Partie 38 : Non c'est non
Write by Mayei
...Françoise Komenan...
Aujourd'hui encore la voiture est garée devant mon lieu de travail. J’ai bougé
la tête sans pour autant réprimer ce sourire qui s'affichait sur mes lèvres.
Une fois au niveau de la voiture, la vitre a été baissée comme d'habitude et il
a sorti la tête
Sébastien : bonjour Françoise !
Moi : bonjour Sébastien. Tu es encore ici ?
Sébastien : je te l'avais dit, tu as refusé de me suivre à la baie des sirènes
mais cela ne m'empêchera pas de passer mes congés avec toi.
Moi (poussant un soupire) : tu es bien tenace à ce que je vois
Sébastien : bien plus que tu ne le penses d'ailleurs.
Il affichait ce sourire dont lui seul avait le secret et est descendu de la
voiture. Quelques secondes plus tard le bruit provenant de la voiture montrait
qu'elle avait belle et bien été verrouillée. Cette fois encore je n'ai pu
m'empêcher de remarquer qu'il était convenablement habillé, simplement mais
avec un plus, ce plus que je ne saurai décrire. Dans sa main il tenait un
panier qui contenait des croissants, des fruits et des pots de yaourt. Il m’a
devancée et m’a tenue la porte de moi-même mon entreprise.
Sébastien : après vous Françoise.
Moi (me prêtant au jeu) : quel gentleman !
Sébastien : il n’y a pas qu'à la porte seulement que je sais me montrer
gentleman
Il avait chuchoté avec un clin d'œil à l’appui.
Dès que les filles l'ont vu elles se sont ruées vers lui en le saluant avec
enthousiasme. Comme elles savent qu'il y a le panier qui est là, elles font les
malignes.
Moi : comme je n'ai pas le panier on ne me salue pas hein ?
Elles se sont mises à rire avant de venir chacune de faire un câlin. J'adore
ces filles. On n'a pas cette relation d'employeur à l'employé mais plutôt de
mère à fille et je peux dire que ça marche comme sur des roulettes et
l'atmosphère est détendue et bonne enfant.
Sébastien m’a suivie jusqu'à mon bureau et a pris place sur la chaise qu'il
pousse habituellement dans un coin. C'est comme ça depuis le jour où il a mis
pieds pour la première fois dans ce bureau. J'ai gentiment refusé de le suivre
jusqu'à la baie des sirènes alors il soutient que la meilleure façon pour lui
de passer ses vacances ce sera dans mon bureau. Depuis quatre jours donc, il
arrive ici avant moi, passe sa journée dans cette pièce jusqu'à la fermeture et
me ramène à la maison.
Moi : tu comptes rester la toute la journée encore
Sébastien : bien sûr que oui ! Rester avec toi ce sont les meilleures vacances
pour moi.
Il a déplié son journal et s'est mis à le lire. Je l'ai observé pendant longtemps
avant de me reconcentrer sur mon travail.
Sébastien : maintenant qu'on se connaît un peu, parle-moi de toi
Moi : te parler de moi ? C'est tellement vague tu sais
Sébastien : dis-moi tout, le nombre d'enfants que tu as, parle-moi de ta famille
enfin de tous quoi
Je l'ai regardé d'un air grave et je ne sais pas pourquoi, sa personne me
mettait en confiance. Sans détour je lui ai raconté l'histoire de ma vie,
comment j'ai eu Léna, comment je suis arrivée à me séparer de Auguste, je lui
ai tout dit.
Moi : voilà tu sais tout
Sébastien : tu sais quoi ?
Moi : quoi ?
Sébastien : tu es une femme forte. Tu peux avoir fait des erreurs mais le
simple fait de le reconnaître fait de toi une femme à part car il en faut de la
force et de la grandeur pour reconnaître qu'on est en tort. Tu sais j'ai perdu
ma femme très tôt. Quand mon premier fils avait à peine 3 ans et alors que mon
dernier venait de naître
Moi (horrifiée) : elle est morte en couche ?
Sébastien : oui
Moi : je suis vraiment désolée
Sébastien : tu n'as pas à t'en formaliser ça fait vraiment longtemps. Depuis
tout ce temps je n'ai pas songé à me remarier, je n'ai pas songé à refaire ma
vie avec qui que ce soit. Mais en te voyant, en t’écoutant Françoise j'ai tout
de suite recommencé à vivre, j'ai besoin de toi dans ma vie. Je ne passe pas
mes journées ici par hasard c'est juste que je n'arrive plus à me passer de ta
présence.
