Page 17: De Surprises En Surprises !

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MA DECISION FINALE : Page 17


De Surprises en Surprises ! 


CELIANTHE 


Moi : (entendant une voix) PAPA !!!!


Je m’ajustai et arrangea mes habits rapidement, papa ? 


Sam : (heureux mais apparemment surpris)  wahoo Christ ! Ségolène, quelle surprise 


Lui : c’est ce que l’on voulait te faire, (entrant) la maison n’a pas du tout changé, oh salut (me regardant) 


Moi : (sur le point de partir) salut 


Lui : (enthousiasme)  en plus elle parle maman viens voir 


Elle : (entrant) Christ !!!! (Souriante) Bonsoir Mlle


Je confirme que cette femme ressemble à un ange. 


Moi : bonsoir madame 


Lui : elle est belle, vous êtes ma future seconde mère ? 


Elle : chut christ ! Excuser nous vraiment du dérangement, on voulait faire une surprise. Désolé (regardant Samuel) 


Moi : non, non 


Elle : (prenant sa main) viens on va dans ta chambre et on revient tout à l’heure 


Sam : tu as apporté que ce petit sac ? 


Lui : oui on fait le tour du monde (riant) et nous ne faisons que trois jours ici puis on repart 


Elle : (apparemment gênée) je l’aide à s’installer, désolé pour la surprise 


Moi : pas du tout  


Sam : (s’approchant) je suis vraiment navré, je ne savais même pas qu’ils venaient


Elle : non t’en fais pas, j’y vais. Je vais vous laisser entre vous 


Sam : je vais te raccompagner 


Moi : mais et eux ? 


Sam : je reviendrai, t’en fais pas.  (Parlant plus fort) Christ, Ségolène je reviens 


Lui : (sortant) on part ensemble alors pour que je prenne un fast food 


Elle : non, il te l’apportera ici 


Lui : mais je resterai tout seul ici vu que Bertrand vient de t’appeler pour te réclamer 


Elle : mais tu est grand 


Moi : vous pouvez venir, je rentrerai en taxi 


Lui : non, on ira tous ensemble 


Elle : oh non 


Lui : s’il te plait (me regardant) 


Sam : euh Christ…


Moi : ok ça ne me gêne pas 


Sam : (me regardant) euh….


Lui : Youpiiii ! Papa, les presentations 


Sam : oui, oui. Samuel Christ Bilé mon fils et Ségolène Dupont, la maman de mon fils 


Moi : (souriant) enchantée 


Elle : (souriant encore plus et me tendant la main)  nous de même


Lui : (raclant sa gorge)  et toi ? 


Elle : Christ !


Moi : Célianthe Bam… (Me reprenant) Célianthe Soumahoro 


Lui : quel beau nom ! 


Elle : on va tous ensemble dans la même voiture alors c’est mieux


Moi : ok 


Sam : allons y donc 


Lui : (ouvrant et se dégageant)  les dames d’abord 


Sur la route la conversation se passa plutôt bien, je fis tout pour rester à l’arrière mais Christ et sa maman s’arrangeait pour que je sois devant. Christ me posait des questions normales auxquelles je répondais et une fois devant chez moi on se dit au revoir et je pris congés. 

Une fois rentrée je narrai tout à Mona. 


Elle : (riant) sérieux ?


Moi : heureusement que je n’étais pas nue 


Elle : (continuant à rire) seigneur ! Vous avez eu de la chance 


Moi : hum à qui le dis-tu ? 


Elle : ils sont comment ?  


Moi : il est beau et éveillé et à l’air très intelligent l’enfant, et la femme douce et très belle


Elle : belle et douce…tant mieux faudrait pas que tu es une concurrente 


Moi : (souriant)  tu es vraiment folle Mona 


Elle : ben ouais vous êtes trop beaux ensemble je te  promets 


Moi : ce n’est pas une vraie relation Mona, (repensant à son image)  Sam à tes gouts et principes assez bizarre tu sais ? 


Elle : tu vas déjà chez lui pourtant il ne le faisait pas avant non ? 


