Partie 22 : fauteuil blanc
Write by Mayei
Partie 22 : fauteuil blanc
… Olivier Thalmas…
vrai dire je n'étais pas du tout serein de me retrouver face au père et aux frères de Murielle. Je comptais le faire mais pas aussi subitement. Il faut dire que cela m’a surpris qu'elle me dise "mon père t'attends". Cela fait une bonne dizaine de minute que je suis assis et personne n'a osé dire un mot.
Puis j'ai vu le père se redresser dans son fauteuil et se racler la gorge. Le regard qu’il a posé sur moi m’a donné des sueurs froides
Le père : euh jeune homme c'est quoi votre non déjà ?
Moi (dressé comme un i) : Olivier...Olivier Thalmas
Le père : ok et moi le père de Murielle. Ce sera Monsieur tout court pour toi
Moi : oui Monsieur
Le père : je n’ai pas compris
Moi (parlant plus fort) : oui monsieur
Le père : bien ! Voici mes fils Tristan l'aîné et Mickaël
Les regards ont juste suffi entre nous.
Le père : dites-moi Olivier, comment auriez-vous réagi si votre fille se faisait embrasser, comme ça, vulgairement dans la rue par un inconnu ?
Je cherchais une réponse à donner quand mes pensées se sont envolées vers Ruth et cette manière violente dont j'avais réagi après l’avoir vue embrasse l’autre idiot là. Et comme par hasard je me retrouve dans cette même situation.
Moi : ... ... ...
Le père : je vois que vous avez perdu votre langue n'est-ce pas ?
Mickael : Il peut avoir perdu la langue mais moi je sais très bien comment il aurait réagi. Si voir sa sœur dans un restaurant avec un homme l’irrite au point de déranger et faire un petit scandale ce n'est pas une baiser dans la rue qui va le laisser de marbre.
Tristan (à Mickaël) : aaah c’est lui le frère de Mathilde ?
Mickael : oui en chair et en os
Le père : jeune homme je vois que vous êtes d'un tempérament bouillant mais pourquoi semble-t-il que toute l'eau de la mer coule à présent sur vous ?
Moi : pardon
Le père (me tenant un mouchoir) : tenez, essuyez la sueur qui perle votre front
C'est tout honteux que j’ai pris ce mouchoir et me suis essuyé le front.
Mickael : papa tu permets que je dise quelque chose ?
Le père : oui cas y
Mickael : Monsieur Thalmas, je ne sais pas si vous en avez l'habitude, c’est à dire de fréquenter les femmes de votre boulot mais tout comme vous tenez à vos sœurs, nous tenons doublement à la nôtre. Si vous êtes venu pour vous jouer d'elle...
Le père : vous sortez immédiatement de cette maison et on n'entend plus jamais parler de vous. Elle trouvera un autre boulot car ce ne sont pas les entreprises qui me manquent
Tristan : elle avait déjà son poste bien au chaud mais a voulu voler de ses propres ailes. Si vous n'avez rien de constructif et de positif à lui apporter, vous n'êtes pas le bienvenu ici chez nous. Les miettes que vous lui proposez comme salaire ne lui manqueront même pas.
Je n'en revenais pas d'être ainsi traité et de perdre autant de mon assurance. Quel comble pour quelqu'un qui dirige une société d'assurance ! Ma fierté en prenait un coup. J'avais envie de me lever et de leur claquer la porte au nez mais cette fille là-haut, les sentiments que j'avais développés pour elle m'en empêchaient. Je tenais à elle alors je me soumettais, doux comme un agneau.
Moi : Monsieur, j’ai bien compris tout ce que vous avez eu à dire. Je commence par m'excuser du faut que je l’aie embrasée comme ça dans la rue, ce qui est irrespectueux car moi-même je n'aurais pas apprécié
Le père : hum...au moins nous sommes d’accord sur un point…continue
Moi : je décline aussi votre invitation à prendre la porte car c'est du sérieux que je veux faire avec Murielle, votre fille. Je tiens à elle énormément et ce n'est en aucun cas chose que je fais avec mes employées. Vous pouvez mener vos enquêtes et voir de vous-même que je ne mets aucune familiarité dans mon travail à plus forte raison prétendre à des sentiments amoureux. Ce qui m'arrive avec Murielle est totalement contre mes convictions mais ne dit-on pas que l'amour ne prévient pas et tombe au moment où nous ne nous y attendons pas du tout ?
