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Write by Mabanabook

SON PARDON : page 36


YEDMILA


Je suis sur le choc, oui je suis sur le choc. Oui le choc, de savoir que depuis près de 9 mois j’ai pu enfin avoir cette liberté. Combien d’avocats m’ont abandonnés ? Combien de connaissances, m’ont laissées tombées. Combien de fois j’ai été battue en prison ? Combien de mois  j’ai passé à implorer à Marc, et aujourd’hui je l’ai. Grâce à Dieu. Je suis contente pour moi mais plus pour mon enfant, mon Shamah, mon papa, et aussi tous ceux qui m’ont soutenus. Je suis plus sur le choc car Lydia, ma Lydia (soufflant) soit coupable. Je me rappelle encore de comment je l’ai retrouvé cette nuit-là, désemparée à cause d’un homme marié.  Je l’ai prise sous mon aile, ensemble on sortait. Ensemble nous avons bien répondues aux piques de Yasmina et Emilie. Hum Yasmina, une fille qui ne méritait vraiment pas la mort. Ni elle ni son bébé. 


Emilie est venue aujourd’hui me féliciter et m’embrasser, ça m’a un peu surpris. Steve me regardais de loin, mais il ne sait pas approcher, quant à mon Ex-mari, oui car maintenant c’est ce qu’il est, il avait l’air désemparé, sa petite sœur ne faisait que pleurer et sa mère était sur le choc. Louis m’a dépassée, tuer ton père ? Fallait-il vraiment que je passe par tout ceci pour savoir que sur cette terre tout ce que l’on acquiert sans Dieu est éphémère. Ma seule prière est que mon fils qui a des germes de cette famille soit correct. Car finalement avec eux, on ne sait plus qui est bien. Même mon beau-père a commis des fautes mais il ne méritait de mourir ainsi. 


Lui : (me rejoignant sur la terrasse) eh Yed ça va ? 


Moi : oui, oui 


Lui : (s’approchant) depuis notre retour, tu forces des sourires et fais comme si tout va bien. Mais au fond je sens que tu nous caches un truc. Nous tous dedans nous réjouissons pour ta libération, mais toi tu es ici toute seule. 


Moi : (le serrant très fort) merci pour tout, tu nous as sauvés moi et Shamah. Je n’ai pas eu l’occasion de vraiment te remercier et à vrai dire je ne sais pas comment te remercier après tout ce que tu viens de faire pour nous.  (Coulant une larme) 


Lui : (prenant mon visage dans sa main) je n’ai fait que mon travail. Je te l’ai dit tu es innocente. Et nous avons réussi à le prouver ensemble. (Me fixant et essuyant ma larme) écoutes moi bien, une femme de pouvoir pleure car lorsque son pouvoir tombe elle en souffre, une femme entretenue pleure car lorsqu’elle perd celui qui l’entretenait, elle a mal.  La femme triste et déprimée pleure car elle se dit que tout est fini. Une femme amoureuse pleure lorsqu’elle se sent trahie. Mais (caressant ma joue) une femme forte, courageuse, qui a résisté à beaucoup et qui en plus est une magnifique maman, ne pleure pas, encore moins lorsqu’elle gagne. 


Moi : (me rappelant des 4types de femmes dont je parlais au début : voir page 1jusqu’à page 6) tu viens de me citer là ?  (Ahurie) 


Lui : (souriant) j’ai fait mes recherches et en plus j’ai réussi à te faire sourire. 


Moi : oui c’est vrai (regardant à l’intérieur vu que nous étions sur la terrasse) ils sont tous contents pour moi. Ca me plait de les voir ainsi, même si j’aurais aimé que Shamah réveiller, afin qu’il m’épargne une veillée cette nuit. (Riant) mais j’ai l’impression que des couples se forment entre Sophie et Luc et Angie et son producteur


Lui : hum je ne sais pas (riant) 


Moi : (lui donnant une tape) menteur, je suis sûre que tu sais


Lui : (courant) mais non 


Moi : (le poursuivant) reviens m’affairer Ed 


Lui : (continuant) je ne sais rien je te dis 


Moi : (criant) ahhh, je me suis foulé la cheville


Lui : (s’approchant) ça va ? 


