Constant Farel Kambisi Obiri
Write by Boboobg
*Farah
Moi : une phrase c'est quand il y'a un verbe et un sujet. S'il n'y pas de verbe et de sujet, donc ce n'est pas une phrase. Parceque le verbe il determine l'action. Donc s'il n'y a pas d'action, donc pas de verbe. Et à ce moment là, tu dois faire à ce que ça devienne une phrase. Tu as compris ?
Je regarde l'assiette de fruit de Edna, elle a tout fini c'est bien. Cette petite ne mange pas assez selon sa maîtresse.
Belle bouge son nez signe qu' elle réfléchi. Puis me regarde en souriant.
Belle : j'ai compris maman.
Moi (le doigt sur son livre) : donc ça dit : les gens de ce pays !
Belle : ce n'est pas une phrase.
Moi : okay et qu'est ce que tu fais pour que ça en devienne une ?
Belle : je met un verbe.
Moi : comme ?
Belle : les gens de ce pays aiment rire.
Moi (m'exclamant) : Bravooooo mon cœur ! Tu es juste brillante !
Belle : merci maman.
Brrrrbrrrbrrrr
Moi : je parles au téléphone, tu fini et tu viens me le montrer !
Belle : okay.
Je prends l'assiette vide de Edna et passe par le salon où Orelie dort comme un ours en hibernation dans le canapé. Je dépose l'assiette dans l'évier et sort le téléphone de mon short. Trop tard ça a coupé et comme ce n'est pas un numéro enregistré, je ne rappellerai pas.
Edna : maman veux télé !
Moi : attends que Belle finisse ses devoirs et vous le regarderez toute les deux !
Edna (criant) : je veux la télé !
Moi (souriante) : ce n'est pas parceque tu l'as bien dit que je vais te laisser. Attend ta sœur.
Edna (voulant pleurer) : la télé....
Je la regarde tellement mal que sa phrase reste en suspens et elle s'enfuit. Elle est sans doute allée pleurer dans leur chambre. Dans deux minutes elle aura oublié et voudra autre chose.
Brrrrr brrrrr brrrr
Moi : Allo ?
Voix grave : bonsoir Farah !
Moi : heu bonsoir, c'est qui ?
- je devrais me sentir blessé mais d'accord. C'est Farel !
Moi : Farel ?
- Constant Farel Kambisi Obori.
Moi : ho (me souvenant) monsieur le D.G!
-appelez moi Farel !
Moi : okay Farel !
Farel : j'aurai besoin de votre adresse, ce n'était pas inscrit dans votre dossier.
Moi (rire) : mais pourquoi au juste ?
Farel : ne me dites pas que vous aviez oublié notre rendez-vous ?
Moi (amusé) : nous avions rendez vous ?
Farel : bien sûr. Farah arrêtez de jouer et dites moi votre adresse s'il vous plaît !
Moi : d'accord, Ngoyo sur la route qui mène à...
Farel : okay, le temps de me préparer et je serai là dans quarante cinq minutes !
Moi : okay!
Farel : j'ai hâte de vous revoir.
Moi : d'accord.
C'est sans doute une mauvaise idée ça mais bon voyons voir.
*Constant Farel
Je choisi sur mon portatif la playlist que je vais écouter en me préparant pour mon rendez vous d'avec Farah.
Farah ce nom composé de deux syllabes, l'une dur et l'autre moue . Comme un son de musique à mes oreilles. Putain quand je penses que j'ai rêvé de cette fille pendant des mois il y'a quelques années sans pourtant avoir aucune idée d'où la trouver.
Ce jour là, en lisant son dossier, son prénom m'a attiré. Je me suis demandé si ça pouvait être elle alors j'ai demandé que l'entretien se passe en ma présence juste pour être sûr. Et quand elle est entré avec sa robe droite qui dessinait parfaitement sa silhouette de mannequin et ses grands lunettes sans ou oublier sa montagne de cheveux qu'elle avait essayé de coiffer en chignon. J'ai dû me contenir pour ne pas sauter de joie. J'avais enfin une chance de la connaître.
Je m'habille sobrement comme la plupart du temps mais chic, je ne suis pas n'importe qui.
