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Write by Mabanabook

MA DECISION FINALE : Page 13


CELIANTHE 


Non mais pour qui se prend cet homme ? Pensez que je lui cours après ? Comme si je n’avais pas assez de soucis comme cela moi-même. Après ce que Yaya m’a fait, après tout ce temps et aussi tout cet amour que je lui est donné et le mal qu’il m’a rendue. Mal, non je ne pense même pas que ce soit cela, je dois plutôt dire tromperie. Car lui il a eu son enfant mais moi je sors toute bredouille de cette histoire pour retomber sur un homme qui prends sa vie pour un film. 

C’est incroyable, comment un homme de sa tranche d’âge pense encore à cela ? Les jeunes sont ainsi souvent pendant l’adolescence mais devienne assez mature lorsqu’ils sont stables financièrement et autres mais boff….faut croire que tous ne sont pas pareil. 


Mieux faut que je me couche en oubliant ce type. 


******


Je me réveillais en sursaut avec les propos que cet homme m’avait dit et me rappelais que c’est moi qui avait créé cela, déjà deux jours que nous nous sommes embrouillées mais je n’arrête pas de penser à ce qu’il m’a dit.  Et avec assez de ménagements et autres je me rends compte qu’il n’a pas totalement tort. Car oui à chaque fois c’est moi Célianthe qui me retourne vers lui, la première fois c’était à son lieu de service et cela s’est mal passé et la seconde fois à son lieu d’habitation et ça été pareil. Mais cette fois ci je n’irais pas vers lui. 


SAMUEL 


Elle : tu pars déjà ? 


Moi : oui 


Elle : tu m’as fait l’amour avec une telle fougue comme si tu voulais que je comprenne un truc 


Moi : il n’en est rien 


Elle : ma sœur organise un anniversaire et j’aimerais que tu m’y accompagne si tu le veux bien


Moi : (ahurie sachant qu’elle fille unique) ta sœur ? 


Elle : (riant) ben ma cousine, elle organise l’anniversaire de ces enfants et vu qu’à leur baptême je n’y étais pas c’est le lieu de me rattraper 


Moi : (sérieux)  tu sais que nous ne pouvons avoir plus que ce que nous avons actuellement 


Elle : (sure d’elle)  oui, et j’en suis consciente. Juste qu’il y’a un collègue de son mari qui me remarque depuis et ne se lance pas. Je sais qu’il me veut mais hésite donc je veux le rendre un peu jaloux 


Moi : et donc je suis censé ? 


Elle : (souriant)  être celui qui fera parfaitement l’affaire 


Moi : (me levant de son divan) ok 


Je suis rentré chez moi en m’évitant de me regarder dans une glace, comment je peux ? Je veux dire comment je peux penser autant à une femme qui n’a rien d’extra ? Un, elle est une femme trahie, deux, une demi-folle, et trois, qui a osé me gifler deux fois même et aujourd’hui je me permets de penser à elle en faisant l’amour à une autre femme. 

Depuis notre dernière conversation, je n’arrive pas à me l’enlever de la tête. Je suis comme  un idiot, de penser à cette femme.  

Quelqu’un qui n’est même pas mon genre de femme, ni sexy, ni soumise, rien…..peut-être que c’est juste l’envie de lui faire l’amour qui me monte à la tête sinon, je ne vois pas quoi d’autre ? 


*****


Elle : (me tenant la main) voici Leïla ma cousine et ces trois amours 


Le visage de cette femme me disait mais je ne voyais pas où et comment je l’avais déjà rencontré.


L : (souriant) bienvenue chez moi Samuel 


Moi : merci Leïla, et encore joyeux anniversaire aux triplés


L : venez  que je vous installe avec des amies 


Elle : on  te suit donc 


L : installez-vous ici je vous prie


Eh merde elle est là, avec sa sœur même. 


Mona : (souriant) salut Samuel, salut (à l’autre) 


Moi : salut Mona, Célianthe bonsoir 


Elle : bonsoir (regardant ailleurs) 


Miss Soua me fit un clin d’œil, pour me montrer sa cible, l’homme que je devais rendre jaloux, donc on se faisait de petits compliments comme ça et on se la jouait en couple, tout pour que l’homme nous remarque et l’appel. Elle me sourit en me montrant un message du gars qui lui demandait de venir pour qu’il la présente à quelqu’un, elle partit toute heureuse. 