Moi : (le saisissant avec sourire) je te tiens maintenant


Lui : (riant) ok tu as gagné, je te dirai tout. Je me rends 


Moi : je t’écoute 


Lui : mais laisse-moi non (souriant) 


Moi : non non, la vérité d’abord 


Lui : bon c’est un secret donc je dois le dire tout bas, approche ton oreille (j’approchai mon oreille)


Et là contre toute attente, il me chatouilla. Je ris tellement que je failli tomber en ne remarquant pas le petit caillou qui était à côté. Et à ce moment j’attrapai sa chemise et il se trouvait sur moi en un rien de temps. Je le regardais et lui aussi. Mon rire avait laissé place à un sourire pour cacher ma gêne et lui son beau sourire avait laissé place à un regard vraiment insistant sur ma personne. Je voulais éviter ce regard et observer plutôt la lune mais je ne pouvais pas, Edwin avait plongé ces yeux dans les miens. J’aurais même dit pouvoir voir mon reflet dans le sien. Quelque chose se passait mais quelle chose ? Je ne saurai vous dire ce quelque chose mais il y’avait quelque chose 


Moi : (voulant savoir si lui aussi ressentait la même chose) Ed (doucement) 


Lui : oui Yed….


Et là j’entendis : 


Marc : Yedmila ça va ? 


Moi : (me relevant automatiquement)  Marc ? (me nettoyant) que fais-tu ici ? 


Lui : (se nettoyant) M.Tiacoh bonsoir 


Marc : ça va Yedmi ? (Yedmi ?) 


Moi : oui, tu veux ? (regardant Edwin) tu n’as pas reçu les papiers du divorce ? 


Lui : je les ai remis à son avocat en sa présence, bon je vous laisse (partant) 


Je voulais le stopper mais bon, je n’y arrivais pas. 


Marc : (air triste)  ma chérie, je suis désolé je te crois. 


Moi : (le regardant) vraiment ? 


Marc : oui je suis sure, c’est mon fils


Moi : (le regardant dépassée)  parce que le docteur te l’a confirmé ou juste parce que vous avez perdu le procès ? 


Marc : ni l’un ni l’autre, Yedmila j’étais aveuglé par la haine et la perte de mon papa. (S’agenouillant) je suis si désolé….


Moi : Marc, c’est fini. Il n’y a plus de nous. Moi j’ai tourné la page donc je t’en prie relève-toi. Je ne mérite pas que tu te mettes à genoux pour moi. C’est seulement Dieu que l’on honore ainsi 


Marc : (s’emportant) à cause de cet avocat tu me repousse ? Regardes le il a l’allure d’un Play boy et tu le veux ? 


Moi : (choquée) ce ne sont pas tes oignons, c’est ma vie et j’en décide comme je veux 


Marc : (ton menaçant) et mon fils en fait partie de ta vie, et si tu dois l’élever sans moi à tes côtés c’est que tu seras et resteras célibataire à vie. Alors tu ferais mieux de revenir avec moi, je suis le seul qui t’aime vraiment  Yedmi 


Moi : (le regardant avec dégout) tu n’es pas Dieu….


Lui : (m’attrapant fortement le poignet) je t’aime Yedmila, tu me rends fou 


Moi : (me débattant) mais tu vas me lâcher oui ? 


Lui : (approchant son visage du mien) Dis-moi que tu me pardonnes s’il te plait ? 


Moi : (hurlant) Lâche moi, lâche-moi 


Mes cris ont attirés les autres car tous sont sortis 


Papa : Yedmila tu vas bien ? 


Marc : (laissant automatiquement mon bras) oui, c’est juste une histoire de couple, bonsoir M. 


Luc : à ma connaissance vous n’êtes plus ensemble non ? (regardant Sophie)


Elle : (lorgnant Marc)  en effet chérie


Angie : et en plus on ne saisit pas le bras de sa femme pour lui parler 


Son producteur : Ex-femme, Angie. Souviens-toi, Ex-femme…


Lui : (avançant) Mais de quoi je me mêle ? (énerver) 


Edwin : (venant vers lui) à votre  place j’éviterai de faire un pas de plus 


Sa mère : si j’étais vous  je l’écouterai, il a pratiqué tellement de sports et a eu tellement de récompenses.  Mais a plus suivie les combats de rue qui offre parfois la meilleure formation de défense.  (Ton  moqueur) 


Inès : (riant) et moi j’ai mon IPhone pour tout filmer et balancer sur tous les réseaux 


Papa : c’est même mieux de partir, car moi j’ai vraiment envie de me mesurer à vous depuis longtemps et vous montrez ce que les beaux pères, pardon Ex-beau pères faisaient à leur Ex beau-fils à mon époque (le fixant avec une de ces mines)  


Moi : (ouvrant la porte) Marc, (lui montrant la route) dehors s’il te plait. 


