Partie 22

Write by Djamila Diallo

Salut, j'espère que vous allez tous bien, je sais que vous m'en voulez beaucoup, mais sachez que c'était indépendamment de ma volonté, je suivais une formation rapide qui demandait beaucoup de concentration donc du coup, je ne pouvais écrire, alors je vous prie encore d'accepter mes excuses pour le retard, je sais que l'histoire à trop durée, mais je ferai mon possible pour la terminer maintenant.


Encore une fois, je suis désolée 


Bonne lecture à vous bisous


Ma mère, après avoir menti à ma tante, elle est allée déterrer la bouteille qui me maintenait sous son pouvoir puis elle retourne voir son marabout.


Chez le marabout :


- Bonjour femme !


- Bonjour, répond ma mère timidement 


- Asseyez-vous, je vous prie, ajoute le marabout 


- Merci, répond ma mère sur un ton faible ensuite elle prend place en face de lui 


Le marabout : alors dites moi qu'est-ce qui vous amène chez moi cette fois-ci ?


- je suis venue pour... Enfin, je voudrais enlever le premier sort que j'ai jeté à ma fille, dit-elle en détournant son regard.


Le marabout : le premier sort ?


- Oui, le sort qui la maintient sous mon pouvoir.


Le marabout : ah ! Je vois... Alors vous avez apporté la bouteille ?


- Oui, la voici, répond elle visiblement confuse en sortant la bouteille qu'elle avait bien enveloppé dans un pagne


- Tenez ! Complète-t-elle en tendant la bouteille au marabout 


- Non, cassez-la


- Que je la casse ?


Le marabout : oui, vous voulez délivrer votre fille non ? Eh bien, il suffit de casser la bouteille, mais je vous préviens que si vous faites cela votre fille n'obéira plus à vous, elle redeviendra comme elle était auparavant.


Ma mère : c'est exactement ce que je veux comme ça ma belle-soeur ne se doutera de rien. 


Le marabout : votre belle-soeur ?


Ma mère : oui, si je fais cela, ce n'est pas parce que je le veux, je le fais uniquement parce qu'elle me l'a demandé


Elle raconte son sujet de conversation avec ma tante et la raison pour laquelle elle a décidé de me délivrer.


Le marabout : mais comment a-t-elle fait pour découvrir ce que vous avez fait à votre fille ?


Ma mère : c'est moi qui le lui ai dit, je ne sais pas ce qui m'avait pris ce jour pour faire une bêtise pareille et maintenant, je me suis fait prendre à mon propre piège. 


Le marabout : je vous avais pourtant prévenu que je ne pourrai pas réparer mes actes. 


Ma mère : oui, je le sais, je suis parfaitement consciente de cela raison pour laquelle j'ai menti, et pour éviter qu'elle ait des doutes, j'ai décidé de délivrer ma fille du sort qui la maintient sous mon pouvoir comme ça, elle sera convaincue que j'ai réparé mes actes.


Le marabout : mais vous savez que ce mensonge ne durera pas longtemps parce que le mari de votre fille ne tardera pas à découvrir que sa femme ne pourra plus lui donner d'enfant. 


Ma mère : je le sais, mais pour l'instant, je n'ai pas d'autre choix


En ville, le lendemain de notre arrivé Djibril raconte à sa mère ce qui s'est passé au village.


- Mais tu n'as rien à craindre maman tout est rentré dans l'ordre maintenant parce que j'ai été claire avec eux, j'ai dit à sa tante que je ne garderai pas une femme stérile, s'adresse Djibril à sa mère après lui avoir relaté les faits. 


- Je te croyais assez intelligent, mais apparemment, tu es trop naïf, répond ma belle-mère sur un ton méprisant.


Djibril : pourquoi dis-tu cela maman ?


Ma belle-mère : tu viens toi-même de me dire que la mère de Mariam a intentionnellement interrompu sa grossesse tout simplement parce qu'elle ne voulait avoir aucun lien avec toi et comme cela ne suffisait pas elle est allée jusqu'à rendre sa propre fille stérile pour s'assurer de ne jamais devenir grand-mère de ta progéniture et là tu me dis qu'elle l'a délivré juste parce qu'elle est menacée de mort ?


