Possessive...beginnings

Write by Larissa92

                               ****PETUNA****

Je reste accrochée au cou de Nate depuis qu’il est de retour de voyage. Je ne sais pas pourquoi j’appréhende tant son prochain départ. Ce n’est pas de quoi j’ai peur. C’est comme ça depuis l’annonce de la maladie de sa tante. Tata Sameen a un cancer du sein et cela touche toute la famille et même tout le clan. Comme d’habitude Nate fait le fort. Y a des jours ou je me demande s’il a des émotions. Il est toujours calme et imperturbable jusqu’à ce qu’il soit face aux enfants évidemment. Donc depuis son retour, pour lui changer un peu les idées je l’étouffe d’attention et de câlins. Je suis câline de nature mais pas a ce point. Karla et Darcy sont venus prendre les enfants hier et je les récupère demain. Shana y est allée avec eux pour ne pas devenir folle ici. Le seul billet d’avion qu’elle a trouvé est dans deux jours parce que son père a interdit qu’elle utilise son jet ou celui de son oncle Lex.

Je suis en ce moment littéralement a son cou alors qu’il sort de la salle de bain.

-         Je ne sais pas si tu es devenue le singe mais ton comportement devient inquiétant. Tu es toujours entrain de me grimper dessus.

-         Parce que tu refuses de me porter. Je réponds boudeuse.

-         J’ai déjà quatre enfants madame tu ne vas pas être la cinquième. Dit-il en prenant un t-shirt dans le dressing.

Je lui prends le t-shirt des mains.

-         Ce n’est même pas du jeu. Tu dois me dorloter.

Il soupir et me prend enfin dans ses bras. C’est ridicule à quel point je suis petite près de lui quand même. Je calle bien ma tête dans son cou pour bien faire l’enfant. On descend comme ça avec moi dans ses bras bien muscler.

-         Tu as chassé mes enfants de la maison pour pouvoir mieux faire l’enfant ?

-         Quand ils sont là tu n’as pas mon temps. Je dis alors qu’il prend place devant la télé.

-         Tu es dans ma tête chaque seconde n’en doute jamais. Me dit-il d’un ton sérieux.

Je fais tout ça pour le distraire mais moi aussi ça me fait du bien. Je me rends de plus en plus compte que j’adore être avec lui. Il me manque atrocement quand il voyage donc maintenant je profite à fond quand il est là. Nous avons deux boulots prenant et quand je vais reprendre le boulot, ça va être assez difficile pour les enfants. J’espère juste qu’ils ne se sentiront pas laissés pour compte. Être dans ses bras m’apaise vraiment beaucoup.

-         Tu veux que j’aille te prendre un truc à grignoter ? Je demande

-         Non reste là. Dit-il en passant la main sous mon t-shirt pour la poser sur mon ventre ce qui me fait légèrement frissonner

Je prends mon téléphone dans ma poche et me met à regarder les maillots de bain que je veux acheter. Je dois aller à L.A avec les enfants quand il ira en voyage voir Nayla. Monsieur est concentré sur un documentaire qui parle de tueur en série. Je me demande comment il peut regarder ça encore alors que c’est son quotidien.

-         Non. J’entends alors que je veux mettre un bikini dans mon panier. Il est rose fluo et très sexy j’avoue.

-         Non ? Je demande en le regardant.

-         Pas celui-là. Insiste-t-il. Choisi ce qui sera exposé. Tes seins, ton ventre ou tes fesses vu que tu ne peux pas tout couvrir.

Je le regarde un instant débattant intérieurement entre lui tenir tête ou obéir sans broncher. Je finis par prendre la deuxième option. Quand je dépasse le bikini en question, la douce caresse qu’il faisait sur mon ventre reprend lentement. Quand je tombe sur les modèles qu’il n’aime pas, sa main se crispe sur mon ventre donc je dépasse. Monsieur ne regarde même plus son documentaire. Je ne sais même pas qui m’a envoyé ouvrir ce site devant lui. Sauf que ceux qu’il approuve ne me plaisent pas forcement. Je veux un postbaby snap back picture avec un bikini sexy mais le type est l’ennemi de mon progrès. Je finis par fermer la page sans rien acheter. Je vais faire tranquillement mes achats quand je serai toute seule. Pour qu’il ne me pose pas de question, je me mets a califourchon sur lui et commence à l’embrasser avec fougue même si je sais que ça n’ira pas plus loin.

-         Quand tu auras fini de m’embrasser, ouvre tranquillement le site on choisi tes maillots une pièce ensemble. Dit-il contre mes lèvres.

