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Write by Mabanabook

SON PARDON : page 30


YEDMILA


Moi : (le dévisageant) vous ? 


Lui : (s’asseyant en gardant toujours son sourire) oui moi 


Moi : vous êtes venus vous réjouir ? (voulant comprendre) 


Lui : (me fixant)  pour me réjouir je ne crois pas que j’aurais dû faire ce déplacement en me faisant remplacer sur une très grosse affaire ou mon client n’a pas vraiment de chances de gagner contre ces adversaires arabes. (Continuant avec calme)  Pour me réjouir, je n’aurais pas pris la peine de venir vous voir spécialement, en emmenant avec moi plusieurs affaires et aussi assez de documents et  (souriant) enfin pour me réjouir je n’aurais pas besoin de vous dire que je suis à partir d’aujourd’hui votre avocat et que je me chargerais de votre défense. 


Moi : (étonnée) oh, je ne sais quoi dire, c’est mon père qui vous l’a demandé ? 


Lui : (serein)  il se pourrait bien…..


Moi : vous êtes donc substitut du procureur ? 


Lui : oui


Moi : oh, je vois. Mais je ne sais pas si je pourrai vous payer, vous savez actuellement j’ai tout perdu et…..


Lui : (m’arrêtant) Yedmila si je peux bien-sûr vous appeler par votre prénom (j’acquiesçai) je suis venu vous aider et tout ce que je vous demande c’est une coopération franche et honnête. Le reste ça m’importe peu, car dans  mon travail je suis emmené à aider plus pauvre que vous et je le fais sans rien leur demander en retour. Parce que le fait de rendre justice à des personnes innocentes  sur qui l’état exerce un abus de pouvoir me rend très fier. (Souriant)  Et rassurez-vous, vous n’avez pas tout perdue, car vous avez encore des gens qui vous aident, vous aiment et croient en vous et ça sachez que c’est la plus grande richesse que l’on puisse avoir. 


Moi : merci, je ne sais quoi dire. 


Lui : (regardant mon ventre) vous êtes enceinte, alors ne dites rien allez-vous reposer car dans peu de jours  on se rendra au tribunal, j’ai fait un appel et vu qu’ils ont brouillé plusieurs étapes je suis convaincu qu’ils accepteront. Je vais de ce pas connaitre ma réponse. 


Moi : vous ne me demandez pas si je suis l’assassin. 


Lui : croyez-moi, je suis votre procès de loin et je sais une chose quand je vous regarde. (Me fixant toujours)  Un jour j’ai rencontré une fille pour qu’elle aide son père, et celle-ci m’a presque jeté dehors. J’étais dépassée mais encore plus par ces actes envers son père. J’ai vu en elle l’insolence, l’irrespect, l’audace et du pouvoir qu’elle pensait acquis en elle. Mais je n’ai pas vu et je ne vois toujours pas en elle le meurtre. Pourquoi ?  (Me dévisageant) Simplement parce que dans mon métier je ne me limite pas à ce que je vois mais plus à ce qui est en la personne et au fond vous êtes une petite personne douce qui tremble même à la prononciation du mot meurtre. Et ce genre de personne ne peut faire le genre de délit dont on vous accuse. Alors non je ne vous demande pas si vous êtes l’assassin,  (serein) vu que je persuader que vous êtes innocente. Et si tel n’étais pas le cas, croyez-moi, j’aurais tout fait pour que votre père ne vous fréquente plus. (Souriant) 


Moi : (épatée) merci beaucoup


Lui : (se levant) ne remerciez faites le lorsque nous gagnerons ce procès et qu’enfin vos ennemis aurons la plus grande honte de toute leurs vies et pour ce faire je veux qu’à notre prochain rendez-vous vous fouillez au plus profond de vous pour me parler de votre vie, de vos relations avec tous et de ce que vous savez d’eux. Amis, ennemis, connaissances……tout de tous. 


Moi : c’est bien noté. 


********* 


L’avocat de l’accusation : votre honneur, nous avons ici toutes les preuves qui démontrent que Yedmila Meledje est bel et bien l’assassin de M.Tiacoh et de Miss Yasmina. Nous comprenons que la défense veut être au parfum de certaines choses vu que celle-ci a eu récemment  un nouvel avocat. Mais en sa qualité de substitut du procureur nous aimerions qu’ils prennent en compte tous les cas de figure et qu’il prenne la décision la plus bonne et raisonnable.  Sa cliente ici présente était une fille de joie, qui n’a pas pu cesser cette vie après son mariage. Elle était d’une jalousie maladive envers qui tentait de reprendre son ex compagnon. Et c’est en découvrant que celle-ci était enceinte et que son beau-père était au parfum de tout qu’elle a décidé d’en finir avec eux et de s’échapper et malheureusement pour elle la police l’a attrapé.


