Partie 6 : Manipulation

Write by Mayei

...Ethan Okoma...

Ça devient de plus en plus difficile pour moi de maintenir « ma relation » avec Cyrah. Elle est tellement collante mon Dieu ! Même si elle m’obéit au doigt et à l’œil, c’est quand même emmerdant. Elle est toujours en train de se pointer ici à n’importe quel moment. La dernière fois elle m’a même attendu dans les escaliers jusqu’à X heures. 

Comment peut-on atteindre un aussi haut niveau de naïveté ? Elle m’inquiète par moment mais bon ! C’est toujours en ma faveur puisque je peux faire d’elle ce que je veux. Il suffit que j’ouvre la bouche pour qu’elle me donne ce que je demande. C’est ce qui me garde encore près d’elle et me donne la force de supporter sa présence, sa voix, son énorme physique. Je suis certain d’étouffer si par malheur elle s’assoit sur moi.  

Je réfléchissais à tout ceci quand Jasmine a ouvert la porte et s’est glissée sous mon drap. J’ai passé ma main autour d’elle en humant son parfum. 

Jasmine : tu m’as l’air tendu 

Moi : oh non ! Je réfléchissais simplement à ma vie, mes activités. 

Jasmine : oh ok ! 

Moi : je dois bientôt aller au travail.

Jasmine : c’est ton activité, tu peux prendre des jours de repos quand tu veux, je ne sais pas pourquoi tu te tues à la tache comme ça. 

Moi : lol tu n’es pas raisonnable. Il y a des jours où je ne vais pas pour rester avec toi c’est juste qu’aujourd’hui tu veux que je reste. 

Elle a fait la moue...elle est restée dans le lit alors que j’allais prendre ma douche pour me tenir prêt afin d’aller affronter cette journée de dur labeur qui m’attends. Jasmine m’a accompagné prendre le taxi. Nous avons rencontré le voisin et ses frères, aux allures de boss, sur notre passage. J’ai bien pris soin de lui montrer à travers l’expression de mon visage que j’avais une dent contre lui. Ce ne sont pas ses muscles à deux balles qui m’effraient encore moins ces airs de faux boss. S’il me fait perdre ma poule aux œufs d’or il saura de quel bois je m’échauffe. 

Je ne sais même pas pourquoi je m’inquiète. Quel homme sensé aurait une quelconque attirance vis à vis de Cyrah ? 

Le taxi s’est arrêté devant chez tata et j’ai réglé la course. Comme toujours le portail était entrouvert. Tata était assise encore une fois au salon mais cette fois-ci avec une autre femme. Je ne savais pas comment réagir puisque je suis sensé venir lorsqu’il n’y a personne. 

Moi (perdu) : bonjour tata...

Tata : Ethan tu es déjà là ?

Moi : euh...je peux revenir si je te dérange. 

Tata : oooh non...viens t’asseoir 

J’ai remarqué le regard libidineux que la dame qui était avec elle avait posé sur moi mais n’y ai pas accordé trop d’importance. Je me suis assis comme tata me l’avait demandé. 

Tata : je te présente une très bonne amie à moi, tu peux l’appellera mama. Tu n’as pas besoin de connaître son vrai nom.

Mama : je suis très ravie de te voir Ethan...tata n’a vraiment pas exagéré quand elle me décrivait à quel point tu étais beau.  

Moi (gêné) : merci mama

J’étais très inconfortable dans cette situation surtout que j’avais une petite idée d’où allait cette entrevue mais me gardais de faire une quelconque remarque pour ne pas énerver tata ou la Mama en question. 

Tata : tu te demandes sûrement ce qu’elle fait ici ? 

Moi : ... ...

Mama s’est déplacée de son fauteuil pour me rejoindre dans le mien. Elle s’est mise à me caresser la jambe sans gêne, remontant vers mon pénis qu’elle toucha effrontément. 

Mama : tata n’a pas menti, c’est un très bel engin que tu as entre les jambes.

Je me suis légèrement décalé, elle en a fait de même. 

Tata : j’ai beaucoup parlé de toi à mon amie et tes prouesses lui ont plus. En plus de passer souvent chez moi il va falloir que tu passes aussi chez elle. Tu verras comment ménager ça dans ton emploie du temps.

Moi : mais...

Tata : je t’ai déjà dit que lorsque je donne des ordres tu obéis ! 

Mama : ne sois pas réticent, je te donnerai tout ce que tu voudras financièrement. On peut même commencer par une voiture pourquoi pas ? pour que tu arrêtes de te déplacer en taxi. Ou je peux prendre tout ton loyer en charge. 

