Partie 7 : Les pagnes

Write by Mayei

...Cyrah Elloh...

J’ai traversé cette semaine en étant l’ombre de moi-même. Je ne me suis pas encore remise de ce que Charlène comptait me faire. Je comprends maintenant l’expression qui dit que le mal ne vient jamais de loin, c’est parce qu’un parent t’a vendu qu’un sorcier peut te terminer. 

Je la considérais comme ma sœur mais tout ce qu’elle a eu à faire c’est de convoiter ce qu’il m’appartient. Elle est belle, elle a tout ce qu’il faut physiquement alors pourquoi ne pas aller chercher elle-même son gars mais c’est le mien qu’elle veut jusqu’à venir me mentir dans les yeux comme ça. C’est désolant. Imaginez un instant si Ethan n’était pas là pour expliquer la situation.

« Mademoiselle Elloh » 

Moi (revenant à moi-même) : oui monsieur le directeur général ? 

Le DG : on vous pose une question depuis nous attendons votre réponse. 

J’ai mis de l’ordre dans la tenue en regardant vaguement sur ma feuille pour essayer de savoir ce qu’on m’avait demandé mais à vrai dire, je n’avais rien suivi. J’étais complètement paumée et j’allais me taper la honte devant tous les collègues. 

DG : mademoiselle Elloh répondez à la question s’il vous plaît. 

Moi : euh...en fait (Regardant Louis) ...

DG : inutile de le regarder, nous sommes en pleine réunion, pour discuter d’un sujet assez important qui est la satisfaction du client et vous vous permettez de rêvasser ? Qu’est-ce qui ne va pas avec vous ? Je ne vous savais pas aussi distraire, vous avez toujours été exemplaire. 

Moi (timidement) : quelques soucis de famille qui m’occupent un peu l’esprit mais cela ne se reproduira plus. 

DG : après cette réunion prenez le reste de votre journée et revenez nous lundi sans tous ces soucis...on peut continuer.

J’ai soufflé et fait l’effort de me concentrer sur ce qui se disait. À force de penser à Charlène voilà qu’elle allait me faire perdre mon boulot. Comme elle n’a pas réussi à me prendre Ethan, c’est le boulot qu’elle veut me retirer. Si ce n’est pas la sorcellerie ou la malchance.

Le directeur général a mis fin à la réunion, il était environ treize heures. Je me suis précipitée à mon bureau pour ranger mes affaires, après tout j’ai été démise de ma journée. 

Toc toc 

Moi (Levant les yeux) : oui mon cher Louis ? 

Louis : je passais pour voir comment tu allais...

Moi : ça peut aller

Louis : désolé si je n’ai pas pu t’aider en salle de réunion. 

Moi : ne le sois pas tu ne pouvais pas d’ailleurs. 

Louis : ok...j’espère que tes problèmes de famille ne sont pas graves, toute cette semaine je n’ai pas réussi à avoir ne serait-ce qu’un sourire de toi. 

Moi : merci de t’inquiéter pour moi mais ça ira. Prendre le reste de cette journée me fera du bien 

Louis : je l’espère aussi mais si jamais, tu as besoin de parler je suis là. 

Moi : pas de soucis. 

Louis s’est mis à faire des grimaces pour coute que coute m’arracher un sourire et il y est arrivé. Il est trop drôle pourtant la première impression qu’on a en le voyant, c’est d’avoir en face de soi un personnage trop sérieux. Parlez-lui seulement, tout ce qui suivra sera que blagues et fous rires. 

J’ai pris ce que j’avais à prendre et suis rentrée chez moi retrouver mon lit douillet. J’ai d’abord pris une douche rapide, la climatisation à fond, je me suis endormie comme un bébé sous les draps. 

Au réveil, j’avais complètement récupéré de la fatigue accumulée au cours de la semaine même si je me sentais légèrement lourde. J’ai mis un débardeur et attaché un pagne aux reins. Je suis descendue au salon allumer la télévision pour laisser couler ma playlists YouTube. C’était à base de Joëlle C, Gadji Céli, Chantal Taïba et pour apporter un peu plus de modernité, du Ariel sheney. J’ai fait mon petit show à la maison sortant les pas dont moi seule avais le secret car la dance et moi ce n’est pas l’amour d’où. 