Lui : M. le juge permettez-moi de vous remercier pour avoir accepté l’appel que j’ai fait, mais permettez-moi aussi de vous exprimer mon étonnement face aux arguments sur lesquels se base la cours de mon pays pour retenir quelqu’un et pour donner son verdict.   (Raclant sa gorge) Ma cliente que voici, (m’indexant)  Yedmila a été mise en prison votre honneur il y’a environ 8 mois et si mes calculs sont exacts à partir de demain nous rentrerons dans le neuvième mois. Et avons-nous respecté les procédures ? Non. Avons-nous respecté le droit ? Non.  (Remuant sa tête) Je suis déçu de voir de tels actes dans mon pays, je croyais avoir vu poire en Afghanistan, mais  là-bas au moins le droit est respecter et s’applique à tous. Ma cliente est enfermée ici juste parce qu’elle a eu ces empreintes sur une armes, j’ai vu l’autopsie et  croyez-moi de tels empreintes ne suffissent pas à enfermer une personne. On peut même dire qu’elle a effleuré l’arme. En plus depuis qu’elle est ici on ne l’a interrogé qu’une fois. Peut-on même appeler un interrogatoire ? Car mon collègue ici présent est censé connaitre un vrai interrogatoire ? Je ne pense pas que c’est ce qu’a reçu ma cliente. Elle  est gardée ici sur des suppositions et sur des aveux des personnes en deuil qui cherchent un coupable pour se dire qu’ils ont vengé leurs parents. Pourtant  en droit on ne juge pas selon des suppositions. Un grand homme est mort et qui plus est un politicien, avez-vous pensez à ces adversaires ? Avez-vous étudiez tous les plans possibles ? Valable pour la miss, avez-vous tout étudiez ?  Vous vous basez sur le fait qu’elles étaient en histoires. Eh bien moi je me base sur le fait qu’elle s’entendait bien avec le défunt. 


Tous le regardèrent dépasser soit par sa sérénité ou par ces paroles


Lui : (continuant) on ne peut se baser sur des suppositions pour garder une personne. Est-ce aussi une manière pour les autorités de vite boucler l’affaire et de passer à autre chose ? Je m’interroge toujours. (Prenant des documents) de plus même détenue ma cliente fait preuve d’abus, voici les résultats que j’ai eu de la part de l’hôpital de la prison, elle a été sévèrement battue à plusieurs reprises par des prisonnières et  la fois dernière elle s’est même évanouie, ce qui lui a fallu un tour à l’hôpital de la prison.  . Vu son état je trouve cela quand même très abusif de la part de l’Etat de na pas réagir.  (Avec fermeté) 


L’avocat de la défense : Objection votre honneur. L’avocat de la défense oublie que des personnes ont témoigné l’avoir vu sur les lieux du crime 


Le juge : Objection retenue


Lui : qu’est ce qui prouve qu’il dit vrai ? C’est juste sa parole sans aucune autre preuve. N’est-ce pas ? Et dites-moi l’arme que vous avez retrouvez sur les lieux du crime et donc vous lui infliger la responsabilité, comment aurait-elle su que son beau-père qui l’appréciât serait avec son ennemi pour emporter une arme avec elle ?


L’avocat de l’accusation : (cherchant ces mots) euh, en effet, nous avons…..au fait...


Lui : (reprenant) que des suppositions, il a bien pu être payé pour cela. Mais personne n’y pense. Peut-être même que le vrai assassin est dehors. Et vous vous acharner de manière abusive sur une personne (levant l’index)  juste parce qu’elle était en conflit avec la famille du défunt,  (levant le majeur) juste parce que l’on la désigne comme une fille de joie,  (levant l’annulaire) juste parce que les réseaux sociaux la mettent en guère avec plusieurs personnes dont feu Yasmina  Beugré ou  (levant l’auriculaire) juste parce que la justice ivoirienne n’a pas envie d’aller plus loin et se limite au bouc émissaire qui leur a été donner sur un plateau d’or. (Levant le pouce) qui n’est autre que ma cliente Yedmila Meledje. 


