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Write by Mabanabook

SON PARDON : page 31


EDWIN OUEGNIN 


Je regardais mon costume, voilà il était parfait. Je sortais et me dirigeais direct vers le salon, j’embrassais maman et je partis prendre les journaux sur la table d’à côté lorsqu’elle me dit : 


Elle : vient voir Edwin 


Moi : (venant vers elle) oui maman quoi ? 


Elle : regarde mon grand on parle de toi à la télé. (Augmentant le volume) 


Journaliste : eh bien du nouveau dans l’affaire du meurtre du président et de la Miss. La suspecte qui était considéré depuis comme l’assassin, serai sur la voie de la liberté provisoire. Le célèbre substitut du procureur M. Ouégnin  Edwin est son avocat et il a apparemment demandé la liberté provisoire pour sa cliente qui selon lui est victime d’un abus de pouvoir. Et que tous ces droits ne sont pas respectés. Ecoutons ensemble son entretien sur la radio Rfi :

 

Il montra une image de moi, puis mon entretien suivait. « Je ne dis pas que ces deux personnes si chères à la Côte d’Ivoire ne mérite pas vengeance, je dis juste que l’on ne peut définir une suspecte comme une assassin ça ne se fait pas en droit. On ne peut la définir assassin juste parce qu’elle était là au mauvais moment, ou juste parce qu’elle était en histoire avec la défunte. Mon beau pays la Côte d’Ivoire bénéficie d’assez d’enquêteurs pour approfondir les recherches et nous trouvés  l’assassin ou les assassins d’un tel complot. Mais on ne peut s’adonner à la faciliter quand on sait que deux personnalités du pays sont morts et qu’on a toutes les ressources pour retrouver l’assassin, mais on décide de tirer des conclusions hâtives.»


Le journaliste : c’était la une partie de son entretien et vous retrouvez l’intégralité sur la radio Rfi qui rediffusera cet entretien l’après-midi à 16H. Autre élément far dans cette histoire, c’est que depuis peu on assiste à une campagne si on peut l’appeler ainsi sur les réseaux sociaux demandant au juge de donner toutes les preuves qui prouvent que Yedmila est bien coupable ou sinon de la relâchée. Nous vous rappelons que depuis 9 mois, Yedmila Meledje epse Tiacoh a été arrêté par la justice dans l’affaire du meurtre du président Tiacoh et la Miss Yasmina. Depuis lors nous ne l’avions entendue qu’une seule fois, et tous les témoignages faits ne faisaient que l’enfoncer. Mais avec le substitut du procureur, pourrait ’elle prouver et justifier ces dires, car depuis son arrestation, elle se proclame innocente. Mesdames, messieurs c’est la fin de ce flash info, merci de suivre la première chaine pour d’autres actualités. 


Maman : (tapant des mains) je suis sûre que tu gagneras ce procès, cette fille m’a l’air innocent. Elle me fait  vraiment pitié. 


Moi : merci maman (décrochant mon téléphoné) oui Angie, non ne me remercie pas, c’est avec l’aide de Sophie que j’ai pu entrer en contact avec certains bloggeurs et célébrités et nous avons réussi à les convaincre apparemment. Ok merci, je ne manquerai pas, embrasse papa. Prenez soin de vous. 


Maman : hum tu es un bon garçon mon fils (souriant) 


Inès : (entrant) mon papa ? (se jetant sur moi) oh là tu as vu les commentaires sur toi ? 


Moi : non, non 


Elle : attend je te montre


Elle alla sur Facebook et me montra ma photo sur une page people apparemment avec pour titre « que pensez-vous du nouvel avocat de Yedmila ?» 


Boff, à voir les commentaires ont croient que tous ne s’attardaient que sur mon physique. Pour les filles c’étaient des ‘’il est beau’’, ‘’hummm, il donne envie ohh’’, ‘’même en prison Yedmila prends tous les bons mecs’’ et pour les hommes c’étaient des trucs très méchants. 


Moi : (riant) c’est sur ce genre de pages que tu passes ta journée ? 


Elle : (souriant) oui papa, dis-moi tu la vue ? Elle est toujours aussi belle j’en suis sûre. 


