Partie 17

Write by Mayei

… Sandra …

Je suis en couple avec Loïc ! je me sens tellement bien avec lui ! il travail au dans un petit restaurant où il fait la plongée, en tout cas c’est ce qu’il m’a dit. Je n’ai pas encore eu l’occasion d’aller dans le restaurant en question, et même si j’y vais je ne vais surement pas rentrer dans la cuisine.

Il loue un petit studio mais bien aménagé c’est là-bas qu’on se voyait dans nos débuts à cause de Damien. Je ne comprends pas les garçons avec leurs affaires qu’entre amis on ne sort pas avec les petites sœurs. Je me rappelle du jour ou Damien nous a surpris, je ne vous dis pas comment ça a chauffé ici. Les coups pleuvaient en désordre moi même j’avais commencé à pleurer. 

Loïc a du vraiment s’expliquer avec Damien pour lui faire comprendre qu’il voulait faire du sérieux avec moi et qu’il n’a rien à craindre. Damien même ne me parlait plus, il me reprochait le fait de me laisser embobiner par Loïc soit disant qu’il sait comment Loïc traitre les filles.
Mais aujourd’hui tout est rentre dans l’ordre et je suis plus que contente.

Je suis au centre commercial aujourd’hui avec une amie de la fac, Anne, on fait un peu le tour des magasins. J’ai pris quelques effets à Tati et je me suis mise dans la ligne pour passer à la caisse.

La caissière : vous avez trouvez tout ce que vous vouliez ?

Moi : oui merci !

Elle s’est mise à scanner tout et m’a donné mon total qui était de 12.30 euro. J’ai fais sortir ma carte bancaire.

La caissière : mademoiselle votre carte a été refusée.

Moi : ce n’est pas possible réessayez s’il vous plait !

Mon cœur commençait déjà à battre fort comme ça dans ma poitrine ! Je réfléchissais fort dans ma tête. La dernière fois que j’ai regardé mon compte j’avais plus de 100 euro donc ce n’est pas possible que pour 12.30 euro ma carte soit rejetée. 

La caissière : ça ne passe toujours pas !

J’ai fais signe à Anne qui a donné sa carte pour me sauver la face !

Anne : passe dans le guichet pour vérifier si ton argent est toujours là

Moi : tu as raison ! 

Je me suis arrêtée pour vérifier mais la machine refusait toujours ma carte et je ne comprenais rien.

Anne : souvent ça fait ça, il doit surement avoir un problème avec la carte, passe à ta banque pour voir.

Moi : heureusement qu’on est sorti tôt alors.

J’ai jeté un coup d’œil rapide à ma montre, il était 13 heures donc j’ai le temps pour m’y rendre. Anne est descendue à son arrêt et j’ai continué mon chemin jusqu'à ma banque. Depuis la première fois que j’avais ouvert mon compte, je n’avais plus remis les pieds ici.

Je me suis mise dans le rang et arrivé devant la dame, j’ai expliqué mon problème. Elle m’a demandé de patienter avant de rencontrer un des responsables. J’ai attendu patiemment jusqu'à ce que ce soit mon tour.

Je suis rentrée dans le bureau et je me suis installée dans le fauteuil qui se trouvait devant moi. La personne qui devait s’occuper de moi me donnait dos et était en plein dans une conversation téléphonique où j’entendais pleins de grands nombres.

Il a fini et s’est retourné vers moi. A ce moment précis, j’ai cru halluciner… je me suis frotté les yeux pour m’assurer que je voyais bien.

Moi : Loïc ?

Lo : Sa..Sandra

Pourquoi les gens aiment jouer comme ça ? quelqu’un qui me dit qu’il est plongeur dans un restaurant, c’est lui qui est assis devant moi dans cette banque ? pardon c’est mieux pour moi je prends mon sac et je me barre d’ici

… Coralie …

Aujourd’hui ça fait un an que j’ai perdu ma fille à l’hôpital et on peut dire que je suis d’humeur massacrante. Avec Roland on a recommencé à se parler sans que je n’ai présenté des excuses à ses parents. En tout cas je suis décidée et rien ne va m’arrêter. J’ai fermé tous les rideaux, je n’ai pas envie de sentir le soleil aujourd’hui. Je veux noyer mon chagrin autant que je peux. Je n’ai pas pris de douche, rien en tout cas. La manière dont Roland m’a laissée le matin c’est comme ça qu’il est venu me trouver.

Ro : non Coralie tu ne vas pas me dire que depuis le matin tu es restée au lit ?

Moi : et alors ? il est où le problème ?

Ro : le problème est que tu ne peux pas vivre comme ça. Sors un peu, tu n’as même pas d’amie. Tu trouves ça normal ?

Moi : tu sais au moins on est quel jour aujourd’hui ?

Ro : jeudi pourquoi ?

Moi : la date ne te dit rien ?

Il a semblé réfléchir, je ne sais même pas pourquoi je lui demande vue que c’était même pas son enfant.

Ro : Coralie où tu veux en venir ?

Moi : ma fille est morte ça fait un an aujourd’hui et je pense que j’ai bien le droit de vivre ce jour comme je le souhaite.

Il s’est assis tranquillement sur le lit en passant ses mains sur son visage. 

