Miss caprice

Write by Farida IB

Tina…


Brady : de quoi me reproches-tu cette fois-ci ? Chérie aie confiance en moi pour une fois.


Moi : quelle confiance ? Tu as oublié ta réputation au lycée ? 

Elles n’arrêtent pas de tourner autour de toi et ça a l’air de te plaire. Brady, j’en ai marre, tu sais ? Je ne supporte plus d’être dans l’incertitude à tout moment.


Brady : mais qu’est-ce qui te fait peur autant ?


Moi (voix très bas) : de te perdre


Brady : je n’entends rien Tina


Moi (criant presque) : de te perdre ! Voilà, tu es satisfait ?


Brady (voix neutre) : Bb depuis que nous sommes ensemble ai-je fait quelque chose pour te prouver que je voulais me jouer de toi ? 

Je fais non de la tête

Brady (se rapproche) : Bb, je suis allé me présenter à ton père, j’ai arrêté toutes mes fréquentations, depuis que tu viens ici as-tu déjà rencontré une autre??


Moi :….


Brady : réponds moi Tina (une tape sur le rebord du lit et je sursaute), réponds bon sens !


Moi : chéri calme-toi, je ne voulais pas te vexer


Brady : je crois que je suis à bout, je deviens saturé dans la tête. Il va falloir qu’on fasse une pause, ça ne nous mène à rien de nous disputer ainsi tout le temps. Prends le temps de réfléchir si ça te dit nous allons reprendre sinon passons à autre chose.


Moi : Brady ne le prend pas ainsi


Brady : désolé, il faut que je reste seul


Il se lève et sort de la chambre, j’ai essayé de le retenir, mais rien… Bof et puis basta ! C’est lui qui viendra me supplier ici de le reprendre, il veut faire son malin avec qui ? Tsuippp


****

… Le lendemain au cours…


Nahia…


Moi à Tina : oui, c’est comme je te dis, je lui ai dit d’attendre au moins que j’aie le Bac et il dit qu’il ne veut pas me mettre la pression dessus. Il attend quand je serai prête, et puis il ne s’en est jamais plaint donc je me dis qu’il respecte ma décision.

Tina est-ce que tu m’écoutes au moins ?


Tina : bien sûr que oui


En réalité, je sais qu’elle n’écoute rien de ce que je raconte, elle ne fait que regarder Brady qui comme d’habitude amuse la galerie à leur QG depuis que nous sommes là et touche à peine son repas.


Moi : si tu le dis, bref, tu peux aller lui parler, tu sais ? 


Tina : quoi ? Qui ça ?


Moi : Barabas Toofan ! Excuse-moi de prendre partie, mais il a raison, nous connaissions tous Brady ici au lycée, d’habitude, ce sont les filles elles même qui lui tourne autour, mais depuis qu’il est avec toi, il n’a d’yeux que pour toi. Il ne cesse de te montrer combien il tient à toi, il fait fi de tes caprices, pourquoi te sens-tu toujours obligée de lui faire des histoires ?


Tina : je suis dans mon plein droit, je dois protéger ce qui m’appartient, je ne suis pas comme toi qui crois bêtement qu’un garçon qui était sexuellement actif se prive un coup de se faire du plaisir pour une quelconque fille. Je ne veux pas me faire d’illusion, je ne veux pas me réveiller un bon matin et avoir la plus belle déception de ma vie parce que j’aurais trop cru en un homme. Non, moi contrairement à toi, je suis réaliste, je ne crois pas en l’amour à l’eau de rose comme dans les feuilletons. Je ne suis pas vilaine, tous les hommes tombent à mes pieds donc Bradley, il peut faire le beau comme il veut, c’est lui qui reviendra me supplier ici.


Moi (sous le choc) : sérieux ?


Silence


Moi : d’accord, j’ai compris, désolée de me mêler de ta vie. Je croyais avoir un mot à dire dans ta vie tout comme toi, mais je réalise que non. Je ne savais pas que ça devait aller à sens unique, s’il faut se dire amie et ne pas être capable de considérer l’avis de l’autre, je ne vois pas à quoi ça sert. Puisque tu as toujours raison sur tout que c’est toi qui connais tout et que c’est toujours toi la plus belle fille qu’ils nous aient jamais donné de voir dans ce lycée, la fille quelconque s’en va avec sa stupidité.


Tina : oui, vas-y toi aussi, de toute façon, je n’ai pas besoin de vous… grrr vous avez quoi vous tous à m’énerver ?


Nahia….


Amou (en appel vidéo) : hahaha et papa a dit quoi ?


Moi : est-ce que papa a son temps ? Il a pris la clé des champs et c’est papa qui paie pour ses dettes actuellement.


Amou : en fait tonton Hamed quelle que soit la chance qu’on lui donnera, il finira toujours par le foirer. C’est pour ça qu’il a refusé de faire le visa pour venir ici, il ne veut pas voir sa liberté hypothéquer.


Moi : c’est toi qui as trouvé, il ne veut rien faire de sa vie, c’est à papa de le nourrir toute sa vie. 