Tata : la moitié que je te donne te servira d’argent de poche et tu peux avoir toutes les petites que tu veux.

Mama : alors qu’est-ce que tu en dis ?

J’ai pris un moment pour réfléchir à tout ce que ces deux dames d’un certain âge me disaient. C’est vrai que si je les satisfais chacune je n’aurai plus besoin de l’autre conne de Cyrah. Mais si Mama me paie le loyer entier et que tata me donne toujours sa part ce sera toujours plus si je garde Cyrah avec moi. Je me suis mis à sourire car j’allais accepter cette offre. Tata+mama+Cyrah=une belle petite fortune par mois. De quoi me faroter dans la ville.

Moi : c’est ok de mon côté 

Les deux femmes se sont tapées dans les mains pour exprimer leur joie. Comment des mamans peuvent avoir ce genre de vices ? Du moment qu’elles font mon bonheur ça ne me dérange pas. Surtout que c’est à la sueur du mon bas ventre que je le fais ! nous avons finir par faire un plan a trois. Comparée à Mama, tata est beaucoup plus belle et fraiche mais Mama a de ces positions qu’elle fait sortir, on aurait dit une jeune fille. Une belle acrobate !

... ... ...

Jasmine : oooh je fonds devant ce berceau Ethan ! 

Moi : tu ne trouves pas que c’est un peu tôt pour commencer à faire le trousseau ? 

Jasmine : cinq mois ce n’est pas tôt monsieur 

Moi : ok dans ce cas fais un peu le tour et tu prends en photo tout de qui te plaît. 

Nous étions au supermarché pour faire les courses de la maison mais Jasmine n’a pas pu s’empêcher de faire un tour de côté des Bébé. Les femmes enceintes ! C’est toujours comme ça quand nous sortons elle et moi. Des quel voit un truc en rapport avec les enfants, il faut qu’elle fasse un stop. Nous étions seuls dans le rayon quand elle s’est rapprochée de moi et s’est mise sur la pointe des pieds pour m’embrasser. N’y voyant aucun inconvénient j’ai approfondi le baiser. 

« Ethan ? »

Je me suis vite détaché de Jasmine pour tomber sur Charlène. Comme je détestais cette peste ! 

Charlène : Ethan Okoma ?

Moi : que puis-je faire pour toi Charlène ?

Jasmine : c’est qui elle ? 

Charlène : la sœur de sa copine...

Jasmine : ah ! 

Charlène : ah ? Ça veut dire quoi ?

Jasmine : chéri, j’avance vers la caisse, retrouve-moi là-bas quand tu auras fini avec les histoires de la grosse. 

Charlène (riant nerveusement) : c’est de Cyrah dont elle parle ainsi ? elle a de la chance d’être enceinte sinon je lui aurais refait le portrait. Je vois que ta copine et toi êtes de mèche pour ruiner ma sœur. 

Moi : comme tu vois, on m’attend...

Charlène : tu peux t’en aller mais laisse-moi te dire que ta pension mensuelle va baisser quand je dirai ce que j’ai vu à Cyrah 

Moi : tu as une photo ?

Charlène : ... ... ...

Moi : une vidéo ? 

Charlène : ... ... ...

Moi : dans ce cas ce sera ta parole contre la mienne et crois moi tu auras un sacré mal à y arriver. 

Charlène : ça ne se passera pas comme ça 

Moi : tu peux toujours courir...sur ce, se fut un plaisir de te voir mais désolé de ne pouvoir allonger la discussion. 

J’ai retrouvé Jasmine à la caisse, réglé les courses et nous sommes rentrés chez nous. J’ai passé mon temps à réfléchir à comment m’interposer entre Charlène et Cyrah. Je ne comprends pas pourquoi certaines personnes aiment tant se mêler de ce qui ne les regarde pas. Je sais qu’elle cherchera à rentrer en contact avec Cyrah dans cette semaine même, il faut donc que j’agisse vite.

... Ina Kwam...

J’ai passé toute la journée à chercher Aty, l’une de mes servantes. J’ai besoin impérativement d’elle. C’est elle uniquement qui peut m’aider avec cette tâche qu’il me faut accomplir. J’ai tourné dans toute la demeure mais personne ne la vue. Je reviens de l’arrière cours comme ça 

« Qu’est-ce que tu cherches comme ça ? »

Moi (sursautant) : maman ! Tu m’as fait peur 

Maman : c’est que tu faisais quelque chose de mauvais. Pourquoi tu as peur ?

Moi : pourquoi tu es autant persuadée qu’il y a quelque chose de mauvais chez moi. 

Maman : je n’ai jamais dit ça !

Moi : mais tu le penses 

Maman : ... 