Moi : j’imagine qu’il a pitié pour mon cœur qui déjà été trahie 


Elle : (certaine) moi je pense à plus que cela, je suis sure que tu feras changer ce type Céli 


Moi : et pourquoi faire Mona, moi-même je ne suis pas prête pour une vraie relation 


Elle : ça viendra 


Moi : je vais prendre nos plats 


Elle : Céli ? (froissant sa mine) 


Moi : (me rapprochant) tu vas mal ? 


Elle : (à mon oreille) comment à tu trouver avec lui ? Est-il mieux que Yaya ? 


Moi : (étonnée et fuyant)  je pars Mona, je pars 


Elle : je sais les nègres sont milles fois mieux, tu crois que j’ai choisi un nègre pourquoi ? (riant) 


Je partis en souriant juste, c’est vrai qu’avec lui c’est plus fort qu’avec Yaya et aussi il me fait ressentir de ces émotions au simple contact de ses mains sur mon corps, comment décrire cela ? si son fils ne nous avait pas interrompu tout à l’heure, qu’est-ce qui se saurait encore passé dans cette position…


Elle : (m’attrapant entrain de sourire)  et avec cela tu ne veux rien me dire….tu as vu ton sourire ? 


Moi : Mona tu devais m’attendre là-bas ! Dans la salle à manger. 


SAMUEL 


Je l’écoutais parler et étais très heureux, certes c’était un imprévu mais je dois dire que cette visite me ravi, mon fils me manquait vraiment. Et je me gardais de lui dire cela pour ne pas qu’il annule sa tournée avec Bertrand et qu’il vienne ici. 


Lui : alors papa, tu vas aussi te marier ? 


Moi : (le fixant)  qui te l’a dit ? 


Lui : (parlant avec joie)  une femme était ici papa, et en plus tu l’as accompagnée jusqu’à chez elle 


Moi : et donc ? 


Lui : c’est bon signe en plus elle est belle et bien éduquée 


Moi : (souriant, car c’était vrai)  d’où tu la connais ? 


Lui : je le sais c’est tout 


Moi : tout n’est pas aussi simple 


Lui : pourquoi ? 


Moi : des choses d’adulte fiston 


Lui : tu sais quoi ? 


Moi : quoi ? Je dois l’épouser ? 


Lui : oui sinon elle risque de te briser le cœur au moment où tu voudras


Moi : (ahurit)  d’où sors-tu cela encore ? 


Lui : (haussant les épaules)  juste un conseil 


Moi : ok


On joua encore à un jeu sur la play et il partit communiquer avec ces amis sur mon téléphone. Je restais là et pensait à ce qu’il m’avait dit concernant Célianthe, je ne sais vraiment pas ce qui se passe avec cette femme-là mais à moi-même mon niveau je sens un changement, tout à l’heure n’eut été la surprise de mon fils je ne sais ce que j’aurais répondu à sa question de savoir si c’était une sex friends ? Vu que je lui avais déjà dit que ce n’était en rien un contrat de sexe. 


Comment donc qualifier cette réponse ? Que faire ou que lui dire ? Une chose est sure c’est que je ne peux pas restée loin d’elle. Je ne le peux pas. 


Lui : papa ? Tiens j’ai fini 


Moi : (le chahutant)  merci, M. qui dit ne pas avoir de copines et se cache pour communiquer 


Lui : (riant) c’est vrai que je suis célibataire moi, alors on continue ? 


Moi : il est presque minuit M. 


Lui : je pars après demain, profitons 


Moi : ok viens d’asseoir que je te gagne donc 


Lui : (prenant sa mallette)  hum, que la bataille commence 


Je suis vraiment épuisée par cette journée, avec tous ces appels que je devais gérer, vu qu’il y’a un événement politique bientôt, plusieurs personnes m’appellent pour savoir si je ferais l’ouverture de l’évènement et honnêtement je ne veux pas le faire mais y réfléchis encore. 

Aussi avec Samuel Christ on a joué aux jeux jusqu’à 1H du matin presque donc la fatigue d’aujourd’hui est vraiment présente. 