La sonnerie de la maison a retenti. J’ai baissé le volume en allant ouvrir. En regardant dans l’œil de Juda, j’ai clairement reconnu Tisha. Mon humeur a automatiquement changé. Même si je connais déjà la raison de sa visite, j’ai quand même ouvert pour la laisser passer. Elle m’a serrée dans ses bras avant d’aller s’asseoir au salon. 

Moi : je te sers quelque chose à boire ?

Tisha : depuis quand ? Suis-je à l’étranger ? Si j’ai soif, je sais où se trouve le réfrigérateur. 

Moi : ok 

Je ne savais quoi d’autre ajouter. Je me suis assise à mon tour zappant les chaînes de la télé. Je sentais son regard sur moi mais l’ignorais. Jusqu’à ce qu’elle se racle la gorge et engage la discussion. 

Tisha : Cyrah qu’est-ce qui ne va pas entre Charlène et toi ?

Moi : tu sais très bien ce qui se passe. Elle a surement dû te faire un compte rendu de la situation alors pourquoi tu me demandes ?

Tisha : parce que justement les autres fois quand je venais te parler, tu te plaignais du fait que je ne prenne pas ta version avant de donner mon avis. Donc aujourd’hui parle je t’écoute avant de dire quoi que ce soit. 

Moi : hum...

Tisha : je t’écoute...j’ai tout mon temps. Tant que tu ne parles pas, je ne bougerai pas. 

Joignant le geste à la parole, elle s’est entendue de tout son long dans le canapé. Je n’ai pas eu d’autre choix que d’ouvrir la bouche pour lui expliquer ce qui s’était passé dans ce salon même la dernière fois. 

Tisha : Cyrah je vais te poser une seule question. Prends tout le temps qu’il te faudra pour réfléchir et réponds-moi sincèrement. Tu penses vraiment que Charlène peut chercher à ton prendre ton copain ? 

Moi : je savais que tu allais être de son côté 

Tisha : je ne suis du côté de personne. Mais Cyrah notre amitié date de trop longtemps. Si encore tu savais des doutes sur ma personne je pouvais comprendre mais Charlène. Vous vous connaissez depuis toujours, vos mamans sont comme des sœurs Cyrah. Tu penses vraiment que Charlène peut vouloir du mal pour toi ? Ethan dit qu’elle a essayé de le séduire mais comment ? Ni moi, ni Charlène n’a son numéro de téléphone...personne à part toi me connaît chez lui. Comment tu expliques cela ? 

Moi : on n sait jamais peut être qu’elle a pris le numéro dans mon téléphone. 

Tisha : tu es même sérieuse ? Il faut vraiment que vous réglez cette histoire car je suis fatiguée de me retrouver au milieu. Depuis que Ethan est rentré dans nos vies, ce n’est plus de tout repose. 

Moi : non Tisha, je t’arrête tout de suite. Si vous l’aviez tout simplement accepté on ne serait pas. Elle fait semblant de ne pas l’aimer mais c’est pour passer derrière et me planter le couteau dans le dos. 

Tisha : pfffff

Ding dong ! Ding dong ! 

Moi (Regardant Tisha) : je n’attends personne Tisha. J’espère que ce n’est pas Charlène. J’espère que tu ne lui as pas dit de débarquer chez moi. Je n’ai pas la tête à me chamailler ce soir. 

Tisha : je n’ai dit à personne de venir chez toi madame.  

C’est avec la mine serrée que je suis allée ouvrir la porte avec l’intention de la refermer direct si c’était Charlène. 

Moi : Hakeen ? 

Hakeen : je vois que tu es surprise (me regardant de la tête au pied) et aussi que tu n’es pas prête. 

Moi : prête ? 

Hakeen : nous étions sensés prendre un pot aujourd’hui...

Merde ! Ça m’est complètement sorti de la tête. Merdeuuuuh ! 

Moi : oh ! Ne reste pas la rentre !

