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Write by Mabanabook
SON PARDON : page 12
YEDMILA
Je suis venue aujourd’hui dans ma résidence, histoire de me rassurer que mes locataires sont satisfaits de l’appartement haut standing qu’ils louent et aussi pour essayer de penser à autre chose. Je me demande bien ce que maman aurait fait si elle était dans ma position. Allait-elle me demander d’aider mon géniteur ? Allait-elle me demander de ne pas le calculer. Je n’en sais rien (soufflant), et je ne sais encore moins la raison pour laquelle je pense fort à lui comme ça.
Puff ça me saoule des fois d’y penser. Mais bon que faire ? C’est comme-ci il était programmer dans ma tête. Bon je dois arrêter de penser à lui et me concentrer sur mes objectifs comme par exemple ma fondation que je veux établir pour venir en aide aux femmes répudiés du foyer conjugal. Ces femmes qui ne font presque rien et vivent dans la précarité ainsi que leurs enfants à cause de la mauvaise foi de leurs maris ou encore de leur belle-famille. Ces femmes fortes, dynamiques mais qui sont bafoués par leurs hommes, et on juste besoin d’une main solide pour les aider à se relever et à se remettre en marche, à reprendre gout à la vie, et à montrer à leur enfant une image meilleure que celle qu’ils voient quotidiennement. Cela reste un projet que je dois réaliser et il me faut l’aide des personnes qui sont déjà dans ce domaine pour me guider mais aussi celui des organisations nationales pourquoi pas ? Certes je vise haut, mais je pense y arriver. Je veux tant faire cela, pour ces femmes qui le méritent bien sûr.
Steve: (sms) la boss ca bouge?
Moi: (sms) ça va merci Stevi. Quoi de neuf ?
Steve : (sms) as-tu lu le tout dernier numéro du journal ‘’Affairage’’ ?
Moi : (sms) non pourquoi ??
Steve : (sms) tu devrais pourtant.
Moi : (sms) ok j’envoie quelqu’un me prendre cela
Steve: (sms) ok c’est parfait. A plus
*****
Vigile: (entrant) madame voici le journal.
Moi : (prenant le journal) oh merci, non ça va (refusant la monnaie) garde la monnaie. (Souriant)
Vigile : (heureux) merci beaucoup madame.
Moi : je t’en prie (surprise lorsque j’ai vu la Une du journal)
J’envoyais donc un message à Steve pour lui dire que j’ai pris le journal et que je comprenais maintenant pourquoi il voulait que je me procure ce journal. Je suis à la Une là et dire que nous ne les avons ni payer ni même contacter pour cela.
Moi : (sms) Stevi, j’en connais une qui ne va pas vraiment apprécier cela. lol
Lui : mdrrrr, (mort de rire) elle devrait s’y faire car tu y resteras pour une bonne semaine.
Moi : lol, alors là. Ok c’est parfait
Lui : dis-moi il y’ a une société qui m’a appeler, ils auront besoin de toi pour leur publicité et aussi pour leurs affiches publicitaire. Les conditions sont bonnes, alors ça te dit ?
Moi : oui, pourquoi pas, ça me tente. Il y’a longtemps que je n’avais plus fais de pub, pour la promotion de certains produits, à cause du projet de ma résidence. Etant fini, je suis libre, je verrai de quoi ça parle et on verra ensemble.
Lui : super, alors on se voit dans l’après-midi ?
Moi : je te situerais
Lui : ok
YASMINA
Mon manageur : (serein) tu signes donc ce contrat ?
Moi : (souriant) oui bien sûr, mais c’est juste que je n’aime pas tellement les enfants en plus les pauvres.
Lui : (souriant) Yasmina !
Moi : (lui faisant face) c’est vrai Raoul, il pouvait faire la pub pour les couches jetables dans un lieu plus class, pourquoi dans un bas quartier ?
Lui : (m’expliquant) juste parce qu’ils veulent montrer que leurs produits sont accessibles à toutes les classes. Bourgeoise comme prolétaire. En plus tu n’es pas la seule star sur ce projet, il y’en a d’autres apparemment. (Se rapprochant) en plus, les gens vont t’adorer si tu fais bien cette pub, ils penseront que tu aimes vraiment les pauvres. Et que tu es très altruiste.
Moi : (comprenant) oui, oui
Lui : (serein) ce n’est pas facile, les pauvres sont des personnes dégoutantes, sales et dégueulasses même parfois. Et crois-moi c’est très difficile de les aimer, je ne pense pas qu’eux même arrivent à s’aimer ainsi (arrivant à me faire sourire) mais tu dois le faire, depuis la fin de ton mandat on te voit très peu sur le feu des vrais projecteurs, à part des petits clashs ou tu te fais presque toujours battre avec cette Yedmila
Moi : (haussant les épaules) elle ne m’en parle même pas.