Ma petite rolex et le parfum sauvage de chez Dior je me sens prêt à faire chavirer des cœurs et pourquoi pas celui de la sublime Farah.
Je lui envoie un message l'a prévenant que je me m'étais en route.
Arrivé au lieu indiqué, je l'appelle. Elle me dit de patienter deux minutes.
Elle fini par sortir dix minutes plus tard du portail à ma gauche. Elle est magnifique dans une petite robe noire qui lui arrive à mi-genoux. Laissant ainsi ses jambes interminable joué de leurs Charmes. Des tas de choses que je pourrai faire de ses jambes me traversent l'esprit et je souri en lui ouvrant la portière.
Moi : vous êtes un plaisir pour les yeux Farah !
Farah : vous n'êtes pas en reste.
Moi (prenant place) : ceinture s'il vous plaît ?
Farah (mettant la ceinture) : à vos ordres chef !
Moi (amusé) : très drôle !
Je nous ai conduit au restaurant Alhambra sur le rond point du 31 juillet où je nous avait réservé une table.
Mon serveur préféré nous indique notre place puis vient prendre notre commande. J'ai mes habitudes ici !
Farah : c'est très beau ici, je n'étais jamais venue au paravent !
Moi : je suis heureux de te faire découvrir un endroit. Pardonne moi de te tutoyer, je penses qu'il est temps pour cela !
Farah : sans problème.
Moi : alors tu te souviens enfin de moi !
Farah (se mordant la lèvres inférieur) : désolé mais pas du tout. J'ai beau fouiller dans mon esprit, rien te concernant ne me vient.
Moi : donc je n'avais pas fait autant d'effets que je le pensais et pourtant tu avais pleurer ce jour là !
Farah : pleurer ? Moi ?
Moi : oui toi ! Et pour une histoire de bidon en plus !
Farah (ouvrant grand ses beaux yeux marrons) : Ho c'est vrai, ça me vient ! Il y avait pénurie d'eau et... Bien sûr Obori ! En ce temps là il était député ton père puisse que c'est là bas où nous allions puiser de l'eau ! Wahoo c'était il y'a cent ans ça !
Moi : il y'a trois ans pour être exact. Et le lendemain j'ai dû faire un voyage surprise avec mon père. Quand je suis rentré, je voulais te revoir et je suis allé là où je t'avais déposé mais on m'avait dit que tu avais déménagé !
Farah : oui oui, j'ai déménagé peu après. C'est fou tout ça !
Le serveur est venu déposer nos différents plats avant de nous souhaiter bonne appétit et de s'en aller.
Moi : tu es toujours aussi belle Farah !
Farah : merci ! J'avoue que je n'avais pas retenu ton visage. Mais tu n'es pas mal !
Moi (prenant sa main) : Farah je ne veux pas passer par quatre chemins ou perdre encore du temps. On en a déjà perdu assez comme ça. Je pourrai te faire la cour indéfiniment mais j'ai l'impression que je dois marquer des points car je sais que nombreux sont ceux qui aimeraient t'avoir à eux rien que pour quelques heures afin de te dire ce qu'ils ont sur le cœur. C'est pour cela que je tiens à être direct, tu me plaît beaucoup.
Farah (me fixant) : donc ?
Moi : tu n'es pas une enfant ! Tu comprends bien que je veux être avec toi !
Farah : je comprends mais je ne peux pas te répondre tout de suite.
Bon au moins ce n'est pas un non.
Moi : ça va de soit !
Nous avons continuer notre repas en discutant de nos hobbies et tralala. J'ai même réussi à la faire rire plusieurs fois de mes blagues.
Farah : c'est de loin le meilleur restaurant de toute la ville !
Moi : c' est ce que je crois aussi ! Et si on allait prendre un verre ?
Farah (souriante) : vous voulez me rendre saoule monsieur le D.G? Qui vous a appris que je ne tenais pas à l'alcool ?
Moi (riant franchement) : ha ça ! C'est bon à savoir. Alors ?
Farah : je suis partante, je n'ai jamais vraiment eu le temps de voir Pointe Noire by night donc okay!
Moi (heureux) :super !
