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Write by Mabanabook
MA DECISION FINALE : Page 12
CELIANTHE
Me voici donc au restaurant pour prendre du bon poulet rôti pour tous. Ces temps-ci je sors assez, j’ai suivi les conseils de Mona et ne m’enferme plus. Pas que je ne pense pas à cela ou que la douleur n’est pas présente mais je fais de mon mieux pour l’oublier et penser à autre chose.
Moi : merci (prenant mon poulet et sortant mon téléphone) sans faire exprès je rentre dans quelqu’un
Lui : attention
Elle : tu n’as rien ? (le touchant)
Moi : désolé (voyant que c’était lui) oh désolé
Lui : comment allez-vous ?
Moi : bien
Elle : (continuant à le toucher) tu es sûr que ça va ?
Lui : oui merci, va commander ce que tu veux
Moi : ok bye
Lui : un instant ?
Moi : oui
Lui : non ça va
Je partis emprunter un taxi et direction maison. Les deux tourtereaux étant sortis je me servis donc et mangeai, puis je reçus un message
« Lui : (sms) j’espère que vous êtes bien rentrée et êtes bien couverte avec ce temps-là »
Je partis me douché, m’habiller et je pris mon sac
Elle : (rentrant) on sort ?
Moi : oui je reviens tout à l’heure (embrassant son mari) votre plat est sur la table
Elle : merci j’ai eu de ces faims
Lui : sois prudente
Moi : à toute
J’empruntai un taxi et indiqua ou je partis. Arrivé devant ce coin, je descendis et marcha vers la porte et tapa
Lui : (ouvrant) qui est-ce ?
Moi : (le regardant) je suis bien couverte et je suis ressortie
Lui : Celianthe
Moi : (lui montrant son message) c’est ce que tu peinais à me dire en face
Lui : je ne peinais pas, j’évitais que tu réagisses comme une demie folle
Moi : demie folle ?
Lui : oui en me giflant, ou me tapant
Moi : humhum, on peut parler ?
Lui : oui (retirant la clé) je prends ma voiture
Moi : si tu veux
Lui : on marche ?
Moi : ça me fera du bien en tout cas
Lui : ok (fermant sa porte à clé
On marcha lentement et je ne savais par où commencer.
Moi : donc tu me prends pour une demie folle ?
Lui : (serein) j’ai voulu aider, continuer à jouer le jeu, pour ne pas qu’ils voient comment ta mine était défaite et regarde comment tu m’as remercié
Moi : oui, mais je ne t’avais rien demandée
Lui : tu as raison, mais ce n’était qu’un simple baiser que tous peuvent faire à toutes
Moi : hum je m’excuse, mais ça aurait été mieux sans le baiser. (Souriant) j’ai commencé en te faisant passer pour mon amant afin de stopper toute conversation qui pourra me convaincre de retourner à la maison et ça marché. Merci même si je t’ai utilisé sans ton accord, mais c’est mieux que je mette fin à ce jeu et m’excuse je n’ai pas envie que m’on reste fâchée.
Lui : je ne t’en veux pas sur le coup certes je l’ai mal pris mais, c’est bon
Moi : merci… (Baissant la tête) au fait je n’ai jamais embrassé un autre homme que mon mari
Lui : depuis ton mariage ? C’est normal mais laisse-moi te féliciter quand même
Moi : merci mais de toute ma vie seule Yaya m’a embrassée
Lui : (ahurit) oh non !
Moi : (reprenant) oh si
Lui : moi qui croyais que ce genre de personnes n’existait pas, tu l’as fait par obligation
Moi : par amour
Lui : ah ça ! Je suis épatée
Moi : hum…. (M’arrêtant) nous allons nous arrêter ici faudrait pas qu’elle s’imagine des choses
Lui : qui elle ?
Moi : (souriant) votre chérie, celle avec qui tu étais
Lui : (remuant automatiquement la tête) ah non, ce n’est pas ma chérie
Moi : vous ne sortez pas ensemble ?
Lui : disons que l’on se rend service
Moi : (un peu choquée par ces dires) mieux faut que je ne demande pas plus
Lui : (riant)
Moi : mais ce n’est pas à cause d’elle que je ne suis pas rentrée ?
Lui : non, disons que j’ai certains principes : aucune femme n’entre chez moi à part les femmes de ma famille et la mère de mon fils qui s’est remariée
Moi : (levant les yeux au ciel) c’est la meilleure celle là
Lui : (serein) mais c’est vrai
Moi : on parle de la même maison ou j’ai dormie
Lui : tu étais à moitié ivre sinon jamais, les femmes n’entre pas chez moi, encore moins celles avec qui je ne couche pas, ça fait moins d’attache ainsi
Moi : (le taquinant) genre tu n’es pas un homme gentil ?
