Partie 21 : Le clan Adjoumani

Write by Mayei

Partie 21 : Le clan Adjoumani 

…Sarata Keita…

Les choses ne vont pas du tout bien entre mon père qui ne démord pas avec cette histoire de conversion musulmane et la mère de Karl qui jure que de son vivant je ne serai jamais l’épouse de son fils. Je ne sais plus à quel saint me vouer. Nous avons multiplié réunion sur réunion mais rien personne ne veut mettre de l’eau dans son vin. 

Je me suis réveillée plus tôt aujourd’hui, Karl dort toujours. Je vais en profiter pour faire le ménage et préparer un met que Karl affectionne beaucoup. J’ai parlé dernièrement avec tata Brigitte, la dame qui s’occupe de la cuisine chez eux au Gabon et elle m’a envoyée la recette. J’ai pris tous les ingrédients dont j’avais besoin hier en faisant les courses.

J’avais avancé dans ma cuisine quand j’ai senti des mains m’enlacer. Je n’ai pas sursauté qui d’autre ça pourrait être si ce n’est Karl lui-même ? j’ai maintenu son étreinte et il m’a soufflée dans le cou avant de me faire pleins de bisous. Il fait toujours ça les matins sauf les fois où monsieur est super énervé. 

Karl : ça sent l’odika

Moi : et c’est exactement ça que je prépare mon cher monsieur

Karl : oh et comment tu sais préparer ça toi ? Depuis quand ?

Moi : reste là je prends des cours à distance pour te faire plaisir 

Karl : ne me dis pas que c’est maman qui t’a donné la recette !

Moi : krkrkkkrkrkr comment peux-tu parler des choses impossibles ? tu penses que si je l’appelle qu’elle voit mon numéro elle décrochera ? est-ce qu’elle a même mon numéro enregistré son répertoire bondé d’importantes personnes ? 

Karl (hésitant) : humm, mes sœurs ?

Moi : non plus, que tes sœurs savent préparer ?

Karl : pardon respecte mes sœurs hein qu’elles sont ces légèretés 

Moi : lol n’est-ce pas que je dis la vérité ?

Karl : je dis Obame qui t’a donné la recette ?

Moi : je suis toujours une Keita…c’est tata Brigitte qui m’a montré comment faire

Karl : ah ça et à quel moment ?

Moi : Karl c’est comment avec toutes ces questions ce matin ?

Karl : c’est bon je ne demande plus rien…au fait il faut qu’on parle tous les deux 

Moi : de quoi ?

Karl : fini seulement de préparer et on se pose calmement pour échanger toi et moi

Moi : Karl tu sais que j’angoisse très rapidement et que ce genre de phrases et moi ne font pas bon ménage 

Karl : je vais me laver

Il ne m’a même plus calculée me laissant devant la cuisinière en train de me demander ce dont on pourrait très bien parler. J’ai commencé par avoir peur puis les sueurs froides se sont pointées. Et s’il en avait eu marre de toute cette histoire et ne voulait plus de moi ? J’ai posé la louche en mettant la main sur la poitrine. Mon rythme cardiaque s’accélérait au fur et à mesure que je me faisais des scenarios tous aussi chaotiques les uns que les autres. J’ai carrément éteint le feu sous la marmite et je suis rentrée dans la chambre. Il se déshabillait surement pour rentrer sous la douche comme il l’avait au paravent signalé. 

Karl : tu fais quoi là ?

Pour toute réponse, j’ai pris sa main que j’ai posé sur ma poitrine

Karl : pourquoi ton cœur bat aussi vite ?

Moi : parce que j’ai peur tout simplement…j’ai peur de ce dont tu voudrais bien qu’on parle toi et moi calmement

Karl : Sara donc à cause de ça la nourriture est sur suspend ?

Moi : oui tant qu’on aura pas parlé je ne pourrai rien faire d’autre. Je ne serai pas productive 

Karl : … … … 

Je sais que toutes ces histoires nous fatiguent, qu’on ne sait pas quoi faire mais ce n’est pas une raison pour mettre fin à notre relation. On peut trouver une solution qui nous arrangera tous les deux 

Il a éclaté de rire, me déconcertant 

Moi : pourquoi tu ris ?

