Nouveau venu

Write by Boboobg


*Farah 


J'entre à pas de loup dans la maison. Au moins demain c'est samedi et je ne travaille pas. Pourvu que cette folle de Orelie ne soit pas entrain de m'attendre pour que je lui raconte ma soirée. Elle en est bien capable celle là. 


Je suis surprise de voir Chichi, la petite dernière des Tchibanga, la fille de notre tante la sœur à Sandrine Odongo. Elle est assise devant un karachika (nollywood). 


Chichi est la seule parmi nos cousines à ne pas prendre en considération l'animosité de leur mère à notre égard. Surtout que c'est Orelie qui se charge de lui payer le lycée. 


Chichi : hooo ya Orelie m'a dit que tu allais rentré tard mais il n'est même pas encore cinq heures. 


Moi : je suis une maman moi, tu crois que je vais sortir pour rentrer à quelle heure ? D'ailleurs tu fais quoi ici à cette heure ? Tonton Orelien (leur père) sait que tu es là ? 


Chichi : oui c'est lui qui m'a dit de rester pour garder les petites. Il a emmené ya Orelie à l'hôpital, elle va accouché. 


Moi : seigneur ! 


J'ai vite sorti mon téléphone pour appeler le numéro d'Orelie et c'est son père qui a répondu. 


Moi : Tonton c'est Farah ! 


Ton O: Orelie avait bien raison de dire que tu appellerai. Nous sommes à la clinique Louise Michel. 


Moi : vous n'avez besoin de rien parceque j'arrive. 


Ton O: non rien. 


Moi :okay. 


Je suis parti dans la chambre, prendre une douche en vitesse pour enlever l'odeur d'alcool de sur moi et j'ai mis un jean et t-shirt. 


J'ai jeté un coup d'œil aux filles avant de faire signe à Chichi puis prendre ma voiture de service. 


En me garant devant la clinique, j'ai remarqué le message de Constant et j'ai juste répondu lol. 


Je me suis annoncé à la réception et j'ai rejoint tonton Orelien qui m'a expliqué que Orelie l'a appelé dès que les douleurs ont commencé. Il était assez stressé mais essayait de le cacher. Il aime beaucoup sa fille, ça se voit juste à la manière dont ses yeux brillent quand il la regarde et Orelie le lui rend bien. Elle me dit souvent qu'avant moi, c'est son père son meilleur ami. 


Je dois avouer que je l'envi sur ce point. J'aurai tellement aimé connaître mon père et pourquoi pas avoir ce genre de relation avec lui. Ce que j'aurai aimé encore plus, c'est de savoir comment je suis tombé enceinte pour pouvoir donné un vrai père à bébé Nana. 


Ton O(me prenant la main) : ne soit pas angoissé Farah, le médecin m'a assuré que tout allait bien se passer.


Moi : okay. 


C'était sans compter sur le père qui s'est mis à m'appeler tout les deux minutes pour demander après sa femme. 


C'est à partir de cinq heures fort, que nous avons été appelé pour rejoindre la mère et l'enfant déjà bien installé. 


Orelie était super moche avec ses cheveux en bataille et le bébé, juste à croquer. 


Moi (le regardant amoureusement) : mon Dieu on a trop une bonne moule dans cette famille ! 


Ton O: je penses qu'à défaut d'être une mauvaise personne, c'est la seule bonne chose que Sandrine vous a donné. Cette génétique de la beauté. 


Orelie (changeant de sujet) : j'ai envoyé des photo à Gaston, il est super excité. 


Moi : c'est son fils, c'est normal. 


On discutait ainsi quand les parents de Gaston sont arrivés voir l'enfant. Sa mère a presque fondu en larmes en tenant le bébé dans ses bras. Elle a avouer à sa belle fille, qu'elle s'était déjà mise dans la tête que son fils ne lui donnerai jamais un petit fils. 


Moi : tonton je vous ramène ? 


Ton O: oui Farah et cette folle de chichi ? 


Moi : puisque je vais revenir, je penses que ce serai mieux qu'elle reste encore pour les enfants. 


Ton O: okay. 


Orelie : n'oublie pas de revenir, tu as des choses à me dire.


Et elle me dit cela avec un clin d'œil. Folle. 


Dans le couloir de la clinique, l'odeur de café sortant de la machine m'en donne envie, surtout que je n'ai pas dormi. 


Moi (lui tendant la clé) : tonton tu peux aller à la machine, je nous prends du café ! 


Ton O : bonne idée ! 


Je suis alors allé prendre deux tasses chaude de café. 


-Farah c'est bien toi ! 


Moi : heu on se connaît ? 


J'ai devant moi une femme plutôt jolie, de teint claire avec un sourire espiègle. Son visage me dit quelque chose mais je ne me rappelle plus trop d'où je la connais. 


