Panique à bord

Write by elsa

Chapitre 26 : Panique à bord


UN MOIS PLUS TARD 


**Victor  OVONO**


-Victor OVONO j’écoute ?


-Gian BERTUZZI  à l’appareil.


-Ah Gian comment vas-tu ? Ton séjour à Genève se passe bien ?


-Justement non.


-Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe ? Demandai-je inquiet.


La voix de Gian est distante et froide. Ça ne présage rien de bon.


-Je suis à la banque et je suis très surpris de constater que tout l’argent n’a pas été viré comme il se doit.


Je sentis la chaleur m’envahir. J’ai baissé la température de mon bureau à l’aide de la télécommande du split. Et je me mis à marcher. Je tournais en rond tandis que mes pensées se bousculaient dans ma tête, mais je refusais de leur laisser prendre la direction vers laquelle elles semblaient vouloir se diriger.


« Garde ton calme Victor »


-Tout l’argent n’a pas été viré comme il se doit ? Dis-je en écho. En es-tu sûr ?


-Sûr et certain. J’ai bien la traçabilité de la transaction sous les yeux, mais après calcul, il me manque près de cinquante millions de francs CFA.


-Mince ! Comment est-possible ?


-C’est à toi de me le dire Victor.


-Cette situation me met très mal à l’aise.


-Ecoute Victor, cette somme  n’est rien comparée aux sommes d’argent que je brasse. Mais toi et moi sommes partenaires depuis un bon moment déjà. Il serait fâcheux que nous soyons obligés d’arrêter notre collaboration pour un problème de ce genre. La confiance est sacrée pour moi. Et si je ne te fais plus confiance, il sera très difficile pour moi de  continuer à traiter avec toi.


-Je comprends…Fis-je du bout des lèvres.


-Je sais que le problème vient des personnes que tu as désignées pour faire la transaction.  Je te laisse donc le soin de régler ton organisation  interne.  


-Je ferai le nécessaire pour  te faire parvenir les cinquante millions…  Je suis vraiment navré qu’une telle situation se présente entre nous. Je ferai tout pour que nos rapports ne soient pas entachés par de tels agissements.


-Bien. J’attends donc que les cinquante millions soient virés sur mon compte en Suisse. Comme ils auraient dû l’être il y a un mois.


-Je m’en charge personnellement. Tu peux dormir tranquille.


-Au revoir Victor.


-Au revoir Gian.


« Mais qu’a donc fabriqué Hélène ?! Bordelle de merde ! »


(…)


**Stella GAGNON**


Quand Yannick m’a proposé de l’accompagner au mariage de Vanessa et Stanley, j’ai tout de suite accepté. En un mois on ne s’est pas beaucoup vu. On a mangé ensemble quelques fois. On s’est appelé et on s’est envoyé des messages tout le temps. Il nous est même arrivé de dormir au téléphone ensemble très souvent. On s’entend bien et je crois que je commence à avoir des sentiments pour lui. 


Et si je me réfère à son comportement vis-à-vis de moi, je pense que c’est réciproque. J’ai décidé de ne pas me mettre la pression. Je préfère laisser les choses se faire toutes seules. Et j’ai le plaisir de constater que Yannick non plus,  ne désire pas brûler les étapes.


Je suis restée inactive sexuellement depuis tellement longtemps. Aucun autre homme que William ne me plaisait. Je trouvais des défauts à tous ceux qui me courtisaient. 


Après ma rupture avec Will, je me suis jetée à corps perdu dans le travail. C’est tout ce qui me restait.


 Yannick est si différent de tous les autres. Il est drôle, travailleur et c’est un gentleman. 


Il est quinze heures à ma montre. Yannick vient de m’envoyer un message.

 Etant le directeur du restaurant où se déroule le mariage, doublé d’ami des futurs mariés, il ne peut plus quitter le Palais d’épicure. Il a donc demandé au chauffeur de venir me chercher. 