Karl : je ris à cause de ces balivernes que tu débites. (Prenant mon visage entre ses mains) Sarata pour rien au monde je ne voudrais mettre fin à notre relation. Je t’aime trop et je tiens trop à toi pour commettre une si grande erreur 

Moi (petite voix) : alors de quoi voudrais tu qu’on parle ? Karl libère moi de cette angoisse s’il te plait

Karl : assied toi (ce que je fais) marrions nous 

Moi : Mais c’est pour ça que nous faisons toutes ces démarches non ?

Karl : non tu ne comprends pas. On se lève demain ou importe quel autre jour de la semaine et on se présente devant le maire. On mettra ensuite nos parents sur le fait accompli 

Moi : … … …

...Cécile Kassoum...

Moi : je vais avorter Naomie 

Naomie : tu es folle ou quoi ? 

Moi : Mais je ne veux pas de cet enfant. C’est sûr qu'avec ça mon mari ne voudra plus jamais entendre parler de moi 

Naomie : tu es sûre qu'il n’y a pas une chance que l'enfant soit de lui ?

Moi : je ne crois pas. J’ai eu des rapports avec mon mari bien quelques jours avant son voyage d’affaires mais je ne sais plus quand précisément et ensuite il y a eu ce que tu sais. Je ne peux pas garder cet enfant sachant qu’il est de ce gars immonde et mauvais.

Naomie : mais c’est aussi ton enfant Cécile, la chaire de ta chaire et le sang de ton sang

Moi : je ne serai ni la première ni la dernière à avorter dans ce bas monde

Naomie : ok si c’est comme ça que tu conçois les choses mais ce n’est pas la solution crois moi

Moi : je vais chercher à me coucher je suis trop fatiguée 

Naomie : ok si tu as un petit souci tu m'appelles 

Moi : ok merci Naomie 

Naomie : Les amies sont faites pour ça 

Comment allais-je m'en sortir si Naomie ne me supportais pas dans cette épreuve ? de plus à part elle, je n’ai plus aucune amie. Je suis fatiguée de pleurer. A quoi cela servira encore ? Il ne veut plus de moi il ne veut plus au moins il a été gentil pour me laisser sa maison, d'autres m'auraient même jetée à la porte sans rien. Dieu merci j’ai ma petite société à mon nom pour ne manquer de rien. 

Il faut que je me reprenne en main. C’est décidé j'irai chercher mon fils après ma sieste. Pour lui uniquement, je reprendrai goût à la vie.  

À mon réveil, je me suis vêtue sobrement et j’ai pris la route de chez Audrey. C’est sa servante qui m’a accueillie 

Elle : bonjour maman de Kenny 

Moi (souriante) : bonsoir comment tu vas ?

Elle : ça va tantine 

Moi : et ta patronne ?

Elle : elle est assise derrière 

Moi : ok j'y vais 

En approchant j'ai eu envie de retourner sur mes pas mais trop tard elles m'avaient déjà vue. Audrey n'était pas seule mais avec sa mère, tata Bénédicte. J’ai salué tout le monde et on m’a indiquée où m'asseoir 

Audrey : tu bois quelque chose Cécile ?

Moi : non ça ira comme je viens directement de la maison 

Audrey : ah d'accord, tu es venue récupérer Kenny ?

Moi : oui oh 

Audrey : tu veux que mes enfants soient tristes ce soir 

T.B : Cécile ?

Moi : oui tata ?

T.B : pourquoi tu as autant maigri ? Tu es malade ?

Moi : non tata, ce sont les problèmes 

T.B : tu as des problèmes ?

Tu sais depuis je pensais que tu allais te tourner vers nous pour nous expliquer la situation mais tu es restée dans ton coin.