Moi : qui ça ?  (Faisant mine de ne pas comprendre) 


Maman : (automatiquement) elle parle de Yedmila bien sûr. Nous l’apprécions toutes ici 


Elle : moi plus, pas sa vie mais sa personnalité. Aux Etats-Unis ou j’étais, les ivoiriens parlaient même d’elle là-bas. C’est dommage que son propre mari est contribué à sa perte. Elle a tout perdue. 


Moi : pas tout il lui reste sa famille et tu sais ce que cela représente ? 


Elle : tout le bonheur du monde papa  (m’enlaçant) 


Maman : hum donc on m’oubli ? (nous taquinant) 


Nous : mais non 


Et ça ce moment ont partis lui administrer une bonne dose de câlins. On rait tous lorsque : 


Elle : M. excusez-moi, mais quelqu’un veut vous voir ? 


Moi : qui est-ce ? 


Elle : il dit s’appeler Jérôme Aka, vous n’avez pas rendez-vous mais il insiste vraiment.


Moi : (me rappelant de son nom) ok faites le rentrer. 


YEDMILA 


Moi : (surprise) ah bonjour, je suis vraiment désolé pour ton père. Vraiment crois-moi


Lui : je sais, tu l’apprécias, excuse-moi de venir maintenant mais toute cette histoire m’a beaucoup affecter (baissant la tête) 


Moi : non, ne t’excuse pas Louis. Tu sais j’aurais fait pareil à ta place. 


Lui : elle exagère Mira, j’essaye de la raisonner mais vraiment, c’est impossible. Et cette marionnette que tu as comme mari ne m’aide pas.  Je suis navré Yedmila, j’avoue que te voir ici m’affecte, tu ne les as pas tués j’en suis sure. 


Moi : (ahurie) merci de me croire. Je suis désolé pour tout ce que je crée actuellement chez vous 


Lui : tu n’y es pour rien, tout aurait pu être différent si…. Hum tu sais je ne voulais pas te le dire, mais je préfère le dire moi plutôt que Mira. 


Moi : dis-moi ? 


Lui : Marc il vit avec Sandra ton amie, (baissant la tête) et il l’a même engrossée. J’ai entendue Mira le dire au téléphoné. Je suis désolée, je le suis vraiment, mais  tu devais savoir. 


Moi : (déçue) oh, d’accord. Merci Louis


Lui : (se levant) je vais demander la route, sois forte 


MIRABELLE


Moi : je peux savoir ce que tu es allé faire là-bas ? 


Louis : ou ? 


Moi : en prison ? (toute remontée) 


Louis : voir Yedmila et lui dire la vérité


Moi : de quoi tu parles ? Quelle vérité ? 


Louis : que son mari a enceinter une autre. 


A ce moment Marc se jeta sur lui en criant « qui t’a dit t’aller lui dire ?  » Ils commençaient à se battre les deux. Le sang même commençait à couler, j’essayais de les séparer mais ils me poussèrent loin, alors je me suis mise à crier. Les gardes venaient lorsqu’ils ont entendu mes cris, ils essayaient de les séparer, mais rien. Ils avaient même presque tout cassé. Puis maman arrivait et criait : 


Elle : (criant de manière autoritaire) ARRETEZ MOI CECI. DISPARAISSEZ DANS VOS CHAMBRES


Le calme revient, les gardes partirent. Les deux Tiacoh, retournèrent en chambres. Moi je sortis


Elle : (me parlant)  pense bien à ce que tu fais Mira 


Moi : (fuyant son regard) t’inquiète maman 


EDWIN


Je lui parlais depuis, mais je la sentais ailleurs. 


Moi : (la touchant) Yedmila ça va bien ? 


Elle : (revenant à elle) oui, oui. 


Moi : sûre ? 


Elle : oui c’est la grossesse qui me fatigue je pense


Moi : je n’aime pas une chose, c’est lorsque mes clientes me mentent. (Ferme) je peux savoir la vérité ? 


Elle : (regard triste) c’est mon mari, il vit avec une de mes amies et il l’a engrossé 


Je m’attendais à tout sauf cela, je dois dire. 


Elle : je suis désolée d’être distraite, mais ça m’a un peu affectée. Son frère est venu me témoigner son amitié si je peux le dire ainsi, et c’est là qu’il me l’a dit. Je ne pensais pas qu’il, je veux dire je savais qu’ils sortaient ensemble mais une grossesse, non. 


