Il y'avait très longtemps dans un village...

Bitoli boudait, elle n'aimait pas aller à la rivière toute seule. De plus, la nuit était presque tombé. Mais Sa mère furieuse ne lui avait pas tellement laisser le choix.

Bitoli:--mais maman, je ne peux plus aller à l'eau, tu as vu l'heure ?

Sa mère : tu aurais dû y penser avant. Dois-je te rappeler que je t'ai demandé de laver les assiettes depuis le matin? Mais madame était trop occupée à jouer! Je t'ai cherché partout, où était tu hein?-- Levant les mains au ciel--Tu est trop têtu, qui m'a donné une fille pareille? --la tirant par les oreilles en direction de la rivière--tu y vas et puis c'est tout! Où je te flanque une correction dont tu te souviendra toute ta vie!

Sa mère ne pouvait pas comprendre. Elle n'avait pas passé sa journée à jouer, mais à se battre. Elle devait donner une leçon à Tania. Elle pensait qu'être la fille du chef lui donnait tous les droits. Elle était méchante avec elle et surtout, elle lavait manquer de respect à sa mère.

<<Pour qui se prend t-elle franchement!>> Pensait-elle

Un rendez vous avait été pris très tôt le matin pour une bagarre entre Tania et elle. C'est ainsi que se réglait les problèmes d'enfants au village. Lorsqu'ils ne s'entendaient pas, il se battaient. Pour cela, ils se donnaient rendez-vous à un lieu tenu secret loin des regards des adultes pour en finir avec l'adversaire.

Bitoli prit la cuvette remplie d'assiettes à contre cœur, elle se dirigea à la rivière tout en se rememorant sourire aux lèvres ses exploits de la journée.

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Les autres enfants du village s'étaient joint à elles comme spectateurs. chantant, battant des mains, les incitant à s'étripés.

Les spectateurs :-- laisser les deux ! Laisser les deux ! --Disait-ils pour faire monter la pression.

Il y avait toujours un rituel à respecter avant chaque bagarre. Comme une sorte d'échauffement avant les hostilités. Il consistait à se lancer à tour de rôle toutes sortes d'injures, ridicules et parfois bléssantes.

Cela faisait plusieurs heures qu'elles étaient entrain de s'échauffer ainsi. Les injures fusaient. Bitoli était épuisée, elle ne savait plus quoi dire, d'autant plus que son adversaire, la langue bien pendue, avait l'avantage dans cette première manche.

Bitoli--ta tête est tellement grosse qu'elle explose au moindre pet(prout) de ton derrière.

L'assistance:--s'eclamant--oh! oh! on ne m'a jamais dit ça, laisser les deux! Laisser les deux !

Tania:--ta mère est une pute!...

Elle n'eut pas fini sa phrase que déjà Bitoli s'était jetté sur elle.

Bitoli:--tous sauf ma mère ok?

Elle la rouait de coups, elle frappait de toutes ses forces. prise de court, sa rivale n'avait pas la latitude de bien réagir. Elle avait opté pour la défense en couvrant son visage de ses mains. Certainement qu'en d'autres circonstances, Tania n'aurait fait qu'une bouchée d'elle. déjà parce-qu'elle pouvait avoir deux ans de plus que Bitoli, ensuite parce-qu'elle était physiquement barraqué. Mais, malheureusement pour elle, elle avait prononcé la phrase magique qui faisait que Bitoli malgré sa frêle corpulence se transformait en lionne.

Moi:--pas ma mère!--repetait-elle

L'assistance :-- excitée par la scène qui se passait devant eux. Les choses sérieuses avaient enfin commencé pour leur plaisir.-- laisser les deux! Laisser les deux !

Pour mettre fin à son supplice, Tania avait eu la brillante idée de se jetter au sol. Une manière pour elle de brandir le drapeau blanc.

Bitoli avait gagné ! Et savourait sa victoire avec les autres enfants qui s'étaient jettés sur elle scandant le chant de la victoire.

L'assistance :--en chœur--elle à gagné! Elle a gagné !

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Bitoli entendait encore les chants des autres enfants criant leur joie dans ses oreilles. Le sourire aux lèvres elle reprit.

Elle:--j'ai gagné ! J'ai gagné !

Elle était enfin arriver à la rivière, la nuit commençait dangereusement à tombée et elle était seule pour ne rien arranger. Elle lavait la vaisselle au bord le plus rapidement possible, elle se preparait à se lever après avoir terminer quand soudain elle entendit un bruit au loin. Comme celui que ferait un poisson sautant dans l'eau. Elle ne voulait même pas prendre la peine de vérifier. Elle s'apprêtait à d'étaler quand elle entendit quelqu'un ou quelque choses prononcer son nom.

La chose:--d'une voix mielleuse Bitoli?

Elle aurait voulu prendre ses jambes à son cou à cet instant mais, elle était comme statufié. 

La chose, sortait peu à peu de l'eau et prennait la forme...

Bitoli:--une sirène! 

Elle avait eu la force de parler. Elle aurait voulu crier à l'aide mais plus aucun son ne sortait de sa bouche à mesure que la sirène se rapprochait d'elle comme flottant sur l'eau. À demi nue, les seins à l'air pointus comme des sagaies, on pouvait voir sa queue parsemé d'écailles dont les couleurs avaient étés empreintés à l'arc-en-ciel.

Comment connaissait-elle son nom? Pensait-elle éffaré

Elle:--ne t'inquiète pas. Je m'appelle magnolia, je suis ton amie, je ne te veux pas du mal. Elle avait vu des sirènes dans les dessins animés, elles étaient toujours belles et gentilles. Elle avait certainement tord de s'inquiéter.