Moi : Sébastien...
Sébastien : je sais qu'on vient à peine de se rencontrer, je sais qu'on ne se
connaît pas bien mais je veux faire de toi ma femme. Nous ne sommes plus jeunes
pour tourner autour du pot. Je peux te laisser tout le temps pour réfléchir
mais au moins tu connais mes intentions et je continuerai à être dans tes
pas.
J'ai ouvert la bouche sans savoir ce que je devais dire. Je l'ai regardé dans
les yeux, il m’a souri avant de se reconcentrer sur son journal. Comment un
homme peut avoir une ascendance pareille sur moi ? Je suis un peu trop vieille
pour essayer une idylle. Certaines me diront que 43 ans ce n'est pas vieux mais
pour moi ça l'est. Je ne vais pas me jeter comme ça dans une relation surtout
après les catas que m’a sorti auguste à la fin de notre mariage là. Est-ce que
j'ai guéri de ça ?
Le soir même, c'est lui qui ma raccompagnée à la maison. Il a dû vraiment
insister pour que j'accepte. Il a passé son temps à me sortir des blagues et
jouant les dures au début j'ai fini par me lâcher et rire franchement. Il est
d'une charmante compagnie.
Sébastien : voilà vous êtes à bon port madame
Moi : merci monsieur ! Vous rentrez bien
Sébastien : j'y tacherai, je passe te chercher demain.
Moi : ce n'est pas...
Sébastien : tu n'as pas ton mot à dire Françoise, je passe te chercher
demain.
En effet, il n'a pas attendu que je lui dise quoi que ce soit. Il a démarré et
s'en est allé
Le lendemain je me suis surprise à l’attendre avec impatience et les jours qui
ont suivi aussi, cela s’est installé comme une routine jusqu’à ce jeudi.
Aujourd’hui vendredi, je me suis faite toute belle et j’ai attendu qu’il vienne
me chercher mais jusqu’à 8heures, heure à laquelle il passe à chaque fois, il
n’était pas encore là. Je l’ai longtemps appelé mais rien, il ne décrochait
pas. J’ai dû aller prendre le taxi, toute énervée, ma journée commençait mal.
Peut-être qu’il est garé devant mon bureau mais pourquoi ne pas répondre aux
appels ?
Une fois au travail c’est avec désolation que j’ai remarqué l’absence de sa
voiture.
Moi : ça va Léonce ?
Léonce : oui madame
Moi : dis-moi, monsieur Adjoumani n’est pas passé par ici ?
Léonce : non madame
Moi : ok
Jusqu'à midi je n'avais pas encore eu de ses nouvelles et cela commençait à
m'inquiéter bien plus que je ne voulais laisser transparaître. Je jetais
toujours des coups d'œil à la porte en espérant qu’elle s'ouvre ou alors je
m'avançais vers la fenêtre histoire de voir sa voiture arriver de loin. Las de
ne pas avoir de nouvelles, j'ai lancé encore son numéro mais cette fois ci
c'était fermé. Mon cœur s'est mis à battre fort dans ma poitrine. J'étais
vraiment anxieuse, j'ai peur que quelque chose de grave ne lui soit
arrivé.
Toc toc !
Moi : oui ?
La porte s'est ouverte sur Simone dont le sourire d'aujourd'hui n'arrivait pas
à m'apaiser.
Simone : madame il y'a monsieur Adjoumani qui est la...
Mon cœur s'est emballé en entendant ce nom si bien que je n'ai pas laissé
Simone terminer sa phrase
Moi : mais fais-le rentrer
Simone : bien
J'ai arrangé les plis imaginaires de ma tenue pendant qu'il rentrait dans mon
bureau. Quand mes yeux se sont posés sur son visage, mon excitation à laisse
place à une incompréhension totale
Lui : madame Komenan ?
Moi : oui ?
Lui : Tristan Adjoumani, je viens de la part de mon père
Moi (vraiment surprise) : j'espère qu'il n’y a rien de grave, prenez place s'il
vous plaît
Il s'est assis et j'ai remarqué au passage qu'il ressemblait énormément à son
père.
Tristan : papa est actuellement à l'hôpital !
