Partie 12 : à quel niveau suis-je dans ma vie?
Write by Mayei
...Nolan...
Madame Kouyo : allo Nolan ?
Moi : bonjour maman
Madame Kouyo : qu'est-ce qui se passe ? Ta voix a l'air bizarre
Moi : maman nous sommes à l'hôpital comme ça et on a besoin de vous pour Ashley
Mme Kouyo : quoi ???? Ma fille a quoi ?
Moi : maman on a besoin de vous le plus vite possible donc si vous pouvez quitter maintenant même...nous sommes à la polyclinique au plateau là
Mme Kouyo : j'arrive tout de suite avec son père
Si je vous dis que la peur ne m'habite pas c'est faux. J’ai incroyablement peur. Qu'est-ce qui m’a pris de mener une action pareille ? Elle va perdre son utérus par ma faute. Moi qui ne voulais pas l'épouser voilà maintenant ce qui arrive. Quelle autre option pourrai-je avoir ? Par ma faute elle ne pourra plus avoir d'enfants. J’ai l’impression que le ciel me tombe sur la tête.
Les parents de Ashley sont arrivés et je suis allé les chercher dehors. J’avais une boule dans la gorge par rapport à comment leur annoncer tout ça. Depuis la mère de Ashley me posait des questions, j’essayais de les esquiver en prétendant d’aller chercher le docteur que je ne trouvais nulle part.
Mme Kouyo : ma fille a quoi Nolan ? depuis je te pose la question tu ne me réponds pas.
Je vais encore tenter l’excuse
Moi : attendez je vais chercher le docteur il pourra bien vous expliquer
Mr Kouyo : Mais bon sang Nolan ils ont bien pu te dire quelque chose. Parle, tu ne vois pas l'état de ma femme ? tu veux qu’elle s’écroule d’abord avant de lui dire quoi que ce soit ?
Moi : en fait...(soufflant) Le docteur a demande à ce que vous veniez pour autoriser le fait qu'on puisse lui retirer l'utérus
Eux : quoi ????
Mme Kouyo : retirer l'utérus de qui ? Ma fille ? Pourquoi ? Comment ? Parce que ?
Je suis resté silencieux face à ses questions.
Mr Kouyo : tu me tapes sur les nerfs Nolan. J’ai l'impression que tu te reproches quelque close. Ma femme vous pose des questions que tu ignores qu'est-ce qui se passe ?
Mme Kouyo : Nolan tu vas parler ?
Moi : il se passe que nous étions ici le matin pour un curetage...
La mère de Ashley s'est évanouie avant que je ne termine ma phrase
Mr. Kouyo (sa femme Dans sa main) : jeune homme vous voyez ce que vous causez ? J'espère pour vous que ce n'est pas de votre faute que ma fille a subit ce curetage. J’espère que vous ne l’avez pas influencé sinon je vais m'assurer que vous finissiez vos jours derrière les barreaux.
... ... ...
Les parents de Ashley ont autorisé l'opération mais m'ont demandé de quitter les lieux. Je me suis dirigé Chez maman. C'est mieux qu'elle me passe son savon en même temps.
J'y ai trouvé Audrey avec son nourrisson. Voir ce bébé a encore plus accentuer le tourment dans lequel je me retrouve actuellement et ce uniquement que par ma faute. je marchais comme si la terre pesait sur mes épaules.
Audrey : ça sent les problèmes de loin !
Maman : comment tu sais ? C'est quand il a les problèmes qu'il connaît la route de chez moi. Ehui c'est quoi cette fois ?
J’ai commencé par faire la bise à chacune puis me suis assis lourdement dans le fauteuil qui était près de celui de maman. J'ai demandé à avoir un verre d'eau que j'ai vidé en un coup.
Moi (sans détour) : Ashley est entrain de de faire opérer. On doit lui retirer l'utérus
Audrey a posé doucement son enfant sans le couffin avant de bien prendre place
Audrey : quoi ?
Maman : et tu fais quoi ici ? Ta copine se fait opérer, une si importante opération et tu es ici au lieu d'être avec elle.
Je lui ai tout raconté et dans les moindres détails.