Dès que Tisha l’a vu, elle s’est redressée en affichant un large sourire. 

Moi : Hakeen je te présente mon amie Tisha...Tisha je te présente Hakeen...

Hakeen (souriant) : un ami aussi. 

Tisha : enchantée Hakeen 

Hakeen : de même 

Tisha s’est excusée et nous a laissé tous les deux dans cette maison. 

Moi : je suis vraiment non mais vraiment désolée d’avoir oublié qu’on avait quelque chose de prévu ce soir. Mais je peux encore aller prendre une douche et me changer. 

Hakeen : ce serait un gâchis

Moi : pardon ? 

Hakeen : ce serait un gâchis d’aller te changer. J’aime beaucoup ce pagne sur toi mais surtout la façon dont tes fesses le font trembler à chaque fois que tu fais un pas. 

J’ai avalé ma salive de travers ce qui a provoqué une toux sèche. 

Hakeen : désolé d’être aussi direct mais je n’y peux rien...

Moi : je vois...et si je preparais quelque chose pour rattraper cette soirée ! 

Hakeen : ce ne serait pas mal 

Je devais me rendre à la cuisine mais Je ne savais plus si je devais marcher normalement ou à reculons. J’ai honte qu’il regarde mes fesses. Il a concentré son attention sur la télévision et j’en ai profité pour filer le plus vite possible. Je mesurais l’assaisonnement quand il est venu s’installer tranquillement au comptoir de la cuisine. L’angoisse a commencé à grandir en moi si bien que ma main s’est mise à trembler et j’ai fait tomber la louche. 

Hakeen : je t’intimide Cyrah ? 

Sa manière de prononcer mon nom ! L’accent était assez différent de la façon dont on le prononçait habituellement. 

Moi (me baissant pour prendre la louche) : un peu 

Hakeen : regarde-moi Cyrah. 

Moi : je ne peux pas… 

Hakeen : tu es belle 

Moi : oh ! 

Ma réaction le fit éclater de rire. C’était assez imprévu qu’il me sorte comme ça que je suis belle. Belle ? Il veut sûrement se payer ma tête. J’ai décidé de l’ignorer et de me concentrer sur ma cuisine. Quand tout fut prêt nous passions à table. Il n’a pas cessé de me faire des compliments sur ma cuisine. 

Hakeen : il faut que je rentre 

Moi : déjà ? 

Hakeen : depuis que j’ai franchi cette porte Cyrah, je fais un effort surhumain pour ne pas déchirer ce pagne que tu as noué. À chaque fois que tu te déplaces j’ai l’impression que mon cœur va lâcher. Si je reste ici encore longtemps je risque de faire une crise cardiaque ou perdre mon souffle. Tu es en couple et je respecte cela. J’attends impatiemment qu’il quitte cette place qui est censée être mienne. 

Moi : ... ... ... 

Hakeen : passe une belle nuit 

Il s’est penché et a placé un bisou dans la commissure de mes lèvres, m’a caressé la joue et s’en est allé. Quelques minutes après son départ j’étais toujours debout au milieu du salon à essayer de donner un sens à ce qu’il m’avait sorti avec toute la franchise dans les yeux. Il faut vraiment que je l’évite. Je ne veux pas de problème avec Ethan. 

Plus tard dans la soirée, il a essayé de me joindre mais j’ai délibérément laissé sonner. Je ne me suis pas encore remise de mes émotions. Il a laissé un message en disant « bien rentré, prends soin de toi ». J’ai préféré dormir...demain j’irai voir mes parents. 

... ... 

Moi (attachant rapidement ma serviette) : mais maman ! 

Maman : quoi ? 

Moi : tu peux frapper avant d’entrer. Et si j’étais toute nue ?

Maman : n’oublie pas que j’ai nettoyé tes fesses lorsque tu me faisais popo là-dessus

Moi : beurk...tu n’as pas besoin de me rappeler ça. 

Maman : tiens c’est pour toi 

Moi : pour moi ? 

J’ai pris le sachet qu’elle me tendait et étant impatiente de nature, j’ai carrément déchiré le sachet et une multitude de soutien s’est renversée sur mon lit. J’ai regardé ma maman intriguée. Elle m’a achetée assez de soutien-gorge. 