Moi : à l'hôpital ???? Comment ça se fait ? Hier je l'ai vu bien portant
pourtant
Tristan : heureusement ce n'est rien de grave juste un coup de fatigue !
Moi : s'il vous plaît...
Tristan : madame vous pouvez être ma mère donc ne nous formalisons pas avec les
"vous"
Moi (soutirant) : mon fils, tu peux m'accompagner à l'hôpital s'il te plaît
?
Tristan (me retournant mon sourire) : avec plaisir, vue qu'il m’a menacé de
mort si je ne revenais pas à l'hôpital avec lui.
Sacré Sébastien même sur un lit d'hôpital il trouve encore la force de menacer
son fils. Tristan nous a conduit jusqu'à l'hôpital puis nous nous sommes
dirigés vers sa chambre
Sébastien : tu es la ma belle ?
Moi : qu'est-ce que tu fais là sur ce lit ?
Tristan : bon papa, je vais vous laisser
Sébastien : oui débarrasse le plancher tu es de trop
Tristan : oh l'ingratitude
Sans que je ne m'y attende il m’a serré dans ses bras avant de s'en aller comme
il l'avait annoncé.
Sébastien : même mon fils tu le séduis aussi ?
Moi : tel père tel fils on dit...tu fais quoi la Sébastien ? Tu veux me filer
une frayeur ?
Sébastien : oh ce n'est rien, juste une petite fatigue
Moi : il faut te ménager, tu m'as habituée à une certaine routine dont je ne
veux pas me défaire de sitôt.
Sébastien : tu me passes un message comme ça ? Tu acceptes mes avances ?
J'ai regardé la pièce dans laquelle nous nous trouvions et je me suis dit que
l'on n'est pas maître de son temps, le temps ne nous appartient pas. La preuve
on ne sait même pas ce qui se passera dans les Cinq prochaines minutes donc
pourquoi se priver ? Pourquoi se poser des questions inutiles qui nous
encombrent et nous bouffent un peu de ce temps ?
Moi : guéris vite et nous irons à la baie des sirènes.
... Sarata...
Nabil : tu lui en as parlé ?
Moi : je vais le faire, c'est juste que je ne sais pas comment m'y
prendre
Nabil : j'ai l'impression que tu ne veux pas sinon depuis tu lui aurais parlé.
C'est la seule preuve que je te demande. Tu fais ça pour moi et je donne
l'ordre pour qu'on commence les démarcher pour le mariage à Abidjan
Moi : ok je vais lui parler
Nabil : vas maintenant
Ça va faire une semaine que nous sommes Chez Didi et Léna. Notre séjour touche
à sa fin et je savais que ce moment arriverait. À vrai dire c'est la frousse de
lui parler car je ne sais pas comment elle réagira. Après qu'il m’ai intimée
l'ordre d'aller lui parler maintenant, je me suis levée machinalement en allant
la retrouver dans sa chambre. Elle lisait ses notes de cours, tout doucement je
me suis assise auprès d'elle sur le lit, la regardant avec peine
Léna (fermant son cahier) : qu'est-ce qui se passe Sarata ?
Moi : je dois te parler de quelque chose de super important
Léna : vas-y je t’écoute
J'étais tétanisée, je ne savais pas quoi faire mais maintenant que j'étais
lancée, je ne pouvais plus faire machine arrière
Moi : j'ai besoin que tu m'aides dans ma relation avec Nabil, j'espère que ce
n'est pas trop te demander
Léna : tu sais très bien que je suis ton amie, si je peux je t'aiderai. Mais
qu'est-ce qui se passe ? Je pensais que tout allait très bien
Moi : j'ai besoin que tu couches avec Nabil s'il te plaît
Léna (me regardant bizarrement) : quoi ? Sarata mais tu deviens folle ma parole
(se levant) c'est ça l'aide que tu veux ? Que moi je couche avec Nabil ? Sur
quelle base ? Pourquoi même ?
Moi : Nabil a dit que si tu le faisais lui et moi on se marierait. Léna je t'en
prie pense à moi, à mon bonheur
Léna : c'est ce que tu appelles bonheur ? Être obligée de supplier ton amie
pour qu'elle couche avec ton mec ? Sarata mais qu'est-ce qui t'arrive ma parole
? Où est passée la fille si intelligente avec qui j'allais à l'école ? Tu as
changé, pourquoi tu laisses Nabil de manipuler de la sorte ? Tu n'as que 19 ans
Sarata, 19 ans pourquoi es-tu obsédée par cette histoire de mariage ? Si au
moins tu approchais la trentaine je pouvais comprendre mais là. Mets un terme à
cette relation, concentres toi sur tes études et cherche à faire quelque chose
de constructif avec ta vie au lieu de quémander l'amour de nab...
