prologue (suite)

Write by ngakomal


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L’heure a sonné, je me lève en prenant appuis sur la chaise. Aie ! Mes os. Vivement la fin. Je me dirige lentement mais surement vers mon temple. A l’entrée, je constate que la femme là a mis tout mon nécessaire de travail devant la porte. Je souris et les prend avec moi. A mon âge on ne se fâche plus pour des broutilles. Je mets la main sur le poignet de la porte et reçois en plein nez une grande décharge électrique. De l’énergie négative qui se dégage de la pièce.  J’en reconnais une. Je pousse la porte et entre. Ils ne me feront rien je suis plus puissant. Charles se tient loin de mes pierres sacrées avec deux de ses compagnons. Je ne le reconnais que par son aura car ils sont des amas de fumés noir sombre. Une simple représentation de leurs âmes. Sous cette forme les non initiés ne peuvent les voir. 

-          Que me veux-tu Charles ?? dis-je en allant poser mon paquet près des pierres et m’assied à ma place. Avec une voix comme venant des enfers, trainante et pénétrante il répondit

-          Nous sommes venus te voir pour que tu nous dises ton choix

-          Prend forme humaine et aussi tes amis. Tu sais bien que je n’aime pas parler dans ces conditions.

-          Cette forme nous permet de nous rendre indétectable par ta femme

-          Je l’ai déjà informé que vous êtes là elle ne ferra rien. Sauf si bien sur je lui en donne l’ordre. Dis-je avec un ton si sérieux et serein qu’ils obéirent immédiatement.

Charles un homme gringalet ayant soif de pouvoir et de vengeance ; noir comme un pou et comme son cœur. La haine avait commencé à le ronger dès le jour où son père avait remis sa concession à un autre fils que lui. A la mort de Anne marie je me suis retrouvé à sa suite et ai repris le bon chemin après ma rencontre avec jacqueline.

-          Oui, de quel choix tu me parles ??

-          Je parle de celui de nous suivre dans l’accomplissement de notre ère celui où nous règnerons en maitre absolu sur le monde.  Expliqua t-il avec les yeux lançant des éclairs ivre de ses vices comme un jeune pubert  ivre de vin de palme et de tabac.

-          Tu sais très bien que je ne joue plus à gagner le monde. En vous quittant  j’avais dis que le monde me tient et me dicte ses lois. Je ne peux aller à l’encontre de celles-ci

L’un des amis de Charles me fixe de manière dédaigneuse et lance

-          Quoi ? vous préférez suivre ces idiots de guerriers de la nature qui se battent pour une reine inexistante depuis six ans ?  vraiment !!! quand on me parlait de vous  je pensais que vous valiez mieux. Vous n’êtes qu’un tas de vieux os. Je ne sais même pas ce que nous sommes venus faire ici.

J’hausse un sourcil et le fixe et essaie de voir son âme, et de toucher son cœur. Ha ! J’y suis. Il a soif de reconnaissance  et en a assez de passer en dernier point. Je n’ai pas le temps qu’ils fassent vite et s’en aillent.

-          Vous  pensiez que nous ne le savions pas ? repris t’ils nous savons tout de vous. Je ne sais même pas pourquoi ils vous veulent. 

Je le regarde et essaie de ne pas m’emporter. Ce chenapan ne sait pas qu’il me suffirait de claquer des doigts et il s’écroulerait sans vie. Charles a du sentir le changement en moi car il dit rapidement.

-          Suffit All !!! 

Et le dénommé ALL se tu. Le second te tenait coi. Il semblait mal à l’aise. Charles repris

-          Je veux une réponse. Es-tu avec nous ou non ?

-          je ne suis avec personne

-          fait ton choix.

-          Je n’ai pas de choix à faire je te dis.

-          Celui qui n’est pas avec nous est contre nous. Nos alliés sont nombreux.

-          Je sais

-          Tu mourras

-          Je sais. Tu ne m’apprends rien.  je lui réponds avec le sourire

Ils se tournent prêt à s’en aller, Charles  se retourne et me demande de prévenir Sophie qu’ils s’en vont ce que je fais. Je ris tout  doucement je n’arrive pas a y croire. Il a si peur de ma femme !

Je m’affaire vite après leur départ. Place les objets qu’il faut au bon endroit et après avoir fait les tracés ancestraux de manière précise et concise, je m’envole vers le ciel  sous la forme du vent dans l’atmosphère. La réunion se tient entre terre mer et ciel. J’arrive me penche en signe de respect et m’assied. Mes collègues sont assis dans ce lieu plein de richesses. Le chef de milice est assis près du trône vacant la couronne à ses pieds pour signifier son autorité en l’absence de la prêtresse. Il se tourne vers moi et dit.

-          Fils de l’homme et fils du monde  chers n’zeu tchoko  tu es en retard.