Moi : ????

Maman : ça m’a touché hier quand tu as parlé de tes seins ! 

Moi : Maman ! 

Maman : non laisse-moi terminer Cyrah. Il n’y a pas pire autodestruction que de n’a pas s’aimer sois même. Tu as fait sortir de ta bouche que tu voudrais avoir recours à la chirurgie esthétique pour diminuer tes seins Cyrah ! Dieu t’a faite comme tu es, tu es belle comme ça. Je suis allée très tôt ce matin te prendre les plus beaux soutiens qui prennent fermement la poitrine. Je ne veux plus entendre ce genre de stupidités sortir de ta bouche

Moi : d’accord. 

Maman : je suis dans ma chambre si tu as besoin de moi. 

Moi : ok 

C’est vrai que les soutiens étaient beaux. C’était une première. Je les ai tous essayé les uns après les autres et ils n’allaient parfaitement me donnant une poitrine bien galbée et ferme. J’ai pensé un instant à ma maman. Cet air qu’elle avait dans les yeux. Cela a du vraiment la toucher au point d’aller courir tous les magasins pour me trouver des soutiens à ma taille. Pfff

...Hakeen d’anti....

Merde ! Ces types vont finir par me tuer in jour. De si bon matin ils mettent la musique aussi fort ? Je suis sorti en boxer les retrouver sans même me brosser les dents. 

Moi : c’est possible de profiter de sa journée sans que vous ne fassiez les cons ?

Issan : mec on dirait que tu t’es levé du mauvais pied

Kham : même si ! Brosse-toi au moins avant de venir nous hurler là-dessus. L’avenir appartient à celui qui se lève tôt et toi tu dors encore ? 

Moi : vous êtes saoulant ! 

Kham : quand tu auras fini de grogner va te brosser et viens on prend le petit déjeuner.

Issan : qui est très bon au passage 

Moi : je suis votre ainé, vous devriez être en train de trembler quand je vous parle mais non vous vous foutez encore plus de ma gueule.

Issan : man on t’entend quand tu envoies Diva, comment veux-tu qu’on te respecte ?

Kham : lrkrkrkkrkkrkr 

Je n’avais plus rien d’autre à ajouter. C’est la frustration qui se fait ressentir sur moi. La petite a tout ce qu’il faut pour me rendre fou mais on aurait dit qu’elle fait exprès de ne pas avoir conscience qu’elle est tout simplement une bombe. Un visage super beau, les formes africaines comme j’aime. Rester avec elle est un supplice, une torture. 

Je n’arrive pas à m’enlever ce film de la tête, la façon dont ses fesses bougeaient à chaque fois qu’elle marchait. Et ses seins ! Seigneur s’il faille que je le transforme en nourrisson pour ne jamais avoir à retirer mes lèvres je le ferai. Depuis le premier jour que je l’ai trouvée accroupie dans le parking, elle s’est incrustée dans mon esprit mais beaucoup plus depuis que j’ai été avec elle avant-hier. 

Je me suis rasé avant de prendre ma douche. J’ai rejoint mes frères pour le petit déjeuner après quoi j’ai filé en ville. Je me suis arrêté au magasin de pagne où j’ai pris des morceaux de tout ce que j’ai trouvé beau. 

Moi : vous avez un coursier pour les livraisons ? 

La dame : oui monsieur 

Moi : bien ! Je peux avoir un bout de papier s’il vous plaît ? 

Elle déchira un bout du bloc note et me le tendit. J’y ai écrit l’adresse de Cyrah et sur la carte j’ai simplement écris Hakeen. Après cette course j’ai retrouvé mes frères pour regarder le match de foot. C’est au moment où ça chauffait que Cyrah m’a appelé. 

Moi : allô Cyrah ? 

Cyrah : Hakeen, c’est toi qui a fait livrer tous ces pagnes ? 

Moi : il n’y avait pas une carte avec ? 

Cyrah : si mais ça me dépasse, une dizaine de complet ? 

Moi : oui comme ça à chaque fois que je viendrai te voir tu pourras en attacher un différent. 