Je me détache de lui et le regarde et lui il soutient mon regard la main dans mon dos me donnant de légères caresses. Je prends place près de lui genre je boude mais il reste aussi tranquille dans son coin et continu avec son documentaire. Puis je me souviens que je dois lui changer les idées mais quand j’ouvre la bouche, je me retrouve plutôt à dire :

-         Toi quand tu vas à la plage ton torse est bien exposé non ?

-         Tu veux que je le couvre avec un t-shirt ? Ça ne me dérangerait pas du tout.

J’ai envie de lui lancer un tchrrr très fort mais je n’ai pas envie d’abuser de son calme non plus.

-         Desserre ton visage Princess. Me dit-il en voulant m’attirer sur lui mais sa main tombe sur mon sein

Directement l’atmosphère de la pièce change et l’air devient un peu lourd de tension sexuelle. Il se racle la gorge et enlève sa main. Je reprends ma position initiale sur lui prends ses mains et posent sur ma poitrine avant de l’embrasser. Ses mains commencent à se mouvoir sur mes seins réveillant pleinement cette partie de moi que ses baisers laissaient froide il y a encore quelques minutes. Il me mord la lèvre inferieure tout en tirant sur les pointes tendues de mes seins. Un gémissement m’échappe même. La douleur mélangée au plaisir c’est dingue parce qu’il y va un peu fort sur mes pointes tout en léchant tendrement la lèvre qu’il vient de mordre. Chaque coup de langue me fait fondre un peu plus. Sa bouche quitte ma bouche pour ma joue qu’il mordille avant d’enfouir sa tête dans mon cou. Ses mains se mettent à me masser les seins dans toutes leurs rondeurs ce qui me fait commencer à onduler contre son membre qui durci contre moi. Comme il est un peu limité sous mon t-shirt en mouvements, je lève les bras et il me le fait passer par-dessus la tête. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire sa bouche se retrouve sur mon sein. Je n’ai même pas le temps de lui dire que mes seins coulent encore. A ma grande surprise, il ne recule pas de dégoût. Je passe ma main sur sa tête et le câline doucement. Ce qui était un moment sensuel est maintenant un moment simplement intime. Il finit par lever la tete et me regarde.

-         On m’a toujours dit que le lait maternel a une odeur assez forte. Mais le tien a un gout de vanille.

Je ris doucement. Un gout de vanille.

-         Je suis sérieux. Dit-il avant de donner un coup de langue sur une goutte qui perle à mon téton gauche.

-         Tu es bizarre toi. Je dis simplement sans penser au fait que je suis à moitié nue devant un autre homme qu’Israël.  

-         Papa Hilash boit le lait de sa femme jusqu’à quand elle tire pour les enfants elle tire pour lui aussi. Donc j’ai voulu gouter.

-         Vous êtes tous fous. Dis simplement. Explique-moi comment un moment sensuel s’est transformé en ça.

-         Tu n’es pas prête de toute façon tu ne serais pas allée jusqu’au bout.

Je ne dis rien parce qu’au fond il a raison. Il passe son bras autour de ma taille et me tient plus près de lui.

-         Je ne vais pas faire genre ça ne me dit rien mais comme je te l’ai déjà dit, tu en vaux la peine. Largement. Par contre si tu entres dans ma tête pour voir tout ce que j’ai envie de te faire, tu prendrais surement tes jambes à ton cou. Dit-il en caressant mes cheveux.

Je souris juste. Je sais quel genre de sexe il aime. Je suis très bien placée pour le savoir. Je veux remettre mon t-shirt mais il l’éloigne de moi et me presse la poitrine contre son torse. Il prend mon téléphone et me le tend. Le type n’a pas oublié l’histoire du maillot. Je le regarde et j’ai envie de le cogner mais bon c’est prendre le risque de me faire mal à moi-même.

-         J’aime bien le jaune. Dit-il alors que nous faisons défiler les images.  

Je ne dis rien mais c’est vrai qu’il est joli. Mais je voulais un truc hyper sexy. En tout cas je vais en acheter quand je serai a L.A. je prends donc le jaune et un deux pièces qui couvre bien les seins et dont le bas est taille haute. Il faut voire la tête satisfaite qu’il fait ici maintenant. Le voila qui veut maintenant manger si je crache un peu dans sa nourriture ça fait même quoi ? Je veux passer mon t-shirt il refuse. Il me suit dans la cuisine et me voilà les seins à l’air entrain de lui faire une salade et à voir la tête qu’il fait, il adore ça. Ce type est un malade je pense en souriant.

-         Quoi ? Me demande-t-il les mains sous le menton comme un enfant.

-         Tu es une bonne personne. Je dis sincèrement alors que tout ce qu’il fait pour moi, pour nous me revient en tête.

-         D’aucune disent que je suis beau. Fait-il moqueur alors que je pose sa salade devant lui.