Moi (honteuse) : je me disais qu'il vous avait déjà parlé 

T.B : non Cécile ! Ce n'est pas comme ça nous sommes une famille, tu as marié un de nos fils donc tu deviens automatiquement ma fille. Si quelque chose ne va pas tu viens me le dire et on trouve une manière d'arranger la chose. Tu penses que ça me fait plaisir de te voir aussi amaigrie ? Non pas du tout 

Moi : snif je suis désolée tata, je ne snif savais pas comment venir vers toi. Snif j'ai tellement honte de moi, honte d'avoir trahi mon mari. Honte de passer pour la femme infidèle alors que je ne me rappelle même pas de quoi que ce soit 

Audrey ma prise dans ses bras et a essayé de me réconforter du mieux qu'elle le pouvait. 

Audrey : maman ?

T.B : ... ... ...

Audrey : maman c’est toi que j'appelle 

Nous avons levé la tête vers elle. Elle avait le regard perdu dans le vide et ne bougeait plus. 

Moi : qu'est-ce qu'elle a ?

Audrey : laisse-la...ce n'est rien 

Elle est revenue brusquement à elle en toussant fortement. À vrai dire j'avais un peu peur. Je savais qu'elle était un peu bizarre mais je n'avais jamais assisté à cela.

T.B : Audrey appelle Samuel immédiatement qu'il vienne ici je dois lui parler...je monte. Cécile je ne crois pas qu’on se reverra aujourd’hui donc tu rentres bien et surtout ne te morfond plus. Tu verras les choses vont s’arranger sans même que tu ne t’y attendes.

Moi : merci tata pour ces mots

T.B : prends soins de vous 

Elle a regardé étrangement vers mon ventre, m’a sourie et a pris sa route. Elle me fait de plus en plus peur cette femme. 

Audrey : laisse Kenny ici demain je passerai les déposer tous chez toi. Parce que si je les sépare ce soir le concert de pleurs qu’il y aura ici là et en plus comme ça tu te sentiras moins seule. 

Moi : ok ça marche alors. Je vais chercher à rentrer en même temps. Je ne veux pas voir Samuel. 

Audrey : lol, tu as maintenant peur de voir ton mari ?

Moi : lol

J'ai passé un peu de temps avec Kenny et je suis allée à ma voiture. En branchant le téléphone pour l'audio, j’ai reçu un message d'un numéro inconnu avec un message assez étrange. 

"Méfie-toi de tout le monde" 

J’ai essayé de rappeler le numéro mais comme par magie le numéro n'était pas attribué. Je déteste ma vie actuellement, des problèmes à n’en point finir. Je ne sais plus où mettre la tête. 

...Murielle Hamza...

Je suis en train de me préparer ce matin pour me rendre au travail. J'enfile ma jupe en chantonnant sous les regards de maman et ma petite Nour. Je me brosse les cheveux avec ce petit sourire qui ne me quitte plus depuis que les choses sont bien définies entre Monsieur grognon et moi. C’est devenu un plaisir pour moi de me réveiller chaque matin sachant que je le verrai.

Maman : Léna ?

Moi : oui maman 

Maman : depuis quand tu as appris à me cacher des choses ?

Moi (réfléchissant) : te cacher quelque chose ? Comment ça ?

Maman : depuis quelques jours déjà tu as toujours le sourire aux lèvres, la tête dans les nuages...

Moi : krkrkr mais maman n'ai-je plus le droit de sourire ?

Maman : je n'ai pas encore fini. En plus de ça tu passes encore plus de temps à te préparer, te rendre coquette pour je ne sais quoi ou qui peut être. Tu as tous les signes de quelqu'un qui entame une relation amoureuse.

Moi (boutonnant mon chemisier) : waouh ma mère est maintenant psychologue.

Maman : dis-moi juste si c'est vrai ou faux 

Moi : seule l'avenir nous le dira madame Adjoumani 

Maman : vilaine que tu sois 

Mia : tu n'es pas vilaine maman tu es trop belle 

Maman : on t’a demandé quelque chose toi ?

Moi : n'agresse pas ma fille. 

Je me suis baissée pour faire un bisou à Mia et la chatouiller un peu. Ce sont les vacances scolaires et comme toujours ma petite a bien travaillé. Après tout c'est ma fille. Ne dit-on pas que l'enfant tire plus de la moitié de son intelligence chez sa mère ? C'est ma petite fierté à moi même si c'est au CE1 qu'elle passe. 