Cyrah : ... ....

Moi : tu es toujours là ? 

Cyrah : je n’aime pas ça Hakeen ! Tu sais très bien que je suis en couple. Je ne peux accepter ce colis 

Moi : je ferai comme si je n’ai rien entendu. Je suis ravi que ces pagnes te plaisent passe une belle journée et passe le bonsoir à tes parents. 

Cyrah : Ha...

J’ai tout simplement raccroché. Qu’elle le veuille ou pas elle attachera ces pagnes pour mon plaisir. Je lui ferai oublier ce guignol qu’elle considère comme petit ami à moins que je ne sois le fils de Okou Fanti.

...Ina Kwam...

Un mois plus tard 

Moi : l’as-tu vu de tes propres yeux ? 

Aty : oui ma princesse. 

Moi : sors-moi une belle tenue et attends-moi devant la porte. Quand nous irons chez les Fanti, tu parleras à chaque fois qu’on posera une question et ce jusqu’à ce que Hakeen se présente. 

Sur : d’accord 

J’ai passé ma belle tenue et avant de sortir je me suis baissé pour faire sortir la boîte qui se trouvait sous mon lit. J’ai pris le flocon que m’avait donné la vieille bonnie. Oui ! Je suis retournée la voir. Elle m’a dit qu’au moment venu je saurai comment rembourser. Quand je serais la femme de Hakeen, l’argent ne sera pas du tout un problème. Je pourrai lui donner tout ce qu’elle voudra. 

La vieille Bonnie m’a dit d’avaler entièrement flacon en une seule fois et de ne parler a personne si ce n’est Hakeen. Une fois que j’ouvrirai la bouche, il sera séduit par ma parole et fera uniquement que ce que je dirai. En gros il n’obéira au doigt et à l’œil ainsi je pourrai suggérer qu’il m’épouse. 

J’ai enfin ouvert la façon et j’ai tout ingurgité. Beurk, c’était super mauvais. J’ai regretté sur le coup. C’était gluant et amer j’avais envie d’aller me brosser et me retirer tout ceci de la langue mais il fallait que je me dépêche avant le coucher du soleil. Je me suis refait un beau visage et je suis sortie retrouver Aty qui m’attendait devant la porte. Je lui ai fait un geste de la tête et elle s’est mise à me suivre. 

Nous étions sur le point de sortir de la demeure quand j’ai entendu ma mère crier mon nom de loin. 

Maman : Aty je t’ordonne de revenir sur tes pas.

Moi (Regardant Aty) : ... ...

Je la suppliais du regard de faire comme si elle n’avait rien entendu. 

Aty : votre mère me demande 

Moi : ... ... 

Maman s’est approchée de nous

Maman : tu partais où comme ça Ina ? 

Moi (me mordant la lèvre) : ... ... ... 

Maman : ce n’est à toi que je parle ?

Aty : Dame Kwam...

Maman : ce n’est pas à toi que j’adressais la parole...Ina tu allais où comme ça ? 

Moi : ... ... 

Maman : d’accord comme c’est à ce jeu que tu veux jouer ! (criant) gardez, fermez moi le portail tout de suite 

J’avais envie de crier et de tout casser. Pourquoi est-ce qu’elle est toujours en train de gâcher mes plans ? Pourquoi est-elle toujours sur mon dos. J’ai couru regagner ma chambre où j’ai enfin pu crier toute ma colère. 

Merde qu’est-ce qu’elle me veut ? J’avais déjà ingurgité toute cette substance et voilà que je ne peux plus parler pendant 24 heures à qui que ce soit si ce n’est Hakeen. Si seulement il y avait un autre passage pour que je puisse sortir de cette maudite demeure ! Demain j’irai encore voir la vieille Bonnie pour voir comment je peux rattraper la situation. 

...Jasmine Adoupo...

J’entame mon septième mois de grossesse comme ça et je me sens très bien. Depuis que Ethan a la voiture, je ne me déplace plus en taxi. Quand j’ai besoin de sortir, il vient me chercher et me déposer là où je veux être. Il m’a déposée comme ça chez mon amie Leila. Il viendra me chercher quand je lui passerai un coup de fil. 

