Partie 19

Write by Ornelia de SOUZA

Ma supposée fausse-couche avait arrangé beaucoup de choses dans ma vie. Je n'aurais jamais imaginé qu'accuser Carin était la clé pour tout. Depuis cet événement, il était devenu un autre homme. Plus attentionné, plus doux et prêt à faire des efforts. Il passait beaucoup plus de temps avec moi à la maison, m'accompagnait pour les courses et me parlait de ses projets à court et à long terme. Il prévoyait de reprendre le boulot dans les jours prochains. Il voulait aussi que je me construise une carrière, ce qui ne m'intéressait absolument pas. J'avais déjà son argent alors pourquoi me déranger. Pour moi, les gens qui travaillait le faisaient uniquement pour l'argent. Ce n'était pas mon cas à moi. L'argent je l'avais déjà alors je ne faisais que lui répondre que j'y réfléchissais même si chercher un emploi ou une occupation était le dernier de mes soucis. J'étais quand même plus heureuse au côté de Carin que je ne l'avais jamais été de toute ma vie. Il me couvrait de cadeau et de fleurs. Cela était évident qu'il culpabilisait énormément pour la perte de l'enfant. Parfois je m'en voulais pour l'avoir autant manipuler mais comme je disais toujours, tout les moyens sont bons pour arriver à ses fins. Une fois de plus aujourd'hui, nous allions dîner dans la maison familiale de Carin. C'était devenu une habitude hebdomadaire.


-Où se trouve Irina? s'enquérit Carin

-Cette catin est en voyage avec sa nouvelle conquête; répondit Ashley qui se servait à nouveau.

-Pourquoi tu manges autant? l'embêta son frère. Toi qui ne mangeait même pas trois cuillères de ton plat, aujourd'hui tu te resserres.

-Oh laisse ta sœur ! intervins-je alors que les concernés partaient dans un fou rire.


La relation entre Ashley et Carin s'était aussi nettement amélioré depuis que Carin faisait des efforts. La vérité, c'est qu'il agissait exactement comme Ashley le désirait donc elle n'avait plus rien à lui reprocher.


-Je suis ravie de t'avoir vu ma fille; murmura ma belle-mère en se penchant vers moi. Mon fils a changé et ça se voit. Il est de nouveau le petit garçon que j'ai élevé. Merci.


Je souris timidement. Cette femme m'était reconnaissante. J'avais enfin la vie de mes rêves. 


-Nous allons devoir partir maman! lança Carin en regardant sa montre.

-Non; protesta sa mère. Rester un peu plus je vous en prie. 

-Je reviendrai te voir dans la semaine maman promis! dit Carin en se levant de son siège.


Il se dirigea vers sa mère et lui posa un baiser sur le front puis il me tendit sa main pour m'aider à me lever. Quel homme galant! Je le suivis hors de la maison et une fois installé dans la voiture, je me penchai vers lui pour lui donner un de ses baisers dont moi seule avait le secret. Comme sa mère m'avait remercié plus tôt, je le remerciais à mon tour pour cette joie qu'il me donnait. J'explorai son torse de ma main à travers sa chemise puis je glissai ma main vers sa ceinture. Avant que je ne puisse aller plus loin, il m'aggrippa fermement la main pour m'obliger à m'arrêter. Il décolla sa bouche de la mienne puis il me repoussa d'un geste doux. C'était comme ça depuis que tout allait bien entre nous. J'avais tenté tellement de fois de coucher avec mon homme sans succès que je commençais à me poser des questions. Carin ne me laissait jamais approcher son sexe. J'avais porté des lingeries plus sexy les unes que les autres. J'avais toujours tout fait pour le mettre en situation mais mon homme ne réagissait pas. Je me rappelais souvent de cette nuit où je l'avais drogué et où je n'avais pas réussi à redresser son intimité. Cet homme était-il impuissant? Bien entendu, rien ne pouvait être beau sur toute la ligne. S'il était un bon et riche mari, il ne pouvait être un bon coup au lit. Je ne savais pas si je pouvais supporter cette abstinence forcé longtemps. 