Lui : (sereinement) j’espère que tu gère l’affaire Tiacoh inh
Moi : (mentant) oui, ne t’en fais pas
Lui : ok (rassurer)
Nous sortions donc de son bureau pour retrouver Emilie dans le séjour ou je l’avais laissé. Lorsqu’elle me vit elle cacha quelque chose derrière elle.
Moi : (la regardant bizarrement) que caches-tu toi ?
Elle : non, rien de bon
Moi : (haussant un peu le ton) montre-moi, Emilie
Raoul se mit à rire lorsqu’il vit un misérable journal, pourquoi Emilie cache-t-elle un journal ? L’on-t-elle attaquée ou injuriez à l’intérieur ? Lorsque je vis la Une du journal je poussai un petit cri, ce qui fit que Raoul vient vers moi.
Comme Une du journal c’est marquer avec une photo de Yedmila souriant à Marc ‘’le duo Yedmi-Tiacoh efface-t-il Miss Yasmina ?’’’ Et dans la rubrique Potins je vois comme titre ‘’ Yedmila à porter main à Yasmina ?’’
Je rêve ou quoi ? Non mais pour qui ce journal se prend ? Mettre des informations de moi sans me consultez d’abord ? Raoul me regarde et dit
Lui : (énervé) je croyais que tu gérais ce cas-là (touchant la photo de Marc)
Moi : (aussi énervé) pourquoi publie-t-il des trucs sur moi sans m’avertir ? (voulant l’orienter ailleurs, car j’ai envie de tout sauf supporter ces sautes d’humeurs)
Lui : (prenant son téléphone) attends j’appelle leur rédacteur en chef. (lançant le numéro) allo oui, c’est quoi ce torchon-là ? (commençant à lever le ton) vous avez oubliez tout ce que l’on a fait pour votre journal ? Et aussi les perdièmes assez consistant que l’on vous offrait lors des interviews ? Non, non laissez-moi finir, je n’accepte pas cela. …..vous aurez du m’en informez d’abord, ….comment ça vous n’étiez pas obliger ? On peut vous poursuivre vous le savez….comment ?
Il était encore en train de leur hurlez dessus lorsque sa secrétaire l’appela pour un appel important sur le fixe auquel il devait répondre.
Moi : (énervée) que des profiteurs ces gens-là, que des profiteurs. Un moment j’étais toujours sur leur journal, ils ne faisaient rien s’en m’avertir ou même m’en parler. Mais aujourd’hui regarde ce qu’ils me font ? Hum, s’ils pensent que parce que mon mandat est fini, que je suis aussi fini, ils se trompent lourdement. Je leur ferai mordre la poussière, j’ai mes relations et je le peux.
Emilie : (me réconfortant) bien sûr que tu le peux, et tu le feras même. Ça leur apprendra
Lui : (revenant) hum c’était l’agence de pub de couches jetables, ils voulaient savoir si tu acceptais la marché, je leur ai dit oui
Moi : ok super, ça me permettra de revenir sur le devant de la scène plus forte que jamais
Lui : oui, mais autant que je t’informe en même temps. (Soufflant un grand coup) Ils ont choisi Yedmila pour la publicité dans le quartier aisé, je viens de l’apprendre. Mais ne t’en fais pas du tout tu seras mieux vu qu’elle…..
Moi : (le coupant) je refuse, dis leur cela (partant)
Lui : mais Yasmina (essayant de me convaincre)
Moi : (criant) NON, et NON. Ils feront cette pub sans moi. Emilie, viens on part
Lui : réfléchis bien
Moi : c’est déjà fait, cherche quelque chose de plus avantageux pour moi.
YEDMILA
Je suis venue chez Sophie, histoire de voir un peu son fils et de prendre de ces nouvelles. Cette semaine n’a pas été tellement bonne pour moi, je n’ai pas réussi à avoir mes deux rendez-vous que je voulais avec les différentes organisations pour la création de ma fondation. Je n’aime pas échouer cela me mets hors de moi, alors imaginez un peu mon moral.
Je n’ai pas voulu faire jouer mes relations, ni même jouer les arrogantes pour une fois et ça n’a pas marché. Je n’ai même pas eu le temps de leur présentez mon projet, ils me disent tous être occuper. Ça m’énerve.