Djibril : oui, elle n'avait pas le choix, soit elle le fait soit on la sacrifie, c'était l'un des deux.


Ma Belle-mère : donc tu penses réellement que ta femme est délivrée ?


Djibril : oui, sa tante me l'a confirmé et je la crois.


Ma Belle-mère : non mais tu ne comprends pas qu'elle essaye de sauver le mariage de sa nièce en te faisant croire cela ?


Djibril : la tante de Mariam ne serait jamais capable de mentir 


Elle soupire fort avant de reprendre en ces termes :


- Mariam est-elle au courant de ce que lui a fait sa mère ? 


Djibril : non, elle n'est pas au courant, car je ne lui ai rien dit et tu ne dois pas non plus lui apprendre. 


Ma Belle-mère : je te conseille vivement de garder Fanta au cas où...


Djibril : Fanta ne peut pas rester ici maman, dans quelle langue veux tu que je te dise cela, il faut absolument qu'elle s'en aille avant que Mariam ne découvre qui elle est, car je ne veux pas de problème.


Ma Belle-mère : ne me dis pas que tu comptes mettre cette pauvre fille à la porte pour faire plaisir ta femme Djibril ?


Djibril : ...


Ma Belle-mère : écoute, je sais que tu tiens énormément à ta femme et que tu fais entièrement confiance à ses parents, mais étant ta mère, je te conseille de garder Fanta ne serait ce que pour le bébé, parce qu'on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve.


Après son entrevue avec sa mère, il sort voir son ami Bachir chez lui.


Peu de temps après, je décide de mon côté d'aller voir ma voisine Bintou.


Je sors de ma chambre et je trouve ma belle-mère assise au salon devant la télévision avec cette jeune femme enceinte dont on ne m'a pas encore présenté.


Moi : Bonjour Maman ! 


- Bonjour, me répond elle sur un ton sec.


Je voyais bien qu'elle n'était pas contente de me revoir à la maison, mais moi, je m'en fichais complètement de cela et comme je sais que le courant ne passe pas entre nous, je n'ai pas rajouté un mot, je l'ai juste informé que j'allais chez ma voisine pour ne pas qu'elle dise que je suis sortie sans rien lui dire, mais en réalité, c'est moi elle attendait 


Moi : maman, je viens voir Bintou.


Elle : viens t'asseoir, il y a quelque chose que je dois te dire, tu iras voir Bintou plus tard. 


Sans protester, je suis allée m'asseoir en face d'elle et sans plus attendre elle me présente Fanta. 


Moi : quoi ? Vous ne parlez pas sérieusement, je suppose ?


Elle : je suis très sérieuse, nous l'avons invité à la maison pour pouvoir bien nous occuper d'elle 


Moi : donc si je comprends bien pendant tout ce temps, elle vit avec vous ?


Elle : en effet...


Moi : waou ! Incroyable mais vrai.


Elle : écoute, ce n'est pas parce que mon fils ne t'aime pas hein ! Au contraire, c'est simplement parce que toi, tu ne pourras plus  enfanter, il a décidé de garder cette dernière.


J'affiche un faible sourire avant de reprendre en ces termes : 


Moi : vous venez de dire que moi, je ne pourrai plus enfanter, c'est ça ?


Elle : je sais que Djibril ne t'a rien dit par rapport aux actes ignobles de ta mère, mais moi, je ne peux plus garder longtemps ce secret, il faut que tu saches que tu n'as aucune utilité ici parce que contrairement à ta mère moi, je ne sacrifierai pas le bonheur de mon fils au profit des autres, elle a interrompu ta grossesse et t'a rendue stérile par la suite tout ça dans le seul but de ne pas avoir un lien avec mon fils... Eh bien qu'il en soit ainsi, car moi non plus je ne voudrais pas que mes petits enfants aient une mère comme toi.


Moi : non mais c'est ridicule ce que vous me racontez là. 