Le rejet de Carin avait jeté un froid sur l'atmosphère. Le reste du trajet se fit en silence. 


-J'ai une course à faire; me dit Carin une fois arrivé à destination

-Quelle course? questionnai-je suspicieuse

-J'ai des choses à régler avant de reprendre le boulot... Juste de la paperasse.


La réponse de Carin me satisfit. Je descendis de la voiture et je l'observai s'éloigner au loin avant de me retourner et d'introduire ma clé dans la serrure du portail. Je poussais le portail pour entrer dans la maison lorsqu'une main me poussa à l'intérieur. Je sentis une ombre entrer derrière moi. Avant même de me retourner, je savais déjà de qui il s'agissait. 


-Roland! sifflai-je

-Oui, en personne; me narguant l'homme ventru

-Sors d'ici! dis-je en le repoussant vers le portail. Sors de ma maison!

-Non; dit-il en me maîtrisant. Maintenant je suis là et on va régler nos comptes. Ça fait des semaines que tu m'évites ma jolie et aujourd'hui je vais te montrer de quoi je suis capable. 

-Pour qui tu te prends ? criai-je. Tu vas sortir de ma maison tout de suite. 

-De ta maison! répéta t-il de son ton moqueur habituel. Tu penses que tu es intelligente ? Profiter de moi et ne pas tenir ta promesse? C'est aujourd'hui que tu vas comprendre qu'on ne joue pas avec tout le monde. 


Je tressaillis face à ses menaces. Ses yeux étaient rouges de sang et ses mains tremblaient de colère. Il semblait sous l'emprise de l'alcool. Depuis que j'avais simulé la fausse couche, j'avais tout mis en œuvre pour l'éviter et jusqu'ici, cela avait fonctionné. Je priais ma bonne étoile pour qu'il passe à autre chose et arrête de me désirer mais je constatais que ce n'était pas le cas. 

J'avançai une fois de plus pour le pousser vers la sortie mais il me gifla du revers de sa main droite. Mon oreille se mit à siffler tant son geste était violent. Je reculai effrayée. Ce Roland qui se tenait devant moi n'était pas l'homme que j'arrivais toujours à manipuler. 


-Roland contrôle toi! lançai-je. Tu vas sortir de cette maison sinon je vais hurler. Je vais hurler...

-Mais vas-y! fit-il en avançant vers moi. Crie de toutes tes forces. Je n'ai même pas peur. J'aurais déjà fait ce que je suis venu faire avant que quiconque ne vienne te porter assistance. 

-Je t'en supplie; dis-je en changeant de stratégie. Tu sais que je tiendrai ma parole. Si on le fait comme ça et ici ce ne sera pas...

-Trêve de bavardage; m'interrompit-il en levant sa main. Rien de ce que tu diras cette fois-ci ne m'intéresse. Rien! 


L'heure était grave. Roland était plus que décidé à arriver à ses fins. Cette fois-ci je n'allais pas pouvoir le convaincre avec mes mots. Hurler aussi n'était pas une solution envisageable. Le quartier était vide et Roland le savait aussi bien que moi. La seule solution qui s'offrait à moi, c'était la fuite et j'allais l'employer immédiatement. Je commençai par descendre de mes talons sous le regard de Roland. 


-Tu fais quoi? demanda Roland. Ne pense même pas à t'agenouiller pour me supplier. Ça ne fonctionnera pas.