Moi : alors Mona comment va la grossesse ? 


Elle : (continuant à manger son plat) bien, je ne me plaint pas trop comme pour ma première grossesse. 


Moi : (souriant) et la petite même ? 


Elle : elle va très bien, elle est en France avec ces grands-parents paternels, donc on respire un peu à la maison. 


Moi : (riant) et son homonyme ça va mieux ? 


Elle : (soupirant)  elle essaye, tu sais ce n’est pas tout à fait facile mais bon elle essaye, (la montrant avec un homme avec qui elle riait assez) ah la voilà qui rigole même avec un des frères de Leïla 


Je la regardais et je vis qu’elle rigolait avec un gars. Il se permettait même de lui toucher l’épaule, j’avais même quoi à envier ce mec ? 


Elle : elle est vraiment belle et jeune, je suis sure que l’homme parfait mettra cette beauté tant cachée en avant et la respecteras à sa juste et véritable valeur 


Moi : humhum, excuse-moi 


Je me levai et partit vers eux en mettant ma main sur ces reins et lui dit : 


Moi : ah tu es là Célina, comment tu vas ? 


Elle : ça va ? (essayant de se retirer) 


Moi : tu vas bien, je voulais te montrer un truc tu viens ? 


Elle : (me regardant avec étonnement) ça ne peut pas attendre ? 


Moi : c’est urgent 


Elle : (faisant un signe un peu bizarre avec sa bouche)  je te suit alors 


Je la devançais et partit vers ma voiture en me demandant ce que j’avais bien dans la tête. L’attendre me paraissait une éternité. 


Elle : je peux savoir ce qu’il y’a d’urgent ? 


Moi : (raclant ma gorge) euh je veux juste te prévenir du fait qu’il soit marié 


Elle : ok 


Moi : tu le sais ? 


Elle : je suis peut-être une femme trahie ou trompée mais je ne suis en rien idiote, j’ai vu l’alliance et je connais la signification d’une alliance même. Car j’en avais une 


 

Moi : (voyant ma bêtise) oh, oui 


Elle : (apparemment pressée) je peux partir ?  


Moi : (calme)  Céli


Elle : (apparemment pressée)  cette appellation, c’est pour des gens qui me sont proches et non pour des gens qui me jugent sans me connaitre ou me comprendre 


Moi : mais tu m’as aussi jugez non ? 


Elle : je peux partir Samuel Bilé, merci de te soucier de moi mais sache que je peux et sais me débrouillez toute seule 


Moi : (vexé)  oh vous le prenez ainsi donc. J’essaie juste de  t’aider et tel est mon merci ? Continue ainsi, tu connais mal les hommes, beaucoup sauront que tu es une femme libre et te mentiront pour juste t’avoir 


Elle : (s’avançant)  d’accord, je prends note. Je m’arrangerai donc pour qu’il y est un contrat afin d’éviter cela ou toute mauvaise surprise 


Soua : (sortant de je ne sais ou)  mais que fais-tu là ? Ce n’était pas dans nos termes de contrats mon cher Samuel.


Elle : je retourne à la réception 


Moi : (bouillant au fond de moi) ok 


Soua : (me regardant étrangement) tu la connais ?


Moi : un peu oui, on peut rentrer ? 


Soua : (heureuse)  relax, tu peux y aller moi je reste encore ici et je rentre avec lui 


Moi : ok à plus tard. 


Je montais dans ma voiture et partit tourner un peu. Sans savoir ou aller et arriver chez Célianthe j’ai garé et voulais lui parler. Ne pensez pas autre chose je n’ai juste pas envie qu’elle souffre. 


Moi : (allant vers Mona qui descendait de la voiture) bonne arrivée Mona 


Elle : (ahurie de me revoir)  merci Samuel tu fais quoi dans le coin ? 


Moi : (sortant un mensonge)  oh je passais par la et je t’ai vu je rentre maintenant


Elle : (souriant, mais je sentais qu’elle savait que je mentais)  ok bonne soirée donc, et merci d’avoir garé pour me saluer 


Moi : Derrien, tu es seule ? 