Depuis que Mickaël vit son amour il ne me calcule plus. Donc j'ai pris en baille la voiture de maman pour tous mes déplacements. Qu’elle gère avec son mari 

J’ai conduit avec la hâte de me retrouver au bureau pour enfin le voir. Nous avons convenu d'être vraiment discrets à cause des langues qui vont vite. J’ai garé dans le parking, pris mes effets et mon sac pour me diriger dans les locaux. 

En rejoignant mon bureau une conversation entre Rosine (secrétaire de Richard) et Lolita (réceptionniste) a attiré mon attention. Je me suis cachée pour écouter 

Rosine : mais tu ne vois pas que la Hamza là est trop jeune pour occuper un poste aussi important ?

Lolita : peut être que ses diplômes le lui permettent 

Rosine : tu sors d'où même ? Ici à Abidjan c'est soit les relations soit le sexe qu'on te demande 

Lolita : oh ! Moi ce sont mes diplômes que Monsieur Richard a regardé. Donc toi c'est une connaissance qui t’a référée ?

Rosine : non !

Lolita : ooooh donc tu as couché avec Le Monsieur ?

Rosine : jamais de la vie. Que dieu me tue si je mens  

Lolita : donc arrête d'affirmer les choses n'importe comment ! La fille ci ne ta rien fait, elle est très gentille et polie. Ce sont ses diplômes qui l'on menée là où elle est ou bien c'est sa place que tu envies ?

Rosine : juuuuu Lolita c’est à moi que tu parles ainsi ? Je venais tout juste te dire ce que je voyais. Elle sort avec le patron ça doit être lui qui lui a acheté la grosse voiture quelle gare maintenant en bas sinon avant quelqu’un venait la déposer chaque matin et la récupérer les soirs, moi-même je la voyais 

Cette phrase était de trop je voulais maintenant intervenir quand j’ai entendu la voix de Thalmas retentir.  

Olivier : Rosine ?

Rosine s'est tenue droite comme un piquet il fallait voir la peur sur son visage. Je suis sûre que si elle le pouvait elle aurait uriné sur elle.

Rosine : oui Monsieur ? 

Olivier : vous n'avez pas de boulot ? Votre patron ne vous a confié aucune tâche ?

Rosine : si Monsieur 

Olivier : et dans ces tâches il y a le commérage ? 

Rosine : non Monsieur 

Olivier (me regardant) : ça tombe bien que vous soyez là mademoiselle Hamza. Venez par là. 

Devant Les deux dames il ma embrasée jusqu'à ce que je sois obligée d'y mettre un terme. Lolita apurait tandis que Rosine ne savait plus où se mettre 

Olivier : si jamais j’ai écho de ce qui vient de se passer tout de suite vous serez renvoyée Rosine 

Rosine : d’accord Monsieur 

Olivier : et au fait mademoiselle Hamza envoyez lui une copie de vos diplômes et je veux les voir accrochés à votre mur ou encadrés sur votre bureau à chaque fois que j'irai voir votre patron Rosine 

Il a pris sa route 

Moi : à tout à l'heure Lolita… (à Rosine) pardon je veux passer 

Elle s'est poussée pour me faire de la place et j’ai aussi continué ma route. 

... ... ... 

Olivier : tu restes dormir avec moi ce soir ? 

Moi : ce sera impossible. J’ai quitté la maison très tôt. Mon père va sûrement se poser des questions 

Olivier : au fait je peux te poser une question sans être indiscret 

Moi : lol pourquoi je m'appelle Hamza et les autres Adjoumani ? 

Olivier : perspicace 

Moi : lol...un autre jour peut-être je te raconterai car c'est trop long pour l'instant rhabille toi et déposes moi chez moi. 

Olivier : ce sont des ordres ?

Moi : s'il te plaît Monsieur grognon peux-tu me déposer chez moi ?

Olivier : continue encore de m'appeler Monsieur grognon et tu marcheras jusqu'à chez toi 

Moi : lol te plaît mon cœur raccompagnes moi chez moi 

C'est seulement à ce moment qu'il s'est décidé à se lever pour s'apprêter. Il a d'abord pris une douche alors que depuis je lui disais de le faire. Mais il était tout beau quand il fut prêt. Je me cessais de le regarder. 