Alors qu'il s'y attendait le moins, je pris mes jambes à mon cou vers l'intérieur de la maison en l'abandonnant sur place avec mes chaussures. La porte du salon était bien trop lourde et difficile à refermer. Le temps que je n'y arrive, Roland serait déjà à mon niveau alors je me contentai de l'ouvrir et de continuer mon sprint vers la chambre qui était déjà ouverte. Je m'enfermai à double tour le cœur battant. Roland s'abattit sur la porte avec son poing. Il criait à me faire trembler le corps tout entier. Oui, j'avais déjà été violée. Oui, un nouveau viol ne me tuerait pas mais il était hors de question que je subisse ça à nouveau. Pas maintenant que la joie avait enfin fait irruption dans ma vie. Roland n'allait pas tout détruire. Il continuait de cogner furieusement contre la porte. À un moment, il s'arrêta à mon soulagement. J'entendis ses pas s'éloigner. J'avais gagné ? J'avais gagné ! Je me rapprochai sur la pointe des pieds pour coller mon oreille à la porte. Je n'entendis aucun bruit pendant quelques secondes puis soudainement un énorme "boum" m'obligea à m'éloigner. Je sentis encore ses pas s'éloigner puis un autre "boum" retentit. Roland tentait de défoncer la porte. Mon Dieu! Cet homme était incontrôlable. J'observai la porte et il était clair qu'elle n'allait pas tenir longtemps. Il y avait encore la salle de bain mais la clé n'était pas dans la porte. Je n'avais pas assez de force pour retenir Roland mais je n'avais plus le choix. Je courus me réfugier dans la salle de bain. Un buffet où était rangé nos serviettes y était. J'entrepris de le pousser pour bloquer la porte mais il était assez lourd. Au moment exact où le meuble effleurait la porte, j'entendis la porte de la chambre céder sous le poids de Roland. Il traversa rapidement la pièce de ses grands pas digne d'un hippopotame. Il se jeta sur la porte de la salle de bain et propulsa le meuble sur moi. J'émis un cri aigu tant la douleur traversa ma jambe qui resta coincé sous le meuble. Roland entra dans la pièce et marcha sur le meuble pour m'atteindre. J'hurlai sans retenue. Il voyait parfaitement que mon pied était bloqué sous le meuble mais il l'avait fait pour me faire du mal. 


-Ma petite Mélaine; dit-il en s'accroupissant près de moi; je t'ai déjà dit que ce n'était pas tout le monde qu'on traitait de la sorte. 

-S'il te plait Roland ; murmurai-je. Aide moi je t'en supplie! J'ai mal... J'ai mal...

-Ooooh! s'exclama t-il. Tu as mal ?

-Oui, aide moi à soulever ce...

-J'ai aussi mal; cria t-il subitement en saisissant son entre-jambe. J'ai mal là alors disons que ce meuble sur ta jambe n'est que la punition que tu mérites pour ne pas avoir tenu ta promesse.


J'avais vraiment mal alors je ne pouvais plus lui répondre. Il me saisit alors par les cheveux puis il se rapprocha de mon visage.


-Tu veux que je t'aide? demanda t-il en me postillonant sur la face.


J'hochai la tête pour lui signifier que oui. Il se leva en tenant toujours mes cheveux puis il me tira. La double douleur que je ressentis n'était comparable à rien de ce que j'avais déjà ressentis dans ma vie.


-NOOOONNNN!!! PAS COMME ÇA ! PIIIITIIIÉ!


Il s'arrêta pour s'accroupir à nouveau près de moi puis il me demanda d'un air méchant.


-Pas comme ça ? Alors dis moi comment veux-tu que je t'aide? 

-Tu es malade Roland; murmurai-je à bout de souffle.

-Non; fit-il en pouffant de rire. Moi malade? Tu te trompes. Moi je ne fais que te punir pour t'apprendre à respecter ta parole. Le vrai malade, c'est celui que tu as épousé et tu t'en rendra compte bien assez tôt salope.


Avec ses mots, je venais de dépasser l'étape de la peur. J'étais maintenant en colère. Personne n'avait le droit de m'humilier comme Roland le faisait. Poussée par un sentiment de haine, je lui crachai au visage. Il recula en grognant, dégoutée. Il se rua sur le lavabo pour se nettoyer le visage. Dès que ce fut le cas, il revint à ma hauteur et me gifla. 