Moi : écoutes Yedmila, les relations sentimentales ont toujours ce don de te faire sentir invincible et de te détruire. Ton mari te croit coupable, hum c’est qu’il ne te connait pas bien. Tu n’as pas à t’en vouloir, ce n’est pas de ta faute s’il ne te croit pas. Il t’a toujours vu comme une femme qui est prête à tout et c’est de cela qu’il se sert aujourd’hui. Tu sais la raison pour laquelle après ton mariage tu as définitivement coupé les ponts avec ton père ? 


Elle : (me regardant étrangement) 


Moi : ce n’est pas par orgueil ou par insolence ou par haine. Mais juste parce que tu savais que moi et Angie ne pourrions lui faire de mal, tu savais que ton papa était en de bonnes mains. Et cela te rassurait, alors si cet homme n’est pas capable de voir tout ceci en toi actuellement, c’est juste qu’il est encore aveuglée par le meurtre ou un gamin qui se laisse malmener. (Avec assurance) 


Elle : (des larmes menaçaient) je l’ai négligé à un point qu’il me déteste. 


Moi : alors on fera tout pour que tu sortes et te rattrape.


Elle : pensez-vous qu’il y’a une chance ? ca va faire près de deux semaines et depuis rien. 


Moi : (la regardant) sache une chose et retiens là bien, je ne prends jamais une affaire quand je ne pense pas la gagner. Pas parce que je suis le meilleur mais parce que je connais mon travail. (Avec assurance) alors sois sûre, nous allons gagner ce procès,  (avec détermination) et répète le chaque fois que tu en douteras 


Elle : (ahurie) ok 


Moi : (souriant) maintenant je vais de faire rencontrer deux personnes magnifiques qui t’apprécient vraiment. 


Elle : (souriant) ah bon ? 


Je partis les chercher et je les fis entrer. 


Moi : (faisant la présentation et lui souriant) je te présente ma mère et ma fille. Elles voulaient tellement te voir, qu’elles sont passées avant les autres. Sinon le reste de la famille est dehors, ils viendront après à leur demande 


Elle : (épatée) merci, c’est gentille d’avoir effectué le déplacement pour moi. Je ne sais quoi dire à part merci. 


Inès : (se jetant presque sur elle) je mourrai d’envie de te voir en vrai. Moi et mes copines nous sommes raides dingue de toi 


Elle : (souriant) merci


Maman : (courtoise) alors ma fille vous tenez ? 


Elle : oui, un peu. Faut dire que votre fils m’a redonné espoir. 


Inès : il a ce don-là mon papa (me faisant un clin d’œil) 


Je les laissais et retournais au tribunal, ou l’audience à 8clos allait démarrerbientôt. Ce sera juste moi, les jurys, le juge et l’avocat de l’accusation. 


Moi : votre honneur, j’aimerais s’il vous plait que vous nous situez sur la demande de liberté provisoire, ma cliente est presqu’à terme.  Et j’aimerais aussi que vous écoutiez un enregistrement. 


Je lui fis écouter l’enregistrement que j’avais fait le jour ou l’avocat de l’accusation était me voir pour me proposer n’importe quoi afin de laisser tomber ma cliente et l’affaire.  


Le juge : (énervée) mais M. Aka c’est quoi ceci ? 


Lui : (surpris) euh M. le juge laissez-moi vous expliquez cela, je vous en prie 


Le juge : (haussant le ton) Taisez-vous !  Vous ne savez pas que c’est un délit grave. Vous voulez soudoyer quelqu’un ? Jusqu’où êtes-vous prêts à aller pour inculper cette fille ? Vous n’avez pas le droit de faire cela ? 


Moi : par conséquent je demande la liberté provisoire de ma cliente à cet instant même sinon je serai obligé de rendre cet enregistrement accessible à tous. Avec de tels agissements je doute qu’elle soit encore en sécurité pourtant elle attend une vie 


Le juge : demande accordée. Vous l’aurez aujourd’hui. Mais nous vous demandons de respecter vous et votre cliente les conditions de liberté provisoire. 


Moi : bien-sûr, votre honneur


Lui : mais votre honneur….