Je n’ai pas arrêté de me regarder dans la glace : Opération vérification. 


« Chaque cheveu est bien en place. Mon make-up juste comme il faut. J’ai choisi de porter une robe de cocktail assez sobre. J’ai respecté la couleur imposé par les tourtereaux :  le vert. Couleur qui symbolise l’espérance, la stabilité et la fertilité ».


Je souris doucement. Yannick …Quand je pense qu’il y a cinq ans c’est Yannick qui était mon wedding planner, je me dis que la vie est parfois bizarre. Si on m’avait dit que William m’abandonnerait à l’autel et que je sortirais avec mon organisateur de mariage, doublé de grand frère de mon ancienne meilleure amie, je ne l’aurais pas cru.

  Pire, j’aurais envoyé au diable l’oiseau de mauvaise augure qui aurait osé me chanter un tel malheur.


Mon téléphone s’est mis à sonner. J’ai décroché. C’était le chauffeur.


(…)


Quand je suis arrivée au palais d’épicure, j’aperçu Yannick qui était entrain de superviser l’installation. Tout semblait prêt. Enfin presque.


Le grand jardin du restaurant avait été aménagé pour abriter la cérémonie.

Le mariage sera célébré à l’extérieur. 

Deux rangées de chaises recouverte de tissu blanc et ornées de ruban verts étaient séparées par un tapis rouge.


« Les mariés feront leur entrée en mode VIP s’il vous plait ! »


-Testez le micro s’il vous plait Modesto.


Le jeune homme à qui Yannick venait de s’adresser s’exécuta.


« Allô ? Allô ? Un, deux. Un, deux »


Yannick s’éloignait pour s’assurer que les personnes qui seront assises derrières entendraient parfaitement l’échange des consentements.


Il lui fit ok avec son pouce. 


« Il ne s’est pas encore rendu compte que je suis déjà arrivée ».


J’ai décidé de le surprendre. Je me suis avancé doucement et j’ai posé mes mains sur ses yeux.


« Mon jeu favori »


-Bonjour Stella…


Il retira délicatement mes mains de ses yeux et se retourna lentement. Son parfum réveilla en moi des sensations déjà connues. Il m’enlaça et me gratifia d’un baiser furtif sur la bouche  avant de me libérer de son étreinte.


-C’est tout ? Grommelai-je


-Je suis le patron de cet établissement Mademoiselle GAGNON, je ne vais pas me donner en spectacle devant mes employés tout même. Me murmura Yannick avant de me mordiller le lobe de l’oreille.


-Yann…Si tu fais ça…Je ne répondrais plus de moi.


Une lueur malicieuse brillait dans ses yeux.


-Je sais…


Je regardais autour de nous. Il y avait des serveurs qui riaient en coin.  Et Modesto, qui avait visiblement terminé de tester le micro n’osait plus bouger. 


-Viens, on va se rafraîchir. 


Sans attendre ma réponse Yannick m’entraina à l’intérieur du restaurant. Les convives commençaient à arriver. De l’intérieur on pouvait tout voir aisément. Un serveur passa avec un plateau rempli de boisson. Yannick prit deux flutes de champagne. Il me donna la mienne. Je la bus d’une traite. Yann me regarda surpris.


-J’ai hyper chaud…Je veux dire…Je brûle de partout…Si tu vois à quoi je fais allusion...


-Oui je vois dit-il avant de vider aussi le contenu de sa coupe en quelques secondes.


-La cérémonie commence à quelle heure ?


-Seize heures trente.


-Ça va… il y a encore de la marge.


-En effet ça nous laisse du temps pour faire beaucoup de choses…


-A quoi penses-tu Yann ?…


-A la même chose que toi…


Émoustillée, je laissai échapper un rire d’excitation.


-Viens on va dans mon bureau. On y sera beaucoup plus à notre aise… Me murmura Yannick.


(...)