Sa voix était hypnotisante, on aurait cru qu'elle chantait en parlant.d'une beauté incomparable, envoûtante. 

Bitoli n'avait pas opposer de résistance lorsque celle-ci l'avait prise par la main , l'entraînant dans l'eau froide. elle avait repris ses esprits un instant sentant l'eau la couvrir à la taille, Elle ne savait pas nager. Mais la dame poisson lui dit pour la rassurer.

--ne t'inquiète pas, je t'ai donné le pouvoir de nager et de...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase...plouf, d'un coup elle se retrouvèrent sous l'eau.

--et de respirer!--conclue Bitoli qui n'avait pas du mal à respirer sous l'eau comme si elle était toujours sur terre.

L'effet de surprise passé, Bitoli, ouvrit grand les yeux, elle était consciente qu'elle vivait une expérience unique et elle ne voulait pas en rater une miette. Elle ne pensait même pas à sa pauvre mère folle d'inquiétude qui voyant l'heure avancé s'était lancée à sa suite.

Elle observait ce monde inconnu, des silures, des carpes etc. Elle nageait côte à côte avec les poissons comme les plongeur vu à la télévision dans les documentaires! Bien que la nuit était tombée, elle voyait sous l'eau clairement, c'est comme si il se faisait jour en fait. Elle était éblouie de découvrir un monde...étonnant. quelque peu semblable au notre. Des habitations qui rivalisaient de beauté entres elles. 

Magnolia rompant le silence.-- je t'ai choisis Bitoli. Et cela depuis ta naissance. Si tu veux bien me suivre, je te donnerai le pouvoir de faire des hommes ce que tu veux. Tu seras couverte d'or et d'argent si tu le veux.

Bitoli:--les yeux brillants à l'annonce des mots or et argent.--je le veux!

Elle était trop jeune pour comprendre la valeur de l'argent mais elle savait que sa mère trimait tous les jours au marché pour le chercher en vendant des marchandises. Du moins c'est la version qu'elle lui donnait pour expliquer ses absences. 

Mais elle n'était pas dupe, bien que très jeune, elle avait compris que sa mère vendait son corps aux plus offrants pour lui offrir un semblant de vie. C'est d'ailleurs ce qui lui avait valu le titre de pute. Elle était la fille de la pute. les enfants sont méchants, ils ne manquaient pas l'occasion de le lui rappeler car la chose était connue de tous. Elle ne le supportait pas de se l'entendre dire et se baggarait à chaque fois comme pour défendre l'honneur de sa mère. Malgré tous les sacrifices consentit par cette dernière, il leur arrivait de dormir quand même sans manger. L'occasion lui était donné de mettre fin à la misère dans laquelle il vivait depuis trop longtemps à son goût.

La mère de Bitoli, la trouva allongé sur le sol au bord de la rivière répétant à tue-tête--je le veux, oui je le veux.

Sa mère :--Bitoli! Bitoli? De quoi parle tu? La secouant de toutes ses forces--que t'est-il arrivé ? Ma fille oh--pleurant, les mains sur la tête.

Bitoli:--ouvrant les yeux--maman?

Comment sa mère était-elle arrivé à la rejoindre dans l'eau?

Sa mère :-- levant les mains au ciel--Dieu merci !viens ma fille, rentrons à la maison.

Sa mère la releva, elle se rendit alors compte qu'elle était sur la terre ferme.

Comment était-elle sortie de l'eau? Y était-elle seulement rentrée ? Avait-elle rêvé tous ce qui s'était passé ?

Sa mère :-- la harcelant de questions--que faisais tu allonger au sol? Qu'est-ce qui s'est passé ?

Bitoli:--se prenant la tête entre les mains comme pour stopper la douleur qu'elle ressentait--je ne sais pas maman.

Elles retrouvèrent leur domicile. sa mère conclue qu'il y avait eu plus de peur que de mal et elles allèrent se coucher la faim au ventre.

cette nuit et les nuits qui suivirent ce jour, Bitoli se retrouvait constament en rêve dans l'eau. Elle avait une queue de sirènes, elles nageaient avec magnolia des fois dans une piscine, des fois dans l'océan autour des bateaux de pêcheurs. 

Jusque là, Seuls ces événements nocturnes la confortait dans l'idée qu'elle avait bien rencontré magnolia en vrai car elle ne l'avait plus revue physiquement même lorsqu'elle se rendait exprès à la rivière croyant la voir apparaître.

Ces événements et aussi le fait que magnolia avait tenue parole. Au fil du temps, elle était devenue une belle jeune femme, faisait tourner la tête de tous les hommes qui payaient le prix fort pour la posséder. Sa mère et elle était à l'abri du besoin depuis bien longtemps. 

Les années étaient passées, Bitoli avait vieillit, elle avait eu tous ce que son cœur avait désiré, de l'argent, des voitures, des voyages, une magnifique jeune fille. La seule ombre au tableau était le fait qu'elle ne s'était jamais marié.

Elle avait espéré vivre cet instant dont rêve toute les femmes par procuration, au travers du mariage de sa fille mais celui- ci tardait à venir.

Au grand désarroi de sa mère, il semblait que sa fille reproduisait les mêmes erreurs qu'elle. Non seulement elle n'avait pas trouver de mari, mais comme elle, elle avait eue une fille, qui fêterait son seizième anniversaire cette année d'un père qui à avait depuis longtemps pris la poudre d'escampette. 

Elle avait baptiser sa petite fille Magnolia du nom de sa bienfaitrice, elle l'aimait beaucoup et avait fondé de grands espoirs sur elle. Elle au moins ne la devrait pas.

Si elle avait sût ce qui se tramait dans la vie de magnolia, elle aurait compris que quelque choses clochait dans sa famille car le vent avait à nouveau commencer à tourner...