Il y a eu un long silence, Le père là me regardait comme s'il essayait de lire en moi et j’ai soutenu son regard sans même cligner des yeux.
Le père : tu as ma permission
Moi : merci Monsieur...
Le père : je n'avais pas encore fini. Tu as ma permission mais ma fille doit être chez moi au plus grand tard à minuit. Je ne tolère pas quelle découche car c'est un très grand manque de respect. Arrangez-vous à ce que je ne vois jamais ses larmes car ce jour-là vous saurez qui est Sébastien Adjoumani dans ce pays.
Moi (me raclant la gorge) : bien Monsieur
Le père : vous pouvez disposer
Je me suis levé penaud et ai tendu la main vers ma bouteille de vin que j'avais ramenée
Le père : tu fais quoi comme ça ?
Moi (perdu) : ... ... ...
Le père : je pensais qu'elle était pour moi cette bouteille
Moi : Mais...
Le père : Mais rien du tout, posez ça là et sortez
Moi : bien Monsieur
Je suis sorti avec toute la tension en moi.
"Pssst pssst Monsieur grognon"
Ce surnom, je le déteste habituellement mais l’entendre là maintenant m’a arraché le plus large des sourires. J’ai levé la tête et aperçu Murielle debout au balcon. Elle me faisait des signes avec ses doigts, m'envoyait des bisous, dessinait des cœurs. Je souriais sûrement comme un idiot mais c'est fou comme ces petits gestes me rendaient heureux. Je lui envoyais aussi des bisous. Qui aurait cru ?
...Nathalie Obame ....
Moi : nooooooooon nooooooon ce ne vais jamais accepter ça
Octave : Mais c’est déjà fait Nathalie qu'est-ce que tu ne comprends pas ? À cause de toi et de tes bêtises on n’a même pas pu assister à une étape aussi importante de la vie de notre fils. Tu crois que ça me fait plaisir qu'il ait dû se cacher pour pouvoir s'unir à celle qu'il aime ?
Moi : tu ne vois pas qu'elle a sûrement du faire quelque chose à notre fils ?
Octave : quelque chose comme quoi ?
Moi : Mais Les fétiches, ça saute au nez
Octave : tu t’y connais toi en fétiches pour pouvoir sentir quand ils sont utilisés ?
Moi : ce n’est pas ce que j’ai dit mais toi-même analyse la situation.
Octave : tu me déçois Nathalie. Tu me déçois énormément. Je ne sais plus quoi d'autre ajouter. L'essentiel c'est que Karl soit heureux. Je pars au boulot
C'est ça, il peut même rester sur son foutu lieux de travail que j'en ai quelque chose à cirer ? Il faut que je trouve vite une solution pour remédier à cette situation. Je ne peux pas rester les bras croisés et regarder mon fils se marier à une moins que rien. Si encore elle venait d'une grande famille de la Côte d'Ivoire, la pilule serait mieux passée mais une famille dont on ne connaît même pas le nom ! une famille aussi anonyme que la sienne ! Je préfère mourir que de voir mon nom s'associer à une bande de barbares.
Moi : sharoooon ???
La porte s'est ouverte sur l'une de mes merveilles. Ma fille aussi belle que moi.
Sharon : oui maman ?
Moi : comment ça se passe avec qui tu sais ?
Sharon : pffff je suis fatiguée de toujours lui rappeler ce que tu sais. Je ne crois pas qu'il se détachera de cette sorcière maman.