**Victor OVONO**


« Je suis tellement furieux, par la mauvaise nouvelle que Gian vient de m’annoncer que j’ai décidé de partir de mon bureau sur le champ. De toutes les façons il m’est impossible de continuer à  travailler dans de telles conditions.  Cinquante millions ! Bordel de merde cinquante patates ! Qu’est-ce que Hélène a bien pu faire de tout cet argent ? J’espère pour elle qu’elle aura une explication solide à me donner, sinon elle va regretter d’avoir voulu jouer à la plus maligne avec moi ! »


Je suis sorti de mon bureau en trombe. En me voyant arriver  comme une fusée et les nerfs à fleur de peau, mon assistante a tiqué. Elle a marmonné  un « bonjour Monsieur » craignant que je ne déverse ma colère sur elle.


-Sarah-Rose, veuillez annuler tous mes rendez-vous de cet après-midi


-Bien Monsieur OVONO. Est-ce je propose de nouvelles dates ?


-Non. Pas pour le moment…


-Bien Monsieur.


(…)


« J’ai fait des excès de vitesse sur tout le boulevard triomphal.


Pendant tout le trajet. Je me posais des millions de questions. 


Hélène voleuse ? Serait-ce possible qu’elle ait volontairement omis de transférer tout l’argent comme je le lui avais demandé ?


Donc depuis un mois entier, elle dort près de moi, me regarde dans le blanc des yeux alors qu’elle m’a planté un couteau dans le dos ?! »


Je sentis la moutarde me monter au nez. J’appuyai sur le champignon.


«Plutôt j’arriverai à la maison, plutôt je saurai ce que ma chère femme a fabriqué avec le fric ».


(…)


**Hélène OVONO**


Les crissements des pneus dehors ont attiré mon attention. J’étais entrain de travailler sur l’organisation d’un gala de charité au cours duquel je vendrai  la nouvelle collection de robes de soirées  de grands créateurs que j’ai reçue dernièrement.


La voiture a chassé bruyamment sur les gravillons. J’ai regardé par la fenêtre. Mon mari est descendu de sa voiture et il s’est dirigé vers la maison, le pas raide.


«  Victor semble furieux ».


Je sens l’appréhension me gagner. Je me demande si c’est à cause de l’argent. Ça fait un mois que je lui ai soutiré des sous et il n’a jamais eu le moindre doute. Pourquoi s’en rendrait-il compte aujourd'hui ? Pourtant mon intuition me dit qu’il y a un lien entre sa mauvaise humeur et les sous.


-Hélène ! Hurla t-il


Je suis partie à sa rencontre.


-Bonjour chéri ! Bonne arrivée.


Je m’avançai vers lui, pour l’embrasser, mais il resta de marbre.


-Tout va bien chéri ? 


-C’est à toi de me le dire Hélène…


Sa voix était sèche et remplie de reproches. Je sentis la panique m’envahir.


-Je ne vois pas à quoi tu fais allusion…


Il retira sa cravate, déboutonna ses boutons de manchettes, retroussa les manches de sa chemise  et s’avança vers moi, menaçant.


-J’ai reçu un appel de Gian. Tu sais qu’il est en Suisse actuellement ? 


-Oui… dis-je du bout des lèvres.


-Et bien figure-toi qu’il manque cinquante millions sur son compte en Suisse.


Je fus saisie de bouffées de chaleur et mon cœur s’est mit à battre la chamade. 


-As-tu une explication à me donner par rapport à ça ?


-…


-Je t’ai posé une question !


Il s’est avancé vers moi, j’ai reculé jusqu’à ce que je me retrouve coincée entre Victor et le mur.


-Qu’as-tu fais des cinquante millions Hélène ?!


Mon mari hurlait après moi. Il me fixait avec un regard noir. 


-Je…


Victor m’a infligé une gifle monumentale. Le coup a été donné avec une telle puissance, que suis tombée par terre.