Maman : ce matin quand je t’ai appelé pour te demander si Ashley était enceinte qu’est ce que tu m’as dit ?
Moi (honteux) : que je n’en savais rien
Maman : même si tu ne voulais pas m’en parler je t’avais prévenu de quelque chose de pas bon tu aurais pu stopper.
Moi : j’ai voulu le faire mais le curetage était déjà fait
Audrey : c'est affreux Nolan. Si tu ne voulais pas de la fille il fallait le lui dire. Elle aurait pu garder son enfant l'éduquer toute seule puisque tu n'en voulais pas. Un autre homme allait l’aimer et la mettre dans sa maison.
Moi : Mais...
Maman : Mais quoi Nolan ? Tu veux te justifier ? comment ? Quand est-ce que tu vas cesser de vivre dans le passé ? Tu n'as pas honte quand tu ouvres ta bouche, toi un grand monsieur, la trentaine révolue, pour dire que tu lui as fait boire la pilule du lendemain ? une fille avec qui tu es sensé être en couple. Si tu voulais une relation libre il fallait lui mentionner ça. C'est pour aller chercher Léna n'est-ce pas ? Ouvre grand tes yeux et tu verras que la petite a avancé.
Elle ne s'occupe que de sa fille, elle est épanouie. Tu mets ta vie en suspend en te faisant de faux espoirs.
Tu au eu l’occasion de l'avoir pour toi qu'est-ce que tu as fait ? Rien...non tu lui as fait mal. Vous étiez mariés coutumièrement ici c'est toi qui sait trop te fâcher, c'est toi qui sait trop te venger tu es allé te marier en cachette avec Meira. Combien de fois nous t'avons parlé ici ? Tu as écouté qui ?
Tu as fait mal à Léna, tu as joué avec les sentiments de Meira, tu voulais encore le faire avec Ashley et voilà qu'elle perd son utérus. Quel homme va encore vouloir d'elle ?
En tout cas sois prêt toi à l'épouser car si c’était de ma fille qu’il s’agissait c’est ce que j’aurais exigé.
...Olivier Thalmas...
Moi : tu es sûr que tu ne peux pas te libérer ?
Richard : tu connais les femmes enceintes. Elle est seule à la maison je n'ai pas envie de la laisser toute seule on ne sait jamais si elle a un malaise
Moi : tu as parfaitement raison. Reste à la maison et prend soin d'elle et de mon filleul aussi
Richard : tu t'autoproclames parrain déjà
Moi : et ce n'est pas du tout à discuter. Je vais voir si je ne peux pas trouver quelqu'un d'autre
Richard : ok.
En sortant de son bureau, j’ai marqué un arrêt devant celui de mademoiselle Hamza. Quelque chose m'attirait. Elle avait encore sa veste sur la chaise. Elle tournait dans son fauteuil en lisant un document. Ses cheveux elle les avait relevés en un chignon négligé et avait des verres. Je ne savais pas qu'elle portait des lunettes. Son stylo était dans sa bouche qu'elle passait souvent sur ses lèvres. Ce geste me dérangea étrangement. Je la contemplais toujours quand elle leva les yeux vers moi. Je n'avais d'autre choix que de rentrer pour ne pas donner l'impression de celui qui regarde.
Moi (ouvrant la porte) : mademoiselle Hamza
Mlle Hamza : oui monsieur
Moi : passerez votre veste et trouvez moi dans mon bureau
Mlle Hamza : bien monsieur
J’ai regagné mon bureau en l'attendant. Je ne sais pas pourquoi mais l'image d'elle s'est imposé à moi c'est-à-dire elle sans sa veste et ce stylo qu’elle passait sur ses lèvres. Ce geste était anodin mais…
Mlle Hamza : je suis là monsieur
Moi (poussant l'enveloppe vers elle) : prenez l'argent dans cette enveloppe et prenez vous une robe de soirée. Nous allons à une cérémonie dans le cadre du travail ce samedi
Mlle Hamza : euh vous me prenez au dépourvu.