Moi : il faut donc qu'on trouve un autre plan. Tu sais quoi ? Laisse-moi réfléchir et bien ficeler cela puis on met tout en marche. Je verrai comment cette idiote se pavanera dans la ville une fois qu'il l'aura jetée à la porte et que ce sera toi la femme de la maison
Elle s'est contentée de sourire puis a pris la porte. Mes filles ne sont pas nées aussi belles pour vivre la misère avec un va-nu-pieds. Elles sont nées dans du beurre, évolutions dans du beurre et mourrons encore une fois dans du beurre. C’est Karl qui veut me donner des cheveux blancs (me frappant la poitrine) mais moi Nathalie Obame tant que je serai vivante, la paix cette Sarata de merde ne la connaîtra pas.
...Sarata Obame...
Maman : ne t'inquiète pas ma fille. Je saurai me débrouiller. J’ai Mes magasins, mes affaires, je ne manquerai de rien. Le plus important c’est que tu sois heureuse
Moi : tu es sûre maman ?
Maman : oui N’diaye ! Il se fait tard vas te reposer et passe le bonsoir à ton mari
Moi : d'accord maman ! Prends soin de toi
Maman : a demain, InshAllah
Elle a raccroché et je suis restée un bon moment à regarder cette bague qui occupera désormais cette place sur mon annulaire, jusqu'à ce que je sente la main de Karl se poser sur mon épaule puis ses baisers dans mon dos.
Karl : je n'aime pas te voir triste
Moi : comment ne pas être triste alors que par ma faute ma mère a été répudiée de son foyer. Je savais que c'était une mauvaise idée de se précipiter comme ça
Karl : tu regrettes de m'avoir épousé ?
Moi : non mais plutôt la façon dont cela s'est fait.
Karl : ok ! C'est ton droit de te sentir comme tu te sens présentement et si je peux t'aider en quoi que ce soit fait le moi savoir
Moi : prends-moi Dans tes bras s'il te plaît
Karl : viens la
Voici une des qualités pour lesquelles j’ai décidé de m’établir avec Karl. Il est aussi compréhensif que patient. Les choses sont allées vite avec Karl. La semaine qui a suivi sa proposition, nous nous marions à la mairie et une fois les documents signés, nous avons respectivement averti nos familles respectives. Ma mère et le père de Karl ont bien accueilli la nouvelle mais la pilule est difficilement passée Chez mon père. "C’est un affront impardonnable" voilà les mots qu'à fait sortir mon père. J'avais poussé le bouchon trop loin et non seulement je ne faisais plus partie de ses enfants mais il s'en est aussi pris à ma mère. Les sœurs de papa ont en profité pour réaliser ce rêve qu’elles nourrissaient depuis toujours, c'est à dire voir ma mère dehors
Bien que cette dernière me fasse comprendre que le plus important est sur je sois heureuse, je ne peux m'empêcher de me sentir coupables. C'est de ma faute si tout cela est arrivé. Tous ces problèmes ont fait que je n’ai même pas encore consommé mon mariage avec mon mari mais ça ne saurait tarder.
...Samuel Kassoum...
La discussion que j'ai eue avec tata Bénédicte n’a pas quitté mon esprit une seconde. Tout est flou et confus dans ma tête et franchement je ne sais plus ce que je dois croire. Il est vrai que lorsque tata Bénédicte énonce quelque chose, ça se produit à chaque fois mais là je suis quand même réticent puisque j’ai eu les photos sous mes yeux.
Travailler ça creuse. Je me rends comme ça au restaurant, tout seul. J'ai passé ma commande et me suis assis tranquillement dans mon coin.
Je parcourrai l'endroit du regard, essayant à chaque fois de deviner le métier de chacun pour passer le temps. Soudain mon regard a été attiré par cet homme qui venait de rentrer et se dirigeait vers cette place. Son visage m'avait l'air familier mais je ne savais où précisément je l'avais rencontré.
Il n’y a rien de plus frustrant que cette sensation de connaître quelqu'un sans pour autant être capable de dire où et comment.
Mon repas m’a été servi et c'est à ce moment que j'ai quitté l'homme des yeux. J'ai mangé avec appétit ce mets succulent. En savourant mon verre de vin j’ai encore jeté un regard vers cet homme et mon vin m'est resté au travers de la gorge.
