Parti 29 : Qui es-tu vraiment ?

Write by Mayei

...Hakeen Fanti...

Alors que l’oracle parlait nous fûmes stupéfaits d’entendre un cri venir de l’assemblée. Mossane Kwam venait de s’écrouler devant tout le monde et se roulait sur le sol poussiéreux. Elle se touchait comme si le feu était à ses trousses. Tous la regardaient sans pour autant bouger le petit doigt. Il faut dire qu’on se demandait bien ce qui se passait pour qu’elle puisse être dans cet etat.

Mossane : ça bruleee...ça brûle...

L’oracle : parle maintenant sinon tu continueras à ressentir ces brulures.

Mossane : ça brûle...ça brûle

Je ne savais quel mot mettre sur ce que je ressentais présentement. C’était hallucinant tout de même de vivre une scène pareille. On a pour habitude de voir ça sur Nollywood mais là c’était bel et bien en live. Moi qui ai toujours été réticent voire incrédule face à ce genre de trucs, me voilà bien servi pour aujourd’hui. 

Tout le monde était choqué. On aurait pu imaginer tout le monde sauf la douce Mossane. Je me souviens encore quand nous étions petits de comment nous passions le temps dans sa cour à jouer avec son fils. Bien qu’il soit de loin mon cadet, il faisait quand même partie de la bande à l’époque. Elle était tellement gentille et douce cette femme ! si ce à quoi je pense se confirme et bien, elle doit surement chercher à faire carrière dans le cinéma car nous avons tous mordu à l’hameçon. Je jetais un coup d’œil à mes parents, leurs regards étaient tous aussi incrédules

Mossane : je vais parler ! Je vais parler 

Amana : Ben dis donc !

L’oracle : Cyrah est-ce elle que tu as vu ?

Je me tournais vers elle et lui serrais la main 

Cyrah : oui c’est elle 

Owoooooooh

C’étaient les cris que poussaient tout le monde dans la foule. J’aurais voulu crier mon étonnement aussi mais c’était tellement dépassant que je restais sans bouger, l’oreille attentive pour entendre ce qu’elle allait dire d’autre.

L’oracle : Mossane est-ce ta fille ?

Mossane : oui ! Oui ! C’est ma fille c’est ma fille 

L’oracle : qui est son père ?

Mossane : Felix, Felix Dankwa.

Amana s’est mise à frapper dans ses mains en criant à tue-tête, alors que tout le monde se tournait vers le roi. Il était tout pale et avait l’air d’avoir pris un coup de vieux sur le coup. Tout le monde le dévisageait mais n’osais parler. C’est tout de même le roi.  

L’oracle : vous vous êtes donc entendus et l’avez tous les deux abandonnée ?

Cyrah serra très fort ma main. Ce moment devait être assez difficile à vivre.

Mossane : Felix ne savait pas...il n’a jamais su qu’il avait couché avec moi. Je l’ai dupé, il ne pourra jamais se rappeler de ces nuits que nous avons passées ensemble lui et moi. C’est au cours d’une de ces nuits qu’elle a été conçue. 

“Owooooooooh”

Décidément elle nous étonnait de plus en plus. L’oracle fini par la libérer de l’enchantement qui l’habitait et toute honteuse elle se leva et arrivait à peine à regarder autour d’elle. Elle avait été forcée à se tenir debout au beau milieu de l’assemblée pour qu’on discute de son sort. Depuis qu’elle était debout, elle n’osait relever la tête. 

Amana : il faut qu’on décide de son sort ! Elle mérite la mort. Quand je pense que c’est moi qu’on traitait de mauvaise ! au moins dès le départ j’ai montré ma vraie nature. Elle est pire qu’une sorcière (à Mossane) et c’est à moi que tu voulais faire porter le chapeau ? lève la tête maintenant et affronte le regard de tout le monde. Affronte le regard de ton mari et de tes enfants. Tu as crié au scandale ici quand de fausses accusations sont tombées comme quoi j’aurais eu une relation extraconjugale avec ton mari maintenant tu baisses la tête. D’ailleurs je veux que le mariage de mon fils avec sa fille soit annulé dès que possible.

Felix : calme toi Amana ! Ce qui se passe ici est très délicat. Il ne faut pas prendre les décisions à la Hâte. Calme-toi et prends place, donne-nous le temps de bien vérifier les différents paramètres.

Amana : parce que vous avez couché ensemble ? il te faut plus de temps pour voir comment la sauver n’est-ce pas.