Moi : je pense que pour le boulot vous ferez tout de même une place dans votre weekend
Mlle Hamza : bien monsieur
Moi : c’est tout vous pouvez vous en aller
Elle s'est retournée et a marché vers la porte
Moi : vous oubliez l'enveloppe
Mlle Hamza : je n'en aurai pas besoin merci
Mes yeux ne se décollaient pas de son fessier rebondit. Je secouai la tête. Mais qu’est ce qui m’arrive bon sang ? la dernière fois c’était ses seins dans ce bustier qui m’empêchaient de me concentrer pour lui parler et cette fois-ci me voilà en train de reluquer son fessier. Je n’ai jamais eu ce genre de pensées envers une collègue.
...Nolan Ehui...
Ashley s'est réveillée. J'ai reçu un appel de son père me disant de venir le plus rapidement possible. J'ai appelé mon père pour qu'il m'accompagne mais il n'est pas disponible. Du coup c’est maman qui m'accompagne. Nous avons trouvé tout le monde à la salle d’attente et après les salutations nous nous sommes assis. La mère de Ashley pleurait en silence tandis que ses frères et leur père me fusillaient du regard.
Personne n'osait dire quoi que ce soit jusqu'à ce que le docteur vienne nous annoncer qu'on peut enfin la voir. Je n'ai pas voulu me lever, que ses parents aillent la voir en premier.
Mr. Kouyo : tu es assis tu ne te lèves pas ?
Moi : ... ... ...
Mr. Kouyo : tu veux que ce soit qui qui lui annonce la nouvelle ?
Maman m’a doucement dit d'y aller et de me plier à tout ce qu'ils diront. Avais-je le choix ? je suis en position de faiblesse.
Ashley avait l'air faible, vraiment fatiguée
Moi : comment tu vas ma belle ?
Ashley : hum...(regardant sa mère) qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi tu pleures ?
Moi : Ashley écoute moi...
Ashley (affolée) : qu'est-ce qui se passe Nolan ?
Moi : calme-toi s'il te plaît. Ce matin le cu...le curetage a mal tourné. Il a donc fallu qu'on te retire l'utérus pour arrêter le sang qui coulait et ainsi te sauver la vie.
Mme Kouyo : owwww....ma fille ooooh
Ashley : Nolan tu dis quoi ? TU DIS QUOI ?
TU DIS QUOIIIIIIIIIIII ?
Moi : calme toi Ashley
Ashley : IL FALLAIT ME LAISSER MOURIR OOOOH SNIIIIFFF POURQUOI ? POURQUOI MOIIIIII ?
Elle a tellement crié que Les infirmières sont rentrées en fracas dans la chambre. Elle criait, elle pleurait. Sa mère a essayé de la prendre dans ses bras mais n'arrivait pas à la calmer. Je crois que les cris ont aussi attiré son père.
Mr Kouyo : calme-toi ma fille calme toi. Je veux seulement savoir s'il t’a obligée à faire ce curetage et je le fou en tole.
J’ai eu des sueurs froides car dans mon fort intérieur je sais que j'y suis pour beaucoup dans cette affaire. Moi qui croyais me débarrasser d’elle après cet épisode !
Elle continuait de pleurer et crier. Ça faisait de la peine de la voir ainsi.
Mr Kouyo : je veux que tu partes, que tu sortes d'ici. Je t’attends, les tiens et toi dès qu'elle sortira de cet hôpital. Je veux vous voir chez moi. Sors de cette chambre.
Je ne me suis pas fait prier. Je suis dans de beaux drap. J'ai retrouvé maman dehors et nous avons pris notre route.
Maman : commence à te préparer pour épouser Ashley
Moi : Mais je ne l'aime pas maman. Je ne peux pas me forcer dans un mariage sans amour.
Maman : tu vas apprendre à l’aimer
Moi : Je sais que j'ai gaffé mais il doit bien y avoir une autre alternative. Je peux la dédommager en espèce par exemple.
Maman : Nolan tu me déçois. Imagine que ce soit Audrey à la place de Ashley ça te ferait plaisir ? Imagine que ce soit Mia...