Cécile ? Cécile ? Je ne crois pas, je vois certainement mal. Mais oui bien sûr ! Cet homme est celui des photos. Comment ai-je pu être aussi con. bien sûr que c’est lui. J’ai appelé le serveur pour qu'il me fasse la facture et discrètement j'ai pris cette sorcière de Cécile en photo avec son amant, comme ça je pourrai clouer le bec à toutes ces personnes qui oseront me dire que j’exagère ou que je me trompe.
J'ai payé la facture et me suis dirigé vers leur table
Moi : bon appétit Monsieur Dame
Lui : merci Monsieur
Mon regard a croisé celui de Cécile qui me savait plus où se mettre
Cécile : Samuel ? Ce n'est pas ce que tu crois
Moi : passez une excellente journée
Je me suis dirigée vers la sortie mais Cécile était dans mon dos tenant coûte que coûte à m'expliquer ce qui se passait comme si je n'avais pas vu de mes propres yeux.
Moi : Cécile ne nous donnons pas en spectacle, tu recevras très prochainement la visite de mes avocats pour le divorce.
Cécile : laisse-moi te dire au moins pourquoi je suis ici
Moi : je m'en fiche carrément Cécile. Je m'en fiche tu comprends ? Fais ce que tu veux c’est ta vie. J’aurais dû me détourner réellement de toi quand j’ai su comment tu t’étais comportée avec Nolan pour ensuite finir dans mon lit. Couches avec qui tu veux comme la bordelle que tu es mais loin de mon enfant. C'est juste parce qu'il est encore petit que je ne te l'arrache pas. J'attends qu'il soit un peu plus grand. Et dire que ma tante avait réussi à créer le doute chez moi maintenant tout est claire comme de l'eau de roche
Sans regarder derrière moi je suis monté en voiture et J'ai démarré. J'étais vachement en colère. J’ai sorti mon téléphone et j’ai lancé l'appelle
Moi : allo Naomie ?
Naomie : bonsoir Samuel comment tu vas ?
Naomie : je peux savoir ce que tu fais actuellement ?
Naomie : au boulot
Moi : serait-ce possible que je puisse te voit maintenant à mon bureau ?
Naomie : dans une heure ça te va ?
Moi : ok
...Naomie...
J’ai essayé de joindre Cécile une bonne dizaine de fois mais celle-ci ne répond pas. De quoi Samuel peut-il bien vouloir me parler ? S'il y avait un problème on allait au moins s'entendre sur la stratégie de ce que je devais lui dire ou pas mais madame est aux abonnés absents.
J’ai pris mon sac et verrouillé ma porte en sortant pour me rendre au bureau de Samuel.
Je l'ai trouvé un verre d'alcool en main en plein quinze heure
Moi : je suis la
Il a sorti son téléphone, l’a manipulé et me l’a tendu. Il y avait une photo où on voyait clairement Cécile accompagné de Sidik.
Moi : Mais c’est Cécile ! Qui est cet homme avec qui elle est ?
J’ai fait celle qui ne savait rien
Samuel : c'est ça ! Tu vas me faire croire que tu ne connais pas l'amant de ton amie ?
Moi : Cécile n’a aucun amant Samuel ! C’est toi qu'elle aime
Samuel : et c'est reparti pour la même chanson. C’est moi qu'elle aime alors que fait elle accompagnée de ce même monsieur qui était sur Les photos qu'on m’a remises ?
Dans quoi Cécile est encore allée se fourrer. On n’a pas fini de régler une situation qu'elle part encore chercher les problèmes ? Pourquoi aller prendre un pot avec Sidik
Samuel : tu as perdu ta langue ?
Moi : il doit bien avoir une raison pour laquelle elle était avec lui.
Il s'est levé et est venu vers moi. Sans voir venir quoi que ce soit, il m’a attirée vers lui et a essayé de m'embrasser. Je me suis dégagée vivement en lui assenant une gifle dont il se rappellera toute sa vie.
Samuel : putain ! pourquoi tu réagis ainsi ?
Moi : parce que tu trouves ton geste normal ? C’est moi que tu veux utiliser pour faire mal à mon amie ?
Samuel : .... ... ...