Moi : tu le feras ou pas ?
J'en avais marre de son discours qu'elle me sortait. Qu'elle me dise simplement
si elle veut ou pas
Léna (catégorique) : non !
J'étais déçue de son choix
Moi : je suis vraiment déçue ! Je pensais que nous étions des amies. Je pensais
que tu étais prête à tout pour tes amies. Ma relation avec Nabil me tient
vraiment à cœur et tu viens d'y mettre sûrement fin. Chacune aspire à
différents projets dans sa vie et moi le mariage en fait parti quelque soit
l'âge. Nabil a été mon premier et tu sais combien la virginité est importante,
tu sais comment mes parents seront déçus si j'arrive impure au mariage ?
Léna : Sarata...
Moi : non laisse-moi parler ! Je ne te savais pas si égoïste ! Tu n'es pas
vierge à ce que je sache. Tu as un enfant, ça te coûte quoi de me faire cette
faveur ? Juste une fois, une fois Léna ça ne t'enlèvera rien
Lena : tu ne vois pas qu'il abuse de toi ? Il se sert de toi et crois-moi cette
histoire de mariage n'arrivera jamais. On marie une personne parce qu'on l'aime
et non à condition que son amie écarte les jambes. Il se fou de toi, il te rabaisse
et tu acceptes sans broncher
Moi : tu sais quoi ? J'ai compris que tu ne veux pas (me levant) si cette
discussion pouvait rester entre nous, seulement entre nous je t'en serai
infiniment reconnaissante
Léna : Sarata...
Moi : merci
J'ai claqué la porte derrière moi en allant retrouver Nabil qui était
tranquillement assis sur le lit
Nabil : alors ?
Moi (l'as) : elle a refusé
Nabil : comment ça refuser ? Et tu n'as pas cherché à la convaincre
Moi : j'ai essayé mais elle ne veut rien entendre.
Nabil (tapant sur la commode) : tu es sûre que tu as essayé ? Vraiment essayé ?
Je vois que tu n'es pas prête à te battre pour qu'on se marie toi et moi
Moi : mais si bien sûr ce n'est pas de ma faute si elle ne veut pas
Nabil : dans ce cas tu sais ce qu'il te reste à faire
Moi :... ... ...
Nabil : tu sais ce que ça veut dire n'est-ce pas ?
Moi : oui
Nabil : ok donc tu t'occupes de ça !
Les minutes qui suivaient, nous avons fait l'amour lui et moi puis je suis
sortie, après une douche, faire à manger. J'étais en plein dans les fourneaux
quand Didi est rentrée avec Mia.
Didi : ça sent bon ! C'est toi qui prépare aujourd'hui ?
Moi : oui comme on s'en va dans deux jours je vous fais manger
Didi : ok je vais me laver et je reviens
J'ai fait la sauce épinard accompagnée de riz. J’ai délicatement servi la part
de Léna et je suis allée lui rendre ça dans sa chambre.
Moi (posant la nourriture) : tiens ! Pour me faire pardonner...je ne sais pas
ce qui m'est passé par la tête
Léna : tu n'as pas à t'excuser. Ça sent divinement bon, dès que je fini ce
chapitre je mange
Moi : ok...je te laisse réviser.
Je suis allée retrouver Didi dans sa chambre et j'en ai profité pour jouer avec
Mia. Elle est trop belle cette petite et elle ressemble de plus en plus à Léna.
C'est sûr que plus grande elle va en faire des ravages.
Didi : ou est monsieur ton mari ?
Moi : tu veux te foutre de moi ?
Didi : ah je demande après ton mari encore c'est un crime ?
Moi : il est dans la chambre sûrement en train de dormir
Didi : Sarata ! Femme au foyer par excellence
Moi : pffff...tu peux m'accompagner maintenant au centre commercial ? J'ai
demandé à Léna mais elle est débordée par ses révisions. Elle s'est bouclée
dans sa chambre pour ne pas qu'on la dérange
Didi : ok y'a pas de soucis
Moi : je vais me changer
J'ai fait signe à Nabil, qui lui, reste à la maison puis Didi, Mia et moi avons
pris la route pour le centre commercial à bord à notre chauffeur uber.