-J'en ai marre de toi espèce de garce! Je ne sais pas qui peut te supporter. Je ne le sais vraiment pas. J'ai perdu assez de temps. Je vais prendre ce que je suis venu prendre et je ne veux plus jamais avoir affaire à toi de ma vie.

-Tu n'es qu'un guignol ! lui lançai-je en riant. Tu veux prendre quoi? Vas-y idiot! Baise moi comme l'incapable que tu es, comme l'homme manipulable à souhait que tu es. Tu vas me baiser et puis quoi? Je suis sûr que tu ne tient même pas trente secondes avec ce bide qui t'empêche de voir tes pieds. Pauvre mec!

-Ah oui? s'énerva t-il. Je vais te montrer qui est le pauvre mec.


Il redressa le buffet et me prit violemment sur son épaule. Il se dirigea vers le lit dans la chambre sur lequel il me jeta sans égard. J'avais très mal à la jambe et j'avais peur qu'elle ne soit cassée. Roland n'en avait cure. Il se jeta sur moi et déchira ma robe dans toute sa longueur. Je n'avais plus la force de me battre alors je le laissai faire. Il saisit mon sein droit à travers mon soutien-gorge qu'il malaxa avec beaucoup trop de vigueur. Il sortit le sein puis prit mon téton dans sa bouche et le mordilla comme un affamé. Il s'arrêta et s'éloigna pour observer mon sein recouvert de sa bave.


-Dépêche toi idiot! On ne va pas y passer la journée. Si tu penses que je tiendrai compte de ce temps lorsque je penserai à ta virilité, tu te trompes.


Il se leva vexé et deboutonna sa chemise dans la hâte. Il retira aussi son pantalon avant de s'allonger à nouveau sur moi.


-Que se passe t-il ici? dit une voix nous faisant sursauter tout les deux.


******

(Carin)


Amélie qui avait la tête posée sur mes jambes se redressa soudainement. Je m'attendais au visage triste qui me faisait à présent face mais je devais faire les choses bien et être honnête avec mon épouse.


-Je suis désolé Amélie... Cela ne veut pas dire que notre amitié s'arrêtera mais il faut qu'on arrête de se voir.

-Pour Mélaine; dit-elle en levant les bras.

-Pour mon épouse ; rectifiai-je.

-As-tu oublié tout ce qu'elle t'a fait par le passé ? s'indigna Amélie. Que tu mettes fin à nos rapports pour Inès, je le comprends mais pas pour Mélaine. Cette fille te détruira Carin. Cette fille...

-Ne parle pas d'elle de cette façon ; murmurai-je. Je lui ai aussi fait assez de mal. J'ai tué le bébé qu'elle portait. Mon bébé...

-Es-tu sûr de ça ? questionna Amélie.

-Mais bien sûr Amélie... D'ailleurs, ce n'est pas une discussion. Maintenant je dois partir. 

-Attends ! Ça ne fait même pas cinq minutes que tu es là.


Elle sembla me supplier du regard. Au fil de tout ce temps, j'avais finalement compris qu'Amélie n'avait jamais cessé de m'aimer comme aux premiers instants de notre relation passée. Elle m'épaulait dans l'espoir que je me soigne et que je lui revienne comme elle avait toujours rêvé que je sois. Elle acceptait ma relation avec Inès car elle savait que je l'aimais sincèrement mais elle ne pouvait sacrifier ses sentiments pour Mélaine. Je la comprenais et je lui étais reconnaissante pour tout ce qu'elle avait fait pour moi mais je me devais maintenant d'être juste avec elle comme avec Mélaine.


-Amélie, je suis vraiment désolé mais comprends moi et accepte mes choix.

-Très bien ! dit-elle en essuyant une larme qui venait de tomber sur sa joue.

-Je passerai te voir; dis-je avant de tourner les talons.

-Carin; appela t-elle avant que je ne sorte de son appartement.

-Oui? répondis-je

-Je te demande une dernière fois de t'éloigner de cette femme. Elle ressortira le pire de toi. Elle te détruira. 