Lui : (sortant tout honteux) je t’aime Yedmila, penses-y. je t’en supplie, pour notre fils. 


Puis il partit. Je crois qu’il est temps que l’on recrute un vigile pour cette maison. Je retrouvais tout le monde et on riait à voir la manière dont tous ont mis Marc mal à l’aise. 


Inès : (regardant par la fenêtre) eh Yedmila on parle de toi à la télé 


Nous rentrons  tous pour voir de quoi il s’agissait. 


Présentateur : nous avons ici un communiqué du Ministère de la Justice, de celui de la Femme et des Enfants, des Droits de l’Homme et enfin celui de la Défense et de la  Sécurité, qui disent à peu près tous la même chose. Ils présentent leurs réelles et sincères  excuses à Mlle Yedmila Meledje car oui elle n’est plus dame Tiacoh, depuis aujourd’hui. Selon nos sources elle aurait signé les papiers du divorce que son Ex-mari demandait depuis son arrestation.  Donc j’étais disant que,  ils lui présentent leurs excuses les plus sincères pour leur négligence qui lui a valu l’injustice dont elle a été victime durant presque toute sa grossesse. Par ailleurs chaque Ministère s’engage à la recevoir afin de mieux s’entretenir avec elle sur comment réussir sa réintégration au sein de la société. Nous vous rappelons qu’il y’a 10 mois, Mlle Yedmila encore marié à M.Tiacoh Marc avait été arrêté comme assassin de M. Tiacoh Georges et de Miss Yasmina Beugré. Tous deux retrouvés morts dans la seconde résidence de M.Tiacoh. A  la suite de cela s’en est fallu un procès ou ces chances de gagner étaient minimes mais grâce à l’avocat de la défense, M. le Substitut du procureur M. Ouégnin Edwin, celle-ci vient de remporter une victoire sur les Tiacoh qui doivent apparemment en souffrir à l’heure actuelle vu que c’est leurs fils et apparemment l’amie proche de Yedmila mais aussi fille abandonnée et rejeté de Mme Tiacoh qui ont commis  ces  meurtres. 


Luc : (enlevant ces écouteurs) la même chose passe sur Rfi, ils feront un reportage spécial sur cette histoire 


Papa : Gloire à Dieu, Gloire à Dieu que ce chant retentisse dans tous lieux. Gloire à Dieu, Gloire à Dieu. Que ce chant retentisse en tout lieu. (Chantant et dansant) 


Nous tous commencions à chanter avec lui, à part Edwin qui reçu pleins de coup de fils 


Lui : (à mon oreille) ne sors pas trop ces temps-ci, les journalistes voudront forcement d’entendre. Pourtant si tu n’es pas prête je ne veux pas que tu forces. En plus avec mon fiole. 


Moi : oui, je ne suis pas prête pour cela. Je n’en veux plus même d’ailleurs. A Dieu revient toute la gloire et à toi tout le mérite. 


Lui : (souriant) et à toi toute la sagesse


Sophie : (riant) j’imagine le titre des journaux demain 


Angie : (riant également) se sera un truc du genre « Coup de Tonnerre au palais de la justice hier »


Puis nous tous nous éclations de rire.  C’est à ce moment que je me souvenais que Dieu exauce nos désirs mais selon son Temps qui demeure le meilleur, lorsque j’étais en prison et l’implorais pour que Marc me croit ou crois en la paternité de ma grossesse je fis un songe ou il me prononçait une partie exacte de tous les mots qu’il m’a dit aujourd’hui  (voir page 28) vraiment que ce chant retentisse en tous lieux (souriant) GLOIRE A DIEU !!!!!


