
Mon cadeau
Write by Lulu-marie
Chapitre 16 : Mon Cadeau
***Daphnée***
Je viens de garer sur le parking de l’entreprise, heureusement, j’ai trouvé une place vide juste à côté du véhicule de Cindy, celle là est vite arrivée aujourd’hui. Je descends tout en prenant la peine de verrouiller. Depuis hier je n’avais que le sourire aux lèvres. Au lieu de monter dans mon bureau, j’ai préféré aller directement dans celui de mon amie d’abord.
[Toc toc]
Cindy : Oui c'est ouvert.
Moi (passant par la porte) : bonjour ici
Cindy (me regardant): humm tu rayonnes ma chérie.
Moi (lui faisant la bise) : Et comment ?
Elle : ne me dit pas que c’est toujours la dose d’hier qui te fait autant planer.
Moi (prenant place) : il y a mieux
Cindy : accouches
Moi : Au fait merci infiniment pour hier.
Cindy : pardon épargne moi.
Moi (sourire jusqu’aux dents) : …
Cindy : mais raconte, je suis chaude là
Moi : prends de l’eau fraiche
Cindy : ça ne va pas non?
J’ai sorti la clé de mon sac en agitant devant elle, ce qu’elle a vite capté en bondissant de son siège
Cindy (hurlant) : une voiture ?
Moi : chutt mais calme toi
Cindy : Ah c’est quoi on s’en fout inh. C’est ton cadeau ?
Moi (rire) : Oui chérie, un cadeau de mon homme
Cindy (ouvrant ses bras) : Viens là que je te félicite
Moi (yeux grands ouvert) :
Cindy : tchrumm toi hein
Elle m’a tiré vers elle en me serrant fort dans ses bras. Ça c'est sa manière de me féliciter (rire).
Moi : chérie tu m’étouffes anh
Cindy (se détachant) : Ah c’est l’émotion, désolée je suis trop contente pour toi. Tu l’as garé où ?
Moi : juste à côté de la tienne
Cindy : et tu ne pouvais pas me dire depuis ? J’irai voir.
Moi : Mais non ça peut attendre Cin…
Elle est sortie sans me prêter aucune attention, je l’ai suivi. Non mais cette fille. Je l’ai rejoins sur le parking entrain d’admirer mon bijoux.
Cindy : Waouuh Aldrich à tapé fort. C’est trop cool
Moi : c’est bon on y va maintenant n’attirons pas la curiosité des gens
Cindy : tchrumm et même si ? Je dis ooh on s’en fout inh
Moi (rire) : Merci ! Bon j’ai du boulot.
Cindy : Il faut fêter cela anh, on doit l’arroser comme il se doit
Moi : D’accord on se verra à la pause.
Je n’ai même pas prit ma pause parce que j’ai une pile de dossier à traiter. A la descente le soir, j’ai informé Aldrich que je faisais un tour chez mes parents.
En entrant, ils étaient tous au salon entrain de rigoler.
Moi (entrant) : Bonsoir tout le monde.
Papa (émerveillé) : oh ma famille est au complet ce soir
Daryl : On n’attendait que toi
Moi : qui t’a dit que j’arrivais ?
Daryl : Mon intuition
Moi : Ah bon !!!
Maman : Tu sors d’où toi?
Moi : Du boulot.
J’ai fait la bise à chacun avant de prendre place entre mon frère et mon père.
Papa (me regardant) : Tu rayonnes
Moi : Oh
Daryl : On dit merci
Moi : de quoi je me mêle ?
Papa : alors ta fête d’hier s’est bien passée ?
Moi : Ou très bien papa, il ne manquait que maman et toi.
Maman (se levant) : votre fête de jeune là ? Je vais voir ce que j’ai sur le feu. Doris tu viens faire la table s’il te plait .
Moi : ah mais déjà que je n’ai même pas eu le temps de souffler un peu ?
Maman : Vous n’avez pas faim on dirait.
Je me suis levée rapidement, parce que moi j’avais faim et je n’avais rien mangé depuis ce matin. les hommes sont restés devant la télé. J’ai fait la table et mit les couverts.
Moi (entrant dans la cuisine) : tu prépares quoi ?
Maman : Du légume, Appel tes pères c’est prêt.
Moi (tapant la table) : le repas est prêt
Papa s'est levé suivit de son fils. Nous avons dîné en remémorant le bon vieux temps. J’avoue que ça m’a manqué surtout la cuisine de maman. J’ai débarrassé la table avec ma mère et j’ai fait la vaisselle avant d’aller m’asseoir dans le canapé toujours entre mes deux maris.