Mossane ne disait toujours rien, elle ne se défendait pas.

Felix : soigne ton langage femme.

Maman : roi Dankwa puis-je avoir la parole s’il vous plaît ?

Felix : bien sûr que oui 

Maman : je veux que Mossane réponde à une question. Était-elle à l’origine de la maladie qui a failli emporter Cyrah ?

Felix : Mossane la question t’es posée et n’essaie surtout pas de mentir à moins que tu ne veuilles encore une fois te montrer en spectacle. 

Mosane : oui c’est moi ! 

Je posais un regard vite fait sur Cyrah, qui coula une larme. Je sortis mon mouchoir de poche et lui essuyais moi-même cette larme.

Moi : Ne pleure pas mon cœur ! tu es bien plus forte que ça. Ne laisse pas ce qui se passe ici t’affaiblir ok ?

Cyrah (essuyant ses larmes) : d’accord

J’avais mal à la tête avec toutes ces révélations qui fusaient de partout. Là où ça a failli m’achever c’est lorsqu’elle confessa son association avec le vieux Touran qu’elle a par la suite tué de sang-froid de peur qu’il dévoile son secret en plein jour. Comment on peut se tromper aussi lourdement sur une personne. Comment une personne peut être aussi forte au jeu de l’apparence ? J’avais mal pour Cyrah. Savoir que sa vraie mère était prête tout, jusqu’à la tuer pour garder un secret idiot. Il y a des personnes qui n’ont vraiment pas de cœurs et Mossane en fait partie. Cette situation colle très bien avec la citation qui dit qu’il ne faut jamais se fier aux apparences. À qui faire confiance de nos jours ?

Amana : je dis qu’il faut la faire exécuter dans la forêt. C’est tout ce qu’elle mérite ! 

Felix : Dans ce cas ton fils et toi méritez de suivre le même chemin puisque vous avez essayé de vous débarrasser de moi. Fanti, Kwam, les notables, Oracle, ma maladie n’avait rien de simple. Ma femme et mon soi-disant fils avaient tout bonnement décidé d’en finir avec moi. Nul été ma fille Kiara, je serais surement déjà mort qui sait ? c’est donc logiquement que j’ai décidé de renier ce traite de fils et d’exiler cette autre sorcière qui porte le nom de Amana.

Amana qui il y a quelques secondes déjà parlait sans vouloir se taire avait perdu de sa vigueur tout à coup. Encore une autre nouvelle qui venait de porter un froid sur tout le monde. Qu’est-ce que ces femmes ont ? c’est juste incroyable. Le roi ordonna aux gardes de s’occuper de sa femme et de son fils sans même cligner des yeux. Litote, la fille de Mossane et épouse de Edjo, fils Dankwa était inconsolable. Après tout c’était son mari et le père de son fils qui venait d’être renié et contrait à suivre sa mère en exile. Quand je vais raconter tout ceci à Kham et Issan, ils ne me croiront surement pas. 

Felix : oracle peut-on avoir ton avis sur cette histoire avec Mossane ?

L’oracle : Mossane et toi avez enfreints les règles. Que tu aies été dupé ou pas, le Trône ne peut plus t’appartenir. Ton fils ayant été renier ne peut prétendre à la succession. Quant à Mossane seules deux solutions se présentent. Elle a tué quelqu’un, c’est soit la mort soit l’exile à tout jamais de nos terres. Elle ne pourra plus y mettre les pieds et ne devrai maintenir aucun contact avec ses enfants qui désormais n’appartiennent qu’à leurs pères.

...Mossane Kwam... 

J’ai perdu tout espoir de m’en sortir. Si j’avais su plus tôt que cette petite était de retour j’aurais pu créer une diversion mais j’ai été prise de court, incapable de faire quoi que ce soit. J’étais à présent assise ! Les hommes s’étaient retirés pour siéger sur mon sort. Qu’est-ce qui allait advenir de moi ? je tiens à mes enfants et si la mort ne m’attend pas, je ne les reverrai plus jamais. Je me souvins immédiatement de ma vie lorsque j’étais au royaume, chez mes parents. Il y a toujours eu ce côté-là en moi. Un côté plutôt obscur. 

