Que le jeu commence!!!
Write by Les Chroniques de Naty
Chapitre 17
A mon réveil, je constatais que j’étais seule dans la
chambre. Je m’étirais longuement rompu par la fatigue. Je souriais de
contentement. Hier nuit j’ai donné et redonner, de sorte que je ne me sentais
plus capable de faire quoique ce soit.
Je n’ai plus les idées très claires. Tout est comme
embrouiller dans ma tête. J’ai l’impression que mes sentiments ne me répondent
plus. Mon cœur veut se laisser dominer par toute cette tendresse et cette démonstration
d’affection. Mais il ne faut surtout pas que je me laisse avoir par une simple
partie de jambes en l’air, quoique celle-ci soit des plus agréable et délicieuse.
Je me dois de ne pas perdre mon objectif : faire
souffrir Aly et foutre la honte à mon père.
Et puis je dois penser à Léon, il a besoin de moi. Je me levais
donc et me dirigeait vers le cadre accroché au mur. Je le poussais un peu et je
vis le coffre-fort que mon mari a fait faire dans le mur. Je connaissais bien
le code ; alors je pouvais bien me servir. Car à bien réfléchir je ne
voulais pas lui demander cet argent, je ne saurais pas quoi répondre quand il
me demandera ce que je veux faire avec. Alors je décide de le lui dérober ;
je sais que c’est mal de ma part mais Léon a vraiment besoin de mon aide.
Il compte sur moi et je ne dois surtout pas lui faire faux
bond. Aly ne saura pas que c’est moi ; il sait que je ne suis pas une
voleuse, j’ai peut-être tous les défauts mais je ne vole pas. Je peux mettre ça
sur la servante.
Pauvre Mimi ! Elle en paiera les pots cassés.
J’étais encore là à contempler le tableau lorsqu’Aly entra
dans la chambre. Je le croyais déjà parti au boulot. Il est plus de 9H passé.
—Tu es encore là ?
Il ne me répondit pas ! Son regard avait l’air grave. Qu’est
qui a bien pu le mettre dans cet état ?
—Dis-moi la vérité Ayana, où étais tu hier ?
Oh là je pensais qu’on n’en a pas encore fini avec cette
histoire.
—Je t’ai bien dis que je partais saluer ma sœur non !
Il me regarda droit dans les yeux comme pour y lire la vérité.
Il s’approcha doucement de moi et je reculais effrayée.
—Ne mens surtout pas ! Menaça-t-il. J’ai horreur du
mensonge. Je préfère la triste vérité à un heureux mensonge. Alors je te repose
la question, où étais tu hier ?
Je déglutis avec peine. J’eus soif tout d’un coup, et ma
bouche s’assécha. Il faut que je m’en tienne à la même version qu’hier au risque
de dénaturé mon histoire.
—Arrête de me traiter comme une menteuse car je n’en suis
pas une, OK ? Tu sais très bien où je devais être hier et ce qui s’est
passé par la suite. Alors épargne-moi tes airs suspicieux. Moi aussi je déteste
qu’on doute de moi. Criais-je pour l’intimider.
Ma tactique fonctionna car son visage redevient doux.
—Ce n’est pas la peine de t’emporter de la sorte ma puce. Je
te demande parce que je me suis inquiété et hormis ça ta sœur vient de
m’appeler pour me demander si tu as pu rentrer finalement à la maison. Et à ma
question de savoir si vous vous êtes vu, elle m’a répondu que non ; car
cela fait plus d’une semaine qu’elle ne t’a pas encore vue. Alors que veux-tu
que je pense ?
Cette idiote de Mina m’a jetée dans la merde.
—Bien sûr qu’il ya longtemps qu’on ne s’est pas vue, raison pour
laquelle je partais la voir. En outre je voulais lui faire la surprise c’est pour
cela que je ne l’ai pas prévenue de ma venue chez elle. Et c’est en partant que
je me suis fait agresser.
Il me regarda en compatissant. Ouf j’ai eu chaud !!!
—Je vois. Mais j’ai dit à ta sœur que tout va bien chez toi
et que tu es rentrée saine et sauve car tes parents l’avaient prévenu hier de
ce qui se passait. J’ai donc décidé de prendre ma journée ; je n’irai pas
au bureau, on restera ensemble, on se promènera pour saluer nos familles
respectives et nous passerons également chez Mina. Ça te va comme
programme ? demanda-t-il.
Oh non pas ça ! Je voulais passée la journée au lit à
ne rien faire. Mais voilà que je vais devoir trainer de maison en maison en
affichant un sourire de femme nouvellement mariée heureuse et épanouie.
—D’accord comme tu le veux.
Il me fit son plus beau sourire.
—Nous en profiterons également pour demander pardon à ma mère.
Ton attitude de la dernière était des plus déplacée. Tu sais c’est ma mère et
toi tu es ma femme ! Vous comptez toutes les deux pour moi. Mais s’il
advient que je doive faire un choix, je choisirai ma mère sans hésitation.
