Partie 20

Write by Owali

(RACKY)


Toc toc toc !

On cognait à ma porte. J’ouvris les yeux et avisait l’heure sur mon téléphone, il était 23h38. 

Toc Toc Toc !

Qui cela peut-il bien être à cette heure ? C’est un peu trop tôt pour un voleur non ? 
Je me levais péniblement de ma crêpe et allai ouvrir la porte prudemment.  Malgré l’obscurité qu’il y avait dans le couloir, je n’eus pas beaucoup de mal à reconnaître la silhouette de la personne qui était devant moi.
- Mais ! Que faites-vous ici ? Et puis, comment avez-vous trouvé mon adresse ?

- Je l’ai cherché et trouvé…c’est aussi simple que ça ! 
- Mais ! On ne débarque pas chez les gens ainsi ! Vous avez vu l’heure ?!? Et puis… 
- Bon, tu comptes me laisser planté à la porte comme ça ou je vais devoir m’inviter moi-même à rentrer? Me coupe t-il

Mais c’est quoi ce genre d’individu ?!? Il a quand même du culot de me parler comme si lui et moi avions élevez les moutons ensemble. Voyant que je n’avais pas l’intention de bouger le petit doigt, il me poussa doucement vers l’intérieur, entra et referma la porte derrière lui sans décoller son regard intense du mien. Je le vis s’avancer lentement vers moi, j’étais comme paralysée. Je ne pouvais plus bouger ni à dire un mot. Mon esprit était embrouillé, la tension sexuelle entre nous était si forte que je transpirai et j’avais la chaire de poule en même temps. Un violent frisson me parcourut lorsqu’il posa sa main sur ma nuque et se mit à caresser mes cheveux ! 

Hum
Je fermais les yeux…c’était si bon… 
- Détend toi… 
Avait-il besoin de me le dire alors qu’ un liquide chaud commençait à mouiller ma culotte.
J’essayais de me contenir et de retrouver mes esprits. Comment pouvais-je laisser un individu que je connaissais à peine entrer chez moi et disposer de moi ainsi ?!? Je voulu résister un peu mais tout mon corps me trahissait. De sa main libre il caressa mon cou, ma poitrine, titilla mes tétons avec une dextérité rarement vu et pourtant j’en ai rencontré des hommes dans ma vie mais lui…
Pouf ! Il poursuivit ses caresses en longeant mon ventre, fit des cercles autour de mon nombril avant de glisser sa main à l’intérieur de mon string. Un violent gémissent m’échappa lorsqu’il introduisit ses doigts en moi. J’ouvris les yeux et le regard de mâle dominant que je vis dans ses yeux m’excita encore plus.  Il commença à faire des va et viens en moi et lorsque je fus prête à exploser, il les retira d’un mouvement brusque, me laissant comme une affamée à qui on tend un bon plat de nourriture.
- Mais ! Pourquoi ?!? Lui demandais-je presqu’en le suppliant.

Il me sourit en guise de réponse. De son index, il se mit à jouer avec mon clitoris.

Quelle douce torture !! 

Je respirai au rythme qu’il m’imposait, j’étais comme hypnotisée. Tant de désir refoulé. Il manquait quelque chose à cette étreinte, ses simples doigts ne me suffisaient plus j’en voulais plus ! Je me collai à lui et voulu l’embrasser mais il me repoussa en me disant non de la tête tout en me souriant ! 
Mais à quoi jouait-il ? 

- Tu n’es pas encore prête…

Il enleva mon pagne et le petit débardeur que je portais au-dessus. Puis je le vis ouvrir sa braguette et faire sortir son membre. Il me le mit dans la main. Il était gros, chaud et un peu humide, preuve que tout ceci ne le laissait pas aussi indifférent qu’il voulait bien le montrer. Je me mis à le caresser frénétiquement. Et là il perdit complètement ses moyens, il sauta sur mes lèvres et m’embrassa ardemment. C’était brulant ! Il me mordit dans le cou et j’adorais ça. Dans des gestes précipités mais minutieux, il pressa ma poitrine de ses deux mains, puis me souleva et me plaqua contre le mur pendant que je retirais son t-shirt.
- Où est ta chambre ? 
- Je ne pourrai pas supporter jusque-là bas ! Prends-moi ici tout de suite !! 
Il passa sa main entre mes fesses, saisit la ficelle de mon string rouge, la mis sur le côté et me pénétra violemment, sans ménagement ! J’avais besoin de ça de sexe pur et dur sans douceur, je le sentis en moi, à chaque pénétration toujours plus fort.  Ses grognements dupliquaient mon plaisir. Je le sentais de plus en plus dur et de plus en plus gros.  Mes gémissements étaient tellement incontrôlables que je crois avoir entendu les voisins cognés mais j’étais tellement loin que je ne m’en préoccupais pas.Le plaisir était tellement intense que mes caresses se transformèrent en griffures. De toute ma carrière de pute je ne me souviens pas avoir déjà ressentie pareille sensation. 
J’avais un maître en face de moi !