Moi : (rentrant)  salut 


Lui : salut papa, va te doucher tu veux ? 


Moi : (vu qu’il avait apprêté la table)  tu as fait à manger ? 


Lui : (souriant)  oui une spécialité française rien que pour nous 


Moi : (fier de lui)  ok je vais sous la douche donc, merci 


Lui : mais derien 


Je partis rapidement me doucher. Le contact de l’eau froide sur ma peau me procurait un très grand bien. Même après avoir fini de me savonner le corps j’y restais une très grande partie du temps. 

Ensuite je me sortis m’habiller et sortir. 


Lui : (parlant à quelqu’un)  installe toi donc 


Elle : euh, désolé je ne savait pas que tu étais là 


Lui : (souriant)  oui je sais 


Moi : (ahurie)  Célianthe ? 


Elle : (se retournant) Sam 


Lui : asseyez-vous je vous en prie et déguster ce plat, moi je sors maman m’attend pour manger dehors avec Bertrand. Je reviens tout à l’heure 


Puis il partit avec un sourire. 


Elle : (parlant à voix basse)  je ne savait pas qu’il était là désolé 


Moi : (la regardant)  mais tu aurais pu appeler 


Elle : quand c’est toi-même qui m’a demandé de ne pas le faire ?  


Moi : comment cela ? je n’ai jamais dit cela 


Elle : (continuant) si tu l’as fait et en plus j’ai eu vachement peur même. Si tu as envie que l’on parle de notre relation ‘’sex’’ tu peux l’écrire plus facilement. Mais me laisser dans un suspense comme ça c’est vraiment pas bien. 


Moi : (ne la comprenant pas)  mais bon sang de quoi tu parles ?  Je ne t’ai pas écrit quoi que ce soit, mon fils est venu juste pour 3jours alors tu crois que j’ai le temps à autre chose à part profiter pleinement de lui le moment qu’il est là. 


Elle : (automatiquement)  et pourquoi j’inventerai un truc pareil Samuel ? 


Moi : (la regardant)  je n’en sais vraiment rien tu as parfois des réactions assez étranges. 


Elle : (me fixant)  étrange ? Tu crois que quoi ? Me suis levé pour venir ici de moi-même ? 


Moi : oui, peut-être que tu avais envie de me voir ou  envie d’autre chose. Sinon le téléphone marche et le mien est ouvert donc tu pouvais m’écrire ou m’envoyer un message ou simple même passer me voir au bureau pour voir ma disponibilité mais tu es venu là comme cela et mon fils à du partir en inventant un truc pour ne pas te faire mal et nous laisser seule 


Elle : (changeant de mine)  peut-être que je n’ai aucun enfant ou encore même n’est pas de manière mais je sais me retenir pour voir une personne. Et sache que rien ne me manque je ne suis pas accro au sexe, tu parles de venir te voir pour prendre ta disponibilité mais pour quoi faire ? Oh donc nous sommes en contrat c’est cela ? 


Moi : (voyant que j’avais touché un point sensible)  mais non je me suis juste mal exprimé, écoute moi tu me manque aussi et je reconnais ne pas t’avoir fait signe de vie. Mais vu nos différentes situations 


Elle : (me montrant son téléphone) je ne serais jamais venue sans cela 


Moi : (lisant) : « bonsoir Célianthe, viens en soirée à mon appart demain si possible, ne m’appelle pas et ne m’écris pas s’il te plait, viens juste demain. » je t’ai envoyé cela à minuit ? 


Elle : sache que pour rien au monde je ne viendrai de plein gré sans invitations chez toi et encore moins quand je sais ton fils venu te faire une surprise. (Triste) Certes je ne suis en rien mère, mais ce genre de liens et relation je les comprends et les respectent. Tu peux le rappeler, bonne soirée 


Moi : (attrapant son poignée) attends Célina 


Elle : (criant) n’essaye même pas laisse moi 


Elle claqua la porte et je m’assis et commença à réfléchir. Oui je voulais la rappeler, m’excuser, mais je devais retrouver celui-là. Et savoir vraiment ce qui s’était passé. Eh merde, je suis sure que j’ai encore merdé avec cette femme. Je l’ai presqu’agressé, j’ai été con. 