Sophie : Yedmila tu eux que je t’aide sur ce coup ? (me touchant)
Moi : (revenant à moi) non merci, mais je veux le faire toute seule
Elle : ok, allez souris. Ne sois pas si triste pour cela, beaucoup ne te connaissent pas, tu verras que lorsqu’ils te verront ils accepteront. (Me souriant)
Moi : (forçant un sourire) merci c’est gentil
Elle : (prenant place en face de moi) je suis sure que tu me caches autre chose. Je me trompe ?
Moi : (haussant les épaules) hum, un truc auquel je ne dois pas penser et que je fais la bêtise d’y penser.
Elle : parle-moi donc de cela et je verrai si c’est bête d’y penser (air sérieux) c’est Marc Tiacoh ? (souriant)
Moi : non pas lui, tu sais que je déteste mon géniteur ?
Elle : oui tu me l’a confié, à cause de la peine qu’il t’a causée à toi, ton frère et ta mère
Moi : (passant la main dans mes cheveux) oui, et aujourd’hui il a besoin de moi et on me demande de l’aider. Il habite dans ce quartier de gobelet apparemment il a tout perdu et il vit.
Elle : mais ils sont en train de caser ce quartier, il y est toujours (air inquiet)
Moi : ne (me levant) j’en sais rien, (soufflant) et je pense que ça ne devait pas m’intéresser. Il nous a fait du mal, mais pourquoi lorsqu’il est mal, je pense à lui ?
Elle : (me rejoignant) désolé de te le dire, mais c’est ton sang et ta chair, tu as en toi une partie de lui. Je ne veux t’obliger à l’aider, car je vois dans quel état tu te mets quand tu penses à lui. Mais au fond de toi tu as la réponse et en plus l’aider ne veux pas dire faire la paix avec lui Yedmi
Moi : (me rappelant du passé et passant une main sur mon visage) tellement de mal, et de peine qu’il m’a causé, et pas qu’à moi seul. (Soufflant)
J’entendis mon téléphone sonné et je suis allé le prendre. Un numéro fixe, surement une des organisations à qui j’ai adressé un courrier pour ma fondation.
Moi : (enthousiasme) oui allo, ici Yedmila à qui ai-je l’honneur s’il vous plait ?
Voix : ici la clinique Divin amour de la Riviera Palmeraie (quartier d’Abidjan), venez vite votre père est dans un état très critique, venez vite, merci.
Moi : allô, allô ? (n’entendant plus rien)
Elle : (inquiète) qui y’a-t-il ?
Je lui expliquai mon appel, elle laissa donc des consignes à la fille de ménage et m’accompagnait à la clinique.
Moi : (m’adressant à la réceptionniste) pourrais-je voir M. Meledje s’il vous plait ? Vous m’avez contacté tout à l’heure ?
Elle : (souriant) Yedmila Meledje ?
Moi : oui, oui
Elle : (souriant) c’est un immense plaisir pour moi de vous voir, je suis très honorée de vous voir en vrai.
Sophie : (toussant) hum, hum
Elle : (se rappelant de ce pour quoi nous sommes là) désolé c’est l’émotion, vous devez d’abord voir le docteur Ouégnin qui à demander à vous voir à votre arrivé. (M’indiquant sa porte) première porte à votre gauche.
Moi : merci (parlant à Sophie) je reviens
Elle : vas-y file, je t’attends ici
Je partis et me dirigea vers la porte, j’entrai
Moi : (allant vers lui et lui tendant ma main) docteur Ouégnin ?
Lui : (relevant sa tête) désolé mais je ne salue pas les inconnus avec la main. Je ne sais pas d’où leurs mains proviennent (sereinement)
Moi : (me rappelant de son visage) Vous ? Mais que faites-vous ici ? Ou est-il ?
Lui : (me montrant une chaise) asseyez-vous d’abord, et une question à la fois je vous prie
Moi : (m’énervant) je n’ai rien à faire de votre chaise, je veux savoir pourquoi vous m’avez appelé
Lui : (sereinement) pour votre père voyons
Moi : ou est-il ?
Lui : Mlle Yedmila, moi qui croyais que vous le détestiez et que ce que lui arrivait ne vous affectait en rien, je vois que vous m’avez menti.
Moi : (criant) OU EST-IL ?
Lui : (me faisant signe de baisser le ton) doucement, on parlera comme deux personnes civilisés, en plus ici c’est mon bureau et on ne crie pas encore moins sur moi.
Moi : (me levant) ok, je crois qu’il serait préférable pour moi que je m’en aille.
Lui : (autoritaire) vous n’irez nulle part
Moi : (me retournant) et pourquoi ? Parce que vous l’ordonnez ou parce que vous êtes médecin ou encore substitut du procureur de la république ?