-AAAAHHHHHH!!! 

Ma libération était si forte que pendant quelques secondes je perdis connaissance. Quelques coups plus tard il me rejoignis dans les étoiles et nous tombèrent au sol comme deux grosses masses.

BOUM !

Je sursautais.
Mais…Mais…Qu’est-ce que ?!?

Je regardais autour de moi et il avait disparu. Des rayons jaune orangé du soleil levant perçaient les rideaux de ma chambre et le concert de klaxon avait déjà commencé à l’extérieur.

Ouch…mes fesses !  Je venais de tomber de mon lit ! NON ! …Tout cela n’était donc qu’un rêve ! 
Mais quel rêve… J’étais complètement trempée ! 


Ça avait l’air tellement réel que j’en étais encore tout émoustillée. Je me levai et massai ma hanche douloureuse en allant dans la douche pour me purifier. A coup sûr après une telle nuit je devais être impure. 
Quelques longues minutes pus tard, en sortant de la douche j’entendis mon téléphone sonner. Mince qui cela pouvait-il bien être si tôt ? Je courus et décrochai in extremis 
- Allô ? 
- Allô ? Racky ? Bonjour c’est Koffi à l’appareil ! 

BOUM ! Mon cœur manqua un battement et je faillis m’étouffer avec ma langue.
‘Kos ! Kos ! Kos’ 
- Heu…Ko..Koffi ?!? Mais, mais…qu’est-ce que… ? 
- Désolée de t’appeler si tôt, j’espère que tu ne dormais pas encore tout de même ?
- Heu…non, non…
- Ok très bien. Bon voilà mon patron aimerait que l’on fasse un reportage un peu plus poussé par rapport a la place du mandjak dans les rites et traditions des peuples du Sénégal, avec la dimension mystique etc. J’en ai parlé à Mlle Sarr, et elle trouve que c’est une excellente idée et m’a donné son feu vert pour que vous vous joigniez à nous pendant toute la semaine que durera notre tour de la sous-région.
- Mais…mais comment ça ? je ne comprends pas, elle ne m’a rien dit !
- Nous en avons discuté elle et moi lorsque nous avons dîner ensemble hier soir, elle n’a probablement pas encore eu le temps de vous en parler. Mais de toute façon en tant que responsable de la communication de la marque, je trouve que ce choix est plutôt logique, non ? 
- Certes…oui mais quand même, toute une semaine…Vous et moi ?!?
- Euh non ! Ne vous emballez pas si vite, nous ne serons pas seulement vous et moi mais plutôt vous, moi et l’équipe de tournage ! 
- Ah oui oui oui ! Cela va de soi bien sûr ! Tentais-je de me rattraper

Qu’est-ce que je pouvais être bête! Je perdais tous mes moyens rien qu’au téléphone ! 
- Donc soyez prête pour cet après-midi 17h ! 
- Dès cet après-midi ? Mais, mais… c’est trop juste ! 
- Oui c’est vrai ! Mais y a beaucoup de boulot et des délais qui arrivent à échéances, donc que chacun y mettent du sien ou bien ?
- Ok… on se retrouve où ? 
- Je passe vous chercher !
- Vous ne connaissez pas chez moi ! 
- Je trouverai. A tout à l’heure…

Et il raccrocha sans me laissez le temps de lui répondre. Oh la la ! Ce mec me rends bête ! 
C’est quoi ces manières ?!?  Et le pire c’est que je trouve ça super excitant ! 