Didi : Merde !
Moi : quoi ?
Didi : j’ai oublié de boucler la porte de la maison
Moi : mais les autres sont là-bas il n’y a pas de soucis non
...Murielle...
Cette histoire de Sarata et Nabil m’a complètement bouleversée. Comment Nabil
peut pousser le bouchon aussi loin ? Quel genre de vice l'habite ? Nous sommes
tous des amis et c'est ce genre de désirs qui l'animent ? Le pire dans tout ça
c'est Sarata qui boit ses paroles comme paroles d'évangile. Que DIEU me
pardonne mais comment on peut être aussi bête ? En plus elle se fâche pour me
faire culpabiliser comme quoi si je n'accepte pas son couple risque de se
briser. Elle m’a tellement choquée que j'en ai été dérangée dans mes révisons.
Elle m’a apporté son plat mais je n'y ai même pas touché vue que je n'ai pas
faim. Je vais réchauffer ça ce soir et manger
J'ai senti quelqu'un ouvrir ma porte et j’ai vite fais semblant de dormir. Je
n'ai pas envie de voir quelqu'un encore moins de parler.
J'ai senti la personne approcher mon lit et passer sa main sous mon drap pour
me caresser la cuisse. J’ai aussi sursauté, montrant ma tête. J'ai été
effroyablement surprise de voir Nabil, torse nu, une partie de mon drap en
main
Moi : Q’UEST CE QUE TU FAIS ?
Nabil (confus) : tu étais sensée être endormie
Moi : quoi ?
Nabil : cette conne, même verser le truc dans la nourriture elle ne peut pas
bien le faire
J'ai vu rouge en comprenant ce qu'il venait de dire. Donc comme ça Nabil et
Sarata se mettent ensemble pour me droguer avec la nourriture ? Heureusement
que je n'y ai même pas touché
Moi : vous êtes fous ma parole. Il y a quelque chose qui ne cloche pas Chez
vous. Nabil qu'est-ce qui se passe dans ta tête ? Tu as tellement changé, tu
n'es plus celui que je connais
Nabil : t'inquiète tu vas bientôt savoir ce qui se passe dans ma tête. Tu es
restée là à jouer les sainte ni touches, à refuser mes avances pour fini avec
un enfant n'est-ce pas ?
Il me regardait avec une lueur dans les yeux qui me faisait vachement peur. Sur
le coup mon seul réflexe a été de prendre mon téléphone dans l'intention de
lancer un quelconque numéro mais Nabil à tiré mon pied jusqu'à lui. J’ai juste
entendu le bruit qu'il a fait en tombant au sol.
Il a retiré les draps qui me couvraient et s'est mis à me regarder en se
caressant les lèvres à l'aise de sa langue
Nabil : tu me sentiras aujourd'hui
Moi : Nabil je t'en supplie ne fais pas ça
Il ne m'écoutait pas mais se déshabillait en gardant le sourire. L'idée de
fuite m'est venue à l'esprit et j’ai compté jusqu'à trois avant de prendre mon
élan et de courir vers la porte de la chambre. Nabil m’a attrapée par les
cheveux m'arrachant un cri éprouvant.
Nabil (tenant mes cheveux) : tu comptais aller ou comme ça hein ?
Moi : pardon Nabil tu me fais mal ! pardon ne me fais rien
Il a déchiré avec sa main le t-shirt que je portais découvrant mes seins
Mes larmes commençaient à couler. Je me suis mise à crier en sachant que
c'était peine perdue, personne ne m'aidera. Même s'il m'entendait ici c'est
chacun pour sois. Je criais encore et encore
Nabil : à un moment tu seras fatiguée de crier
Il m’a projetée sur le lit et a baissé ma jupe puis mon string. Il a baissé son
boxer et s'est placé entre mes jambes, il a fait glissé son sexe contre mon
bouton puis s'est penché pour prendre le bout de mon sein en bouche. J'étais
dégoûtée, avec toute la force qui me restait, j'ai hurlé une toute dernière
fois avant de fermer les yeux et espérer qu'un miracle se produise. Il a pris
son sexe et l’a placé à