Moi : (appelant) Ségolène ? 


Elle : (gaie)  comment vas-tu beau gosse? Le rendez-vous galant se passe bien ? 


Moi : je peux parler à Christ s’il te plait ? 


Elle : le chef cuisiné a donc merder (riant) je te le passe 


Lui : oui papa ? C’est déjà fini ? Vous n’avez pas apprécié le diner en amoureux que j’ai réalisé pour vous ? 


Moi : hum Christ, qu’est-ce que tu as fait ? 


Lui : juste régler l’imprévu que l’on à créer l’autre fois et aussi vous offrir un diner en amoureux. Ça marche toujours avec maman et Bertrand pourtant


Moi : humm


Lui : quoi ? Tu as tout foiré ? 


Moi : le message c’était toi ?  


Lui : ben oui, qui avait ton téléphone hier à minuit ? Je voulais juste arranger les choses, ne me dit pas quelle est fâchée ? 


Moi : Christ préviens moi la prochaine fois 


Lui : papa, c’est une surprise. Tu l’as fait fâcher ? 


Moi : pourquoi penses-tu à moi automatiquement ? 


Lui : parce qu’elle est trop douce pour te faire fâcher, elle à manger au moins ? 


Moi : (regardant vers le plat) malheureusement seul moi ferai honneur à ton plat, désolé 


Lui : (criant) papa tu as laissé une femme quitter ta maison sans manger ? Vraiment ? Tu es vraiment bizarre, la nourriture c’est la base. Tu aurais dû manger avant même de faire les histoires 


Moi : à toute Christ 


Et moi qui m’inquiétais pour lui, pourtant c’est lui qui avait créé tout cela. Et maintenant à cause de certains mots incontrôlés de ma part elle doit m’en vouloir. Quand je pense tout semble aller mieux, tout régresse. Et toujours de ma faute, car apparemment c’est moi qui la mets hors d’elle. 


Je vais essayer de l’appeler voir, ça sonne sans réponse. Une deuxième tentative, une troisième et la seconde mais toujours rien.  Je vais lui laisser un message pour m’excuser voir. J’espère qu’elle me répondra. 


CELIANTHE


Je suis réveillé ce matin par un appel inconnu


Moi : (frottant mes yeux)  allô bonjour 


Lui : (voix accueillante) bonjour Célianthe ça va ? 


Moi : oui ça va….


Lui : c’est Christ Samuel au téléphone et j’appelle pour m’excuser pour l’histoire d’hier avec mon papa. C’est moi qui t’avais écrit le message et qui avait supprimé ensuite. Au fait je voulais juste vous redonner votre soirée que l’on avait gâcher par notre surprise. 


Moi : (touchée)  oh ! Non, vous n’avez vraiment rien gâcher du tout crois-moi. 


Lui : si tu le dis, mais je voulais juste me rattraper et apparemment j’ai encore tout gâché. Je suis désolé, tu sais mon père peut paraitre assez difficile parfois mais il n’est pas méchant. 


Moi : t’en fais pas tu es tout pardonner 


Lui : merci bien, tu es vraiment gentille. 


Moi : merci, toi encore plus


Lui : bonne journée ! 


Moi : toi aussi 


Puis il raccrocha et je partis me douchée en même temps. Cet appel m’avait vraiment ravi le cœur, cet enfant m’a touchée avec  ces mots et franchement je ne lui en veux même pas. Mais concernant Sam c’était différent. 

Certes l’enfant avait participé à cette situation mais cela donnait-il le droit à son père de me traiter ainsi ? Me parler de la sorte ? Me prendre pour une accro au sexe ou nymphomane qui fait passer ces pulsions avant tout même sa relation avec son fils ? C’est un peu trop…….