Elle vient me prendre dans ses bras comme si on était de vieilles amies et rit fort en oubliant que nous sommes dans un milieu hospitalier. 


Elle : ho excuse moi ! Je suis Sara tu ne te souviens pas ? 


Moi : excuse moi mais je n'ai jamais eu une mémoire d'éléphant ! 


Sara : Sara! La fille un peu fofolle qui te demandait souvent de ne pas lui faire de l'ombre ! On était toute les deux femmes de chambres à l'hôtel Atlantic Palace il y'a quelques années ! 


Je la regarde de haut en bas et franchement je suis plus que surprise. Elle est tellement différente de cette fille là que j'ai connu. 


Moi : mais tu es juste magnifique ! Bien sûr que ça me revient ! 


Sara : et toi alors ! Tu en a fait tourner des têtes avec ta froideur et ton air mystérieuse ! 


Moi (rire) : j'en doute vraiment beaucoup ! 


Sara : non ! Tu es la seule que je revois depuis le temps et à te voir, ça se sent que le temps de faire la serpiere est révolu ! 


Moi : on rend grâce à Dieu ! 


Sara : non moi je rend grâce à mes fesses ! Bref passe moi ton numéro, faut qu'on se revoit. (se tapant la tête) que je suis impolie tu fais quoi là a cette heure ? 


Moi : ma sœur vient d'accoucher ici et je dépose mon oncle pour ensuite revenir m'occuper d'elle. 


Sara : ho moi c'est mon mari qui a été opéré de l'appendice. Bref les vieux avec leurs maladies. 


Je veux lui expliquer que ce n'est pas un truc de vieux mais je me rappelle que cette fille n'a pas sa langue dans la poche et risque de me traiter de madame je sais tout. Je lui souri en m'abstenant de lui faire cette réflexion et nous échangeons nos numéros. 


Bref ça ne me dérangerai pas d'avoir une autre compagnie féminine que ma sœur surtout qu'on j'aurai quitté de chez elle. 


J'ai dépose Tonton Orelien chez lui puis j'ai tracé à la maison. Les filles dormaient encore.


J'ai fait le petit déjeuner que j'ai laissé, puis je suis allé au lit mettant un réveil pour deux heures plus tard. 


Il est dix heures quand je me réveille et rejoint le monde à la salle à manger. 


Nana (venant devant moi) : maman porte moi ! 


Moi(la portant) : mais qu'est ce que tu es lourde bébé ! 


Belle : maman ne l'appelle plus bébé, Chichi a dit qu'on a déjà un bébé que tâta Orelie a sorti donc Nana n'est plus bébé ! 


Nana : non je chui bébé nana ! Maman ! 


Moi (lui souriant) : il y'a bébé et bébé nana c'est bon ? 


Belle : pour moi, il n'y qu'un seul bébé ! 


On a déjeuner et puis je suis allée chercher la trousse maquillage de ma sœur. Son mari rentre dans quelques heures, je ne veux pas qu'elle ai une tête d'enterrement.


Brrrrr brrrr brrrr


En regardant le nom Constant s'afficher, je me suis rappelé qu'il existait. 


Moi : Allo ? 


Constant : bonjour ça va ? 


Moi : ça va et toi ? 


Constant : je t'ai appelé au moins quinze fois mais rien. Et tu n'as pas rappelé non plus ! Je me suis inquiété. 


Moi : j'avais des choses à faire. Bref je n'ai pas le temps là, je te rappelles plus tard. 


Constant : heu okay 


Moi : salut. 


Constant : Salut. 


J'ai pris une autre douche avant de m'habiller et de repartir à l'hôpital. 


Moi (lui faisant le make up) : bref je penses qu'on est ensemble. 


Orelie : tu vas me le présenter hein ? 


Moi : tu sais bien que non. Ça ne fait même pas vingt quatre heures et il me tape déjà sur les nerfs. Tout ça c'est l'alcool ! Il me suffit d'en avoir un peu dans le sang pour prendre des décisions folles ! 


Orelie : du moment où le mec te plaît, moi je trouve que ta décision folle va quand même te faire grimpé au rideau. 


Moi : toi c'est sûr, tu vas me traverser l'enfant. 


Orelie : pourquoi pas ? Si c'est avec son propre père ? 


Moi : attend seulement que je te fasse l'eau chaude. Ma chère, tu vas jurer de ne plus tomber enceinte ! 


Orelie : et qui veut encore tomber enceinte ? 


Moi : ne dis pas ça. Regarde comment la maman était émue ce matin. 


Orelie: pardon, faut arrêter tes bêtises. C'est pas les émotions là qui m'ont aidé à pousser la grosse tête de l'enfant Mpo hein. Faut quitter avec ça ! 


Les cris de bébé ont arrêté notre conversation. Je l'ai pris pour le déposer dans les bras de sa mère. Puis le papa est arrivé, il était tellement heureux le pauvre. Je les ai laissé et je suis rentré en libérant Chichi. 