Plus jeune, lorsque j’avais environ dix ans, ma mère avait mis au monde une autre fille, une autre princesse. Avant cela j’étais l’unique fille d’une famille composée de trois autres garçons. Je n’étais plus la seule dorénavant. Mon père n’avait d’yeux que pour sa nouvelle princesse qu’il se hâtait de prendre dans ses bras chaque soir qu’il rentrait. Ce n’était qu’après ce rituel qui cherchait à prendre de mes nouvelles. Un soir alors que ma mère était occupée avec mon père et les servantes un peu distraites, je rentrais dans la chambre pour bébé et sans scrupule je me servais de l’oreiller que je mis par-dessus son visage. 

J’appuyais de toutes mes forces et c’est dans cette position sur ma mère vint me trouver. Elle en fut tellement choquée qu’elle ne parvînt à dire mot. Elle me bouscula sur son passage et pris immédiatement sa fille dans ses bras ! Néanmoins elle était arrivée un peu tard, ma sœur était toute froide et ne respirait plus. 

Maman : qu’est-ce que tu as fait Mossane ?

Moi : comme ça je serai la seule. Il ne fallait pas me mettre de côté. À chaque fois que tu auras une fille, je ferai pareil.

Elle me regarda horrifier et me cria de sortir de la chambre. Je n’avais eu aucun remord, je ne regrettais rien et ce jusqu’à aujourd’hui. Maman n’avait jamais révélé que j’étais à la base de la mort de ma sœur. Je ne crois même pas que mon père soit au courant. Depuis ce jour ma relation avec ma mère ne fut plus jamais pareille. Elle me détestait mais faisait l’effort de me supporter sous son toit. Seul mon père me manifestait son amour et cela me suffisait largement. Je faisais beaucoup de bêtises mais mon visage doux et mon apparence éloignaient les soupçons de moi. J’en ai pris conscience et j’en jouais à ma guise. La manipulation ça me connaissait. Toujours avoir un visage angélique et innocent.

Felix Dankwa venait très souvent dans notre domaine car son père et le mien étaient bons amis. En secret je nourrissais l’espoir de m’unir avec lui. Il était très beau et les femmes étaient à ses pieds. Il me prenait tout simplement comme une petite sœur. J’avais surpris une discussion entre mon père et le sien. Ils prévoyaient nous unir et cette Amana a fait surface mélangeant tout sur son passage. Elle ne faisait pas les choses à moitié et ne se cachait pas derrière un personnage comme moi. Je ne connaissais pas encore les charlatans sinon je n’aurais fait qu’une bouchée d’elle.

Lorsque qu’il s’est uni à elle, je n’eu d’autre solution que d’accepter la proposition de Kwam. Au moins je serais près de Félix en étant au royaume de Assiè. Ma mère était la plus heureuse lorsque je quittais la maison. Elle m’avait assez supportée comme ça. Le jour de mon départ elle s’est présentée dans ma chambre.

Maman : j’espère que les gens là-bas te verront comme tu es…ce diable que tu es !

Moi : un diable avec ce visage là ? (La narguant) non je n’y pense pas.

Maman : un jour tu paieras pour ce que tu as fait à ta sœur et je te souhaite d’avoir une fille avec un cœur aussi noir que le tien. Mais contrairement à moi tu assisteras à sa perte et tu auras très mal.

Moi : il y a très longtemps que je ne te considère plus comme ma mère donc cette malédiction que tu essaies de mettre dans ma vie ne m’atteindra pas.

Elle se racla la gorge et me cracha en plein visage. Je reçu tout le mucus de sa gorge en pleine face. Ma réponse n’a pas tardé. Je lui ai moi aussi craché au visage. 

Maman (essuyant son visage) : je te maudis Mossane ! je te maudis !

Moi : va t’en vieille peau

Je pris mes marques à Assiè et par la même occasion fit la connaissance de Touran. J’avais réussi à soudoyer une servante des Dankwa. Elle avait apporté une potion avec un mélange qui allait affaiblir Félix. En plus de l’affaiblir cela éliminait la barrière qui nous empêcherait de nous unir qu’il y avait entre lui et moi. Je l’avais prise chez Touran. Ce soir, mon mari s’était absenté pour la ville. Je me glissais chez les Dankwa habillée comme une servante. C’est avec l’esprit embrouillé que Félix me fit l’amour. J’avais tellement souhaité vivre ce moment avec lui et je n’en fus pas déçue même si au petit matin il ne s’en rappellerait plus. J’avais recommencé l’expérience à trois reprises. 