Sûrement il n’a pas employé ces termes là mais ce qu’il voulait dire n’était pas aussi loin de cela. En plus le fait qu’il est encore fait allusion à son soi-disant contrat de sexe me vexe  je croyais qu’avec moi c’était d’abord de l’amitié, du respect et aussi de la considération mais boff… Comme une idiote je me suis encore trompée.  Pour Samuel Bilé certains principes ne peuvent pas changer. 


Peut-être que pour moi-même est encore complexe car ce sera un contrat de femme  marié trahie et bafouée qui entame une relation sexuelle avec un player âgé de plus de 10ans qu’elle et qu’il accepta juste par compassion.  


Bofff rien que d’y penser….bon en même temps je savais un peu à quoi m’attendre avec lui mais j’ai quand même franchie la limite. 


Mieux je pars au boulot. 


Je me mis à temps plein sur mon travail pour éviter de penser à tout ce qui s’était passé en ce peu de temps et ça marchait, bon un peu. 


Elle : (se levant) tu ne va pas manger ? 


Moi : non je n’ai pas trop faim 


Elle : Samuel passera ? 


Moi : (automatiquement) non, non


Elle : tu vas bien Céli ? 


Moi : oui juste que je n’ai pas faim


Elle : oui je comprends cela, c’est juste que tu as l’air différente. 


Moi : (la rassurant)  ah bon ? T’inquiète, ça doit juste être une impression sinon je vais super bien 


Elle : ok s’il y’a quelque chose sache que je suis là 


Moi : (la trouvant adorable) je sais merci 


Elle sortit, non mais quel est cette histoire ! Cette histoire avec Samuel m’affecte tant que ça ? Je laisse même paraitre mes émotions comme ça ? Deux jours que nous sommes en froid et on remarque que je vais mal. 


« Appel entrant : Samuel Bilé »


Quand on parle du loup ! Je ne vais pas répondre, je vais mettre sur silencieux, c’est mieux. Il rappela une seconde fois et une troisième fois.  La quatrième j’étais décider à éteindre mon portable et je vis que c’était Mona 


« Moi : Mona ? 


Elle : Sam dis qu’il n’arrive pas à te joindre, tu vas bien ? 


Moi : oui et dis-lui s’il te plait que tu ne m’as pas eu aussi 


Elle : Céli, tu es sure ? 


Moi : (acquiesçant)  je t’en supplie Mona »


Je continuai mon travail et à l’heure de descente, je partis chez moi. Une fois à la maison, la douche et j’essayai d’avaler un truc mais ça ne passait pas. La faim n’était pas au rendez-vous. 


Elle : Céli ? (me tendant son portable) 


Moi : (remuant la tête) 


Elle : hum (insistant) 


Moi : (remuant toujours la tête) 


Elle partit donc avec son téléphone, puis revient des minutes plus tard. 


Elle : (prenant place à côté de moi)  mais son fils s’est excuser non ? 


Moi : oui mais ça n’explique ce qu’il m’a dit ou penses de moi 


Elle : tu l’aime ? 


Moi : (automatiquement)  mais bien sûr que non 


Elle : alors pourquoi tu prends tant cela à cœur tu disais savoir qu’il était très compliquer mais tu prends cela vraiment à cœur 


Moi : tu ne comprends pas je ne m’attends à rien et ne veux rien mais lui il ne m’a rien dit au début et maintenant me sors tout ça comme ça. 


Elle : (très calme)  Céli cet homme n’envoyais avant personne chez lui et il l’a fait avec toi. Je ne pense pas qu’il soit du genre à s’excuser aussi mais avec toi il le fait, tu l’évite mais il prend continuellement de tes nouvelles avec moi. Tu veux quoi encore ? 


Moi : (la regardant) humm


Elle : (se levant)  s’il vient ici ne compte pas sur moi pour te cacher


*****


Je sortis du bureau me faire un transfert rapide vu que je n’avais plus de crédit et : 


Elle : Mme Célianthe ? 


Moi : ah Anita, comment tu vas ? 


Elle : (souriant)  bien et vous ? 


Moi : moi aussi


Elle : Dieu merci, je suis venue déposer un papier pour le patron vu qu’il est un peu convalescent 


Moi : ah bon ? 