J'ai passé l'après-midi à faire des tresses à Belle et un champoin à Nana. Ses cheveux sont bouclés comme ceux d'une poupée. 


Il est dix huit heures quand maman et bébé rentre enfin à la maison accompagnée du père tout fièr. 


Ils ont choisi de l'appeler Gaston Orelien Claude Mpo. Le pauvre petit, tellement beau avec des noms de vieux. Les filles sont tellement heureuse de voir leur cousin qu'elle refuse de sortir de la chambre de bébé. 


Bref dès demain, je commence à lui faire l'eau chaude. Je dois déjà contacter une agence de logement parceque d'ici un mois, je dois trouver une maison et une nounou pour les filles. Il est temps pour moi de prendre mon envole. 


Brrr brrrr rrrrr


Je regarde l'écran et c'est Constant. 


Moi : Allo ? 


Constant : je suis dehors. 


Moi : et tu fais quoi dehors ? 


Constant : j'attends que tu sortes. 


Moi (soupirant) : okay. 


J'ai mis un boubou par dessus ma nuisette et je suis sortie par le petit portail de derrière. 


Je suis entré dans la voiture et monsieur Obori avait le visage fermé. 


Constant: j'ai attendu ton appel toute la journée ! 


Moi : mon appel ? 


Constant : tu avais dit que tu allais m'appeler et tu n'as rien fait. 


Moi : j'avais oublié, j'ai eu beaucoup à faire. 


Constant : tu es toujours aussi indifférente avec tes copains ? 


Moi : comment ça indifférente ? Je croyais avoir été claire hier soir n'es pas ? 


Constant : oui tu m'as blablate tes règles et tout. Mais comme tu étais un peu pompette, j'ai mis ça sur le compte de l'alcool. J'étais loin de me douter que tu allais m'ignorer toute la journée. 


Moi (le fixant) : c'est toi qui a voulu sortir avec moi et non le contraire. J'ai une vie et des responsabilités auxquels je ne peux associer à cette partie là donc toi et moi de ma vie. Je t'ai bien établi les règles hier et tu as accepté. 


Constant : donc, tu m'appellera quand ça te chantera ? En brève, on ne sera ensemble que quand tu le décidera ? 


Moi :c'est un peu ça. 


Constant : je te le dis déjà cash Farah, ce n'est pas ce que je veux. 


Moi (amusé) : d'habitude les mecs attendent trois mois pour commencer à se plaindre et toi en même pas 24h tu capitules ? 


Constant : qui t'a dit que je capitule ? Pour que tu ai la possibilité de te mettre avec un autre ? J'ai entendu ce que tu as dit hier et moi aussi j'ai à dire. J'adore faire des cadeaux, donc ne te dis pas que j'essaie de t'acheter car j'aime tout simplement m'occuper de la femme qui partage ma vie. J'aime de la même manière qu'on s'occupe de moi et surtout qu'on me montre qu'on tient à moi. Et bien sûr notre relation professionnelle est bien distinct de notre vie privée. 


Moi : ce n'est pas en quelques heures que j'accorderai plus qu'il ne le faut. Si tu veux de l'attention alors il faudra le mériter. 


Constant (souriant) : tout est donc question de mérite ? 


Moi : tout est question de merite et surtout de volonté. 


Il m'a tiré contre lui et s'est mis à m'embrasser. Je me suis laisser faire et j'ai senti sa main peloter mes seins. 


Moi (le repoussant) : pas d'attouchements dans les lieux incohérentes ! 


Constant (souriant) : qu'est ce que tu appelles lieu incohérent ! 


Moi : les voitures, (grimace) les bureaux, les toilettes ect... 


Constant (me lâchant) : d'accord madame regles. 


Moi : bonne nuit Constant. 


Constant : on souhaite bonne nuit aux gens qui dorment accompagnés. Pas aux esseulé comme moi ! 


Moi (rire) : alors bonne soirée Constant. 


J'ai voulu sortir de la voiture mais il m'a retenu par la main. 


Constant : je... Je suis sérieux avec toi. Je vois dans tes yeux que tu veux juste t'amuser mais moi je suis sérieux et je vais te le montrer. 


Je lui fais un chaste baiser sur la joue et ressort de la voiture. 


En entrant dans la parcelle, je tombe nez à nez avec un petit lutin blanc aux cheveux jaunes bouclés. 


Moi : tu fais quoi dehors toi ? 


Nana : je te cherchais ! 


Moi (la portant) : je ne veux plus que tu sortes de la maison toutes seule compris ? 


Nana : oui maman. 


Moi : okay, je vais te border. Belle doit te chercher. 


Nana(boudant) : non elle est avec bébé. 


(rire) Je penses que ma fille est jalouse de son petit cousin. 




Farah, rebelle de la...