Je pris ses conseils comme le dernier cri d'une femme en plein désespoir. Ils n'avaient aucune valeur à mes yeux. Je ne pris même pas la peine de lui répondre. Je sortis de l'appartement et je conduisis vers ma maison avec un certain sentiment de quiétude. J'agissais enfin bien et j'en étais sûr. Je me posais même des questions. Je n'étais peut-être pas malade car depuis que je suivais les conseils de ma mère, la voix dans ma tête avait disparu. Je ne passais plus par des émotions subites de colère ou de tristesse. J'étais tout simplement stable alors il était clair pour moi que j'étais sur la bonne voie. 

Lorsque je garai ma voiture, je remarquai que le petit portail de ma maison était ouvert. Depuis le peu de temps que je côtoyais Mélaine, je savais que ce n'était pas dans ses habitudes. Elle refermait toujours derrière elle. Je me dis qu'elle était peut-être dans la cour mais je constatai le contraire en pénétrant dans la maison. Je pénétrai la salle de séjour mais toujours aucun signe de mon épouse. Dans le couloir, je remarquai immédiatement que la porte de la chambre était par terre. Elle avait été défoncée. Je hâtai le pas pour découvrir un tableau que je n'aurais même pas peint dans mes plus folles imaginations. Roland, mon collègue et ami était allongé sur mon épouse dans notre lit conjugal.


-Que se passe t-il ici? criai-je déjà hors de moi. 


Les deux sursautèrent et Roland se leva du lit. Mon regard se promena de Mélaine assise sur le lit à Roland. Elle mit quelques secondes à réagir mais finalement elle se leva et se cacha derrière moi. Je me décalai surpris par sa réaction.


-Merci chéri ; dit-elle le souffle court. Il tentait de me violer. 

-Quoi?! cria Roland. Tu es malade ou quoi? Non, tu ne vas pas t'en sortir et me laisser plonger tout seul. Carin, cette trainée est ma maîtresse. Nous avons toujours couché ensemble.


Mélaine sembla prise de court et désemparée. Elle secoua la tête de gauche à droite comme ayant perdu la parole.


-Tu l'as toujours su que tu avais épousé une pute; continua Roland. Ne joue pas à celui qui est choqué.

-Arrête ça! Pourquoi tu mens? Arrête ça sorcier. Mon chéri... Mon chéri... Regarde la porte s'il te plaît. Regarde la salle de bain...


Elle semblait perdre ses mots et moi je n'arrivais pas à réfléchir. Le seul qui avait la langue bien pendue, c'était Roland.


-Tu sais bien ce qui se passe Carin; reprit-il. Ce sont nos petits jeux. Nous courir après et coucher ensemble comme des bêtes. Tu le sais mon pote. Je suis désolé. Je n'aurais jamais souhaité que tu nous surprennes mais c'est le cas. Tout ce que je dis, c'est que tu ne devrais pas m'en vouloir car tu sais que cette fille n'est pas sérieuse. Lorsque vous vous êtes mariés, j'ai même voulu arrêter ce jeu mais elle m'a supplié parce que soi-disant tu étais impuissant.

-Quoi? dis-je en cœur avec Mélaine derrière moi.

-Oui, mon ami et cette fille tu l'as toujours percé à jours alors ne sois pas surpris. Elle n'a jamais été enceinte de toi. Elle n'a jamais porté ta grossesse. Je l'ai aidé à simuler tout ça ainsi que sa supposée fausse-couche.


C'en était trop. Je m'élancai sur Roland prêt à en découdre. La seule chose que je percevais alors que je me débattais avec ce connard, c'était les cris de panique de Mélaine. À un moment, elle me maintint la main pour m'empêcher de le frapper. Le corniaud en profita pour s'échapper en caleçons laissant ses vêtements sur le sol de ma chambre. Je me retournai brusquement et je fis face à une Mélaine tremblante, le visage maquillé par les larmes.


-Alors tu aides ton amant à s'échapper? À nous deux maintenant!


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