Leila : tu dis que la grosse voiture dans laquelle tu es descendues la est à Ethan ? 

Moi : bien sûr que oui ! 

Leila : oh mais les choses marchent bien pour vous hein ! 

Moi : je te dis que c’est la fille que je porte qui envoie déjà la chance à ses parents. 

Leila : a vous oooh, vous avez emménagés ensemble, il ne reste plus que le mariage. 

Moi : je te dis. Dès que j’accouche il fera la dote en même temps que la sortie du bébé 

Leila : mais et ta rivale ? 

Moi : qui ? La grosse la ? Qu’elle peut être ma rivale ? Une grosse idiote. Elle ne sait pas quoi faire de son d’argent il faut voir comment elle supplie alors que Ethan ne veut même pas la voir dans notre maison. Qu’elle continue de nous fournir un fond. Dès qu’elle vient remettre l’enveloppe, Ethan me reverse tout. Tu t’imagines que j’ai 400mille par mois ? 

Leila : en tout cas cela se sent sur toi, le tient est au point, les brésiliennes qui tombent dans le dos 

Moi : alors ! Tape ici ma copine. 

Leila : en tout cas contamines moi avec ton bonheur. 

Nous avons tapé les mises à jour sur à peu près tout le monde. Nos amies, la famille vraiment tout le monde quoi. Moi je suis une débrouillarde oh. Je viens d’un pauvre quartier là-bas. C’est en dansant dans les bars que j’ai connu Leila. Mon père un pauvre porc qui n’a rien mais qui sait comment épouser les femmes à la coutume, les déposer chez lui et les faire pondre. Normalement on devait interdire à ce genre de personnes de se reproduire parce que c’est du n’importe quoi. Je ne sais même pas si un de ses enfants a déjà dépassé le brevet pour dire l’université.

Moi : bon ma chérie ce fut un plaisir de revoir. Mon mari est en bas je m’en vais 

Leila : attends je mets mes chaussures st je te raccompagne. 

Moi : ok 

Elle m’a raccompagnée jusqu’à la voiture et à un peu parlé avec Ethan avant que nous ne prenions la route. Durant tout le trajet, j’ai gardé le silence. Lorsqu’on est arrivé à la maison, j’ai aussi gardé le silence. 

Ethan : qu’est-ce qui ne va pas ? 

Moi : ... ... 

Ethan : jaz...

Moi : Ethan je suis fatiguée de cette situation. Je suis obligée d’avoir toutes mes affaires dans l’autre chambre et bouger à chaque fois. C’est fatiguant. Tes affaires tournent bien maintenant je ne sais pas pourquoi tu tiens tant à garder l’hippopotame là avec toi. 

Ethan : quand tu as l’argent chaque mois tu n’es pas heureuse ? 

Moi : qu’elle garde son argent même si tu me donnes cinquante mille je prends. Je commence à penser que tu l’aimes bien plus que tu ne veux l’avouer. 

Ethan : tu racontes du n’importe quoi, au moins attends que dans sa bêtise elle fasse même la chambre de l’enfant. Rassure-toi, c’est toi que j’aime. Je ne voulais pas te le dire et te faire la surprise mais je suis fatigué d’attendre. J’ai averti mes parents qu’on ira voir ton père 

Moi (sautant) : tu es sérieux ? 

Ethan : attention à ma fille Jasmine 

Moi : qu’elle attende seulement mais avec mon gros ventre il faut que j’en jette quand même

Ethan : tu es folle 

Moi : oui folle de toi 

Ethan : et moi fou de toi. 

Notre déclaration d’amour a fini dans le lit. Même si j’ai le gros ventre ce n’est pas pour autant que je colle le dos au lit hein. Je fais bien crier mon type avec mes coups de rein qu’il apprécie tant. Que l’autre idiote la fasse vite le trousseau de ma fille et disparaisse de ma vie. J’attends ce jour avec tellement d’impatience pour voir comment les écailles vont quitter ses yeux alors que je serai en train de siroter un cocktail très sucré.

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