J’eus un pincement au cœur. Je voulais passer avant sa mère.
Je veux être la seule et l’unique femme de sa vie. Je ne supporte vraiment pas
sa mère ; elle m’indispose au plus haut point et je ne veux surtout pas
qu’elle se mêle de ma vie. Mais pour l’instant je dois faire profil bas.
—On ira s’excuser ensemble si ça peut te faire plaisir. Dis-je.
Mais il faut que tu sache que je ne changerai nullement d’attitude. Je suis
comme ça alors n’essaye même pas de me faire changer. Tout est clair entre nous
depuis le départ ; je ne partage pas tes sentiments alors je ne peux pas
faire de concessions, cela dit tes parents rentre en ligne de compte.
—Ayana après tout ce que nous vivons et malgré ma bonne foi
à ton égard tu persiste dans cette stupide idée de vouloir te venger de je ne
sais quelle injustice. Clama-t-il. Je trouve ton comportement bien puéril !
Je t’aime oui, mais je ne vais jamais accepter que tu manques de respect à mes
parents. Moi je peux faire fi de toutes tes mauvaises habitudes, mais pas eux.
Et n’oublie pas que c’est moi qui t’aime et pas eux. Alors tu ferais mieux de
laisser tomber cette histoire de vengeance ma douce. Car que tu le veuille ou
non tu m’aime…
Je partie d’un mauvais rire, ça c’est la meilleure.
—Tu sais très bien que je ne ressens rien pour toi ! Mais
si ça peut te faire plaisir de penser le contraire ça c’est ton problème. En
outre ne crois pas que c’est parce que nous couchons ensemble que je vais
t’aimer. Il en faut plus que ça pour que je puisse être attirée par toi ! Ce
ne sont pas des massages à la con qui me feront laisser tout ce que j’ai prévu
de faire. Bon je vais m’apprêter pour notre tournée ; parce que tu as déjà
décider qu’on passera la journée ensemble, sinon j’avais d’autres occupations
bien plus importante à faire que de me pavaner derrière pour faire la courbette
en saluant toutes ces vieilles personnes.
Je partis en direction de la douche en lançant un long juron
auquel il ne répondit pas.
Je fulminais de rage. Mais pour qui se prend-t-il ? Je
m’en veux de m’être laisser aller à cette maudite étreinte. Comment peut-il préférer
sa mère à moi ? Et après il viendra me sortir son discours à la noix, en
me disant je t’aime, tu es ma raison de vivre et autres Bla Bla de ce genre.
Mais vraiment il se prend pour qui pour oser juger mon
attitude. Je suis mille fois bien éduquée que toutes ses sœurs réunies.
Foutue famille ! Ils vont tous me payer ça très cher.
Après mon bain, je le trouvais au téléphone. Il avait l’air
content. Et lorsqu’il raccrocha, il me prit dans ses bras en criant de joie.
—Oh ma chérie je crois que tu me portes la chance. Je viens
de gagner un marché de plusieurs millions de FCFA. En plus de ça je viens
d’avoir une importante entrée d’argent. Dit-il en riant de joie. Je suis tellement
heureux.
Je ne répondis pas et me détacha de son étreinte.
—Tu es encore fâchée contre moi n’est-ce pas ?
murmura-t-il ! Allez viens t’asseoir ici on va discuter un peu.
Il me tira et me fit asseoir sur ses jambes. La petite serviette
qui me couvrait remonta et dévoila mes cuisses ; et vue que jetais nue, il
glissa un regard gourmand sur mes courbes en gloussant.
—Tu as un corps et des formes à faire changer de vocation à
un prêtre. Je me demande si je pourrai me lasser un jour de toi et de ta douce
moiteur.
Joignant l’acte à la parole, il embrassa mon sein gauche qui
se durcit sous l’effet de sa langue.
Mon corps trahissait ma colère. Je suis énervée contre lui,
mais mes sens disent le contraire en s’éveillant sous ses caresses. Mais il ne
faut surtout pas que je me laisse allez cette fois.
Je voulus le repousser lorsqu’il écarta soudainement mes
jambes. J’étais tellement occupée par mes pensées que je ne l’avais pas vue dégainer
son ‘’arme’’. Il me retourna pour que nos yeux se croisent mieux. Et en un
temps record il fut en moi. La complexité de la situation la rendait encore
plus excitante. Lui habillée et moi nue assise sur lui. Il agrippa mes hanches
et enfoui son visage au creux de mes seins en reniflant.
—Je te laisse mener la danse. C’est à toi de me b*** ma chérie.
dit-il.
Cet homme est d’une nuance sans précédent. Tantôt coquin, tantôt
pervers. Il passait de la douceur à la rigueur en quelques secondes. Il guidait
les mouvements quand je pris la relève en ondulant paresseusement les hanches.
Je me levais et m’asseyais doucement sur lui ; j’accélérais à ma guise et
ralentissait selon mes envies. Il suivait la cadence, MA cadence. J’étais aux
anges. C’est moi qui lui faisais l’amour, c’est moi qui le pilonnais
aujourd’hui.