Lui : (sereinement) parce que vous ne saurez jamais ou est votre père, si vous partez
Moi : (m’impatientant) bon sang ou est-il ?
Lui : (parlant plus sérieusement) j’ignore ce qu’il vous a fait, et je sais que je ne le saurais jamais car peut-être faudrait que l’on soit plus intime pour que vous me confiez cette lourde tristesse que vous cachez derrière cette sérénité lorsque l’on prononce son nom, et je n’ai pas l’envie d’être intimement lié à vous. Je veux juste faire un contrat avec vous ?
Moi : (ne comprenant rien) un contrat ?
Lui : oui, j’ignore si dans votre monde on le dit ainsi mais c’est le seul nom que je trouve approprié. Soyez forte, je vais vous dire ou est votre père. Pour commencer, il est bien portant et il vit dans une belle petite maison, le gouvernement a certes caser Gobelet mais il a offert une somme à tous afin qu’il se reloge, mais cette information est top sécrète. (Souriant) ne me félicitez pas, je maitrise mon job. Et même sans votre aide j’y suis arrivé.
Moi : (m’énervant) vous êtes malade ou quoi ? Pourquoi donc m’avoir menti et m’avoir fait venir ici ? Vous pensez que je n’ai rien à faire de ma vie ? VOUS VOUS PRENEZ POUR QUI AU JUSTE ?
Lui : (me faisant signe) on baisse d’un ton je vous ai dit que l’on ne me crie pas dessus, en plus nous sommes dans un centre de santé, des personnes souffrantes se reposent.
Moi : (décidez à partir) vous vous foutez de moi ? C’est lui qui vous a demandez de faire cela n’est de pas ? (rient nerveusement) j’en suis sure
Lui : même pas, il ne veut même pas que je vous reparle. Il préfère que je vous laisse en paix et que vous continuiez votre vie loin de lui si ça peut vous rendre heureuse.
Moi : alors pourquoi vous acharnez vous ?
Lui : (souriant) parce que sous vos airs de femme forte et invincible vous souffrez. Vous pensez être heureuse sans lui, mais c’est faux la preuve lorsqu’il va mal, vous courrez toujours le voir. Vous souffrez de ne pouvoir lui faire mal, et vous souffrez plus lorsque sa peine vous atteint car vous vous dites que vous devez vengez votre mère. Mais Yedmila, je me pose une question êtes-vous sûr que c’est juste pour vengez votre mère ? Ou c’est juste pour vous faire une raison de continuer dans votre vie malsaine, désolé du mot. Vous voulez juste vous faire une raison de plus le détester et vous continuer dans votre vie, mais au fond c’est tout autre chose, je le sais car vous l’avez prouvez.
Moi : (me retournant toute autoritaire) primo : ne parlez pas de ma vie, seguondo : ce qui concerne cet homme et moi ne vous y mêlez pas car vous n’en savez rien, (soutenant son regard) même si vous pensez tout connaitre, juste parce qu’il vous parle. Tercio : je n’ai pas envie de parler de famille ni même de ma vie avec vous, un homme qui du jour au lendemain change de travail.
Lui : (souriant) oui ça c’est la Yedmila que vous voulez montrez à tous, la femme forte que rien ne peut atteindre, mais moi je vois loin et je sais que vous souffrez, derrière cette blouse en peau de lion, que vous ailez affichez, il y’a un petit animal fragile, qui souffre et à mal. Aussi je n’ai pas besoin de rester fidèle à un métier pour parler à une fille insolente (soutenant mon regard) et arrogante lorsque je vois son père pleurez. Je veux juste vous proposer un contrat, et après je m’efface
Moi : (m’asseyant) que voulez-vous ?
Lui : (me donnant une enveloppe) ici, vous avez l’adresse de votre père, et vous passerez le voir chaque un dimanche dans le mois. dans votre monde pensez que cela lui fera du bien à lui seul, mais dans la réalité je sais que ça vous fera du bien à vous deux.
Moi : (riant nerveusement) jamais
Lui : oh que si vous le ferez (avec assurance) car c’est cela qui vous permettra d’avoir de bon rendez-vous avec les organisations nationales et même internationales pour la création de votre fondation. On m’a rapporté que vous n’arrivez pas à avoir des rendez-vous. Normal, beaucoup ne vous connaissent pas, doute de votre loyauté, certaines vous en veulent car vous avez dérangez une fois leur foyer ou celui de leur proches, et d’autres juste parce même si l’argent fait beaucoup ils ne pourront jamais vous avoir. Alors avec mon appui de substitut du procureur de la république bien sûr, les choses iront vite. Vous voulez cette fondation et sans mon aide c’est peine perdue.