Moi : maman ne va pas là-bas
Maman : tu vois comment tu es égoïste ! Pourquoi pour Mia je ne dois pas y aller ? Tu grandi en âge mais la sagesse te manque et je ne sais pas à quel moment elle t’habitera. Et crois moi faire cette remarque me fait terriblement mal car ça sous-entend que j’ai du sûrement rater quelque chose chez toi en tant que mère.
C'est tout ce qu'elle a dit, après elle a gardé le silence jusqu'à ce que je la dépose à la maison. J'aime Léna, c’est elle que je veux. Je regrette tellement de choses. Si seulement on pouvait revenir en arrière, il y a beaucoup de choses que j'aurais changées. La fois passée à la boulangerie je suis tombé sur Meira et son époux, un blanc, ils ont même deux petits garçons. Comme maman le dit à quel niveau suis-je dans ma vie ?
...Léna Hamza...
Je laisse tomber négligemment des mèches de chaque côtés de mes oreilles, passe un rouge à lèvre rouge vif et admire enfin le résultat.
Moi : qu'est-ce que tu en penses Mia ?
Mia : tu es toute belle maman
Moi : merci ma puce
J'ai passé mes escarpins et nous sommes descendues ma fille et moi. Monsieur Thalmas ne passera pas me chercher donc j’ai encore la voiture de maman.
Maman : tu es sûre que tu pourras conduire avec ce genre de chaussures ?
Moi : aie confiance. Tu as peur de quoi ?
Papa : tu as ta clé j'espère, ne viens pas nous déranger à X heure. Vous vous habillez comme ça on ne sait pas où vous allez. Les temps ont trop changé
Moi : j’ai ma clé papa je ne vous dérangerai pas lol ce n’est pas toi qui parlais sur mon pagne la fois passée.
Papa : hum
J’ai dis au revoir et j'ai enfin pris la route jusqu'au Novotel. Une fois là je me suis rendue compte que je n'avais pas le numéro de monsieur Thalmas et lui non plus. Comment allais-je lui faire savoir que je suis là devant l'entrée ? J’ai présenté mon invitation et je suis rentrée quand même. Je le cherchais du regard ce qui était difficile puisque les lumières n'étaient pas vives.
"Mlle Hamza ?"
J'ai reconnu sa voix dans mon dos et me suis tournée vers lui.
Moi : bonsoir monsieur Thalmas
Il n'a pas répondu à mon bonsoir quelque peu occupé par ma tenue. Je crois qu'il a scruté chaque carré de ma tenue, cette robe à bustier rouge que j’avais minutieusement choisie.
Moi (me raclant la gorge) : bonsoir monsieur Thalmas
Mr Thalmas (se reprenant) : vous pouvez m'appeler Olivier ce soir
Moi (surprise) : Murielle ou Léna
Olivier : bien
Il a passé sa main dans le bas de mon dos, genre ce geste d'appartenance, ce qui m’a fait sursauter
Olivier : regagnons notre place
"Monsieur Thalmas ?"
Nous nous sommes retournés tous les deux vers cette voix. C'était un homme âgé qui souriait fortement à monsieur Thalmas...enfin à Olivier
Olivier : oh bonsoir monsieur Koné comment allez vous ?
Mr Koné : je vais bien merci. Je ne vais pas vous poser la question vue cette charmante créature qui vous accompagne vous ne pouvez qu'allez-vous bien
J’ai fais un sourire gêné
Olivier : monsieur Koné je vous présente Murielle Hamza ma...
Mr Koné : je vois que vous avez suivi mes conseils de la dernière fois. Je ne vois pas de bague mais j'espère que cela ne tardera pas à venir.
J'ai saisi ce à quoi il faisait allusion et j’ai regardé Olivier qui paraissait tout aussi gêné que .
Mr Koné : venez à ma table
Il est passé devant et nous le suivions derrière
Moi (chuchotant) : Il pense qu'on est ensemble vous et moi ?
Olivier : je crois bien que oui
Moi : et vous laissez faire ?
Olivier : juste cette nuit
Nous nous sommes assis à la table de monsieur Koné, c’est lui qui a fait les présentations me faisant passer pour la fiancée de monsieur Thalmas. Je me suis imaginée une seconde étant réellement sa fiancée, s'il a le même caractère que celui du bureau et bien ça ne va pas le faire.