Ma première grossesse se présenta et mon mari était le plus heureux. J’étais quant à moi effrayée. J’avais peur car au fond de moi je savais que l’enfant n’était pas de Kwam mais de Félix Dankwa. Je ne pouvais garder cet enfant et ce n’est pas faute d’avoir essayé. J’avais essayé toutes les options de Touran qui étaient sensées me faire avorter mais l’enfant était têtu. Touran me conseilla de me tourner vers bonnie et toutes les deux décidions de tuer l’enfant à sa naissance. 

Ce jour-là, lorsque j’accouchais, on me plaça l’enfant dans les bras. Je su automatiquement que c’était l’enfant de Félix. La servante que je payais d’avance chez les Dankwa m’avait il y a quelques jours remis un des pagnes de Amana. J’avais prévu le cas où notre plan ne marcherait pas. C’était une bonne chose qu’après mon accouchement, la matrone fut urgemment appelée pour faire accoucher Amana qui était elle aussi enceinte. J’avais enveloppé l’enfant et l’avais laissée sur le lac pour que bonnie la récupère. J’avais dû menacer la matrone très sévèrement pour qu’elle dise à tout le monde que j’avais perdu l’enfant.

Des années après je me rendais compte que rien de tout ça ne s’était passé. Bonnie n’avait pas respecté sa part du marché. Comme avec l’avortement j’ai essayé de me débarrasser d’elle de façon mystique mais les chose ont tourné en mal et je fus contrainte à tuer Touran de mes propres mains. Mais grâce au pagne les soupçons se tournaient vers Amana. Je savais très bien que mon mari n’y était pour rien mais je me devais de faire tout ce cinéma pour gagner en temps.

“Maman”

Je reviens à moi en entendant la voix de ma fille Litote. Je tournais la tête vers elle

Litote : comment as-tu pu ? Comment maman ?

Ina : quand je pense que toute ces années tu n’as fait que me dire que j’étais mauvaise alors que ce mauvais côté ne vient que de toi. C’est de ton mauvais côté que j’ai hérité. 

Elle me cracha au pied avant de s’en aller, me laissant la avec ma honte. Cette scène me fit drôlement penser à la dernière fois que j’avais vu ma mère. Mon fils arrivait à peine à me regarder. Il prit sa femme et s’en allèrent. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Les hommes revinrent vers nous avec à leur tête mon mari. Il s’approcha de moi surement avec mon sort entre ses mains et cela me faisait vraiment peur.

Ohoro : qui es-tu vraiment Mossane ?

Moi : ... ... 

Ohoro : je t’ai posé une question ne m’oblige pas à te porter main. J’ai passé tout mon temps à essayer de t’expliquer que je n’avais jamais eu de rapports avec la femme de Dankwa. Tu savais très bien ce que tu avais fait mais tu jouais à la victime Qui es-tu vraiment Mossane ?

Moi : je suis désolée Ohoro...

Ohoro : tu auras tout le temps et ce loin d’ici pour être désolée ! Tu as juste quelques heures pour quitter le royaume.

Moi (me jettant à ses pieds) : noooon, s’il te plaît 

Ohoro : tu préfères la mort peut être ?

Moi : ... ... 

Il se dégagea vivement de moi et S’en alla. Ma vie était totalement gâchée à cause de cette peste dont je croyais m’être débarrassée il y a vingt-quatre années de cela. J’ai regardé Félix pour essayer de m’excuser mais il détourna son regard de moi. Après tout à cause de moi, il venait de perdre son trône, à cause de moi. 

Ohoro avait demandé aux gardes de me suivre de près alors que je rangeais les affaires qui me suivront chez mes parents. Je n’arrivais pas à croire qu’il ne me donnait aucune autre chance.

Ina se présenta à moi, me regardant avec dédain, c’est fou comme elle me ressemble cette petite. Du visage jusqu’au comportement. Nous avons la même relation, celle que j’avais avec ma mère 

Ina : je veux que tu m’expliques comment tu as réussi à avoir le roi dans ton lit sans qu’il n’y ait de blocage...

Je la fixais intensément. Je sais déjà quelle trame quelque chose de pas bien mais cela peut etre aussi un moyen pour moi de revenir au royaume. 

...Cyrah Elloh ...

Maman : ça peut aller ? Tu as le moral ?

Moi : oui, ne t’inquiète pas pour moi. 

Maman : ok, Hakeen est devant la porte. Je jars retrouver Rimê et sa sœur 

Moi : d’accord...je t’aime maman !