Moi : (ne sachant quoi dire) j’y réfléchirai
Lui : (serein) sans vouloir vous mettre la pression, vous avez jusqu’à demain midi pour me faire part de votre, car je vais pour un long voyage demain soir. Et lorsque vous irez voir votre père, (avec assurance) car je sais que vous accepteriez retenez-vous de lui dire que l’idée vient de moi, faites semblant de vouloir prendre de ces nouvelles. Vous savez bien faire semblant avec lui, donc ça ira.
Moi : (m’apprêtant à sortir et prenez les documents) ok j’espère ne plus jamais vous revoir
Lui : (souriant) moi de même Yedmila
Je sortis de la pièce et partis vers Sophie
Elle : alors tu l’as vu ? (inquiète)
Moi : (mentant) oui, oui le procureur m’a rassurer qu’il va mieux
Elle : (ne comprenant pas) procureur ?
Moi : (me rappelant de mon erreur) oh pardon, j’ai la tête ailleurs, le docteur plutôt. Il va mieux ne t’en fais pas. (Souriant) merci beaucoup
Elle : (souriant) non, ce n’est rien
Moi : j’ai même trouvé une solution pour le problème que je t’ai expliqué ce matin
Elle : super (me serrant dans ces bras) sache que je te soutiendrai et qu’au fond de toi tu as la bonne réponse
Moi : (sourire jaune) merci So.
******
Je suis assise dans mon salon en train de regarder ma pub pour couche jetables que j’ai faite il y’a peu avec Marc Tiacoh, et oui apparemment il a remplacé Yasmina qui n’a pas pu venir tourner la pub. Tant mieux ça fait moins de bruits inutiles. Nous avons bien réussi la pub même si je dois avouer qu’il ne lâche rien en ce qui me concerne, moi bon j’ai joué le jeu pour la pub et après c’est fini.
Moi : (décrochant mon tel) que veux-tu Fabrice ?
Lui : te voir ma Yedmi
Moi : je me répète une dernière fois je suis Yedmi et non ta Yedmi, je n’appartiens à personne (autoritaire)
Lui : s’il te plait tu me manques Yedmila
Moi : (avec assurance) tu vas devoir supporter car actuellement je ne peux te recevoir, j’ai trop d’obligations
Lui : ton prix sera le mien (audacieux)
Moi : (riant étrangement) ce n’est pas une question d’argent car retiens bien ceci que ma disponibilité pour toi soit grande ou petite, mon prix reste le tien (avec audace) alors quand je dis non, c’est non. Ce n’est pas une question d’argent donc, comprends le bien. Mais plutôt une affaire de DISPONIBILITE.
Lui : (me suppliant) je suis désolé, pardon. Je veux tellement te voir que je me perds dans mes expressions.
Moi : (désintéressée) alors patiente car je suis occupé et dans mon planning je n’ai pas encore trouvé du temps pour toi donc patiente
Lui : mais Yedmi……
Moi : à plus (coupant)
Hum, je sais je suis dure, mais bon, c’est ce qui fait Yedmila. Je n’ai envie de voir personne actuellement, je me concentre plus sur mes affaires et bon nombre en souffre, mais moi ce n’est pas mon affaire. Lorsque j’aurais envie de revoir certaines personnes je leur ferai signe et on se verra.
Moi : (décrochant énervée) bon sang, je veux pas te voir. Non c’est non
Voix différente : oups, salut Yedmila en dirait que je dérange
Moi : (voyant que ce n’est pas un numéro que je connais) qui est-ce ?
Lui : c’est MARC Tiacoh
Moi : (soufflant) putain que veux-tu encore ?
Lui : s’il te plait ne t’énerves pas je veux juste te parler
Moi : ok, je te recontacterai
Lui : (pressé) ne me raccroche pas s’il te plait. Je sais que tu ne le feras pas pourquoi tu m’évites je veux juste parler.
Moi : (m’étendant sur le divan) bof, je veux bien mais le téléphone me fatigue les oreilles. (Voulant me débarrasser de lui) On aurait pu bien le faire si tu étais en face de moi mais bon….
Lui : (me coupant) je suis devant ta porte
Moi : (me redressant) comment ?
Lui : je suis devant ta porte Yedmila, bien décider à te parler
Moi : (marchant vers le portail et ordonnant au vigile d’ouvrir) mais que fais-tu ici ? (le voyant)
Lui : (s’avançant) te parler Yedmila, juste te parler
TU AS AIMER ALORS NE TE GENE PAS DU TOUT AIME COMMENTE ET TAGUE DES AMIS AMOUREUX DE LECTURE COMME TOI……MERCI ET BONNE SOIREE BISOUS !!!!!!