La soirée était très bien animée. Elle était dédiée à l’entreprenariat. En cette soirée j'ai vu qu'il faut juste la bonne idée, celle qui se démarque des autres et le reste suivra. Il y'a des idées vraiment intéressantes. Chaque personne passe et présente son projet. Les membres du jury décideront à la fin du grand gagnant. Il aura droit à des financements qui l’aideront à mettre sur pied son projet. Je crois que toutes les sociétés présentes ici sont donatrices.
Monsieur Achi : j'aime bien l'idée de celui-ci. Mais il aurait pu énoncer le manque de volonté de employés dans les risques
Monsieur Koné : c’est vrai que cela peut être très coûteux pour la société. Tu paies les employés mais ils montrent un désintérêt complet à la tâche si bien qu'on perd facilement les clients.
J'aimais ce sujet
Moi : excusez-moi je peux intervenir ?
Monsieur Koné : Mais bien sur allez y
Moi : je voulais juste dire que tout part de l'entretien d'embauche. Il faut connaître le type d'employés que vous engagez. Vous devez connaître leurs préférences, dans quoi ils se sentent à l'aise, leurs personnalités. Quelqu'un qui est réservée qui se sent bien en travaillant seul ne pourra pas être productif en travaillant en groupe ou en gérant une position qui impose qu'il côtoie du monde à longueur de journée. Il ne pourra pas aucunement atteindre les objectifs fixés pas l'entreprise. Il y'a des tests de personnalité qu'on peut faire passer aux candidats qui sont même gratuits. Vous pouvez insérer ça dans votre processus de sélection et vous verrez.
Monsieur Koné (souriant) : monsieur Thalmas ?
Olivier : oui monsieur
Monsieur Koné : vous avez trouvé une perle, je vous conseille de la garder la jalousement sinon il y a un de mes fils qui cherche présentement une épouse.
Olivier : je le ferai monsieur
Monsieur Koné : passez à mon bureau ce Lundi j’ai une autre société à faire assurer et elle est à vous.
Olivier (Les dents dehors) : j'y serai
Il a passé sa main en dessous de la table et m’a caressé la main. J’ai lève les yeux vers lui vraiment non mais vraiment surprise par son geste. Cela doit être du au fait qu’il soit heureux d’avoir obtenu un contrat. Ça faisait deux gestes surprenants en une même soirée.
Moi : chéri mon verre est vide tu peux m'en apporter un autre ?
Il faut que je profite du fait que je sois sa fiancée pour une nuit lol.
Olivier : bien sur
Oh la la qu'est-ce que ça fait du bien d'envoyer un patron comme monsieur Thalmas. Vraiment merci monsieur Koné. Sans vous cela n'allait pas être possible.
Plus tard avant l'annonce du Gagnant, Le cocktail a été ouvert. Ce n'était rien de lourd. Il fallait se déplacer de table en table et piquer ce qu'on voulait. Olivier a dit qu'il n'avait pas tellement faim donc je l'ai laissé sur la table.
Je faisais la ronde quand ce monsieur s’est présenté à moi. Seigneur le gars était beau, avec un teint mielleux. En plus la taille il l'avait.
Lui (me tendant la main) : bonsoir...
Moi : Murielle...bonsoir....
Lui : Fabrice. Je vous observais depuis, vous êtes tellement belle que je n'ai pas pu m'empêcher de venir vers vous.
Moi : merci du compliment c'est vraiment gentil.
Demande seulement Le numéro je te donne avec grand cœur
Fabrice : vous êtes venue accompagnée ?
Au moment de répondre j'ai senti une main dans mon dos qui me tirait vers...Olivier. Le temps que je sache ce qui se passait, il posait ses lèvres sur les miennes et m'embrassait délicieusement. J'avais envie de me détacher mais jamais je n'avais connu un baiser si exquis, si parfait. Ses lèvres étaient si douces...j'en avait la chaire de poule
Olivier : ouvre les yeux maintenant
Je réalisais qu'il avait mis fin au baiser mais que j'étais restée toujours Les yeux fermés.
Olivier : finalement j'ai eu faim Mais je crois que ton pointeur a disparu