MIRABELLE


Journaliste (en prenant des photos) qu’avez-vous à dire concernant l’échec lamentable de votre famille face à Yedmila ? 


Journaliste 2 : quel est la date accordée par le Ministère de la Justice afin que vous remboursiez les effets de Yedmila ? 


Journaliste : avez-vous vu votre frère ? Il va bien ? Que vous a-t’il dit ? 


Journaliste 4 : (me prenant en photo) avez-vous parlez à votre demi-sœur ? La considérez-vous comme tel. 


Je subis ce genre de questions et prise en photo sans mon consentement  jusqu’à mon arrivée à ma voiture, ou je démarrais rapidement. J’avais tout gâché, tout ça à cause de mon entêtement et ma jalousie pour Yedmila. Pourtant elle était innocente.  J’arrivais à la maison et voyais maman assisse toujours désemparée 


Moi : je suis là  (rentrant) 


Elle : (air triste) alors tu en a pris pour combien ? 


Moi : hum il me donne 1mois afin que je lui restitue tous ces biens. Et les autres jurys disent étudier la probable solution que je parte  en prison pour ce que j’ai fait.  Je t’avoue que j’ai peur maman 


Elle : hum, et ton frère tu l’as vue ? 


Moi : non, il refuse toujours de me voir et pareille pour ta fille, mais à vrai dire si elle avait accepté qu’allais-je lui dire ? « Salut je suis ta demi-sœur venu te saluer ? »


Elle : (baissant la tête) Mira, je t’en prie 


Moi : désolé maman mais vraiment, je pense que l’idéal serait d’aller demander pardon à Yedmila. Nous avons vraiment déconnées. 


Elle : j’y pense aussi 


Moi : et Marc ? 


Elle : (air toujours triste)  ivre comme d’habitude, il est là-haut. 


Moi : ok 


Elle : avant que je n’oublie un certain Steve est venu déposer cela aujourd’hui (une clé qui ressemble à celle de la maison que j’avais prise pour lui) il dit de te dire qu’il part rejoindre la maman de ces enfants. C’est le manageur de Yedmila non ?


Moi : (triste) oui maman, j’ai gâchée ma vie. Je l’appréciai bien cet homme. 


Elle : (triste) moi aussi j’ai gâchée la mienne, mais toi tu aurais pu ne pas faire comme moi. 


LOUIS


Assis au bon milieu de cette cellule, je me demande si un jour j’en sortirai. Le juge à bien dit qu’il voulait la peine capitale pour moi. Vraiment j’ai gâché ma vie, tuer Yasmina et mon enfant a été une grosse erreur de ma part.  Et là j’en paie le prix fort, ou est-ce parce que je me suis tue et est laisser Yedmila souffrir que je souffre comme cela je ne sais pas. J’ai mal au cœur et au corps. Ma famille a gâché toute sa vie avec cette histoire. 


Lui : (me tapant) eh tu penses à quoi ? Ce soir ? (souriant) t’en fais pas j’irai doucement si tu compatis, ton cul est trop bon  et en plus tu étais encore vierge là-bas. Mais si tu luttes je te laisserais à la merci de tous ces coagulés-là dehors, ils n’attendent que ça, t’enfoncer leur bite au plus profond de ton joli petit cul de gosse de riche et d’assassin de Miss. (Me faisant un clin d’œil qui me fit peur) j’espère que bientôt tu pourras me faire des gâteries. (Me souriant) 


Eh oui, je suis réduit à cela me faire prendre par derrière par mon partenaire de prison qui adore me sodomiser et il demande plus même comme des fellations. Avec cela comment pourrais-je accepter de prendre des visites, je ne suis plus un homme. Toute ma virilité a disparue ici,  ma vie est finie. 


LYDIA


Elle : (me tapant avec son pied) eh debout visite pour toi 


Moi : je n’ai pas envie 


Elle : écoute moi bien, depuis 1 mois que tu es enfermer, je cède à tes caprices de ne pas vouloir de visites. Mais aujourd’hui ça ne marches pas.  Alors tu vas te lever et aller la voir. Tu crois qu’elle est obligée de venir ici ? 


Vu le ton qu’elle a pris je me levais et partit. Qui sa pouvait être ? Ma mère sans cœur ? Ma  dégénérée de demi-sœur ? Mon  imbécile et idiot de demi-frère ? QUI ? 