Je n’ai jamais connu d’individu pareil. Il était tellement à l’aise et sure de lui que s’en était complètement déroutant. Ma tête se mit à tourner à mille à l’heure. Oh la la ! Comment je vais faire ?
Quand je vois dans quel état un simple rêve m’a mis, comment je vais pouvoir rester à ses côtés tout en feignant l’indifférence alors que je n’arrive même pas à tenir une conversation normale. Une semaine entière à le voir chaque jour.  J’espère vraiment ne pas céder, je devais tenir à mes résolutions.  Je finis de m’habiller et sortie pour me rendre au boulot.  Nous étions vendredi et généralement ce jour était calme. Mlle Sarr qui vivait entre Paris et Dakar, rentrait aujourd’hui et ne serait de retour que dans 2 semaines. On se prit donc deux bonnes heures pour faire le point des différentes campagnes de communication qui avaient été lancé et les réorientations qu’il fallait faire pour toucher un plus large public.  Elle me confirma avoir donné son accord pour le voyage avec les journalistes et me briefa sur ce qu’elle attendait de ma part.  Après avoir récupéré les informations et clos quelques dossiers urgents, je rentrais chez moi en début d’après midi. Je pris un plat emporté à la dibiterie à côté de la maison que je mangeai sur le pouce avant de faire ma valise. Je ne savais pas du tout quoi prendre alors dans le doute, j’avais emporté un peu de tout. Résultat, elle fut un peu lourde…Voir même très lourde ! J’imaginais déjà la tête de Koffi en voyant mon gros bagage, ce qui me fis pouffer de rire ! 

J’appelais tante Alima pour avertir que je me déplaçais et à 17h00, alors que j’étais encore au téléphone, on sonna à ma porte !  Je raccrochais et couru en me dirigeant vers la porte.  Avant d’ouvrir, je pris le temps de bien respirer et dérangeai un peu mes cheveux pour paraître un peu plus naturelle et ne pas passer pour la fille qui s’est spécialement apprêtée pour le beau mâle dominant.  Il sonna à nouveau et je me décidai à ouvrir la porte. Il était là, devant ma porte, les mains dans les poches avec un petit sourire dans le coin… comme dans mon rêve !  Un frisson me traversa le dos violemment !

‘Huuuumm !’

Je ne pus réprimer le gémissement qui venait du fin fond de mes entrailles.
RACKY ! Ressaissis toi c'est quoi ça !

Il eu un léger sourire et passa ses doigts dans sa barbe en me regardant de haut en bas, avant de remettre ses mains dans ses poches et reprendre un air détaché. 
- Re bonjour ! J’espère que tu es prête ! On se tutoie n’est-ce pas ? 
- Euh oui..oui ! 
- Alors, on y va ! Tu as des bagages ? 
- Heu oui, attend je vais aller récupérer mes affaires !

Je me retournai et allai fermer ma valise dans ma chambre. En sortant, je fus surprise de le voir assis tranquillement sur mon fauteuil en rotin dont la mousse était tellement fine qu’on ne sentirai aucune différence s’il n’y avait rien. J’avais un peu honte sur le coup… 
- Ah…tu es entré…
- Ben oui, vu que tu as omis de m’inviter à le faire, je me suis invité moi-même.
- Mais enfin, c’est quoi ces…
- Wow !! C’est quoi ça ??? Fit-il en voyant ma valise 
- Hein ?!? Ah ca ? Oui, oui je sais….Mais je suis une femme ! 
- Pfff je vois ça ! Bon on va y aller maintenant si on veut être à Tambacounda ce soir ! 
- On commence par Tamba ??? 
- Oui pourquoi ? 
- Ben…c’est qu’il y fait très chaud !!! 
- C’est dans la tête ma petite dame ! Bon allez ! On y va !
- Non attends, il faut que je mette une tenue un peu plus légère, sinon je…
- Bon fais vite alors, et donne moi ta valise je vais la descendre en attendant.

Il prit ma valise et sortie avec pendant que je tentais de me remettre de mes émotions devant mon placard. Quelques minutes plus tard je m’étais décidé à enfiler un ensemble en lin bleu ciel. 
- Bon alors tu es prête ?!? Me demanda t-il depuis le salon
Mince ! Il était remonté. 


- Oui, oui deux secondes !
J’enfilai mes sandales et sortie. Il avait mes clés dans ses mains, et ne me laissait même pas le temps de discuté qu’il me poussait déjà vers la sortie. 
Il ferma 
la porte de mon appart et me devança dans les escaliers. 

Mais quel toupet ! 

Une fois en bas je fis la connaissance du cameraman Mansour du chauffeur Alfa et de Mendhy qui serait notre guide dans la sous-région. Le véhicule était un mini bus de location. Je m’installai au fond et Koffi vint s’installer juste à côté de moi. Ce voyage ne s’annonçait vraiment pas des plus aisés.
Comment pourrai-je résister à un tel apollon quand mon être entier le désirait si ardemment. 

Les jours à venir nous le diront, en attendant : Que l’aventure commence !

Lep ci Racky