Le juge : (ajustant son habit) M. l’avocat  (parlant à celui de l’accusation) rasseyez-vous s’il vous plait. M. le procureur que voulez-vous ? 


Lui : (serein) je demande la liberté provisoire de ma cliente afin qu’elle soit traitée comme la suspecte qu’elle est et non comme l’assassin et aussi  pour qu’elle accouche dans un autre environnement, que la prison, endroit réservé aux criminels et non aux suspects ni aux nouveaux nés.  (me regardant) En tant que suspecte ces droits ont été bafoués et l’accusation  a déjà abuser de son pouvoir pour lui faire vivre l’enfer, pourtant selon le droit un suspect reste un suspect et un accusé reste un accusé bien différent du suspect. Rassurez-vous nous nous engageons à respecter toutes les procédures du droit visant à la liberté provisoire. 


L’avocat : (se levant aussitôt)  non, c’est impossible votre honneur 


Le juge : (autoritaire) rasseyez-vous M. l’avocat.  M. le Substitut, nous allons ensemble, moi et les jurys ici présents analyser cette demande et vous répondre sous peu. La séance est levée. 


J’étais vraiment ahurie. Ils allaient analyser, je croyais qu’ils allaient même me refuser celà. 


Lui : (me touchant) soyez confiante, tout ira bien 


Papa : merci beaucoup mon fils, tu les as battu 


Lui : (souriant) c’est bientôt que je les battrais papa, (lui faisant une accolade) 


Angie : je suis fière de toi  (l’applaudissant) 


Lui : (gardant son sourire) tu seras plus fière lorsque je te dirai que ton album pourra bientôt sortir. J’ai un ami producteur chrétien qui vit en France qui t’arrangera bientôt l’album. 


Angie : (l’embrassant) oh merci beaucoup 


Sophie : je ne sais comment te remercier (s’approchant de lui) 


Lui : (souriant toujours, oh je l’admets il avait un beau sourire) il n’y’a pas de quoi.  Ecoutes Yedmila je repasse demain pour que l’on parle de tout. Reste calme ne prison et laisse-moi gérer tout ici dehors, tu verras tout ira bien. (Rangeant ces dossiers et prenant congés) 


Moi : merci beaucoup (le regardant et ne sachant quoi dire d’autre) 


Il partit, et papa puis les filles prièrent un peu avec moi. Oui, oui Sophie aussi prie maintenant. Apres je retournais en cellule ou j’espérais avoir cette liberté afin que mon enfant vienne au monde dans un bon endroit. 


MIRA 


Moi : (répondant à son baiser)  allez arrête Steve, 


Lui : (continuant) je veux que tu restes


Moi : je le veux aussi mon amour mais  je dois partir, j’ai des courses à faire 


Lui : comme toujours


Moi : (l’embrassant) allez arrête de bouder, tu sais bien que je dois régler plusieurs choses. Je te reviendrai vite 


Lui : oui je sais mais et pour mon travail ? 


Moi : t’en fais pas j’y travaille, en plus je crois que tu dois en profiter pour te reposer. Cette maison je l’ai loué pour toi, je te donne des sous et pleins d’autres choses alors vis bien et tranquillise toi, je gère. (L’embrassant) oh excuse-moi faut que je réponde c’est l’avocat (prenant mon téléphone) 


« Lui : au bout du fil) tu es ou Mira ? 

Moi : quelque part, alors ils l’ont condamnée ? 

Lui : non, elle a un nouvel avocat le substitut du procureur. Il nous a presque mis KO et il demande la liberté provisoire, je crois qu’il y’a de fortes chances pour qu’il l’accorde. 

Moi : quoi ? Tu es ou ? J’arrive immédiatement »


Steve : (voix sensuelle) qui y’a-t-il bébé ? 


Moi : (le repoussant énerver)  je dois filer, à plus. Et laisse-moi te contacter (sortant) 


Je montais dans ma voiture et roulais rapidement. Moi qui pensais qu’on en avait fini avec elle, eh bien apparemment non. Je n’y crois pas.  Un substitut la défend maintenant. Alors là c’est la totale 


Moi : (entrant) dis-moi que c’est faux ? 


Lui : (au téléphone) ok apporte toutes les informations possibles que tu as sur lui. (Raccrochant) non, il a mis l’accent sur les procédures brouillés et sur l’abus que nous avons fait en fonction d’elle. 