Moi : (le coupant) aussi j’aimerais avoir la possibilité d’interroger la famille Tiacoh pendant mon interrogatoire


Lui : non, ce n’est pas possible 


Le juge : demande accordée, M. Aka informez les. 


*******


 Je me dirigeais vers ma voiture, et j’étais en train de défaire ma cravate lorsque j’ai vu M. Aka venir vers moi avec une mine pas du tout agréable 


Lui : (énervé) vous voulez me retirez l’affaire ? Pourquoi avez-vous fait cela ? 


Moi : (souriant) juste vous rappelez que pour être ou devenir un bon avocat on n’use pas de ce genre de stratégies. En plus si je voulais vous retirer l’affaire je l’aurais fait en présentant les preuves que vous vous tapez la jeune Mirabelle Tiacoh qui est votre cliente, et en droit on parlera de conflits d’intérêts. 


Lui : (ébahie) comment ? 


Moi : (souriant) juste parce que je connais mon travail,  et que si je le faisais on vous aurait retiré l’affaire et si je gagnais face à un autre vous aurez prétexté que c’est juste parce que l’on vous a retiré l’affaire. Ce sera trop facile,  (sereinement) donc nous allons nous affronter nous deux et on verra qui remportera ce procès. 


Je le laissai là et je partis en prison pour annoncer la bonne nouvelle. 


Elle : oh tu es revenue ? Ils sont tous partis


Moi : que t’ai-je dis de répéter si tu doutes un jour ? (m’approchant d’elle) 


Elle : Que nous allons gagner ce procès.  (Me regardant) 


Moi : (lui montrant un papier) liberté provisoire accordée !


Elle : (se levant) oh mon Dieu merci, (se jetant dans mes bras) merci à toi. 


Moi : (souriant) sois confiante et on gagnera, tu verras (voyant qu’elle attrapa son ventre)  quelque chose ne va pas ? 


Elle : sisi, (prenant ma main et la mettant sur son ventre) il bouge (souriant) il te dit merci pour ce que tu fais pour lui 


Moi : (le sentant bouger) merci aussi à lui, il a fait beaucoup dans cette histoire  (souriant) 


MIRABELLE


Moi : (énervée) comment ça  elle sort ? Tu n’as rien eu sur lui ? 


Lui : (apparemment troublé par je ne sais quoi) non, il est blanc comme neige. Il est le substitut du procureur, il ne perd pas de procès. Sa mère a été l’une des premières animatrices télé et initiatrice des Talkshows, actuellement elle détient un centre de santé et des instituts de parapharmacie. Sa défunte sœur était une étudiante remarquable qui est morte en couche. En leur laissant une petite fille de 15ans. Et son père aussi est décéder il y’a peu, il était un grand homme d’affaires remarquable. 


Moi : tu as lui as proposé certains trucs ? 


Lui : oui, mais on parle du substitut là. Ca ne l’atteint, j’aurais dû y penser j’ai même failli perdre mon travail. 


Moi : (réfléchissant) mais on peut kidnapper sa nièce ? Pour lui faire comprendre que …


Maman  (sortant de je ne sais ou) tu ne feras rien de tel à personne. Tu laisses ce procès suivre son cours normal, en plus de pousser ton frère à la débauche tu veux kidnapper un enfant. Pourquoi tout ça ? Si elle est coupable, elle paiera sans tout ca


Moi : (ne la comprenant pas) mais maman 


Maman : (autoritaire)  j’ai fini de parler jeune fille, alors tiens-toi à cela 


Je les laissais au salon et je montais voir Marc dans sa chambre. 


Moi : (entrant) écoutes moi bien Marc, tu es notre dernier espoir. Maman pleure en bas car cette criminelle est libérer provisoirement. Alors tu vas donner une interview à une chaine en  soutenant qu’elle est coupable, que tu réclames justice et que ni elle, ni son bâtard ne te feront changer d’avis. Pour toi elle reste une meurtrière. Ok ? 


Je suis suspendue à ces lèvres. Bon Dieu pourvue qu’il accepte. 


TU AS AIMER ALORS NE TE GENE PAS DU TOUT AIME COMMENTE ET TAGUE DES AMIS AMOUREUX DE LECTURE COMME TOI……MERCI ET  BONNE SOIREE BISOUS !!!

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