Elle : tu penses que je raconte des conneries ?


Moi : écouter, je sais que ma mère ne porte pas Djibril dans son cœur et qu'elle n'a jamais approuvé notre union, mais ce n'est pas pour  cela qu'elle ne voudrait avoir un lien avec lui et pour votre information ce n'est pas elle qui est responsable de la perte de mon enfant, elle ignore même comment cela est arrivé l'unique responsable de ce qui est arrivé à mon bébé est Bakary, je sais que je n'ai pas une bonne mère, mais de là à dire qu'elle est capable de faire une chose pareille ça non, je suis désolée, mais elle ne serait jamais  capable de me faire cela


Elle : ah vraiment ?


Moi : une mère ne peut qu'aimer son enfant et non pas le haïr au point de lui infliger un tel sort, aucune mère sur cette terre ne pourrait faire une chose pareille, et ce, quel que soit le degré de sa colère.


Elle : dans ce cas, explique-moi pourquoi ta tante à faire croire le contraire à mon fils hein ?


- Ma tante ? Dis-je étonné ?


Elle : oui, ta tante, explique-moi pour quelle raison elle a dit à mon fils que c'est ta mère qui a interrompu ta grossesse alors qu'en réalité, c'est Bakary qui en est responsable ?


Moi : ne me dites pas que c'est elle qui...


Elle : oui Mariam, c'est elle qui a raconté cela à Djibril.


- c'est bizarre, ma tante ne me cache jamais rien et elle sait que c'est Bakary qui est responsable de la perte de mon enfant... mais alors pourquoi a-t-elle menti à Djibril ? Où c'est pour éviter les problèmes puisqu'elle sait que Djibril est bagarreur ? Oui, c'est pour ça même elle a inventé cette histoire, me disai-je intérieurement refusant d'accepter la vérité. 


Elle me sort dans mes pensées en criant en ces termes : 


- Ne reste pas silencieuse, répond à ma question, cria-t-elle.


J'allais dire quelque chose, mais Djibril est apparu dans cet intervalle de temps accompagné de son ami Bachir.


- Dis-moi que c'est faux Djibril ? Dis-moi que ce n'est pas vrai, tu n'as pas osé me faire cela ? Dis-je en me dirigeant vers lui ?


- Je peux savoir au moins ce qui se passe ? Dit-il perdu ?


Moi : tu pensais que je n'allais jamais le découvrir, n'est-ce pas ?


Djibril : de quoi tu parles ?


Moi : tu pensais que je n'allais jamais savoir qui elle était ?


Djibril : "soupire " laisse-moi t'expliquer. 


- tu vas m'expliquer quoi ? Que vas-tu m'expliquer hein ? Tu me trompes avec elle puis tu l'amènes vivre avec toi dans notre domicile conjugal ? dis-je sur un ton coléreux 


Djibril : laisse-moi m'expliquer s'il te plaît.


- je ne veux rien entendre Djibril, je ne veux absolument rien entendre... et si tu penses que je vais vivre sous le même toit qu'elle, tu te mets le doigt dans l'œil, tu vas donc gentiment demandé de faire ses bagages et de partir de chez moi parce que si elle reste un jour de plus dans cette maison, je te jure que ça ira très mal entre nous, dis-je sur un ton coléreux.


- Allez, calme toi ! calme toi ! Elle partira, je t'en fais la promesse. Me dit Djibril pour m'apaiser 


- C'est plutôt à elle de partir de cette maison, car elle nous étouffe, elle n'a aucune utilité ici, elle est maintenant devenue ce que ça mère souhaitait qu'elle devienne... Une bonne à rien, réplique ma belle-mère sur un ton méprisant.


Djibril : maman...


Ma belle-mère : quoi ? Maintenant qu'elle a le ventre creux ou rien ne peut se développer elle veut te priver le bonheur de devenir parent alors que tu pourrais bien le devenir avec d'autres femmes.


Elle faisait exprès de me dire cela pour me frustrer 


Djibril : maman, je t'en supplie arrête.