Elle : oui il s’est fait mal avec la portière de sa voiture et ca déchirer sa main, bon il dit que ce n’est pas grave mais vu qu’il est droitier et porte un bandage je me dis que c’est  un peu grave. Il restera donc à la maison le temps que sa blessure aille mieux sinon s’il vient au boulot il touchera  le stylo forcément. 


Moi : (faisant mine de ne rien laisser paraitre comme inquiétude)  ah bon ? J’espère qu’il ira mieux plus vite, il en profitera pour rester disponible h24/ h24 avec son fils 


Elle : non, son fils est rentrée avant-hier. Il est seul actuellement, (me souriant)  passé le voir ça lui fera surement du bien. Bon je file, bonne journée madame 


Moi : (la regardant s’en aller)  toi aussi Anita 


Samuel est donc convalescent mais continue de prendre de mes nouvelles malgré que je l’ignore et refuse toute communication avec lui. 


SAMUEL


Je vais refaire ce bandage ce matin encore, histoire de voir comment évolue ce fichu truc qui m’empêche de travailler. C’est vraiment pénible pas la douleur, je ne sens presque rien mais l’incapacité à travailler et aussi à joindre Célianthe, j’aurais aimé la voir, je reconnais l’avoir frustré au plus haut point surtout lorsque j’ai abordé le point enfant donc je crois qu’une communication « face to face » s’impose afin de régler cela. 


Elle me manque vraiment mais savoir qu’elle va bien me soulage aussi. Je n’ai rien dit à Mona sur ma blessure car je ne veux pas l’inquiéter pour rien, qui même me dit que cela l’inquiètera ?  


« Sonnerie de porte » 


Qui ça peut être ? 


Moi : (ouvrant) Célina ? 


Elle : Samuel (fixant ma main) 


Moi : que fais-tu ici ? 


Elle : euh au fait….


Moi : (cédant le passage)  vas-tu peux entrer


Elle : merci 


Moi : je te sers à boire ? 


Elle : non, ça va. Ta blessure va mieux ? 


Moi : (ahurit) oui mais j’ai enlevé le bandage pour voir si ça allait 


Elle : ce n’est pas conseiller 


Moi : je vais le remettre 


Elle : (automatiquement)  je vais t’aider 


Moi : comment tu sais ? 


Elle : oh dit que la ville est grande et petite aussi 


Elle mit mon bandage et évita tout au long de sa procédure mon regard.


Moi : merci 


Elle : je t’en prie 


Moi : tu m’as manqué 


Elle : hum 


Moi : je suis désolé au fait c’était mon fils qui…


Elle : je sais il m’a tout expliqué avant son départ 


Moi : (surpris) oh tu sais tout ? 


Elle : oui 


Moi : (voulant comprendre)  pourquoi donc avoir continué à me martyriser ? 


 

Elle : te martyriser ? 


Moi : (automatiquement)  tu ne réponds à aucun de mes appels, les rejette même et ne veux même plus me parler. Je ne suis même pas sûr que tu lises mes sms pourtant tu savais tout 


Elle : je ne te martyrise pas, je m’éloigne juste de toi pour éviter que tu me blesse 


Moi : (énervé)  mais bon sang Célianthe ce n’était aucunement de ma faute cela 


Elle : il a fait une gaffe mais ces mots que tu as employés ce n’est pas lui qui les a dit 


Moi : je me dis que tu veux toujours avoir un truc contre moi, tu m’en veux à la place de ton mari et te venge sur moi 


Elle : je crois que je vais rentrée 


Moi : (lui bloquant le passage)  je veux comprendre Célianthe, pourquoi m’en vouloir et m’ignorer ainsi tout ce temps pour de simples mots  alors que tu sais la vérité ? 


Elle : (levant les yeux au ciel)  de simples mots ? Tu te rends comptes de ce que tu as dit ? Certes Sam je connaissais un peu ta vie sexuelle et je me suis jeter à l’eau, mais je me suis dit que tu allais me considérer, me respecter vu que nous étions amis. Ça peut se faire en « sex friends », mais au lieu de cela tu me fais passer pour une nymphomane qui ne sait pas se tenir car son contrat de service pour ta disponibilité n’est pas encore prêt. 