Elle : oui mon mari est rentrée plutôt et Célianthe est avec Joas ? 


Moi : Joas ? 


Elle : oui, le frère de Leïla, qui étaitavec elle à la fête


Moi : ah bon ? 


Elle : oui tu veux entrer ? 


Moi : euh non, non. Passe une bonne soirée Mona 


Elle : toi aussi 


Je restais là encore quelques temps et je partis avec de la rage au cœur. Flirté avec un homme marié, elle était vraiment tombée bien bas cette fille, vraiment bien bas. Et moi qui étais venu à sa recherche. Mais qu’est-ce que je recherchais même ? Mieux je rentre chez moi, de toutes les manières elle ne récoltera que ce qu’elle aura semé. Les hommes aiment bien les femmes sensibles et tristes.

*******


Je me rends devant son lieu de service deux jours après, en ayant bien demandez l’adresse à Mona, qui a même rit avant de me l’avoir donné. Je l’appelle depuis cet anniversaire et aucune réponse alors je vais aller à son bureau et voir. 


Moi : (entrant)  bonsoir mesdames 


Elle : (ahurie) ah bonsoir Samuel 


Moi : (la regardant)  ça va Célianthe ? 


Celianthe : (me regardant avec des grands yeux)  oui ça va ? Tu veux un truc ? 


Moi : oui j’ai une préoccupation et j’aimerais t’en parler si possible 


Elle : je vais déjeuner à toute (sortant)


Moi : (allant vers elle) je m’inquiétais pour toi tu ne répondais à aucun de mes appels 


Elle : je vais bien merci 


Moi : je m’inquiétais vraiment 


Elle : (soufflant)  Samuel je vais bien, si tu veux que je m’excuse pour la gifle d’autrefois, ok je m’excuse mais arrête de me courir après comme ça comme si je te dois un truc 


Moi : (épatée par tant de directivité de sa part) je m’inquiétais juste pour toi 


Elle : et depuis quand ? 


Moi : depuis le premier jour ou j’ai su que tu cherchais tant un enfant et depuis que l’autre mec (son mari) t’a trahie 


Elle : ah bon ? Mais ce n’est pas ce que tu disais pourtant 


Moi : tu entrais trop dans ma vie et je n’aime pas cela 


Elle : tu aurais pu juste m’arrêter mais au lieu de cela tu as été hautain et très dur dans tes propos, je n’ai pourtant pas voulu te frustrer 


Moi : crois-moi (m’avançant plus) je suis infiniment et vraiment désolé de t’avoir parlé et traiter de la sorte. Tu ne le méritais pas et surtout pas maintenant 


Elle : (se levant de sa chaise) je ne veux pas de ta pitié, tout le monde m’en donne. C’est vrai que j’ai été un peu méchante avec toi aussi mais tu n’étais pas obliger de me parler comme si j’étais un tableau de chasse que tu allais surement atteindre 


Moi : je suis vraiment désolé je t’assure 


Elle : (me regardant)  et je ne t’en veux pas ou plus 


Moi : (la fixant et réalisant qu’elle était vraiment belle) vraiment ? 


Elle : (acquiesçant)  oui tu m’a bien pardonner deux fois non, alors je peux en faire autant, je ne veux pas que l’on soit en guerre ou autre. En plus tu es avec la cousine de mon amie donc on se verra souvent 


Moi : (souriant) non nous ne sommes pas ensemble 


Elle : mais vous étiez….oh j’oubliais (souriant)  un contrat 


Moi : (étouffant mon rire)  mais cette fois c’est moi qui ai été utilisé 


Elle : (riant) je ne demande pas comment 


Moi : et toi ? 


Elle : toujours la même vie 


Moi : avec ton cavalier d’autrefois 


Elle : juste que je ne voulais pas vite rentrer alors j’ai continué à l’écouter et j’ai vu à quel point les hommes mariés sont des salauds 


Moi : (souriant) j’ai eu peur qu’il est voulu profiter de toi 


Elle : vraiment ? Non mais regarde-moi à part si je supplie quelqu’un d’avoir pitié de moi et de se mettre en couple avec moi, je n’attire plus vraiment. J’ai pris de l’âge et j’ai été longtemps avec un homme même s’il n’y a pas eu d’enfants, (haussant les épaules)  et bien les hommes regardent tout cela. 


