Partie 5

Write by Myss StaDou

L´HOMME FORT : Partie 5

(Nouvelle par Myss StaDou)

 

*****  CORINE  *****

 

Je prends mon reliquat et je fonce vers la maison. Je pousse le rideau. Je trouve mon époux qui danse encore au salon. Il s'arrête, en sentant que l'atmosphère a changé dans la pièce. Il se tourne et il me regarde.

 

- Eh ! Tu es là ? Tu as fini de traîner partout ?

- Je ne traîne pas ! je réponds sèchement. Je travaille, contrairement à certaines personnes ici.

 

Il me fait entièrement face.

 

- À qui parles-tu ainsi ?

- N'es-tu pas censée être au travail à cette heure ? Que fais-tu ici et pourquoi une femme quasiment nue sort de cette maison ?

- C'est moi qui ai fait la gendarmerie et c'est toi qui me pose les questions comme un inspecteur de police ? demande-t-il d´un ton froid. Pour qui te prends-tu pour me questionner ? Je t'ai déjà dit…

 

Il n'a pas le temps de parler que je jette mon sac à main sur le sol et je fonce sur lui. J'attrape son bras que je retourne en le pressant contre son dos. Il se plie et je le tacle. En criant, il se retrouve sur le sol. Je lui fais une clé 14, assise sur son dos.

 

- Je t´avais dit d´arrêter ! je gronde en poussant des grognements. Que ce soit la dernière fois que tu lèves ta main rassie sur moi

 

Il crie de douleur en essayant en vain de se dégager. Mais ma prise est parfaite.

 

- Ne t'avais-je pas interdit de lever la main sur moi ? Non seulement tu me trompes, mais c'est toi qui veux me frapper ! Pour qui te prends-tu ?

 

Je serre ses mains derrière son dos avec tant de force qu´il crie en haletant, le souffle court.

 

Je le laisse là et je vais dans la chambre. Je n'ai pas besoin de chercher longtemps avant de trouver sa tenue de militaire. Je tire la ceinture sur le pantalon et je reviens au salon. Lorsqu'il me voit, mon mari semblerait gagner en force et se lève de sol.

 

- Tu vas me sentir ! hurle t-il.

- Rira bien qui rira le dernier ! dis-je en enroulant la ceinture avec habilité autour de mon poignet. Je te l'ai toujours dit. Il ne faut jamais sous-estimer les gens qui ont l´air faibles.

 

Je marche vers lui alors qu´il serre les poings, prêt à m´assener des coups de poing.

 

- Toutes ces années parce que j´ai voulu etre une bonne épouse, avoir moi aussi un foyer, je t´ai supporté. Toutes ces violences verbales et physiques envers moi… Près de douze ans de relation, neuf années de mariage, d´innombrables bastonnades… Trop c'est trop ! C´est fini !

 

Il plonge vers moi, mais le premier coup que je lui porte est tellement rapide. Je le frappe correctement avec sa ceinture. Elle frappe d´abord sur le côté gauche de son corps, glissant du visage à l´épaule. Il se retourne et j´applique sur son dos. Il crie comme un porc qu´on égorge. Il se retrouve sur le sol. Après la ceinture, je récupère de balai à manche qui est dans un coin de la maison. Je le frappe correctement avec tout ce qui me passe sous la main. Il arrive à peine à me toucher lorsqu'il y parvient.

 

Le salon est déjà sans dessus dessous. Mais la bagarre ne baisse pas en intensité. Mon mari comme d´habitude essaie d´avoir des gestes violents envers moi. Il ne se rend pas compte qu´aujourd´hui est le jour de son jour. Je l´ai évité depuis des mois. Voilà plus d´un an qu´il m´insultait sans lever la main sur moi. Mais il a fait cette erreur et il va le regretter.

 

Je fais pression sur lui lorsque nous nous retrouvons dans des corps-à-corps. Je le frappe à tort et à travers. Il se retrouve chaque fois face contre le sol. En voulant me botter, je le racle et il manque son coup et va frapper son pied contre le pied de la table de la salle à manger. C´est en hurlant qu´il pleure une douleur à la cheville. Mais il se tourne pour plonger sur moi. Je tords son bras et je le plie face contre le sol.

 

Lorsque je le sens bien affaibli, je lui assène des coups de poing en plein visage et dans le ventre. Je le jette sur le sol et je le botte dans le ventre, dans le dos lorsqu´il se retourne. Il attrape ma jambe et me fait tomber. Je lui fais une prise à la gorge et je serre sa tête dans mon coude. Je le lâche et je me relève lorsqu´il relâche toute emprise sur moi. Je me lève en le fusillant du regard. Il commence à gueuler. Il lance les pieds vers moi pour botter au niveau de mon ventre. Lorsque je remarque que ses cuisses sont ouvertes, je pose un pied sur son entrejambe et je l´appuie avec force. C'est le coup fatal. Le cri qu´il pousse meurt dans sa bouche qui est grande ouverte.

 

Je tire et je déchire le short qu´il porte dans la bagarre. Il tente d´arracher ma chemise, mais cela lui vaut un coup de tête. Il tombe et il se retourne en pointant ses fesses vers moi. Je le fouette et il en pleure. J'aperçois à nouveau la ceinture. Je me réjouis de le savoir aussi mal à point que je l´ai été. Alors que je le frappe avec sa ceinture et il gémit en se tordant comme un enfant, je lui fais la morale :

 

- Je suis un bandit pour que tu utilises ton matériel contre moi ? Que ce soit la dernière fois !

 

Chaque syllabe est égale à un coup de fouet. Je vais prendre ses rangers près de la porte et je le frappe avec. Je me rappelle des marques qu´elles ont laissé sur ma peau lors de la dernière bastonnade. Il doit avoir mal !

 

Son air suffisant a disparu. Il ne respire désormais que quand je le souhaite, mais je suis trop en colère et je le bats copieusement. Cela dure déjà depuis un moment. Lorsque je sens moins de résistance, je baisse en intensité. Chaque fois qu´il bouge je le fouette avec la ceinture ou je le botte. Comme s´il a senti que s´enfuir est sa seule option de délivrance pour lui, il se redresse et en trépignant il gagne la cour devant la maison. Je suis abasourdie, lorsque je marche à sa suite, de découvrir des badauds qui sont attroupés devant la maison et observent la scène en faisant des commentaires.

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