Moi : c’est donc cela 


Elle : (levant le ton)  quoi ? 


Moi : cette même histoire de contrat qui te fatigue tant 


Elle : ça ne me fatigue mais juste que tu me l’as caché 


Moi : (levant la voix)  bon sang Céli il n’a jamais existé de contrat entre nous deux 


Elle : c’est quoi donc ? Une sex friends avec tes règles, quoi ? 


Moi : c’est rien de tout ça, tu ne comprends pas ? 


Elle : mais comment je peux comprendre si tu me dis rien et me vexe un autre jour 


Moi : putain Célina (criant)  tu ne vois pas que je t’aime. Oui, je suis tombée amoureux, ne me demande pas ou ni comment, mais chaque barrière que je m’étais fixer et est rompue avec toi sans contrainte était un signe qui me montrait que moi (me tapant la poitrine), je tombais amoureux de toi. Et chaque mot vexant que je te disais était pour que tu ne ressentes pas cela en moi, pour que tu ne saches pas que celui que tu vois comme un homme à principes et contrats sexuels était non seulement tombé sous ton charme mais aussi amoureux de toi 


Elle : (mettant une main sur sa bouche) SAM…..


Moi : (plus calme)  ne me crois pas maintenant, ne me réponds pas non plus. Je n’attends rien d’autres mais je devais te le dire car ces disputes ne font que nous éloigner et pourtant cela me pèse à un point que chaque seconde et minute je veux savoir si tu vas bien. (Me rapprochant d’elle et retirant la main qu’elle avait sur sa bouche)  Oui, je suis tombée amoureux de toi


Elle ne répondit et me regardait apparemment surprise et ne sachant quoi dire, moi je m’étais lancé sans même me préparer avant. Je ne suis pas pour ce genre de choses et ne m’y connais vraiment pas donc je l’ai fait sortir comme ça. Ai-je bien ou mal agi ? Je n’en sais rien, mais la voir s’éloigner encore à cause d’une phrase que je dirai pour ne rien laisser paraitre mais inadmissible. 


« Sonnerie de porte » 


Moi : (m’éloignant) je vais voir 


Elle : (toujours sur le choc)  ok 


Moi : (ouvrant) Papa ! Maman ! (ahurit) 


M : (me poussant presque et entrant)  comment vas-tu Samuel ? Oh mon Dieu ! (l’embrassant presque) ça va ma fille ? 


Elle : (les regardant)  oui bonsoir maman


M : en plus elle est polie, viens voir chéri


Papa : bonjour demoiselle 


Elle : bonjour papa


Moi : euh Célianthe je te présente mes parents et vous je vous présente…..


M : pas la peine, elle m’a convaincue. Nous qui venions pour te tirer les oreilles et te dire que si tu ne te marias pas on t’imposerait une femme et bien on trouve une chez toi aujourd’hui, quelle joie. (Souriant) Tu es sur la bonne route alors. 


Elle : (petite voix)  je vais vous laissez


Papa : non, c’est nous qui partons 


M : personne n’ira nulle part, nous sommes venus passer la journée avec toi aujourd’hui vu que c’est dimanche, j’ai même apporté un bon plat à réchauffer. (Toute souriante)  Et vous belle dame et peut-être future belle fille vous êtes aussi venus passer la journée avec lui ou même le weekend, alors on le fera tous ensemble en apprenant à se découvrir. (Parlant sans s’arrêter, c’était comme ça lorsqu’elle était en joie)  Désole pour ma directivité mais je veux votre secret pour le montrer à une autre fille au cas où il joue aux cons et que vous partiez. Bien sûr je ne veux pas cela 


Papa : (la stoppant) mais tu lui verras peur 


M : bien sûr que non, (faisant signe à Célianthe)  allons en cuisine réchauffer les plats et vous me direz votre secret. 


Maman avait bien raison car cette femme avait vraiment un secret !

MA DECISION FINALE