 Alors que j’étais en train de masser ma joue en feu, les coups tombaient de plus bel sur moi, en cascades. Plus je hurlais de douleur plus Victor me frappait en me demandant où est-ce que j’avais mis l’argent.

À bout de souffle, il s’arrêta pour respirer un moment avant de me rosser à nouveau.


-Arrête Victor ! Je vais tout t’avouer…


Comme animée par l’instinct de survie, j’avais réussi prononcer cette phrase qui avait eu sur lui l’effet voulu : l’arrêter.


-Je t’écoute !


Le mensonge que j’avais préparé et répété, pendant des jours entiers,  avait du mal à franchir mes lèvres. Victor avait du hurler une seconde fois pour que je réponde la peur au ventre :


-On m’a braquée il y a un mois…


La tête coincée entre mes jambes, c’est à peine si j’osais respirer. Redoutant que les coups ne me tombent à nouveau dessus.  Je restais immobile. 


-On t’a braqué il y a un mois et c’est maintenant que tu me le dis ? Tu te fous de ma gueule Hélène ?!


-Non c’est la vérité ! Je te le jure ! 


-Madame dit vrai…


« Sidonie ?! Quel courage ! »


Surpris Victor qui s’apprêtait à me frapper à nouveau s’est intéressé au récit de ma dame de ménage.


-Donc depuis un mois, ma femme et sa dame de ménage, deux menteuses me font des crasses dans le dos ?!


-Monsieur je…


-Il n’y a pas de Monsieur. Tu es virée Sidonie ! Tu peux faire tes bagages sur le champ ! 


-Victor tu n’as pas le droit de la renvoyer comme ça…Pas après toutes ces années où elle travaille pour nous…


-Silence ! C’est moi qui décide dans cette maison !...J’ai absolument  tous les droits !


Toujours assise sur le sol, je regardais Sidonie avec désolation. Dans ses yeux j’ai pu lire : 


« Ne vous inquiétez pas pour moi Madame, ça ira… »


Impuissante Sidonie a tourné les talons. Me laissant seule avec mon forçat de mari.


-Sidonie, tu as jusqu’à demain pour faire tes bagages et partir de chez moi. Je ne garde pas des fourbes doublés de voleuse sous mon toit ! Quant à toi, Hélène, ma chère épouse, sache que je n’en n’ai pas fini avec toi crois moi,  je t’infligerai le même traitement tous les jours s’il le faut, jusqu’à ce que tu me dises ce que tu as fabriqué avec le pognon. Car je ne crois pas une seule seconde à ton histoire de braquage.


-Les personnes qui m’ont braqué…Commençai-je…


Les yeux de Victor me lançaient des flèches.

-….


-Les personnes qui m’ont braquée ont parlé de gang du Bénin….Ils ont cité le nom d’un certain Nathan SACRAMENTO.

 

Victor a tiqué. Mais il a essayé de dissimuler son trouble.


-On mettra la main sur ces bandits ! Qu’importe celui qui est derrière tout ça ! Je les retrouverai et j’en finirai avec eux. Personne ne se moque de moi !


« En plein dans le mil ! »


(…)


**Stella GAGNON**


-Entre Stella…


Yannick, qui m’avait précédée tenait la porte pour moi, en homme galant.


-Merci.


-Je t’en prie.


J’avais l’habitude de déjeuner au Palais d’épicure, mais c’était la première fois que je venais dans l’espace de travail de Yann. Situé à l’étage, ce bureau offrait une très belle vue panoramique.


Une grande baie vitrée faisait office de mur. On apercevait au loin le jardin où la cérémonie aura lieu. Vue d’en haut le décor était encore plus magnifique.


Voyant que j’étais un petit peu intimidée, il me prit la main et m’entraina plus au centre de la pièce. Le contact de sa main tiède contre la mienne, me fit frissonner de la tête aux pieds. Yannick m’attira contre lui et m’embrassa dans le cou. Instinctivement je me lovai contre son torse. Doucement, je me laissais enivrer par son parfum épicé.