Moi : et alors c’est une meurtrière, on s’en fout de l’abus et au diable les procédures (haussant le ton) 


Lui : justement elle n’a pas encore été déclaré assassin, elle demeure suspecte


Moi : (craint presque) et puis quoi encore ? 


Lui : (essayant de le calmer) écoutes Mira, ne tente plus rien contre elle avec tes connaissances prisonnières, sinon le juge n’hésitera pas à la libérer. 


Moi : donc fais bien ton job alors Jérôme


Lui : (se rapprochant) t’en fais pas. (M’embrassant) tu me manques chérie….


Moi : (me dégageant) cette histoire se complique et tout ce à quoi toi tu penses c’est le sexe. Non arrêtes cela. (Autoritaire) Règle moi cette affaire au plus vite, cette meurtrière ne doit pas sortir. (Sortant) 


MARC 


Moi : (ahuri) quoi Sandra ? 


Elle : (petite voix) c’est juste deux semaines, mais c’est vrai, je suis enceinte. Et j’ai déjà fait assez de curetage donc je ne peux en faire encore 


Moi : (remonté)  merde Sandra, je couche avec toi seulement quand j’ai la gueule de bois.  Je suis venu chez toi aujourd’hui parce que tu m’as dit  avoir besoin urgemment de moi. Je ne m’en suis pas encore remis de ma relation avec ma fem…. (Évitant de dire femme) Yedmila. Et toi tu m’annonces une grossesse ? Tu aurais pu prendre la pilule 


Elle : Marc tu voulais un enfant non ? Je te le donne


Moi : mais pas avec toi. (Voyant que je l’ai choqué) pardon, mais je ne suis pas prêt. Je ne t’aime pas 


Elle : (mettant sa main sur la mienne) on n’est jamais prêt. Mais je t’aime et depuis le premier jour. On peut vivre ensemble. Le reste viendra après. Je suis prête à faire tous les sacrifices


Moi : (me levant) tu es sure que tu ne peux avorter ? 


Elle : ma vie sera en danger ou tu me veux meurt ? 


Moi : non pardonne moi, on en reparle un autre jour. 


Je pris mes téléphones et mes clés et je  pris la direction de la porte. Je me suis mis dans la merde. En mentant l’autre fois au tribunal sur la grossesse de Yasmina elle a cru que je voulais un enfant. Je sortis et là. 


Journaliste 1 : (me photographiant)  M. Tiacoh croyez-vous que Yedmila sortira sous peu vu l’assurance de son nouvel avocat ? 


Journaliste 2 : oui, M. pensez-vous que le juge lui donnera sa liberté provisoire ? (me prenant en photo) 


Journaliste 3 : (me photographiant encore)  iriez-vous la voir pour en être sur ? 


Journaliste 4 : (toujours avec l’appareil photo)  croyez-vous en l’abus que dénonce le substitut ?


Journaliste : (une autre photo) qu’avez-vous pensez de ce dernier procès ? 


Je refermais la porte rapidement et partis au salon. 


Elle : oh, Marc tu es revenue  (se levant) 


Moi : une minute (lançant un appel) allô Mira, Yedmila est libre ? 


Elle : (au bout du fil) non, ce ne sont que des rumeurs, qui te l’a dit ? (un peu remontée je pense) 


Moi : j’ai une foule de journaliste devant la maison de Sandra, je voulais rentrer et ils me sont tombés dessus, avec des questions et ils prenaient des photos. 


Elle : oh merde ! Écoute c’est mieux qu’on se fasse discret. Reste donc là-bas pour le moment. 


Moi : mais je rentre quand ? 


Elle : (ton autoritaire) Marc reste là-bas, le temps de calmer les tensions. Je trouverais le moyen de t’envoyer quelques affaires, en plus Sandra est enceinte de toi, donc reste près d’elle et ton enfant. 


Moi : elle te l’a dit ? 


Elle : mais oui, allez à plus. 


Puis elle raccrocha. Sandra s’approcha de moi. 


Elle : je viens de regarder par la fenêtre ils sont plusieurs. (Mettant ma main sur son minuscule  ventre de mannequin) reste avec nous aujourd’hui. 


Mon Dieu dans quoi je me suis fourré !


TU AS AIMER ALORS NE TE GENE PAS DU TOUT AIME COMMENTE ET TAGUE DES AMIS AMOUREUX DE LECTURE COMME TOI……MERCI ET  BONNE SOIREE BISOUS !!!

Son Pardon