Elle : tu n'as pas à me prier, car elle sait tout à présent. 


- Ce n'est pas possible mon Dieu, pourquoi as-tu fait cela Maman ? Je t'avais pourtant dit de ne rien lui dire, dit Djibril en colère. 


Elle : il fallait que je le fasse pour qu'elle comprenne l'importance de la présence de Fanta dans cette maison, je sais que tu es sûr qu'elle n'est pas stérile puisque ses parents ont réussi à te faire croire cela, mais moi, je reste convaincue du contraire. 


Djibril : ce n'est pas possible mon Dieu !


Elle : d'accord, supposons qu'elle ne soit pas stérile, qu'est-ce qui te fait croire que si elle retombe enceinte sa mère n'irait pas encore chez son marabout interrompre sa grossesse comme elle a fait avec la précédente ?


Djibril : ça suffit maman.


Elle : je ne me tairais pas, parce que contrairement à sa mère moi, je m'inquiète pour ton bonheur et tant que je n'aurai pas la certitude qu'elle est vraiment capable d'enfanter Fanta ne bougera pas d'ici.


Offensée par les propos de ma belle-mère, je me lève pour me rendre dans ma chambre Djibril me regarde désoler.


Djibril : t'es contente maintenant maman ? 


Elle : non, je le serai lorsque je l'aurai sortie de ta vie.


Djibril : dans ce cas, commence par mettre Fanta à la porte, fait la partir de chez moi ensuite, on parlera de Ma femme 


Elle : elle n'ira nulle part. 


Djibril : si elle ne part pas celui qui s'en ira serait moi, je prendrai ma femme et on ira vivre loin de vous deux.


Elle : quoi ?


Djibril : oui maman si elle reste moi, je pars


Elle : mais où veux-tu qu'elle aille hein ? 


Djibril : elle retournera d'où elle vient, mais elle ne restera pas ici. 


Bachir : Djibril, puis-je m'entretenir un instant avec toi ?


Djibril : oui, bien sûr allons au-dehors. 


Ils ont laissé la maman au salon pour aller s'entretenir dehors. 


Au-dehors :


Djibril : mec, est-ce que tu réalises la gravité de la situation dans laquelle je me trouve ?


Bachir : c'est ce que tu voulais non ?


Djibril : comment ça ?


Bachir : si tu m'avais écouté tout, ceux-ci ne seraient arrivés


Djibril : j'ai été cherché Mariam au village comme tu me l'as conseillé. 


Bachir : qu'est-ce qui t'as pris de raconter le problème de Mariam à ta mère ? Tu ne pouvais pas garder cela pour toi ?


Djibril : "soupire." 


Bachir : maintenant, tu es obligé de lui raconter ce que sa tante t'a dit et tu sais ce qui se passera par la ensuite ? 


Djibril : ...


Bachir : elle ira demander des comptes à ses parents et imagine un peu ce qui se passera avec sa mère si sa tante lui confirme tes dits ? 


Djibril : mais sa mère à réparer ses actes donc ça va.


Bachir : rien ne te prouve que sa mère à réparer ses actes Djibril donc ne soit pas à 100 % sûr de cela.


Djibril : ah ouais !


Bachir : excuse-moi, mais c'est la vérité rien ne te prouve que Mariam est délivrée, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je t'ai fait appel, vu la gravité de la situation, je te conseille de ne pas abandonner Fanta.


Djibril : attends, serais-tu en train de me demander de la garder chez moi ?


Bachir : non, je n'ai pas dit cela, elle ne peut pas vivre sous le même toit que ta femme, cela est impossible, je suis tout simplement en train de te dire de ne pas renoncer à ton enfant, tu peux trouver un appartement pour elle ne serait-ce que pour ton enfant puis, tu t'occupes d'elle jusqu'à ce qu'elle accouche comme ça, tu auras des droits sur le gosse après, mais si tu l'abandonnes et qu'au final, tu découvres que ta femme ne pourra plus enfanter mon ami... récupérer cet enfant te coûtera très cher.


Merci de m'avoir lu ????????????????

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