Le plaisir était tellement fort que nous ne tardions pas à éteindre
le septième ciel. La descente fut la plus agréable.
—Tu vois que même si tu ne m’aime pas, il existe une
connexion entre nous que tu ne peux nier. Nos corps sont faits pour s’aimer,
nous sommes faits pour nous aimer. Argumenta-t-il fier de lui.
Il a raison sur ce point. Il ya quelque chose de fort entre
nous. Mais rien de plus.
—Ce n’est que du sexe et rien d’autre. Ne te méprends pas
sur ça. Entre nous ce n’est que de la simple b****. Ça n’ira pas au-delà de cet
aspect non plus. On peut bien coucher avec quelqu’un sans pour autant aimer
cette personne.
Je voulais le blesser, fouetter son orgueil. Qu’il se sente
mal et frustré.
Mais c’est sans compter sur son éternel bonne humeur.
—Dis tout ce que tu veux mais moi je sais que toi Ayana Sy Savané
épouse Diakité m’aime moi Aly Diakité. Son doux et tendre époux. Rigola-t-il.
—Vas te faire foutre. Dis-je en retournant dans la douche me
nettoyer.
Après que nous soyons tous les deux apprêtés, nous nous
mettons en route.
—Peut-on passer à l’agence de téléphonie mobile, j’aimerais
retirer ma Carte Sim.
—Ah oui c’est vrai que tu l’as perdu. Ne te fatigue pas, je
m’en occuperais et j’en profiterais pour t’acheter un nouveau téléphone.
—D’accord.
—C’est tout ce que tu dis ? Pas de merci mon
amour ?
—Ne rêve même pas, il n’y aura jamais ce genre de chose
entre nous ! Je ne sais pas faire semblant.
Il soupira et me regarda.
—Pourquoi veux-tu être à tout prix désobligeant envers moi ?
Tu sais qu’un jour j’en aurais marre et je te ferrai regretter tout ce manque
de respect.
—J’attends ce jour avec impatience. Pouffais-je pour l’énerver.
—Je vois que tu fais tout ça pour m’énerver. Mais je ne
tomberai pas dans ton piège. Et puis autre chose, je veux que tu passes le
permis de conduire, je t’achèterai une voiture ; car après ce qui s’est
passé hier, je ne veux surtout pas que tu remontes dans un transport en commun.
Aussi je prendrais les renseignements nécessaires pour que tu puisses également
te réinscrire et reprendre ta classe. Tu peux le faire en cours du soir. Qu'est-ce
que tu en penses ?
—Fais ce qui te semble juste. C’est toi qui paye et pas moi.
Il me fixa, essayant de se contenir tant bien que mal.
—Tu vas continuer à te comporter ainsi pendant encore
longtemps. Pesta-t-il. J’essaye vraiment de faire des efforts, alors s’il te plait
fais-en de même ! L’amour résiste à tout sauf à l’indifférence. Je communique
avec toi, je partage mes points de vue avec toi et j’essaie de tenir compte des
tiens également. Par conséquent je te prierai d’être coopérative. Il s’agit de
ta vie ; de ton avenir donc tu peux t’y investir un peu non.
—Moi je ne t’ai rien demandé. Mais si c’est mon merci que tu
veux, alors merci Aly. Merci pour la voiture et autres. Et pour ce qui est des
cours tu peux laisser tomber, je n’ai vraiment pas la tête à remettre les pieds
à l’école maintenant.
—Mais pourquoi tu ne veux pas reprendre tes études ?
—Pas que je ne veuille pas reprendre mes études, seulement
que je trouve que ce n’est pas le moment, pour l’instant j’ai d’autres
priorités.
Il commença à sourire.
—Ah je comprends maintenant. Dit-il avec petit un sourire en
coin. Tu veux faire nos enfants d’abord. Je me hâterai pour te mettre enceinte,
arrondir ton joli ventre avec un bébé Diakité.
QUOI ???
—Non je ne veux pas faire d’enfant ! Je ne suis pas prête
pour ça et surtout pas avec toi. Comment faire des enfants avec quelqu’un qu’on
déteste ? C’est clair qu’ils ne seront jamais heureux.
Je vis sa mâchoire se crisper de douleur et de colère. Je
sentais bien la rage qui le consumait ! C’est bien si mes paroles l’ont blessée.
—Ah bon tu crois ? J’adore les enfants et je me suis
marié pour en faire, alors laisser tomber tes histoires d’amour. Je te parle
d’un sujet capital pour moi ; donc évite de m’énerver car je tiens
vraiment à avoir des enfants.
Je ne répondis pas car nous étions déjà arrivés chez ses
parents. Tu peux toujours rêver, jamais je ne tomberai enceinte de toi ! Et
même si cela devait arriver, compte sur moi pour me faire avorter. Les seuls
enfants que j’aurais sont ceux de Léon et pas d’un autre homme.