Moi : je monte dans ma chambre.

Comme elle peut m’énerver souvent ! Elle est toujours en train d’épier mes faits et gestes. Elle est toujours sur mon dos. Je suis restée dans ma chambre jusqu’à ce que la porte s’ouvre enfin sur Aty. 

Moi : bon sang tu étais où ? J’ai passée toute la matinée à te chercher 

Aty (se baissait) : excusez-moi ma princesse. Votre mère m’avait envoyée dans les environs 

Moi : ok (chuchotant) on n’a plus de temps à perdre...il faut que tu m’accompagnes chez la vieille Bonnie. 

Aty : oh ! Ma princesse je ne la connais pas...

Moi : ne t’avise pas à me mentir...je sais que c’est ta grand-mère 

Aty : ma princesse si on nous voyait nous aventurer là-bas...

Moi : je me suis arrangées à avoir des uniformes de la maison Dakwan. Les gens qui nous verront penseront à eux et tout le monde sait que madame la reine est plongée dans ce genre choses même s’ils font semblant de ne pas croire. 

Aty a été contrainte de m’accompagner. Comme convenu, nous avons mis les habits de couleur verte des Dakwan et j’ai compété ma tenue d’un foulard pour ne pas qu’on me reconnaisse. Après environ une heure de marche très fatigante, nous avons atteint la case de cette vielle dame. 

Aty : elle vous attend à l’intérieur...retirez vos chaussures avant 

J’ai fait comme Aty m’a dit et j’ai retrouvé la femme à l’intérieur. Cette vieille n’avait rien d’une vieille, rien d’une grand-mère. Elle était d’une beauté à couper le souffle avec un corps de jeune fille. Seule sa longue chevelure blanchâtre la trahissait. Je fus vraiment subjuguée par ce que je voyais. Sa case non plus n’avait rien d’un antre de sorcière.

La vieille bonnie : Ina Kwam, fille de Mossane et Ohoro...que me vaut l’honneur cette visite ?

Moi (du tic au tac) : qui sera élu roi lorsque Dakwan mourra ?

La vieille Bonnie : seul le bâton a le pouvoir de décider. Je ne peux rien voir à ce niveau.

Moi : le fils Fanti fera-t-il parti de la compétition ?

La vielle bonnie : aussi longtemps qu’il soit l’ainé des fils Fanti, en bonne et due formes, il fera partir de la compétition. 

Moi : ce qui veut dire qu’il aura épouser une femme de sang royale...je veux que ce soit moi 

La vieille : ce n’est pas ton destin 

Moi (tranchante) : ce n’est pas le destin d’une autre non plus. Je veux que ce soit mon destin donc fais en sorte que ça le devienne.

La vieille : sais-tu ce que cela engage ? Es-tu prête à en courir le risque ? 

Moi : plus que jamais ! 

La vieille : comme tu me fais penser à la reine actuelle ! Sais-tu au moins ce qu’est ton destin et tu veux en faire l’échange ?

Moi : je n’ai pas besoin de savoir quoi que ce soit. Chaque personne écrit son destin seuls les passifs et les paresseux subissent leurs destins et je n’en fais pas partir. Ma vie c’est en étant l’épouse Fanti car je suis prête à parier que ce n’est lui le prochain roi. 

La vieille bonnie : La nuit porte conseil, vas dors et si demain tu as encore ce choix en cœur reviens me voir 

Je suis sortie de sa case avec l’intention de revenir car je sais déjà que mon choix ne changera pas. Avec Aty, on a bien regardé de gauche à droite pour s’assurer que personne ne nous suivait puis nous avons pris la direction de la maison. 

Moi : Aty, tu me brûles ces ensembles et je te défends de parler de ce qu’on a fait à qui que ce soit. Si jamais j’étends la moindre fuite je saurai que ça vient de toi car nous n’étions que toutes les deux. Je ferai en sortes que les gardes te prennent, t’emmènent dans ma forêt et te tortures le plus que possible avant que ton âme ne quitte ton corps. As-tu compris ? 

Aty : oui princesse 

Moi : as-tu bien compris ? 

Aty : Oui ma princesse...je me débarrasse des habits et je couds mes lèvres. 

Moi : bien, tu peux t’en aller maintenant 

Elle s’est baissée avant de s’en aller. J’ai hâte que la nuit tombe, que je dorme et que j’aille revoir cette vielle bonnie pour qu’elle me fasse le travail. J’ai peut-être dix-sept ans mais je sais très bien ce que je veux et personne ne pourra m’empêcher d’atteindre mes objectifs.

...Cyrah Elloh...