Maman (tendrement) : je t’aime aussi Cyrah 

Elle s’en est allée pour laisser la place à Hakeen qui est venu se coucher sous les draps avec moi. Tout de suite nos pieds s’entrelaçaient. J’étais couchée, lui donnant dos et mes fesses collées à lui. Son bras entourait ma hanche et avec le deuxième, il me massait tendrement le cuir chevelu ce qui me détendait considérablement. À travers sa façon de me caresser, je traduisais sa façon à lui de me dire qu’il partageait ma douleur par rapport à tout ce qui se passe actuellement. Souvent les mots sont superflus. Seuls les gestes apaisent et c’est ce qu’il me fait en ce moment

Hakeen (a mon oreille) : je t’aime 

Moi : je t’aime aussi

Je bougeais mes fesses et sentis tout de suite le membre de Hakeen bouger. Je me mis en tête de le provoquer. 

Hakeen : Cyrah ne joue pas à ça ! Tu vas me faire rompre ma promesse 

Je me suis retournée et l’ai fixé dans les yeux. J’avais envie de lui et cette promesse ne m’intéressait pas du tout. De plus je ne lui ai aucunement demandé de me faire une promesse. C’est lui seul qui est allé soulever ça je ne sais où.

Moi : oublie cette promesse Hakeen ! Prends-moi maintenant 

Hakeen : tu l’auras voulu 

D’une vitesse éclaire, il se retrouvait au-dessus de moi, ce qui m’arracha un sourire. Ses mains glissaient sous ma robe et ses lèvres embrasaient mon cou. Il me retourne et me fait des bisous dans le dos. Je frémissais à chaque fois que je sentais sons souffle jouer sur mon dos. Il me débarrassa complètement de mes vêtements. Il se mit à me pétrir les fesses puis déposa un baiser sur chacune d’elles. Après les baisers ce fut les claques. 

Hakeen : j’adore des fesses. 

Moi : ... ... 

Il se débarrasse à son tour de ses vêtements. Nous nous embrassions avec passion. Alors qu’il m’embrassait, il glissait sa main entre mes jambes et les écartaient l’une de l’autre. Il me caressa tout lentement le bouton. Je fermais les yeux et profitait de la sensation en gémissant. Il me caressait le bouton en même temps qu’il me suçait l’un des seins. La chambre était remplie de mes gémissements. Hakeen me faisait vivre un moment de pur délice. Alors qu’il voulait s’enfoncer en moi, je l’en empêchais. 

Moi : je veux te faire plaisir aujourd’hui 

Il me regarda surpris mais fini par se coucher sur le lit. Je ne savais exactement que faire mais je me mis à le caresser...il fermait les yeux et se laissait faire. Je me lançais et me mis à lui malaxer le sexe...cette fois ci il grognait ce qui m’encouragea à continuer. 

Hakeen : merde ! Qu’est-ce que tu fais ?

Je venais de prendre son sexe dans la bouche. J’avais déjà entendu Charlène en parler. Elle m’a même expliqué comment faire et m’avait fait promettre de faire sortir la botte à Hakeen la prochaine fois qu’on avait des rapports. 

Moi : tu veux que j’arrête ?

Hakeen : non ! Continues 

Je souris avant de me concentrer à nouveau sur ma tâche. Charlène m’a dit d’imaginer que c’était une sucette sucrée. Alors c’est ce que je faisais je suçais comme je suçais le bonbon. Ses grognements se firent de plus en plus intenses et rauques. Il posa ses mains sur ma tête et m’imposa un rythme. 

Il se retira un instant et me releva moi aussi. Son regard était sombre et cela m’excitait encore plus. Il m’entraîna jusqu’à la table qui se trouvait dans la chambre et me cambra au point où mes seins étaient complètement à plat sur la table en question. Mes fesses lui étaient complètement offertes. Je sentis son gland écarter mes lèvres. Il essaya de se glisser d’un coup en moi mais n’y arrivait pas. Il dû y aller doucement mais une fois à l’intérieur, il lâcha la bête en lui. Il y allait vraiment fort faisant fi de cette plainte voilée à travers mes gémissements. C’était hard, c’était sensuel. Nous avons sérieusement fait l’amour jusqu’à ce que je sois complément exténuée. Je me suis endormie sans vraiment m’en rendre compte. C’est seulement à mon réveil, lorsque Hakeen essayait encore de se glisser en moi que je me rendis compte que j’avais dormi. Nous repartions pour un autre tour.

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