-Tu m’as manqué…


-Toi aussi tu m’as manqué…


Dans un baiser fougueux, Yannick s’empara de mes lèvres. La caresse de sa langue contre le mienne traduisait tout le désir qu’il avait pour moi. Je répondis à son baiser avec une intensité qui me surprit moi-même.


« J’ai envie de lui, là tout de suite, maintenant... » 


Il fit glisser la fermeture éclair de ma robe, qui tomba sur le sol. Il se détacha de moi pour me contempler. 


-Tu es tellement belle Stella…


Il me caressait du regard. Chaque parcelle de ma peau s’enflammait, lorsque les yeux de Yannick se posaient sur moi.


Ma respiration s’accélerait. J’avais chaud partout et plus particulièrement là, où les yeux de Yannick venaient de s’arrêter.


-Joli shorty…


-….


L’excitation m’empêchait de sortir le moindre mot. Yannick m’attira contre lui. Je pus constater avec délice que lui aussi se trouvait dans le même état que moi.


« Il bande dur »


Il prit ma main et la posa juste au niveau de sa braguette.


-Touche-moi Stella...


Les doigts tremblants, je déboutonnai son pantalon qui glissa sur ses chevilles. Un boxer gris clair, fin et soyeux moulait son pénis raide et droit. Tandis je m’attardais sur ses bijoux de famille, Yannick avait retiré sa chemise à la hâte. 


-Viens…M’intima-il.


Il m’entraina vers une seconde pièce.


-On sera beaucoup plus tranquille ici.


-...


Je me contentais de hocher la tête.


Il prit mes mains puis il posa une sur son torse, et l’autre sur l’énorme bosse que recouvrait le boxer.


-Regarde combien je brûle pour toi…Touche-moi partout…


Je laissai ma timidité de côté. Et je me mis à le caresser. Je lui retirai son boxer. Il se laissait faire.


« Waouh ! »


J’en ai eu le souffle coupé. Yannick nu, était mille fois plus beau que lorsqu' il était habillé.


 Je posai délicatement mes lèvres sur les siennes, humides et légèrement gonflées par le baiser qu’on s’était donné quelques minutes plus tôt. Perchée sur mes chaussures à talons hauts, j’avais conscience que ma cambrure était beaucoup plus accentuée de cette manière, je me tournais alors, offrant à Yannick une vue mémorable de mes fesses rebondies.

Je l’entendis pousser un juron à voix basse. Encouragée par sa réaction, Je me suis mise à frotter mes fesses contre sa verge durcie. Emporté mon bassin qui buttait contre le sien, Yannick s’accrocha à mes deux seins qu’il malaxait au passage à pleine main.

 Bientôt je sentis mon shorty s’humidifier, et pas que par moi...


-Viens …


Yannick s’assit sur le divan en cuir. Il tira nerveusement sur mon sous vêtement.


-Je veux te voir toute nue…


Joignant le geste à la parole, il dégrafa d’abord mon soutien gorge puis retira mon shorty. Il ne me restait plus qu’à enlever mes chaussures. C’est ce que je fis. Il m’allongea sur le divan, m’écarta les jambes et se mis à me lécher le minou. Avec l’avidité que je connaissais désormais.


-Oh Yann !...


-Oui Stella …


Sa langue agile s’activait sur mon clitoris avec une délicatesse inouïe. Il me happait,  me léchait avec une adresse hors du commun. 


« Et dire que je m’en suis privée pendant cinq ans ! Quel gâchis ! »


J’orientais la tête de Yannick, un peu plus au milieu. Là…


Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, dans mon ventre, dans mon entre jambes.


« Mon cœur bat jusque dans mon entrecuisse !  Dieu du ciel ! C’est trop excitant ! »


-J’ai envie de toi maintenant…Fais-moi l’amour Yannick …Suppliai-je entre deux gémissements. 