-         Tu es très beau c’est vrai mais c’est la belle personne que tu es qui me rend mon sourire un peu plus tous les jours. Je dis en m’asseyant sur lui.

Il sourit me baise le front et je l’aide à saucer sa salade. Il aime la manger simple. Là il mange et on parle de tout et de rien. Le mariage de tata Sameen est dans deux semaines on va y aller tous ensemble. Maman va enfin les voire parce qu’elle n’a pas le temps depuis mon accouchement. Apres son manger on appelle les enfants. C’est vrai que mes bébés me manquent beaucoup pour une première séparation mais j’évite d’appeler Darcy toutes les cinq minutes. Ça va plus les stresser qu’autre chose.

Nathan me dit qu’il a déjà discuté avec Lala mais qu’il ne lui a pas dit que nous sommes ensemble. Je comprends pourquoi elle ne me harcèle pas. Najib lui m’a dit que tant que les enfants et moi sommes heureux. Ce n’est pas pleurer Israël durant des années qui va le ramener. En revanche quand je vais à l’hôpital pour les vaccins des enfants, j’entends les gens chuchoter. Il se dit même que j’étais avec Nathan même quand Is était en vie. A ça, je ne prête pas attention. Elles vont continuer à parler dans mon dos tandis que je serais entrain de me reconstruire. Si je le pleurais 10 ans d’autre allait dire que je fais semblant tout en baisant un autre à côté tandis que d’autres allaient dire que je suis égoïste et privent mes enfants d’un père. Alors oui j’aimerais Israël jusqu’à la fin de ma vie mais cela n’empêche pas que je puisse tenter une autre relation avec un homme qui adore mes enfants. C’est un fou je pense en souriant. Un fou qui se cache mais un homme merveilleux. C’est pour ça qu’en ce moment je suis en train de lui faire un massage alors qu’il a gâché mes plans d’achats de maillots de bain. Il me fait passer en dessous de lui quand je finis son massage et me fixe intensément.

-         Quoi ? Je demande

-         Parfois j’aimerai voire le futur et savoir quand est-ce que tu commenceras à m’aimer. Dit-il de sa voix profonde.

-         SHERIDAN. Je dis la voix tremblante alors que mes yeux se remplissent de larmes sans mon consentement.

-         Je ne veux pas te faire pleurer. Je veux juste partager avec toi ce que je ressens et ce n’est pas pour te mettre la pression non plus. Tu as dit que tu voulais qu’on soit une équipe. J’en ai marre de me retenir de te dire que je t’aime. Des fois j’ai peur que tu ne m’aimes jamais et que Kristof est le seul homme qui te seras donner d’aimer surtout vu la manière dont vous vous êtes séparés. Quelquefois, j’ai peur de l’engagement que j’ai pris de rester avec toi dans ces conditions. Mais après je me dis que je me mens à moi-même parce que je n’ai pas choisi de rester. Tout simplement parce que je t’aime avec la même intensité que tu aimes Kristof et peut être plus. Il est l’amour de ta vie comme toi tu es l’amour de ma vie. Je n’aurais pas pu me mettre avec une autre.

Je ne peux empêcher mes larmes de couler. Lui faire mal est le dernier de mes souhaits. Si je pouvais, je l’étoufferais d’amour tellement il est adorable. Il essuie mes larmes et me fait un smack avant de se coucher à côté. Je me lève lentement sors de la notre chambre et entre dans celle que je partageais avec Israël. Je parcours le dressing, la salle de bain, avant de revenir dans la chambre. Tous nos souvenirs me reviennent en tête et je me retrouve assise au sol entrain de pleurer tout en me promettant que ce serait la dernière fois. Je ne prendrais pas trois ans ou 20 ans pour passer complètement à autre chose.

-         Je sais pourquoi tu as fait ce que tu as fais Is mais je n’arrive pas à comprendre. Comprendre pourquoi tu m’as fait tellement planer pour me faire tomber à une vitesse fulgurante. Pendant que je préparais notre mariage toi tu préparais ta mort et tu ne m’as rien dit. Je t’en veux tellement et encore plus quand je me rends compte qu’a cause de toi je fais souffrir cet homme merveilleux qui m’attends de l’autre cote. Tu savais ce que tu faisais en lui arrachant comme promesse de prendre soin de nous et encore une fois tu as pensé a toi pas a lui. Tu savais qu’il est amoureux de moi. Tu as pensé au fait qu’il peut me rendre heureuse mais t’es-tu une seule fois demandé si je pouvais lui retourner cela ? Je t’aime mais il est temps que je te laisse partir. Il mérite de m’avoir toute entière. Il mérite que je l’aime comme il m’aime alors aujourd’hui. C’est la dernière fois que je me mets dans cet état pour toi ou que tu interviens dans mon couple avec lui. Tu as tenu à avoir ton mot à dire d’avec qui je dois être mais maintenant c’est bon. Tes enfants ne t’oublieront jamais je t’en fais la promesse mais je laisse tout ce qui est nous dans cette chambre aujourd’hui.