Moi : n'essaie plus jamais ce que tu viens de faire. D'ailleurs n'essaies plus jamais de me joindre
Je suis sortie de son bureau telle une furie. N'importe quoi. Ce sont les problèmes qu'il veut me mettre sur le corps et qu'on raconte partout que j’ai volé le mari de mon amie ?
...Nolan Ehui...
Audrey : Monsieur tu rentres chez toi à quel moment ?
Emmanuel : il t’a dit que ça le dérange d'être ici !
Moi : vraiment merci Emmanuel ! Je suis ici pour mes neveux d'ailleurs donc laisse-moi un peu
Audrey : ok oh je vous laisse entre mec
Moi : oui oui disparaît
J’ai continué à discuter calmement avec Emmanuel retardant ainsi mon retour à la maison. Je trouve l'atmosphère de la maison de plus en plus insupportable. Il ne passe pas un jour sans que Ashley ne ramène un membre de la cellule de prière et ce sont les bruits à n'en point finir. Le comble c'est qu'à chaque fois que je fais l'erreur de me retrouver à la maison à ces moment-là, je deviens celui qui ne veux pas entendre parler de Dieu. C'est chacun son rythme non ? Donc pourquoi me forcer ?
Moi (regardant ma montre) : bon mec je vais chercher à rentrer il est déjà 21h30
Emmanuel : je te raccompagne à ta voiture alors
J’ai dit au revoir à Audrey et aux enfants puis j'ai démarré. J'ai déjà mon programme pour le reste de la semaine. Demain j'irai rendre visite à Laurent, après demain chez Kenzo et la ronde reprendra.
J'ai roulé aussi lentement possible et au moment de prendre le chemin qui mène à Chez moi j'ai préféré prendre un autre chemin. J'ai roulé jusqu'à cette maison et je me suis décidé à la joindre
Moi : allo Léna ?
Léna : Nolan ? Il y a un problème ?
Moi : euh non pas vraiment...tu peux sortir un instant je suis devant ton portail
Léna : devant mon portail ?
Moi : oui oui
Léna : ... ... ...
Moi : s'il te plaît
Léna : ok j'arrive
Je ne savais pas pourquoi ma voiture m'avait conduit ici. D'ailleurs je ne savais même pas ce que j'allais lui dire. Quand elle a ouvert la portière et qu’elle s’est installée juste à côté de moi, mon pouls s'est mis à accélérer. Son parfum avait embaumé ma voiture. Ce même parfum...
Moi : tu utilises toujours ce parfum Léna ?
Léna : certaines habitudes s'avèrent coriaces
Moi : alors pourquoi rejettes-tu celui qui te l’a offert pour la première fois ?
Léna : c’est de ça dont nous allons parler ce soir ? C’est pour ça que tu as demandé à ce que je descende à cette heure de la nuit ?
Moi : Léna s'il te plaît...c’est difficile de vivre sans toi. Pense un peu à Mia
Léna : où as-tu laissé ta femme Nolan. ? Tu ne penses pas qu'elle peut avoir besoin de toi actuellement
Moi : laisse Ashley là où elle se trouve. Présentement c'est de toi et moi qu'il faut parler
Léna : il n’y a plus de toi et moi Nolan. Tu as ta vie d'homme marié, j’ai la mienne que j'essaie de reconstruire avec quelqu'un que j'aime vraiment
Cette nouvelle m’a coupé le souffle un moment. Elle refait sa vie ? Avec quelqu'un qu'elle aime vraiment ?
Léna : c'était tout ?
Moi : je t'aime Léna, je t'aime
Léna (ouvrant la portière) : bonne nuit Nolan prends soin de toi et ne me dérange plus pour ça s’il te plait
Elle n’a pas regardé en arrière mais s'est dirigée d'un pas sur vers sa maison. J'ai besoin d'un verre pour calmer ce mal qui me ronge. J'ai besoin d'être saoul au point de ne plus pouvoir me rappeler de quoi que ce soit. Je veux oublier cette douleur. Je veux pouvoir l'oublier, oublier la mère de ma fille. Cette jeune fille à qui j'ai pris l'innocence. Celle-là qui me regardait avec des yeux remplis de cœurs.