Olivier : je ne vais pas disparaître 

Moi : je sais mais tu es tout beau 

Olivier : raison pour laquelle je t'ai séduite 

Moi : c'est ça 

Il a conduit jusque devant mon portail et est descendu pour me tenir la portière. Il m’a coincée contre la voiture et m’a encore embrassée. Je ne sais pas si un jour j'arriverai à me passer de ses baisers si doux et goûteux. 

J’ai salué le gardien en rentrant, la tête toujours dans les nuages après ce baiser. En plein milieu du jardin j’ai entendu la voix de papa provenant de haut 

Moi (levant la tête) : papa ? 

Papa (depuis Le balcon) : il faut rappeler celui qui vient de te déposer et de t’embrasser en pleine rue comme ça 

Moi : oh 

Papa : rappelle-le immédiatement. Je l'attends au salon 

Le Monsieur ci me veut quoi à la fin ? Je suis restée là au milieu à me demander ce que je devais faire. J’ai finalement fais sortir mon téléphone pour joindre Olivier 

Olivier : tu as oublié quelque chose ?

Moi : non mais mon père nous a vus nous embrasser. Il dit qu'il t'attend au salon 

Olivier : la maintenant ?

Moi : oui 

Olivier : ok j'arrive 

Au salon le bon monsieur était assis avec le visage vraiment sérieux je vous dis

Papa : il est où ? 

Moi : il arrive papa 

Papa : ok va l'attendre dehors. 

Moi : hein ?

Maman : tu n'as pas entendu ton père ? Va l'attendre dehors et quand il arrive vous rentrez ensemble 

Moi : d'aller dehors ? 

Eux : oui 

Je n'en revenais pas. J’ai quand même fait ce qu'ils me demandaient. J'étais devant le portail à attendre sans vraiment réalisé. 

De loin j’ai vu la voiture de Tristan arriver 

Tristan (baissant la vitre) : tu fais quoi dehors comme ça madame ?

Moi (boudant) : ce n'est pas Le Monsieur dedans qui dit que je rentre pas chez lui 

Tristan : aaah il m’a appelé pour dire de venir d'urgence 

Moi (surprise) : c'est lui qui t’a appellé ? 

Tristan : oui...bon on se trouve dedans quand tu pourras rentrer

Moi : donc tu me laisses la ?

Tristan : c'est moi qui t'ai mise dehors ? Ne me crée pas de problèmes avec Le père 



Moi : tu n'es même pas beau avec ta femme plate la 


Tristan : pas toi aussi stp je l'aime comme ça 


Il m’a laissée là. Après c’est Mickaël qui est arrivé et c’est encore papa qui lui a dit de venir. C’est seulement après lui que Olivier est arrivé 


Olivier : tu fais quoi dehors ici ?


Moi : toi-même depuis tu étais où ?


Olivier : je suis allé chercher un bon vin je ne pouvais pas me présenter devant ton père les bras ballants 


Moi : tchrrrr....


Olivier : ne refais plus ça 


Moi : suis-moi 


Nous sommes rentrés, il m’a suivi jusqu'à salon. Papa était avec les garçons assis dans le même fauteuil 


Moi : papa, Tristan et Mickaël je vous présente Olivier Thalmas...Olivier mon père Sébastien Adjoumani et mes frères. 


Papa : Olivier Thalmas de l'assurance ?


Olivier : oui Monsieur 


Papa : c’est à dire que vous êtes son patron ?


Olivier : oui Monsieur


Papa : hummm c’est comme ça que fonctionne votre societe ?


Olivier : non monsieur


Olivier : je vous ai rapporté ce vin 


Papa : qui vous a demandé un vin ? J'en ai toute une cave moncieur


Olivier : ... ... ...


Il a salué mes frères 


Mickaël : comme on se retrouve !


Tristan : Léna laisse nous on t'appelle plus tard 


Moi : ok 


Pour la première fois j'ai senti que Monsieur Thalmas alias Monsieur grognon avait perdu de son assurance quel comble pour quelqu’un qui dirige une société d'assurance. Lol 


Monsieur Grognon