Papa : je te donnerai ton cadeau avant ton départ.
Moi : non toute suite je veux voir.
Maman (entrant dans le salon) : A qui appartient le véhicule qui est garé dehors ?
Moi (levant le doigt) : euh à moi.
Papa et Daryl : Ah ???
Maman : à toi depuis quand ?
Moi : depuis hier, je voulais vous le montrer c’est même pour ça que je suis passée.
Papa : (souriant) : Tu l’as acheté ?
Maman : Darius comment tu peux rester calme face à cela ?
Papa : mais face à quoi ?
Maman : Elle a commencé par travailler ça ne fait même pas encore deux mois, et elle gare une Volkswagen (à moi) ne me dit pas que tu as mit ton premier salaire dans ça ?
Daryl (se levant) : Une Volkswagen ? J’irai voir
Papa : Ingrid où se trouve le mal si elle paie un véhicule avec son premier salaire ? Mais elle travail pour se faire plaisir non ?
Moi : Non je ne l’ai pas acheté c’est un cadeau
Maman : Pardon ?
Moi : j’ai dit c’est un cadeau pour mon anniversaire. On... on me l’a offert hier.
Maman : Qui t’a offert une voiture Daphnée ?
Moi : c’est mon.. euh Aldri…
Maman (piquant une colère) : Ce type là ? Que je ne connais ni d’Adam, ni d’Eve ?
Moi : C’est parce que tu n’as pas voulu le rencontrer.
Maman (haussant le ton): tu me parles autrement
Papa : On se calme
Maman : Tu es toujours dans cette histoire ? J’ai cru qu’avec le temps tu allais ouvrir les yeux et comprendre. Tu viens te présenter ici me regardant droit dans le blanc des yeux en disant (m’imitant) c’est un cadeau. QUEL CADEAU ?
Moi : mais maman
Papa : j’ai dit qu’on se calme. Ingrid s’il te plait, elle a 25ans et elle sait ce qui est bon pour elle.
Maman : Non elle ne sait pas ce qui est bon, sinon je ne serais pas là entrain de parler, ta fille ne sait pas dans quoi elle met les pieds.
Papa : Ingrid
Maman : Darius je parle à ma fille
Papa : et c’est aussi de ma fille que je parle, une femme, une jeune femme de 25ans.
Moi : s’il vous plaît papa, maman
Daryl (faisant son entré) : Waouuh Daph c’est…
Il n’a pas terminé sa phrase à cause du regard que maman lui a lancé. Si le regard tuait, je suis persuadée qu’à l’heure là, qu’on parlerait de mon frère au passé.
Papa : Daryl prend place. Ingrid prend place aussi s’il te plait, nous allons parler calmement
Maman : en tous cas, je t’ai averti, cet homme ne sera pas le bienvenue dans cette maison. Il n’est pas question.
Papa (ton vif) : c’est aussi chez moi ici.
Maman (s'en allant) : c’est ce qu’on verra. Darius c’est ce qu’on verra.
J’ai sentis ses yeux sur moi, je ne la regardais pas, je ne voulais pas d’ailleurs.
Papa (me regardant) : Daphnée je veux bien t’écouter
Moi (la peur au ventre) : Je suis désolée, je ne voulais pas que vous vous fâchiez par ma faute
Papa (me prenant dans ses bras) : ne t’en fais pas pour ça, c’est ma femme
Daryl m’a prit la main en la serrant sans rien dire. C’est pour me donner du courage.
Je me suis lancé dans mon discours en racontant comment j’ai rencontré Aldrich, que nous vivons ensemble en passant par ma conversation de la dernière fois avec maman, jusqu’au cadeau qu’il m’a offert. Enfin, j’ai tout raconté dans les moindres détails même pour le piston. A la fin, je n’ai pas puis m’empêcher d’éclater en sanglot, je ne pouvais pas retenir les larmes encore plus longtemps.
Moi : Voilà, vous savez tout maintenant
Daryl (regardant papa) : je peux ?
Papa : mais oui fiston c’est ta sœur.
Daryl (me regardant) : je ne peux pas te juger moi, tout ce que je te dirai, c’est de te battre pour ton amour. Tu mérites d’être heureuse.
Moi (bouche pâteuse) : merci.
Il m’a serré dans ses bras, ça m’a fait du bien
Papa (se raclant la gorge) : Daryl laisses nous seul s’il te plait.