Moi : (entrant et la voyant) Toi ? (coulant des larmes) je suis désolé Yedmila pardonne moi (m’agenouillant) 


Elle : (me soulevant) Lydia, pourquoi ne m’as-tu rien dis ?


Moi : je ne sais vraiment pas. Pardon (pleurant) ma colère et mon désir de vengeance envers cette femme m’ont fait faire du n’importe quoi. 


Elle : (m’enlaçant) j’ai eu mal et j’ai voulue t’en vouloir. Mais comment ? Tu es une sœur et une amie, tu es restée loin mais à mes côtés dans cette épreuve même si je l’ai vécu un peu par ta faute. Lydia, j’ai connu ce que tu ressens avec mon papa tu sais. Et lorsque je suis venue ici j’ai fait la paix avec lui et ça m’a aidé. Le juge à parler de peine capitale mais Dieu peut dire autre chose si tu te repends, crois en lui et trouve en toi la force de te pardonner et de pardonner aux autres. Elle t’a fait mal je le sais mais ne la rejette pas, écoutes là juste et prends tout le temps que tu veux pour lui pardonner. J’ai été ici et je t’avoue que les seules choses qui me permettait d’être de bonne humeur est la prière et la joie que pouvait m’apporter mes visiteurs. S’il te plait ne te renfermes pas, je passerai ici quand je pourrai. 


Moi : (la serrant) merci beaucoup, je t’ai tant fait mal et toi tu es là. 


Elle : c’était écrit, je devais passer par là certainement. Regarde je t’ai apporté de la nourriture et du jus. Mange et promets de réfléchir à tout ce que je t’ai dit 


Moi : (pleurant) promis Yedmi ! (l’enlaçant et pleurant) 


YEDMILA 


Moi : (rentrant) tu es là ? 


Lui : oui je t’attendais depuis 


Moi : pardon j’étais passé à la prison pour parler avec Lydia, oui,  (voyant son air surpris) je peux comprendre qu’elle a mal agit mais c’est la colère qui l’a animé au fond tu sais elle n’est pas méchante. En plus j’ai beaucoup prié avant de m’y rendre, je me dis que si Dieu m’a pardonné, c’est que je peux en faire de même. 


Lui : ok d’accord je te crois (me souriant) 


Moi : j’ai voulu voir Louis mais il a refusé.  Mais à vrai dire avec lui ça sera un peu difficile, avec Lydia je comprends plus car avec papa je ressentais ce genre de haine, mais avec Louis je dois encore prier. J’ai remis des sous à la gardienne qui m’a demandé pardon lorsqu’elle m’a vue pour tout ce qu’elle m’a fait. Je lui en est remis aussi pour qu’elle veille sur Lydia. Mais elle m’a dit ne pas en avoir besoin et qu’elle le fera comme cadeau pour me demander pardon 


Lui : (me regardant avec sourie) tu as bon cœur tu sais ? 


Moi : merci je peux te demander quelque chose ? 


Lui : oui  


Moi : pourrais-tu être son avocat ? S’il te plait ? 


Lui : rien que pour cette mine que tu fais je l’aurais fait. Mais  tu connais  mon principe, je ne prends pas une affaire  quand je ne pense pas la gagner et crois-moi on perdra.  (Essayant de me donner de l’espoir) Ce que nous pouvons faire c’est de lui demander d’être bien sage afin de pouvoir bénéficier d’une grâce présidentielle un jour. 


Moi : oui, je comprends. Merci quand même. (Souriant) 


Lui : j’ai des nouvelles qui te feront sourire. Le Ministère de la Femme et de l’Enfant en partenariat avec d’autres Ministères et volontaires anonymes et d’autres connu comme moi s’engage à rouvrir très bientôt ta fondation et aussi les travaux de réhabilitation de tes effets perdus ont déjà débuté et avance à grand pas 


Moi : (heureuse) oh c’est vrai ? Dieu merci et merci à toi 


Lui : (souriant) aussi Steve m’a remis cette lettre pour toi 


Moi : (la lisant) il dit qu’il s’excuse pour tout, demande mon pardon et me dit au revoir car il va rejoindre la mère de ces enfants. 