-Tes désirs sont des ordres…Dit-il d’une voix rauque.


Il se leva précipitamment.


-Tu vas où ?...Grommelai-je…


-On a oublié quelque chose…


-Ah oui…Le préservatif…


-Je veux que tu te caresses, pendant que j’enfile la capote…Masturbe-toi Stella…Garde ton excitation…


Je fis glisser mes doigts sur mon clitoris trempé et gonflé. Je savais exactement ce que je devais faire pour m’auto-satisfaire.


Yannick me matait dur. Ses yeux pétillaient de désir. Il ne voulait rien rater pendant le laps de temps où nos corps étaient séparés. Quand il revint vers moi, quelques secondes plus tard j’étais excitée à bloc. Il m’écarta les cuisses et remplaça mes doigts par les siens. En amant attentionné, il glissa ses doigts agiles sur ma fleur qui ne demandait qu’à être cueillie.


On changea de position. Yannick s’assit je me mis à califourchon sur lui. Tenant son sexe d’une main, il m’attira vers lui.


-Assieds-toi sur moi…M’intima-t-il.


En face de Yannick…Je me laissais glisser sur son pénis en érection.


-Aie !...


Je me raidis. Il m’était impossible de m’empaler sur sa queue.


«Et pourtant je mouille…»


-Tu as mal ? 


-Oui…Un peu...Dis-je en souriant.


- Ça fait longtemps…C’est normal que tu sois étroite. Je vais y aller doucement…Comme si c’était la toute première fois…


-D’accord…


Allongée sur le dos les jambes ouvertes et repliées à hauteur de mes fesses, j’appréciais ce magnifique instant entre Yann et moi.


**Yannick MIKALA ** 


Je faisais aller et venir mon majeur avec une lenteur qui la rendait folle. Ne tenant plus, elle m’intima de lui faire l’amour. Elle n’eut pas besoin de me le demander une fois de plus. Je me glissais en elle centimètre par centimètre,  lui arrachant au passage de petits cris, qui eurent vite fait de disparaître, sous les douces ondulations de bassin que je lui donnais. 

C’était bon de sentir mon sexe aller et venir en elle. Elle releva ses fesses et écarta davantage les cuisses, pour que la pénétration soit beaucoup plus profonde.


-Oh Yann ! 


-Oui Stella …


-J’aime ce que tu me fais…Continue…


Cette phrase a gonflé mon égo, et je me suis mis à lui faire l’amour avec une hardiesse incomparable. Elle répondait à chacun de mes  coups de rein. Parfaitement en accord, on bougeait à l’unisson.


-Yann …je crois que je vais jouir !...


-Tu peux jouir Stella…Vas-y lâche-toi…


-Et toi ?...


-Je prendrai mon plaisir après t’avoir comblée…


J’accélérai la cadence rien que pour elle. Je la pilonnais, encore et encore. 


**Stella GAGNON**


« Le septième ciel n’est pas loin, je le vois, il m’y amène. J’y suis ». 


Des spasmes puissants me secouèrent. Je m’agrippais à Yannick. Nouant mes jambes autour de sa taille, je savourais ce moment intense. 


-C’est bon !....Trop bon…Oh Yann !...Je jouis !


Quelques secondes plus tard, il me rejoignit.


C’était bon, beau, explosif ! 


« Pour notre première fois, je n’aurais pas imaginé mieux ».


Il m’embrassa fougueusement. On resta collés l’un contre l’autre. Lui dans moi. Jusqu’à ce que nos coeurs retrouvent un rythme normal.


Puis on a prit une douche. 


« Heureusement qu’il a tout ce qu’il faut au bureau ».


Complices, nous sommes partis assister à la cérémonie de mariage.


« Quelque chose de très fort vient de naître entre nous… »


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PLUMES  241 ET ELSA

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