Je suis confortablement couchée sur ses pieds pendant qu’il joue dans mes cheveux et me caresse le cou au passage. Cela fait deux jours que Ethan dort chez moi et je suis la plus heureuse. Il est à mes petits soins et me fait même à manger au lieu que ce soit moi. 

Ethan : tu sais que je t’aime ? 

Moi : je t’aime aussi...au fait 

Ethan : oui ? 

Moi : tu avais dit qu’on irait voir tes parents…

Ethan : et ça tient toujours je suis en train de voir comment régler tout et nous irons le plus tôt possible 

J’ai fait celle qui était égale à elle-même mais au fond de moi c’était la grande joie. Ethan s’est levé pour passer sous la douche et c’est à ce moment que mon téléphone a sonné. Je ne connaissais pas le numéro mais me suis éloignée pour répondre.

Moi : allo ? 

“Comment vas-tu Cyrah ?”

Moi : c’est qui s’il vous plaît ? 

“Je vois que tu n’as pas enregistré mon numéro...c’est Hakeen”

Je me suis sentie conne tout à coup. Le gars m’avait raccompagnée jusqu’à chez moi pendant cette nuit-là et je n’ai même pas pris le temps d’enregistrer simplement son numéro.

Moi : euh...désolée. J’ai changé de téléphone et le numéro a sûrement dû resté enregistré dans l’autre 

Hakeen : ah ah ah tu es un piètre menteuse Cyrah. T’inquiète ça peut arriver qu’on oublie de faire quelque chose comme oublier d’enregistrer un numéro. 

J’avais de plus en plus honte. J’ai préféré me taire 

Hakeen : j’apellais pour savoir si tu étais libre ce soir histoire de prendre un pot quelque part tous les deux

Moi : euh...

“Cyrah ?”

Clic 

J’ai raccroché précipitamment en entendant Ethan crier mon nom. J’étais au salon donc j’ai filé dans la cuisine ouvrir le frigidaire comme si je sortais du réfrigérateur une bouteille d’eau. 

Ethan : ah te voila ! Tu as disparu de la chambre 

Moi : soif 

Dring, dring, dring

Ethan : ce n’est pas ton téléphone qui sonne la ?

Moi : hein ?

Ethan : c’est la sonnerie de ton téléphone pourquoi tu ne décroches pas ? 

La sonnerie a coupé, j’ai poussé un ouf de soulagement à l’intérieur de ma personne. 

Moi : ça ne doit pas être imp...

Dring, dring, dring

Ethan : qu’est-ce que tu caches et tu ne veux pas répondre au téléphone ? 

Moi : cacher ? Moi ! 

Ethan : répond alors sinon je réponds à ta place.

J’avais peur que ce soit Hakeen vu que je lui avais raccroché au nez il y a quelques minutes déjà. Heureusement pour moi c’était Charlène. J’ai décroché avec toute l’engouement du monde.

Moi : allô Charlène ?

Charlène : tu es où Cyrah ? Il faut que je te voie c’est important. 

Moi : je suis à la maison. 

Charlène : ok j’arrive comme ça 

Moi : d’accord je t’attends.

J’ai raccroché en regardant Ethan qui sentait assis au salon. Je marche tout doucement jusqu’à le rejoindre et m’asseoir près de lui. 

Moi : tu vois que je n’avais rien à cacher

Ethan : Hum…

Moi : jaloux ?

Ethan : je te regarde seulement

Moi : lol 

Je me demande bien ce que Charlène veut. Sûrement venir s’excuser pour son comportement. Ce serait une première puisqu’elle n’est pas du genre à faire le premier pas. Ethan avait la mâchoire serrée depuis qu’il savait que Charlène arrivait comme les deux ne s’entendent pas mais bon c’est la vie hein. Que puis-je bien y faire. 

Ding dong 

Je me suis levée ! Ben dis donc elle a fait vite hein. J’ai ouvert la porte et elle est rentrée comme une furie. Sans me saluer pelle s’est mise à parler. 

Charlène : je sais qu’il y a un froid entre nous qu’on n’a pas encore réglé mais il faut que je te parle par rapport à e....

J’étais derrière elle et c’est sûrement le fait de voir Ethan qui a dû la freiner dans son élan et l’obliger à se retourner vers moi. 

Moi : bonsoir Charlène 

Charlène : tu aurais pu me dire qu’il était là, je serais passée une autre fois.

Moi : tu ne l’as même pas salué Charlène et en quoi le fait qu’il soit là te dérange ?

Charlène : parce que je voulais te parler en privé. 

Ethan : bon je vais vous laisser discuter entre vous puisque ma présence dérange. 