Ro : Coralie il faut sérieusement qu’on fasse un autre enfant pour combler cette perte. Il ne faut pas rester et buter sur cet évènement tragique. La vie avance, avançons comme elle.

Je l’ai regardé de haut en bas et j’ai remonté mon drap par dessus ma tête. Je ne veux plus entendre ses conneries qu’il me raconte la. Un autre enfant, comme s’il en a déjà eu.

… … … …

Ro : CORALIE

Moi : … … 

Ro : CORALIE

Mais pourquoi il crie mon nom comme ça dans toute la maison ? quand les gens sont en paix il y en a d’autres qui n’aiment pas ça.

Moi : Roland qu’est ce qui se passe et tu cries mon nom partout comme ça ?

Ro : où est la nourriture ?

Moi : je n’ai pas encore préparé

Ro : et tu me sors ça comme ça, comme si c’était la chose la plus normale sur cette terre

Moi : tu veux que je te dise ça comment ?

Ro : tu n’es pas sérieuse ! tu as renvoyé la servante soit disant c’est toi la maitresse de maison et me faire à manger à temps tu n’en es pas capable ?

Moi : calme-toi je vais faire ça vite !

Il a continué à crier pendant que je me dirigeais dans la cuisine. Il veut manger n’est-ce pas ? et bien il mangera. J’ai pris tout mon temps dans la cuisine comme si personne ne m’attendait et après quelques heures je suis ressortie faire la table et informer l’autre idiot de passer a table.
Il s’est exécuté en marmonnant je ne sais quoi. Est-ce que c’est mon problème ? je l’ai servi et je me suis installée en face de lui pour le regarder manger.

Ro : tu ne manges pas ?

Moi : non je n’ai pas faim, je préfère te regarder manger

Ro : humm

Il m’a regardée bizarrement avant de prendre sa première bouchée qu’il a recraché aussitôt.

Ro : TU VEUX ME TUER CORALIE ?

Avec sa main, il cherchait à atteindre la bouteille d’eau que je me suis empressée de prendre.

Ro : tu vas me passer cette bouteille et vite ! comment tu peux mettre autant de piment dans la sauce ? tu es folle ?

Je riais à gorge déployée devant sa mine, on aurait dit qu’il allait même mourir. Il faisait pendouiller sa langue comme un chien assoiffé.

Moi : la prochaine fois viens encore me crier la dessus ! tu penses que je suis ta servante par hasard.

Ro : Coralie passe moi cette bouteille.

J’ai fais tomber la bouteille qui s’est brisée en mille morceaux faisant couler l’eau qui était à l’intérieur.

Ro : tu fais de cette cohabitation un enfer Coralie, je vais finir par te faire mal

Moi : et à ce que je vois tu aimes bien vivre en enfer ! plus vite tu vas y mettre un terme avec le divorce, plus vite tu iras au paradis. Maintenant si tu veux bien m’excuser.

Je suis passée devant lui pendant qu’il se dirigeait vers la cuisine pour prendre de l’eau je suppose. Je me suis mise à compter et avant que je n’arrive sur le chiffre 3 il s’est mit à crier mon nom à nouveau comme un malade. J’ai bouclé la porte de la cuisine et la clé est dans ma main. Où il va boire de l’eau, il me dira. Dès que je suis rentrée dans la chambre j’ai aussi bouclé la porte qu’il dorme dans l’une des chambres je m’en fiche. On verra de nous deux qui va capituler dans cette maison !

… Stéphanie …

Ro : je ne comprends plus ta sœur, elle a décidé de me rendre l’existence exécrable et franchement j’en ai ras-le-bol

Moi : c’est ce qui arrive quand tu forces quelqu’un qui ne t’aime pas à t’épouser maintenant tu te plains, il faut assumer mon frère

Ro : je ne t’ai pas demandé de venir pour te payer ma tête tu as compris !

Moi : mais que veux tu que je te dise ? c’est la vérité pourtant.

Ro : d’ailleurs même commence à me faire plaisir, je n’ai pas tout mon temps.

Moi : quand est-ce que tout ceci va prendre fin Roland ? notre arrangement c’était que je te file Coralie, ce que j’ai fais donc pourquoi tu ne respectes pas ta part du marché ?

Ro : est-ce de ma faute si ta sœur ne me satisfait pas ? elle passe son temps a regarder le plafond a chaque fois qu’on le fait. Elle ne gémit pas, elle ne varie pas les positions et tu es mille fois bonne qu’elle alors tais-toi et fais moi plaisir

Je me suis mise à me déshabiller a contre cœur et je me suis baissée pour prendre son sexe en bouche. Cette situation me dérange de plus en plus. Je croyais être sauvée avec le mariage de Coralie mais non, Roland a décidé de faire durer mon calvaire. Je maudis ce jour ou il m’a surprise avec mon amant. C’est ce jour la que mes malheurs ont débuté. Maintenant je ne sais même pas comment me sortir de cette situation. Si mon mari l’apprends c’est sûr que mon père ne va faire qu’une bouchée de moi et la manière dont l’affaire va s’ébruiter la, je ne suis pas prête à supporter ça donc je vais faire comment ? je vais continuer à être le vide couilles de Roland

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