Moi : ne dis pas cela, assez d’hommes mourront pour t’avoir et en plus tu es une belle femme. C’est juste que tu es trop réservée coté vêtements 


Elle : (souriant)  ok je vais noter cela 


Moi : je suis content que tu m’ai pardonné et que tout soit clair 


Elle : je t’en prie Sam 


Moi : je vais donc demander la route


Elle : (acquiesçant)  d’accord 


Moi : passe un bon après-midi donc 


Elle : toi de même, et bon appétit aussi 


Moi : (riant) non, j’ai pris un petit déjeuner assez gros ce matin 


Elle : moi de même on subit tous les humeurs de femme enceinte de Mona 


Moi : ha c’est cool cela


Elle : c’est ça oui 


Moi : sinon le week-end je peux t’inviter ? 


Elle : pour voir Fifty shades of Grey ? 


Moi : (la fixant)  tu veux vraiment le voir 


Elle : (soutenant mon regard)  oui juste pour être à jour 


Moi : je t’enverrai le film donc 


Elle : (venant vers moi) oh làlà ça doit vraiment être érotique cela 


Moi : (n’arrêtant pas de la dévisager, je dois dire que je voulais plus partir)  on peut dire cela 


Elle : (baissant les yeux)  nous ferions donc quoi le samedi ? 


Moi : ça veut dire oui ? 


Elle : (souriant) je veux juste savoir avant de me prononcée 


Moi : une balade à l’orphelinat de Bingerville, chaque année je fais des dons aux orphelins et j’aide aussi à s’occuper d’eux 


Elle : (automatiquement) j’accepte immédiatement, quelle heure ? 


Moi : (heureux qu’elle est acceptée) disons 8h, j’y passe souvent toute la matinée 


Elle : on va avec quoi ? 


Moi : tout ce que tu trouves 


Elle : (heureuse)  merci de m’y inviter. 


CELIANTHE 


A 7h30 j’étais déjà prête et attendait Samuel, j’avais hâte d’aller à cet orphelinat et aussi je voulais sentir le parfum des bébés et des enfants autour de moi pour tout le reste de la journée.


Elle : ah ça, vous y resterez toute la journée ? 


Moi : ben non juste la demie journée, mais je peux y rester toute la journée tu sais ? 


Elle : je n’en doute pas, mais je  t’en prie pas d’adoption


Moi : (souriant) pourquoi pas ? 


Elle : parce que tu dois laisser la place aux personnes qui sont vraiment dans le besoin et toi crois-moi, tu auras ton bébé


Moi : merci, s’il y’a un truc tu m’appelles


Elle : ne t’en fait pas, en plus ton beau-frère est là 


Moi : ok 


Elle : tantie Célianthe, il y’a quelqu’un pour toi 


Mona : fais le rentré s’il te plait 


Elle : ok 


Moi : je vais prendre mon sac 


Lui : salut Mona tu es sous perfusion ? 


Elle : oui la grossesse me fatigue un peu mais je préfère supporter cela à la maison plutôt qu’à l’hôpital 


Son mari : elle est têtue et apparemment l’enfant veut hériter de son caractère. Salut Sam


Lui : bonjour ! Eh bien ça fera deux à deux alors, toi et la petite et elle et l’autre qui est apparemment un garçon 


Son mari : (riant)  je l’espère 


Moi : je prends tout moi, alors on y va Sam ?


Elle : mais salut le au moins non 


Lui : elle a vraiment hâte, ça se comprends.  On y va Célianthe 


Son mari : oh attendez tenez notre participation (venez avec un sachet de provisions et une enveloppe) 


Lui : (ahurit) vraiment ? C’est vraiment gentille cela. Merci 


Son mari : (lui donnant une bonne poignée)  je t’en prie


Puis on partit à l’orphelinat. 