Charlène : oui fais donc ça

Moi : non tu restes là...si elle veut me parler qu’elle le fasse devant toi 

Charlène : tu n’es pas sérieuse Cyrah ! 

Moi : très sérieuse. Ethan est mon petit ami et je ne lui cache rien donc tout ce que tu as à me dire tu le dis devant lui. 

Nous nous jaugions du regard. Je sentais la colère monter en elle, à en juger les mouvements de sa poitrine et comment sa respiration se faisait plus intense, plus bruyante.

Charlène : j’étais tout simplement passée te dire que j’avais vu ton petit ami en question en train d’embrasser sa petite amie enceinte au supermarché 

Ethan : il ne manquait plus que ça ! 

Je suis restée interdite alors que mon regard se faisait insistant sur elle. J’essayais de comprendre ce qu’elle disait. Essayait de donner un sens, comprendre pourquoi elle s’entête tellement à chercher la petite bête noire dans ma relation. 

Ethan : tu vas la croire ?

Charlène : tu vas le croire ? 

Moi : Charlène tu as une photo ? 

Charlène : non mais...

Moi : une vidéo ? 

Charlène : non 

Moi : alors comment veux-tu que je te crois ? 

Ethan : c’est bas ce que tu fais Charlène. Venir comme ça en ma présence et mentir à ce point ? Je comprends que tu ne m’aimes pas mais c’est moi que ta sœur a choisi, c’est moi que son cœur a choisi et je l’aime aussi en retour. Pourquoi ne veux-tu pas accepter cela ? C’est parce que je t’ai plusieurs fois repoussée que tu veux gâcher cette relation ? 

Moi/Charlène : quoi ? 

Ethan : ne fais pas semblant Charlène. Écoute Cyrah, je ne voulais pas te faire du mal en te racontant tout ce que Charlène a fait. Elle m’a plusieurs fois fait des avances soi-disant qu’elle est plus belle avec un corps plus beau que toi et que je devais être avec elle plutôt qu’avec toi. Je l’ai plusieurs fois repoussée parce que c’est toi que j’aime et rien ne me fera renoncer. Ma relation avec toi est bien trop importante pour que je la gâche en te trompant avec Charlène qui est comme ta sœur.

Charlène : n’importe quoi Cyrah ! Tu ne vas pas croire à ces imbécilités qu’il raconte. Écoute je peux te décrire la fille. Elle est grande, mince, très claire de peau. Elle avait un long tissage, je crois qu’elle s’appelait...

Moi (les larmes aux yeux) : Jasmine ? 

Charlène : oui c’est ça ? Jasmine…attends, tu la connais ?

Moi (pleurant de plus belle) : c’est sa sœur Charlène...sa sœur 

Charlène : ce que j’ai vu...

Ethan : prendre ma sœur dans mes bras est devenu un crime ? Cyrah elle a couru pour te raconter ceci pour que tu t’énerves, me laisse afin qu’elle puisse se réjouir. Elle m’a dit que s’il elle ne m’avait pas toi non plus tu ne m’aurais pas. C’est pour cela qu’elle voulait te parler en privé quand elle m’a vu. Pour ne pas que je puisse me défendre ou la mettre à nue.

Charlène : Cyrah...

Moi : sors s’il te plaît...

Charlène : Cyrah...

Moi : je t’ai dit de sortir de chez moi...je ne veux plus te voir 

Charlène : vu...

Ethan : elle t’a dit de sortir de chez elle. 

Elle m’a lancé un regard avant de s’en aller en faisant le maximum de bruit avec ses talons. Je me suis écroulée au sol en pleurant toutes les larmes de mon corps, Charlène ! J’avais tellement confiance en elle. Comment a-t-elle pu me faire ça ? Faire des avances à Ethan et venir ici me faire croire que Ethan a une relation avec sa sœur. Qu’est-ce qu’elle a cru, que j’allais être bête à ce point pour la croire ? Heureusement que Ethan était là pour mettre les choses au clair. 

Ethan ma fait me lever du sol et m’a consolée du mieux qu’il a pu en me faisant comprendre que rien ne pourrait nous séparer. Lui et moi c’était jusqu’au mariage. 

Ethan s’est endormi avant moi. Trop de choses se bousculaient dans ma tête pour pouvoir dormir facilement. J’ai mis mon téléphone en charge et avant de le poser loin de moi j’ai reçu un message.

“Tu aurais pu simplement me dire que tu étais avec ton petit ami et éviter de me raccrocher au nez. C’est très enfantin comme réaction. Es-tu dans une relation ou dans une prison dans laquelle tu as peur du garde pénitencier ? Passe une belle nuit et Cette fois ci enregistre mon numéro Hakeen”

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