Daryl ( se levant) : Okay je suis dans ma chambre
Papa (me tendant un mouchoir) : tiens
Moi : merci papa
Quand Daryl est parti, il y a eu un silence pesant avant que papa ne se prononce.
Papa : tu l’aimes ?
Moi :(oui de la tête) :
Papa : Tu es heureuse ?
Moi : oui papa
Papa : Tu sais, maman ne veut que ton bien. Et je ne veux pas te voir souffrir.
Moi : Je comprends mais cette fois ci c’est différent.
Papa : les parents ne veulent que le bonheur de leurs enfants, les voir heureux et à ton âge, tu es capable de savoir ce que tu veux, de faire la comparaison des choses et de déceler le bon du mauvais. Je ne voudrais pas dire à la fin que ta maman à raison, mais je ne veux pas te voir souffrir à nouveau. Si tu es heureuse, alors je le suis également.
Moi :…
Papa : tu es une grande fille maintenant et tu dois te construire et aller de l’avant
Moi (reniflant) :…
Papa : allez sèche moi ces larmes
Ce que je fais
Papa : je veux le rencontrer
Moi (levant les yeux) : Mais maman ne veut pas.
Papa : je parlerai avec ta mère
Moi : et si elle ne change pas d’avis tu l’as entendu tout à l’heure ?
Papa : ne t’en fait pas. Même si elle ne change pas d’avis, je veux le voir
Moi : Je ne veux pas de guerre entre nous
Papa : il n’y aura pas de guerre, allez viens avec moi prendre ton cadeau
Je l’ai suivi dans son bureau, il a fait sortir une boîte en me le tendant. Je l’ai saisit, en l’ouvrant. Il y avait un collier avec l’initial de mon nom et prénoms D.H.A , un bracelet sur le quel est écrit mon nom au complet, une montre de marque.
Moi (émerveillée) : Merci papa
Papa : mon rival m’a devancé en frappant fort avec une Volkswagen
Moi (me jetant sur lui) : Mais non il ne peut jamais te devancer, tu restes toujours le premier et il le sait
Papa : humm, okay, il faut que tu y ailles il se fait tard.
Moi (regardant l’horloge) : Oui c’est vrai je vais dire au revoir à Daryl
Papa : et à ta mère aussi
Moi (grimaçant) : humm
Nous sommes sortis et je suis allée toquer la porte de maman, je lui ai dit au revoir en lui faisant la bise elle ma juste répondu du bout des lèvres. Je savais.
Se sont mes deux maris qui m’ont raccompagnés jusqu’au portail.
Papa (contemplant) : humm je ne dis rien.
Moi (souriante) : je vous aime.
Eux : bisous, et prudence
Moi : Ouais
Je suis montée à bord de ma voiture et j’ai démarré sur des chapeaux de roues. En quittant chez moi ce matin, j’avais le sourire aux lèvres mais voilà qu’en rentrant toute ma bonne humeur s’est envolée (Soupire).
***Aldrich***
J’ai profité du fait de Daph se soit rendue chez ses parents pour aller voir mon fils, aussi il y a Suzanne qui n’a pas cessé de m’appeler toute la semaine disant qu’elle tenait à me parler. Et je suis assis devant elle depuis un moment elle ne faisait que tourner son pousse. Heureusement que Kenny m’occupe.
Moi : Suzanne je t’écoute
Elle : euh oui je serai direct.
Moi : Vas-y
Suzy : Et si tu venais avec nous en France ?
Moi : COMMENT ???
Elle : Tu m’as bien entendu
Moi : Kenny vas dans ta chambre s’il te plait je dois parler avec ta maman en privé.
Kenny (assis sur mes jambes) : mais papa
Moi : En voulant partir je t’appellerai
Kenny (descendant): D’accord papa je serai à l’écoute.
J’ai attendu qu’il soit loin avant de me retourner vers sa mère
Moi (air sérieux) : Suzanne, j’ai une vie ici, j’ai le travail de toute une vie et tu me demandes de laisser tout en me rendant en France avec vous ?
Suzy : Nous aussi nous faisons partir de ta vie. Aldrich Il faut que tu fasses les choses bien
Moi : et c’est en vous rejoignant que tu penses que je ferai les choses bien ?
Suzy : Kenny a besoin de toi, il a besoin de ses deux parents réunit
Moi (le fixant) : Quand tu es partie, tu n’avais pas pensé à ton enfant.
Suzy : tu savais pertinemment pourquoi.
Moi : tiens donc! Et tu es partie pourquoi dis-moi ? Si ce n’est parce que tu avais envie, qui t’a chassé du pays? Tu étais décidée à t’en allé
Suzy : Oui je devrais me changer les idées.