Nous sommes tout d'abord aller déguster les cocktail au Bouddha bar mais Farah voulait plus de bruit. Alors je l'ai amené ensuite au Blue Night, où nous avons pris place au bar. J'ai commandé deux bouteilles de baileys , j'aurai bien pris un whisky plus fort et du champagne pour elle; mais même elle m'a elle même avouer ne pas supporter l'alcool.
Farah (bougeant sur sa chaise) : tu veux savoir un truc sur moi ?
Moi : je suis tout ouïe !
Farah : la première fois que je suis entrée en boîte, c'était pour mes vingt trois ans à Dakar !
Moi (surpris) : wahoo moi j'avais quinze ans ! Mais pourquoi ça ?
Farah (se levant) : je n'avais jamais vraiment eu le temps d'enjoy ma life avant ça ! Bref tu viens danser ?
Moi : vas y je te rejoins.
J'ai demandé au barman de gardé un œil sur nos boissons puis je l'ai rejoint sur la piste. On a dansé un moment avant de reprendre nos places.
Farah (à mon oreille) : il est quelle heure ?
Moi : deux heures quarante cinq !
Farah : je dois rentrer maintenant.
Moi : okay !
Nous avons fini notre boisson et j'ai conduit jusqu'à chez elle.
Farah : je ne veux pas de relation...
Moi (la coupant) : Farah ! Tu peux réfléchir encore un peu et me donner ta réponse plus tard.
Farah(nostalgique) : la vie est trop courte pour remettre à plus tard ce qu'on peut faire maintenant.
Moi : OK je t'écoute.
Farah : Je n'aime pas qu'on s'impose à moi,que ce soit à la manière d'être ou la vision de chose. Je n'aime pas qu'on cherche à abrutir mon esprit avec de l'argent. J'ai 25 ans et je commence à peine à vivre alors je ne veux pas de contrainte,donc pas d'affiche par rapport à nous.
Moi : je suis d'accord !
Farah : le boulot c'est au boulot donc au boulot, je suis contrôleur de gestion et toi tu es le D.G. Farah et Constant c'est au dehors et seulement au dehors.
Moi : d'accord.
Farah : j'ai deux enfants que j'aime par dessus tout. Deux magnifiques filles de bientôt 9 et trois ans. Ce sont mes enfants et si ça te pose un problème tu peux déjà t'en aller car elles passent avant tout. Si tu m'invite à dîner et qu'au dernier moment ma fille veut me montrer un nouveau dessin animé qu'elle affectionne, je resterai assise avec elle pendant deux heures à suivre le dessin animé. Car c'est d'abord elle, ensuite ma sœur, après vient mon boulot et après ça, rien d'autres n' est pas remplaçable.
J'ai instinctivement posé mes yeux sur ses seins qui me semblent être trop ferme pour une femme ayant déjà deux enfants.
Moi : j'ai un petit garçon de deux ans.
Farah : okay. Je ne suis pas facile à vivre, je suis très autoritaire. J'aime contrôler tout ce qui se passe autour de moi, il faut que tout soit clair entre nous. Je ne suis pas un ange. Et on ne me trompe pas.
Son visage s'est crispé tout un coup en disant cela et elle m'a foutu la trouille.
Moi (avalant ma salive) : compris.
Farah : je penses qu'on s' est tout dit.
Moi : je le penses aussi.
Farah : bonne nuit ou matinée Constant !
Moi : je veux t'embrasser Farah.
Elle a souri avant de se pencher vers moi. J'ai posé mes mains sur ses épaules et l'ai tiré plus prêt en avançant mon visage. Dès que mes lèvres ont touchés les tiennes, j'ai su que cette femme me fera perdre la tête.
Moi (la lâchant) : bonne nuit Farah !
Elle est sortie de la voiture et j'ai attendu que le portail se referme derrière elle pour démarrer.
En arrivant chez moi, j'ai juste eu à me déshabiller puis me jeter sur mon lit qui m'a paru soudainement trop froide.
J'ai pris mon téléphone et je lui ai fait un message.
Moi :<<j'ai adoré t'embrasser ! >>
Elle ne m'a pas répondu et je me suis endormi en attendant sa réponse que je n'ai vu que des heures plus tard .
Farah : <<lol>>
Cette femme me fera perdre la tête.