-          Oui frere j’ai eu un contre temps

-          Je sais. Nous avons vue et entendu… mumura  t- il

Il avait l’air de ne pas être contant de se trouver là. Sa nonchalance n’était plus à démontrer tout le monde continuais à se demandé pourquoi la prêtresse lui avait donné ce poste. Son indolence avait le don d’irrité même moi !

-          Alors, pourquoi as-tu demandé que cette réunion soit faite ?

-          Des périodes sombres arrivent à grands pas. Si vous avez tous vus et entendus ce qui a été dit dans mon lieu de travail. ils sont prêts et semblent compter même des nôtres dans leur camp.  Ils recrutent en masse.

Tous se sont mis à parler en même temps et voulais savoir pourquoi j’affirmais de telle choses. La seule preuve que j’avais c’était cette impression profonde de « perte de contrôle total ». Je repris un peu plus fort pour me faire entendre.

-          Depuis plus de 5 ans nous ne recevons plus de signe. Le monde physique et le monde invisible semblent se gérer seuls. Tout est trop calme. Je pense que nous avons été dupes.

-          Toi-même dupe. Tu insulte qui ici avec le gros français ? lance un frère assis au  fond à la gauche du chef. Je suis Sango da Sango je viens des mers et fleuves et nous n’avons remarqué rien de tel.

Apres lui d’autres prirent la parole et on entendait « c’est un fils du diable repentit. Il peut avoir fait tout cela », « oui ! bien sur… il veut nous embrouiller ; diviser pour mieux régner », « a quoi cela lui servirait à son âge ? », « et s’il disait la vérité ». Cela allait dans tous les sens  d’autres étaient pour que nous prenions des mesures au cas où et d’autres ne  voulaient faire aucun effort. Pour eux tout était bien comme cela était. Ils allaient jusqu’à dire que je divague. Moi !!! divaguer ? Que c’était risible. Mais ce n’était pas un jeu. La majorité l’emporta. Rien n’allait être fait. Je m’y attendais un peu. La séance pris fin et je sortis de là la mine farouche. Tous ceux qui me côtoient savent qu’en ces moments, mieux vaut ne pas être en travers de mon chemin. Donc personne ne m’approcha pour débattre. Tout avait été dit. Se sont tous des idiots. Oui c’est ce qu’ils étaient tous de sombres idiots. Je rentre chez moi.

 ~~~~~~ Quelque part dans les olympes ~~~~~

Voix1 – la puissance de N’zeu tchoko est à craindre. S’il parvient à nous deviner tout sera compromis. Je dis bien tout.

Voix2 – tu as raison. Puisqu’il a refusé de se joindre à nous, il doit mourir.

Voix3- je vous souhaite bonne chance ! Face à lui, nous ne fessons pas le poids

Voix2- la prêtresse MBOLO Dina lui a donné beaucoup de pouvoirs. Pourquoi même ?? Un homme torturé de l’intérieur. Le mal l’a rongé. Il vient faire les nobles de bonne foi devant qui ?? dit-il courroucé de l’attitude de Nzeu tchoko

Voix1- les choses sont en marche… le temps fera le reste. Nous régnerons sur ce monde. Les siens ne le croient pas. Il est seul. Si à ce stade embryonnaire il ressent le changement…. Humm !!! Nous devons l’avoir à l’œil. Affirme-t-il avec conviction. Il tente de calmer les inquiétudes.

Sachant qu’il n’était pas prudent d’avoir ce genre de conversation dans ces lieux où même le vent laissait des oreilles et des esprits. Ils se dispersèrent.

~~~~un an plus tard ~~~~

Je suis allongé dans mon lit, les yeux rivés au plafond de bambou. Je ne fais plus un avec mon esprit. Je le sens se détacher de mon corps. La fin n’est plus loin. Le plus grand et vieux guérisseur du village AKANTE se meurt. J’esquisse un sourire qui se termine en rictus. Seigneur j’ai mal !  Je ferme tout doucement les yeux. Voilà je m’en suis allé vers d’autres buts et missions que me confère la mère nature.

A l’instant où la vie se retirait de Nzeu TCHOKO, la terre trembla, le tonnerre gronda. On entendait le vent soufflé à emporter les cases. Une pluie torrentielle s’abattit sur le village. Le toit de paille de N’zeu TCHOKO fut emporté par les rafales exposant son corps au ciel paradoxalement étoilé. La terreur régnait dans le village. Il plut trois jours et trois nuits.  A la fin de la troisième nuit, les villageois virent au loin, dans la forêt interdite, une lumière aveuglante qui ne dura pas plus de 5 secondes.  Si la peur ne les avait pas envahit, ils auraient cru avoir rêvé.

merci pour vos encouragements. ceci est mon premier essaie.... critiquez  et aidez moi à m'améliorer

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