Moi : Tu as pensé à ton enfant ? (me redressant) peut être que si tu étais restée nous auront pû trouver une solution, mais qu’est ce que tu as fait Suzanne ? Tu es montée dans cet avion bien que ça m’ait fait mal, je n’ai pas voulu compliquer les choses avec toi je t’ai compris et je t’ai laissé partir.
Suzy : Aldr…
Moi : Nous n’avons plus eu de discussions sur ce sujet parce que je trouvais que tu avais fait ton choix et aussi que tu avais besoin de ton espace et surtout de ta liberté. Je t’ai enceinté mais je ne pouvais pas te privé de ta liberté. Aujourd’hui, 6ans sont passés et je suis passé à autre chose.
Suzy : Qu’est ce que tu veux dire ?
Moi : J’ai refait ma vie, je suis engagé avec une autre.
Suzy : C’est à cause d’elle alors que tu mets ton fils au second rang.
Moi (énervé): Je n’ai jamais mit mon fils au second rang et tu le sais très bien. J’ai toujours été là pour Kenny et même si le temps ne me permet plus de faire régulièrement le voyage, il reste ma priorité. Dis moi à part ma présence, de quoi a-t-il manqué ? Tu me parles de second rang
Suzy : Et moi ?
Moi (voix grave) : Cette relation n’existe plus depuis longtemps et tu le sais.
Suzy : Aldrich je veux qu’on reprenne ou on s’étaient arrêtés
Moi : tu crois que c’est aussi facile que ça Suzanne?
Suzy : Tout est possible. Et je le veux surtout pour le petit. Il a besoin de ses parents, Tu ne le sais peut être pas mais Kenny ressent ton vide à chaque fois.
Moi (me passant la main au visage) : On revient toujours sur ça. Kenny ressent mon vide et c’est pourquoi j’essaie de me rattraper. Je sais que ce n’est pas suffisant. Il faut que je te dise que tu es en partie responsable.
Suzy : …
Moi : Et s’il te plait arrête de vouloir me séduire à tout bout de champ. Je vois dans ton jeu. Suzanne il ne peut rien y avoir entre nous, ne te fait pas d’idées.
Suzy : Tu l’aimes ?
Moi : Je ne crois pas que ça te regarde.
Suzy : Elle a de la chance
Moi : là n’est pas le problème. Il faut s’entendre surtout pour le bien du petit.
Suzy : J’ai compris Aldrich
Moi : Je dois m’en aller. Tu me l’appel s’il te plait?
Suzy (se levant) : Oui tu peux me suivre ?
Je suis monté voir mon fils entrain de jouer
Moi : Champion ?
Kenny : papa tu t’en vas déjà ?
MOI : Oui mon grand papa doit partir
Kenny : tu viendras me voir demain ?
Moi : Oui et je t’appellerai aussi
Je l’ai serré dans mes bras et je suis parti de là soulagé, je crois que maintenant j’ai été clair avec elle. Et qu’elle ne se fera plus d’idées.
***Sandra***
J’ai conversé avec Orlando hier, et je lui ai envoyé mon programme de la journée, J’ai été étonné qu’il me demande mon programme parce que depuis cette soirée où il m’a faussé, j’ai l’impression qu’il m’évite, il répond rarement à mes messages.
Enfin, il m’a dit qu’on se verra ce soir et rien ne pourra m’empêcher de prendre du bon temps. Je suis entrain de me rendre au salon de coiffure avec Pamela ; après, nous irons déjeuner avant de revenir m’apprêter pour ce soir. Qu’est ce que vous croyez, c’est avec l’argent que m’a donné un pigeon hier après la soirée qu’on a passé, il m’a récompensé et bien même, donc je vais changer ma coiffure et faire du shopping. Ah Sandra, c’est moi.
[...]
On vient de quitter chez la coiffeuse, on se rend à la boutique faire mon shopping je change ma garde robe au complet, ensuite un tour au restaurant. Nous avons perdu beaucoup de temps dans la boutique ce n’est pas grave. En quittant, pamela et moi avons héler un zem et nous sommes rentrées.
Moi : Ouuff je suis épuisée
Pamela : Et moi donc ?
En voulant fermer la barrière, j’ai levé les yeux que j’ai vu cette femme calée le portail avec son pied.
La femme : Sandra Essoumou ?
Moi : c’est moi
PAAAFF
Moi : Aaaaaaaaaaaaahhhhh
Elle vient de me gifler ?
A suivre…
Kixxxxxxxxxxxx