un immense amour. Peut-être qu’elle essaie de combler ce manque d’affection paternelle, parce qu’à vrai dire notre père n’est pas un homme à montrer son affection à ses enfants. Il ne discute jamais avec nous, laissant le soin à maman de s’occuper de tout ce qui nous concerne. Il n’ya pas cette complicité qui doit en principe exister entre un père et ses enfants. Il est plutôt le genre de papa que les enfants craignent et respecte ; qui s’impose et oblige les autres à se conformer à son bon vouloir

—Est-ce que tu peux me donner le nom de sa pharmacie ?

—Hum c’est quoi toutes ces questions Ayana ? N’essaie même pas d’aller le voir pour lui dire quoique ce soit. Il ne veut pas de cet enfant et je ne vais pas l’obliger à accepter ma grossesse. Il en est le père mais s’il refuse, je ne peux pas le forcer. Alors je t’en prie ne fais rien qui puisse me porter préjudice.

Je pris mon air innocemment frustré.

—Non mais de quoi veux tu m’accuser ma chérie ? Je veux seulement satisfaire ma curiosité ; mais si tu me crois capable de te faire souffrir alors je laisse tomber ! Dis-je en levant les mains.

—Ne le prend pas en mal, c’est juste que j’ai peur de tout ça ! Je veux vite passer à autre chose et me débarrasser de cette maudite grossesse. Elle se mit à pleurer ; je me sens tellement mal et je vois que je suis une pauvre fille qui s’est laisser berner, je n’ai pas d’excuse et je n’en cherche pas.

Elle recommença à pleurer plus fort, et la voir comme ça me fait beaucoup souffrir. Elle est d’une innocence et d’une naïveté à rendre malade. Mais le mal est déjà fait et je veux juste qu’elle puisse revenir sur sa décision d’avorter. Elle doit garder ce bébé, il est peut-être le seul enfant qu’elle aura durant toute sa vie de femme ; alors en le tuant elle réduisait à néant toutes ses chances d’être un jour mère.

—Ne pleure pas ma puce ; ce n’est pas de ta faute. Moi je veux seulement que tu puisses revoir ton histoire de faire passer la grossesse là.

Elle se raidit d’un coup.

—Je ne changerais pas d’avis ; n’insiste même pas. Je compte sur toi pour que tu me remettes l’argent, car c’est demain que je dois passez chez le gynécologue pour payer l’opération. Alors s’il te plait ne me laisse pas tomber ! Implora-t-elle. Et puis c’est à la pharmacie Notre Dame De La Providence que travaille Khalil.

Je souriais intérieurement, parce que même si je ne connaissais pas la pharmacie au moins avec le nom je peux mener mes propres enquêtes et la retrouver.

—Je t’ai apporté l’argent ! J’ouvris mon sac et lui tendit l’enveloppe. J’ai compléter à 250.000 au cas où tu aurais besoin de plus et que la somme initiale ne suffirait pas.

Elle me fit un câlin en me remerciant.

—Merci ma grande. Tu es la meilleure et sache qu’après ce mauvais épisode, je fuirai les hommes comme la peste ; je ne me focaliserai que sur mes études.

—Je l’espère pour toi ma chérie ; je l’espère du fond du cœur.

Nous restions là à parler d’autres choses lorsque Nafi nous appela pour passer à table.

Le reste de la journée se passa sans encombre. Il ya bien longtemps que nous nous n’étions pas retrouver toutes réunies de la sorte ! Même si les circonstances ne sont pas joviales, au moins nous sommes toutes ensemble et c’est cela le plus important. Avec les filles, on essayait tant bien que mal de faire sourire Mina, pour qu’elle puisse penser à autre chaos. Mais force est de reconnaitre qu’elle est triste et ne souriait que lorsque l’une des jumelles la chatouillait.

Il est 18H lorsque nous entendions des bruits de voiture, des klaxons à en fendre les tympans.

Voila !!! C’est surement cette fichue mariée qui arrive avec son cortège.

—Ils arrivent Maman fit remarquer Nafi.

—En effet ! Levez-vous les filles et faites un peu d’ordre. Recommanda-t-elle.

—Non non maman, je ne suis pas disposer à faire quoique ce soit pour eux. Dis-je énervée.

—Il ne s’agit pas de toi Ayana, mais plutôt de Mina. Alors arrête de faire l’impolie pour une fois et obéit sans discuter…

Je fis contre mauvaise fortune bon cœur et me levais pour ranger. Quelques instants après, plusieurs vieilles femmes firent leur entrée dans l’immense salon.

—Salam Aleikoum gens d’ici. Lancèrent-elles.

—Waleicoum Salam répondit-on en chœur. Bissimilah!!!

Ils rentrèrent et prirent place. Avec les filles nous leur apportions de l’eau et d’autres collations.

Après les salutations d’usage, le plus âgé de la délégation prit la parole en présentant la famille, et ce qui les envoyait dans cette maison.

Je suis tellement en colère contre Isaac, et surtout je ressens une tristesse indescriptible pour ma sœur. Etre là à accueillir sa coépouse, celle avec qui tu partageras désormais ton toit, ton temps, et surtout ton époux. Je ne supporte vraiment pas cette situation ; je ne supporterai pas d’avoir une coépouse. Je ne supporterai pas de partager mon homme avec une autre femme pour une quelconque raison.

Et le comble c’est que c’est la famille de la première femme qui est présente pour accueillir la seconde. Je trouve que c’est un peu trop tiré par les cheveux. Mais ce lâche d’Isaac n’est pas là non plus présent. Il viendra surement après le départ de tout le monde.

Toujours est-il que les ainés donnèrent beaucoup de conseils aux deux jeunes femmes afin que la cohabitation se passe sans histoires. Après cela ils demandèrent la route, et s’en allèrent mais pas sans avoir fait beaucoup de bénédiction pour le nouveau couple.

Nous demandions également à partir ; la journée fut chargée en émotion pour chacune de nous et Mina a vraiment besoin de se reposer. C’est une nouvelle étape de sa vie qui commence à partir de cette nuit et nous lui souhaitons beaucoup de patience et de courage.

Au fond de moi, je ne ressens que de la colère. Mais comme le dit maman, il ne s’agit pas de moi mais plutôt de ma sœur, cela dit je ferai l’effort de ne pas m’en mêler. 

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Esclave de mon cœur