C’était vraiment une journée riche, j’ai vu certaines réalités que je ne savais pas des orphelinats. Je ne juge personne mais je me dis que ce doit vraiment être un cas de force majeure si des personnes viennent laisser la chair de leur chair dans ces lieux. Ce qui m’a vraiment étonné c’était d’abord que tous reconnaissent Samuel ce qui prouve qu’il est un habitué, ensuite sa participation à aider les dames de l’orphelinat et enfin lorsqu’il a changé la couche et bercer une petite qui était très capricieuse et attachée à lui. J’aurai voulu plus y rester mais il devait se rendre au travail car il devait se préparer pour animer un diner d’entreprise avec assez de personnalités demain soir. 


Lui : (me sortant de mes pensées) tu as aimé ? 


Moi : c’était super, merci bien 


Lui : merci à toi, alors tu as quelque chose à faire ? 


Moi : non 


Lui : ça te dit de m’accompagner au boulot ? Anita n’est pas là et tu pourras m’aider 


Moi : je serais ton assistante alors ? 


Lui : (riant)  tu peux aussi ne rien faire si tu veux


Moi : d’accord, (riant) je vais t’aider 


Lui : ok, on prend donc à manger au supermarché ? 


Moi : non du bon garba 


Lui : une vraie ivoirienne 


Moi : Sam ? 


Lui : oui 


Moi : (croisant les doigts)  on pourra y retourner un antre jour s’il te plait ? 


Lui : (concentré sur son volant)  normalement je le fais chaque une fois dans le mois 


Moi : ah je vois 


Lui : (petit sourire) mais je pourrais y aller avec toi avant la fin de cette semaine si tu veux


Moi : (applaudissant)  merci beaucoup 


On alla au bureau et je m’assis en le regardant prendre connaissance du dossier. Moi je partis m’activer pour renverser le garba, je mélangeais bien tout avec les condiments achetés et je partis vers le bureau. 


Lui : (prêt à manger)  bon appétit 


Moi : (tapant sa main) d’abord on prie (riant) 


Il sourit, puis ferma les yeux et m’écouta prier. A la fin on répondit tous amen ! 


Apres quoi, je partis laver les assiettes avec lui bien sûr car il insista pour que je laisse. Puis il me montra et m’expliqua un peu comment il était devenu animateur, mais avait décidé de créer son entreprise de communication et aussi  continuer d’animer certains évènements selon son planning et quelques émissions télés et radios quand il voulait ou pouvait. 


Moi : mais pourquoi cela n’a pas marché avec la mère de ton fils ? 


Lui : hum


Moi : (voyant que j’allais trop loin)  désolé 


Lui : (me donnant un cappuccino) non t’en fais pas, avec Ségolène disons qu’elle a vraiment attendue, attendue que je sois prêt, elle m’aimait tel que je j’étais et moi aussi elle était si bonne, belle te patiente mais 


Moi : (comprenant)  tu n’as jamais été prêt 


Lui : oui et elle a dû partir. (S’adossant sur l’un des divans installé dans un coin du bureau) L’engagement et moi font deux 


Moi : ok 


Lui : (me fixant)  tu peux dire ce que tu penses tu sais 


Moi : (faisant tout pour soutenir son regard)  hum, je te comprends. Regarde moi, j’ai presque tout construit avec cet homme en m’engageant pleinement avec lui, mais lorsque son bonheur à frapper, il m’a zappé en devenant comme une autre personne. Alors oui l’engagement fait peur et  l’amour seul ne peut être une cause de l’engagement mais je suis sure d’une chose c’est que c’est seul l’amour qui peut faire que l’on oublie ou zappe tous ces principes 


Lui : voilà pourquoi j’évite de tomber amoureux 


Moi : tout n’est pas aussi facile comme sur un papier, car l’amour lui ne se contrôle pas, mais il nous contrôle une fois qu’il a possession de notre cœur avec ou sans notre accord. Donc (riant) continue de faire attention, car il peut se manifester avec une de tes gos (souriant) 


Lui : (déposant sa tasse de café et me fixant un peu trop) tu penses  que celle-ci ne sera pas peut-être pas  l’une d’entre elles, si jamais ça arrive ? 


Moi : (baissant le regard) ça peut arriver aussi, tout arrive au moment où on  s’y attend le moins en amour.

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