Je vais dans la salle de bain me lave le visage plein de larmes avant de sortir définitivement de là. Je rejoins Nate dans notre lit me colle à son dos et y pose un baiser. Il pose la main sur la mienne qui est sur mon ventre et la caresse doucement. C’est lui mon homme maintenant et je me donne pour mission qu’il se sente le seul et l’unique.

 

                                       ****SHANA****

Je sors de l’aeroport et pour une fois il n’y a personne qui vient me chercher et je dois prendre un taxi. Je me suis prise la tete avec papa et mes tantes en leur demandant comment ils n’ont pas pu voir ce truc venir. Ma mère est malade. Je leur ai crié dessus alors qu’au fond c’est à moi que j’en veux. J’ai tous ces pouvoirs donc comment est ce possible que j’ai manqué un truc pareil ? Tata Masy je lui ai aussi donné sa dose quand elle a dit qu’aucune plante ne lui parle pour cette maladie. Qu’elle a l’impression d’avoir un voile devant les yeux. Ça m’a mise hors de moi. Maman a fait tellement pour nous tous qui l’entourons et c’est comme ça a son tour ? Personne n’y peut rien ? donc papa m’a dit de ne pas venir. De rester a distance et me calmer. Qu’elle n’a pas besoin d’hystérique a ses cotés que je ne suis plus une enfant. Résultat, obligée de voyager en classe affaire pour la première fois de ma vie parce que ce n’est que ce que mon budget me permettait. Je n’ai pas encore droit a mon trustfund pas avant mes 25 ans et c’est prévu pour mon cabinet d’avocat que j’ouvrirai au Cameroun. C’est quand je montais dans l’avion que Kalel a vu qu’il allait me faire signe. Alors que depuis qu’il a quitté la maison il ne me parlait plus. Il est même allé jusqu’à me bloquer sur les réseaux sociaux. Maintenant moi-même je n’ai plus rien à lui dire. D’ailleurs avec un Khalifa dans ma vie je ne veux pas d’ennui. Kalel m’avait bloqué qu’il continue dans ce sens. J’ai beaucoup apprécié la sollicitude de Khalifa depuis que j’ai appris pour maman. Il m’a appelé je pleurais toutes les larmes de mon corps et c’est d’une voix entrecoupée que je lui ai expliquée. Du coup il a fait des recherches et contacté les spécialistes qu’il pouvait se permettre pour me mettre en contacte avec tout en continuant à m’appeler tous les jours pendant deux semaines. Mémé aussi qui ne me répond pas quand je lui parle de la maladie de maman.

Bref je suis debout dehors en train de regarder en haut et en bas sans savoir quoi faire quand je sens une petite tape sur mon épaule. Je fais appel à mon côté glacial avant de me retourner mais je tombe sur mon Khalifa avec un large sourire aux lèvres. Je suis tellement surprise que je ne sais pas comment réagir.

-         Si tu es aussi glaciale avec tous les hommes alors je suis l’homme le plus chanceux au monde.

-         Qu’est ce que tu fais la ? Je finis par demander.

-         Tu as besoin de moi-même si tu ne me l’as pas dit.

Je lui saute au cou en oubliant que nous sommes dans un endroit public. Il me serre contre lui avant de tirer la valise que j’ai laissé tomber. Il me tire vers une Mercedes noire garée plus loin. Je me mets contre lui dès qu’on entre dans la voiture. Comme d’habitude, quand je suis avec lui, mes problèmes paraissent plus petits.

 

                                           ****LEILA****

Une fois de plus, je viens de me battre avec Adan. Mes vêtements sont en lambeaux et nous sommes chez lui. J’en ai eu marre de jouer la famille avec lui donc j’ai recommencé mes choses mais en changeant mon téléphone qu’il avait bugé. Donc depuis chaque fois il me fait suivre et quand ses gros bras me retrouvent et me ramènent, on se bat on casse tout dans la maison et le lendemain on repars faire les courses ensemble. Aujourd’hui, j’en ai tout simplement marre. Marre de me battre contre lui alors qu’il me plait et marre de me battre contre moi-même. Je lève et le retrouve dans la salle de bain alors qu’il prend sa douche. Je me déshabille et me colle à lui. Il se retourne ne me pose même pas de question me porte et m’embrasse. La minute qui suit il est au fond de moi. Je n’ai jamais autant aimé une pénétration

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