Lui : oh, il aurait pu le faire en face. Ça aurait été plus digne de lui. Après tout le tort qu’il t’a fait. 


Moi : oui, mais surement il a eu honte. Sandra m’a aussi envoyer un long message pour s’excuser, m’avouer avoir menti être enceinte pour avoir  Marc et aussi que pour des raisons de santé elle partait en Afrique du Sud. Elle me souhaite tout le bonheur du monde 


Lui : oh et tu comptes faire quoi maintenant ? 


Moi : quoi comment ? 


Lui : pour Marc 


Moi : (mettant sa main sur la mienne) c’est du passé cela (l’enlaçant) merci pour tout, tous ceux qui m’avaient laissé tomber viennent s’excuser grâce à Dieu et  toi. Tu as vraiment assuré. Je l’avoue tu connais ton métier. Merci Ed (lui faisant une bise sur sa joue) 


Puis il me regarda et en un rien de temps, il posa ces lèvres sur les miennes. 


Lui : (voix douce) je t’aime Yedmila, je t’aime vraiment. Je ne te l’ai pas dit car on parlerait de conflits d’intérêts, en plus on avait un objectif à atteindre et pour rien au monde l’on  devait se laisser distraire.  Et aussi j’avais peur que tu penses que je veux profiter de la situation. Je voulais même me taire et accepter une nouvelle offre loin mais je t’aime 


Moi : ohhh, (choquée) euh….du temps, (automatiquement) non, je veux dire que….euh,  laisse-moi y réfléchir 


Lui : (fermant les yeux) je comprends désolé 


Moi : non écoutes (voulant lui dire autre chose mais quoi) 


Puis à ce moment Shamah cria : 


Lui : je vais voir 


Moi : il doit avoir faim 


Lui : ok apprête son biberon et j’irai le voir 


Moi : ok merci 


Je partis faire le biberon de Shamah mais les idées étaient embrouillées. Oui c’est clair il ne me laisse aucunement indifférente et ce baiser était juste wahoo, depuis quand on ne m’avait embrasé ainsi ? Mais ma vie, je ne peux plus la mener comme bon me semble il y’a Shamah à qui je dois penser et en plus et si la même histoire se reproduit avec Tiacoh ? Si ça va trop vite et que je cogne encore la tête, quel exemple donnerais-je à mon fils ? Et quel modèle je pourrais être pour lui ? 


Bon on sonne 


Moi : (ouvrant) ah salut Angie, tu as l’air de bonne humeur inh 


Elle : (toute heureuse) oui, et toi ça va ?  (M’embrassant) Mon fiole ? 


Moi : nous allons bien je fais justement son biberon


Elle : ok 


Moi : tu ne me dis rien ? Qu’est-ce  qui te rends si joyeuse ? 


Elle : eh bien Jérôme, veut venir demander ma main ? (me souriant) 


Moi : (l’embrassant) mais c’est super cela, tu partages les mêmes sentiments que lui non ? 


Elle : oui, alors tu es contente ? (suspendue à mes lèvres) 


Moi : et comment viens dans mes bras, si tu te sens bien avec lui c’est tout ce qui compte. (Contente pour elle et pour Jérôme) 


Elle : (respirant un grand ouf de soulagement) merci beaucoup, Yedmila, j’avais peur que tu ne le trouves pas bien pour moi. 


Moi : (ahurie)  fini ce temps-là, c’est toi qui décide. Je suis contente d’un côté Sophie qui se marie avec Luc bientôt. Et toi aussi tu la suis c’est super (l’embrassant encore) 


Elle : et toi aussi tu pourras bientôt nous suivre (riant)  


Moi : avec qui ? J’ai un bébé maintenant.


Elle : (souriant)  suit mon regard 


Et je vis qu’elle regardait Edwin qui venait  de sortir de la chambre avec Shamah elle me dit à l’oreille : 


Elle : vous formerez une belle famille, ça se voit qu’il en pince grave pour toi. (Me faisant un clin d’œil) 


Lui :   (me regardant) Alors maman et le biberon ?  On a faim nous (souriant en regardant Shamah). Salut Angie ça va ? (lui souriant) Jérôme va bien 


Elle : oui merci Edwin (souriant et partant) 


 

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