Lui : (très sérieux) non je brise des cœurs pas sciemment, je leur dis la base mais elle s’attache après
Moi : ah bon ?
Lui : oui, je vais établir un contrat comme M.Grey apparemment
Moi : M. qui ?
Lui : M.Grey
Moi : c’est qui ?
Lui : tu n’as pas regardé « fifty shades of Grey »
Moi : jamais, même entendu parler
Lui : on doit y remédier, oups ! Tu dois y remédier car on ne peut le regarder ensemble
Moi : c’est un film pornographique ?
Lui : je dirais plutôt érotique
Moi : (le regardant) tu n’es pas une mauvaise personne, peut-être que dans le fond tu es fragile et as peur de souffrir voici pourquoi tu te mets des barrières
Lui : (se mettant en face de moi) ne suppose pas je suis loin d’être fragile surtout en amour
Moi : je ne vois pas d’amour tu ne fais que des relations sexuels, l’amour ce n’est pas ça
Lui : si c’est ce que tu as vécu aussi non merci, (se rachetant) désolé
Elle : (soutenant son regard) j’étais à moitié ivre mais tu aurais pu me laisser dans la rue ou dans un hôtel et appeler ton ami afin qu’il informe ma sœur ou pleins d’autres chose mais tu as eu pitié à cause de ma situation de trahison et ça ce n’est pas tout le monde qui le fait
Lui : je suis juste humain ça n’a rien de fragile
Elle : pour être fragile, il faut d’abord être humain Sam
Lui : (me fixant intensément) que voulez-vous vraiment Célianthe ?
Elle : comme ?
Lui : ça fait deux fois que vous venez à moi
Elle : car à deux reprises je me suis mal comportée
Lui : et tu es excusé
Elle : d’accord, tant mieux. Je vais rentrée
Lui : ok
Elle : j’arrête un taxi
Lui : je vais vous déposez
Moi : merci
Dans la voiture silence radio, on ne parlait pas, on se jetai de petits regards mais rien de plus. Je me demandais encore ce qu’il insinuait par que veux-tu vraiment Célianthe ? Il m’a lancé un de ces regards qui pouvait déstabiliser une personne.
Moi : (pressée) je suis arrivée merci
Lui : sache que je compatis vraiment à ta peine, ce qui s’est passée avec lui ne dois arriver à personne
Moi : merci bien, je m’en remets et je compatis aussi pour toi afin que tu arrêtes de briser des cœurs car au final le tien risque d’être brisé un jour
Lui : ça risque pas d’arriver, je sais me tenir et m’en tiens à mes principes
Moi : (haussant les épaules) si tu le dis, l’amour brise toutes les barrières possibles. Bonne nuit
Lui : reste loin de moi, c’est mieux pour nous
Moi : (ne comprenant pas) je ne comptais pas repartir chez toi, peut-être que c’est à toi que tu devrais donner ce conseil là
Lui : (automatiquement) c’est toi qui me retrouve toujours d’abord au bureau et chez moi maintenant
Moi : c’était pour une bonne cause, n’aie pas l’impression que je te cours après
Lui : (apparemment mécontent) vraiment ? Et alors c’est quoi tous ces raisonnements sur mon mode vie et sur l’amour ?
Moi : (sereine) juste la vérité aussi difficile soit-elle à attendre, tu crois que je vous cours après ? Détrompe-toi, je n’ai pas quitté un mari trompeur, menteur et manipulateur pour me retrouver avec un homme qui veut faire signer un contrat à ces conquêtes sexuelles
Lui : c’est donc ce qui te dérange ?
Moi : (énervée) quoi ?
Lui : le contrat. S’il n’avait pas de contrats ça aurait pu se faire
Moi : (dégoutée) tu n’es qu’un idiot qui réfléchit comme tous les hommes, par sa stupide libido.
Lui : et toi, tu réfléchis comme ?
Moi : une femme normale et réfléchie
Lui : (affichant un petit sourire) pourtant toutes mes conquêtes s’offusque de ne pas rentrer chez moi
Moi : je ne m’en suis en rien offusquée de cela
Lui : tu as même fait une petite jalousie
Moi : mieux je rentre
Lui : (ferme) aussi pudique que tu sois sache que si tu rentres sous mes draps, non, sous celui d’un hôtel avec moi ce sera pareil pour toi, ne pense pas que je te donnerai ce que ton mari a brisé
Moi : (le giflant) et aussi acteur que vous sois souffre, alors là souffre longtemps et assez longtemps du fait que j’ai dormie chez toi (appuyant sur les mots) sous tes draps et que tu n’aies rien pu me faire même pas une caresse, souffres en car plus jamais, tu ne m’auras.
Puis je partis sans demandez mon reste, non mais tu parles d’un homme ! Un malade ouais.
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