Pour la petite histoire, Papa est devenu un associé à part entière dans la société KOK Transport donc il a donné sa place de directeur à tonton Hamed, poste qu’il convoitait tant. Il a juste eu le temps de dilapider les fonds mis à sa disposition et de semer le trouble entre ses subordonnées étant donné qu’il couchait avec la moitié des filles de l’entreprise. Deux mois de fonction et papa se retrouvent à payer une centaine de millions à la société, il s’est volatilisé dans la nature. Au moins nous sommes en paix pour un bon moment


Amou : et toi comment tu vas ? Tu t’en sors au cours ? Ta santé ça va mieux ?


Moi : je me défends Sis, figure-toi que je m’en sors en philosophie, et dire que j’avais peur de la terminale à cause de cette matière. Toute cette polémique qu’il y avait autour de cette matière n’encourageait personne d’ailleurs. Par contre, dans les matières scientifiques ça va de mal en pire. Tu ne pouvais pas me réserver un peu dans les gênes de maman ? Tu as tout pris ce n’est pas juste pfffff.


Amou : krkrkr, il n’y a rien de sorcier là, tu te mets des barrières toi-même. J’allais t’aider si j’étais au bled, mais dommage pour toi. Il faut voir Charles et Geoffroi, ça ira.


Moi : je le fais pourtant, papa m’a même pris un prof à domicile, et je travaille avec eux les week-ends, mais rien.


Amou : applique-toi beaucoup et ça ira


Moi : ok, sinon que la Belgique te va super bien. Est-ce que tonton Saïd voit bien la dimension de tes hanches quand vous êtes en appel vidéo ?


Amou : lol oui, il dit tout le temps qu’il regrette de m’avoir laissé partir. Comme s’il avait le choix.


Moi : qu’il essaie de te retenir voir s’il ne va pas rencontrer le fameux monsieur Nayo sur son chemin. C’est la mort au calme


Amou : vraiment ! Et ton logiciel espion ? Il n’a détecté aucun mouvement ?


Moi : rien du tout, pas après tous les petites gâteries qu’il m’offre krkrkr. Règle N°1 ne jamais trahir un bon parti lol. 


Amou : alors comme ça, il te soudoie et tu acceptes « trahir ton sang » à cause de quelques chocolats, yaourts et glaces. Tu as choisi ton camp hein Nahia


Moi : Moudekoukou (pardon), dépose moi ici, je suis dans le camp de celui qui m’arrange à l’instant. Tu ne vas pas chercher des pous sur la tête d’un chauve, tu risques de trouver ce que tu cherches et tu auras mal au cœur pour un gros zéro. Ça n’en vaut pas la peine, s’il te trompe, c’est qu’à la base, il ne te méritait pas et tu trouveras mieux comme homme.


Amou : aloomaaa (comme pour dire ou bien), c’est la terminale ou un garçon qui te rend si sage? Nahia, tu n’es plus la petite fille que j’ai laissé il y a six mois. J’espère juste qu’un garçon ne te mélange pas les pédales, je t’en prie occupe-toi d’abord de ton école, tu auras tout le temps de fréquenter les hommes.


Moi : ça ne risque pas d’arriver! Ces goujats ne m’auront pas ! Pas pour le moment !


Amou : ok, puce, je te laisse faut que j’aille travailler, ça fait toujours plaisir de te parler. Je compte sur toi pour prendre soin des parents et de toi-même, allé ! Bisou


Moi : comme toujours ! Je passe le bonsoir au rival de tonton Saïd, il s’appelle comment déjà le blanc-bec ? (faisant mine de réfléchir) Tiens voilà ! Paul-Gautier krkrkrkr, aussi vilain que son prénom. 


Amou : c’est mon collègue de travail ! Arrête de te moquer de l’enfant des gens un jour, il a un physique déplaisant, mais il est charmant et sympa.


Moi : ah, tu le défends à présent, tonton Saïd sait-il qu’il est menacé ? Je vais vite lui dire, faut que je fasse ce pourquoi je suis payée après tout (elle fait signe de m’égorger), krkrkrkr je t’aime aussi ma sœur chérie, bye.


Je souris en pensant à ce blanc qui à inventer le téléphone, je lui dois une chandelle, je peux toujours chercher des noises à ma sœur même à des milliers de kilomètres.

La journée avait mal commencé, mais là, j’ai retrouvé le moral. Je constate que B m’a laissé un message que je me dépêche de répondre, la nuit risque d’être courte comme d’habitude. En fait, nous passons plus de la moitié de la nuit entre appels et SMS et souvent des messages coquins comme en ce moment, remarque que je suis timide, mais jamais derrière mon téléphone.


B : « Tu n’imagines pas combien j’ai envie de te toucher là actuellement, te caresser, enfoncer ma langue dans ta bouche, t’embrasser comme jamais je ne l’ai fait auparavant, comme j’aurais aimé être un magicien pour disparaître et réapparaître dans ta chambre »


Moi : « Tu n’en as pas plus envie que moi bb, rien qu’à te lire, je peux sentir la douceur de tes lèvres sur les miennes, tes bras me manquent et si tu étais là peut être qu’on ferait plus que s’embrasser » 


Bilal : « Vrai bb ? Je viens déjà »


Moi : c’est l’inspiration du moment mon B, reste chez toi s.t.p. ce n’est pas prudent


Bilal : même dans ton semblant, tu ne peux pas assumer jusqu’au bout, je ne mords pas, tu sais ?


Moi : lol bonne nuit je t’aime


Bilal : moi encore plus bisou


C’est vrai que personne ne me mélange la tête, même pas Bilal lol.

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

My pathetic love sto...